Il fait la misre sa pauvre femme

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Il fait la misre sa pauvre femme

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book La Femme pauvre Léon Bloy G. CrÚs 1924 Paris T PremiÚre partie Bloy - La femme pauvre.djvu Bloy - La femme pauvre.djvu/8 64-68 


DerniÚre modification il y a 1 an par Acélan


C inq minutes plus tard, on était dans la rue et Gacougnol hélait un fiacre.

— Au Bon Bazar ! cria-t-il, et vivement.

Puis, ayant fait monter Clotilde, il se laissa tomber Ă 
cĂŽtĂ© d’elle et continua de parler avec abondance pendant
que roulait la voiture.

— Avant tout, ma chùre enfant, vous allez me promettre de me laisser faire tranquillement ce qui me plaira. Je suis
un animal qu’il ne faut pas contrarier. Vous ĂȘtes venue
chez moi pour vous mettre Ă  mes ordres, je suppose. Par
consĂ©quent, vous devez m’obĂ©ir bien gentiment. Vous comprenez que je ne peux pas vous emmener dans ce costume
 Nous allons donc passer par cette halle qui est sur
notre chemin et vous ferez un peu de toilette. Oh soyez
tranquille, ce n’est pas un cadeau. Je n’ai pas le droit de
vous en faire. C’est tout simplement un petit acompte sur
nos sĂ©ances
 D’abord, vous savez, moi, je n’aime pas les
pauvres, je ne peux pas les sentir, j’ai l’inspiration trop
décorative et je ne pourrais rien faire avec un modÚle de
tĂȘte qui ne serait pas vĂȘtu convenablement
 Puis, nous
déjeunerons quelque part. Je crÚve de faim et vous aussi,
peut-ĂȘtre. Nous tĂącherons de ne pas nous embĂȘter
 Ah !
par exemple, vous seriez aimable de ne pas vous habiller
pendant deux heures. Je suis sorti pour voir des animaux
distinguĂ©s et je voudrais bien ne pas arriver trop tard. J’ai
besoin d’une masse de croquis


Clotilde eĂ»t Ă©tĂ© fort embarrassĂ©e s’il avait fallu rĂ©pondre.
Gacougnol dĂ©bobinait sa palabre la plus active et se parlait surtout Ă  lui-mĂȘme. La malheureuse Ă©tait, d’ailleurs,
peu capable de former une idée quelconque. Elle se
croyait en plein rĂȘve et n’avait pas trouvĂ© un seul mot
depuis que ce diable d’homme s’emparait, en claironnant
comme un chef barbare, de sa flexible volonté.

NaĂŻvement, elle obĂ©issait , suivant l’instinct des ĂȘtres
profonds. Son Ăąme supĂ©rieure lui disait d’accueillir cette aubaine incroyable, avec la mĂȘme douceur qu’elle eĂ»t
accepté les avanies.

Semblable Ă  tous les souffrants qui croient surprendre un
sourire Ă  la bouche de bronze de leur destin, elle s’abandonnait dĂ©licieusement Ă  l’illusion d’avoir obtenu sa grĂące.

Et puis, cette pensĂ©e qu’elle allait enfin ĂȘtre habillĂ©e, la
suffoquait, l’étranglait, lui serrait le cƓur. Sortir une bonne
fois de ces affreuses guenilles que les mendiantes auraient
méprisées ! Ne plus sentir sur elle cette robe infùme qui
la salissait, qui la flétrissait, dont le voisinage aurait fait
mourir les fleurs ! — robe de tristesse et d’ignominie que
son misĂ©rable amant lui avait donnĂ©e autrefois et qu’elle
portait, uniquement parce qu’il n’avait jamais Ă©tĂ© possible
de la remplacer.

Oh ! cette robe d’un rouge vomi de mastroquet en
déconfiture, délavée par les pluies de vingt saisons, mangée
par tous les soleils, calcinĂ©e par toutes les fanges, effiloquĂ©e jusqu’à l’extinction du tissu et ravaudĂ©e, semblait-il,
par la couturiĂšre des balafres ou des autopsies !
 En ĂȘtre
débarrassée, délivrée, ne plus la voir, la jeter, en fuyant,
dans quelque ruisseau oĂč les ramasseurs d’ordures la
dĂ©daigneraient !


Était-ce possible qu’il y eut des hommes si gĂ©nĂ©reux !
Certes, oui, qu’elle allait poser de bon cƓur, tant qu’on
voudrait, et ce ne serait pas sa faute, Ă  elle, si cet artiste
ne faisait pas un chef-d’Ɠuvre, car elle poserait comme
personne, assurĂ©ment, n’avait jamais pu poser ! Elle serait
de pierre sous son regard.

Oui, sans doute
 mais les bottines, il lui en faudrait
aussi, car elle en Ă©tait Ă  marcher dans des chaussons !
 Et
du linge, donc ! Comment s’en passer, puisqu’elle Ă©tait
complÚtement nue sous ses loques ? Et un corset ! et un
chùle et un chapeau ! Tout cela est nécessaire à une femme
pour ĂȘtre vĂȘtue « convenablement », comme il avait dit

Quelle dĂ©pense ! mais il avait de l’argent, pour sĂ»r, beaucoup d’argent, et il ne voudrait pas faire les choses Ă 
moitié.

— Mon Dieu ! dire pourtant que je serai comme cela,
tout à l’heure, pensait-elle, en regardant les petites bourgeoises qui trottaient dans la rue du Bac. Je crois que je
vais devenir folle.

Il lui semblait que, pour rien au monde, elle n’aurait
consenti Ă  parler, de peur de laisser Ă©chapper quelque
chose de sa joie.

Gacougnol, dĂ©sespĂ©rant d’obtenir l’attention de sa compagne, avait cessĂ© de monologuer Ă  haute voix. La main
dans sa barbe copieuse, il la considérait en souriant.

— Pauvre crĂ©ature ! se disait-il, je suis Dieu pour elle,
en ce moment, Dieu le PÚre ! Si le bonheur avait des propriétés lumineuses, notre sapin serait le char du prophÚte
Élie, car elle transsude la jubilation. Faut-il qu’elle en ait
eu de la misùre, celle-là, pour qu’il soit si facile de lui procurer l’extase !
 Je savais bien, moi, que j’allais faire sortir
la femme de ma petite sainte de tantÎt ! Ce miracle-là va
me coûter dans les cinq ou six louis, tout au plus. Il les
vaut, ma foi !
 C’est drĂŽle, tout de mĂȘme, la puissance de l’argent !
 Cependant, mon vieux, ne t’emballe pas trop
sur cette idĂ©e. Évidemment ma pauvresse n’est pas la premiĂšre venue. C’est une chrysalide joyeuse de se transformer. OĂč donc est le mal ? Elle obĂ©it Ă  sa nature. Eh ! bien,
aprĂšs ? Pourquoi sa figure mentirait-elle ? Jamais une farceuse, mĂȘme en espĂ©rance, ne pourrait se rĂ©jouir avec un
pareil abandon. Elle ne manquerait pas de me faire sentir
que ça lui est dĂ» et m’offrirait, pour me gratifier de mon
zĂšle, une trĂšs belle gueule en mastic oĂč sa dignitĂ© serait
empreinte. L’enfantillage de cette grande fille me ravit au
contraire, et c’est bien possible, aprùs tout, qu’elle ait un
cƓur adorable. « Plus une femme est sainte, me disait une
fois Marchenoir, et plus elle est femme. » Il doit avoir raison, comme toujours. Celle-lĂ  n’est peut-ĂȘtre pas tout Ă  fait
une sainte et, certainement, elle n’est pas neuve. Elle se
sera fait prendre et lùcher salement par quelque Capétien
de la pommade ou quelque fugace trouvĂšre du petit
nĂ©goce. Éternelle histoire de ces lamentables toquĂ©es !
Mais il se peut que le colimaçon ait glissé sur elle sans
laisser la nacre malpropre de son souvenir. D’ailleurs, je
m’amuserai Ă  la faire parler en dĂ©jeunant et je verrai bien
la couleur de ses pensées.

Comme il en était là de ses propres réflexions, la voiture
s’arrĂȘta devant la porte monumentale du Temple de notre
vraie foi.

— Ah ! mon enfant, reprit-il aussitît d’une voix trùs
distincte, nous sommes arrivés, descendez la premiÚre et
dĂ©pĂȘchons-nous, s’il vous plaĂźt !


Analyste au Mercator Institute for China Studies/Merics
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Un « cĂ©libataire involontaire » a foncĂ© sur la foule et tuĂ© dix personnes Ă  Toronto lundi. Pour les « Incels », le sexe est un dĂ». Cette conception transactionnelle du plaisir ne sort pas d’esprits malades ou perturbĂ©s, mais de notre culture, estime la chroniqueuse de « La Matinale du Monde », MaĂŻa Mazaurette.
Publié le 29 avril 2018 à 06h42 - Mis à jour le 29 avril 2018 à 10h57 Temps de Lecture 5 min.
Lundi 23 avril Ă  Toronto (Canada), un jeune homme a foncĂ© en voiture sur des passants. Il appartenait Ă  la mouvance des Incels, ces « cĂ©libataires involontaires » mĂąles, victimes autoproclamĂ©es de la cruautĂ© des femmes. Le crime de ces derniĂšres ? Ne pas ĂȘtre sexuellement intĂ©ressĂ©es. Le chĂątiment ? Dix innocents fauchĂ©s, dont huit Ă©taient des femmes : du grain Ă  moudre pour les dinosaures estimant qu’il « suffit de dire non ».
Le prix que notre sociĂ©tĂ© paie Ă  la masculinitĂ© toxique s’alourdit, encore et encore, sans qu’on y rĂ©agisse autrement qu’avec fatalisme. Il y a mort d’homme, et ça n’est pas la premiĂšre fois. En 2014 dĂ©jĂ , l’auteur du massacre de Santa Barbara (14 blessĂ©s, 7 morts dont le tueur) avait justifiĂ© sa folie meurtriĂšre par l’incapacitĂ© Ă  accĂ©der au corps des femmes.
Pour ces jeunes hommes, le sexe est un dĂ». Cette conception transactionnelle du plaisir ne sort pas d’esprits malades ou perturbĂ©s. Depuis la courtoisie mĂ©diĂ©vale jusqu’aux films romantiques comme Twilight , notre culture enfonce le clou : un homme gentil, qui montre patte blanche, qui ne se dĂ©courage pas, sera rĂ©compensĂ© par des rapports sexuels avec une femme (tandis qu’un homme moins gentil, ne montrant pas patte blanche, obtiendra comme James Bond des rapports avec plusieurs femmes). Encore aujourd’hui, quantitĂ© de « recettes de sĂ©duction » promettent d’enseigner des plans d’action supposĂ©ment infaillibles. Avec des consĂ©quences dĂ©sastreuses : si les hommes font tout bien mais qu’ils n’obtiennent pas de sexe, alors les femmes sont injustes, tout comme est injuste une sociĂ©tĂ© qui autorise les femmes Ă  ne pas « rembourser » les hommes de leurs attentions.
La pĂ©nĂ©tration est la seule rĂ©tribution attendue, la seule modalitĂ© du dialogue. Sans sexe, la vie est tellement indigne qu’on prĂ©fĂšre la terminer en prison, ou entraĂźner des inconnus dans la mort. LĂ  encore, les germes culturels sont solides. Notre modernitĂ© est obsĂ©dĂ©e par l’idĂ©e de « rater sa vie » : il faut s’épanouir, tout le temps, partout. Cet Ă©panouissement ne se limite pas Ă  la sexualité : une femme sans enfant rate sa fĂ©minitĂ©, une personne sobre rate la transcendance par l’alcool
 ne parlons mĂȘme pas des losers qui ratent la Rolex avant 50 ans ! La dignitĂ© humaine, garantissant au dĂ©part nos droits constitutionnels, est devenue un argument de vente tout-terrain : « AprĂšs une journĂ©e difficile au boulot, vous mĂ©ritez une tarte tropĂ©zienne et un missionnaire avec bobonne. »
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RĂ©sumĂ©s et analyse des grandes Ɠuvres de la littĂ©rature classique et moderne.
Résumé : Les
Misérables , de Victor Hugo  (1862)
De l'Ɠuvre
entiÚre se dégage cette pensée sociale exposée dans la préface : « Tant qu'il existera, par le fait des lois
et des mƓurs, une damnation sociale crĂ©ant artificiellement, en pleine
civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la fatalité,
qui est divine ; tant que les trois problÚmes du siÚcle : la dégradation de l'homme
par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de
l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans certaines
régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un
point de vue plus Ă©tendu encore, tant qu'il y aura ignorance et misĂšre, des
livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles. »
Le héros
des Misérables est Jean Valjean,
l'émondeur de Faverolles, condamné au bagne pour un pain volé, un jour que les enfants
de sa sƓur avaient faim. À titre de prologue, Victor Hugo nous prĂ©sente un
respectable Ă©vĂšque, Mgr Myriel (Bienvenu
Miollis)
dans lequel il a incarné toutes les vertus du catholicisme primitif. Un pauvre
diable déguenillé, hùve, souillé de boue et de poussiÚre, vient demander
l'hospitalitĂ© Ă  l'Ă©vĂȘque. L'Ă©vĂȘque l'accueille, le couche. Au petit jour,
l'homme déguerpit, emportant quelques couverts d'argent laissés sur la table. C'est
Jean Valjean. Saisi par les gendarmes, qui l'ont vu s'enfuir, il est ramené
chez le prélat pour la constatation du vol, mais le digne homme, lui montrant
les deux flambeaux d'argent de sa cheminée, lui reproche doucement de ne pas
les avoir emportĂ©s, puisqu'il les lui avait donnĂ©s comme les couverts. ÉcrasĂ© par
cette générosité qui le sauve, le galérien prend les flambeaux et se jure
d'ĂȘtre honnĂȘte homme.
Une jeune
fille, Fantine, a été abandonnée par son amant ; malheureusement, elle a un
enfant, la petite Cosette. Pour subvenir à leurs besoins, Fantine est disposée
à faire tous les métiers, mais repoussée de partout comme fille mÚre, elle est obligée
de se livrer Ă  la prostitution. Une dispute de la pauvre Fantine avec un
imbécile qui lui jette de la neige dans le dos l'amÚne en présence du
redoutable Javert, la police faite homme. Javert donne tort Ă  la fille, tout
naturellement, mais il se heurte alors Ă  M. Madeleine, maire de la ville, qui,
entré par hasard dans le bureau, a entendu toute la lamentable confession de Fantine,
et qui, pris de pitié, prend sur lui de la faire relùcher. Ce trait impossible,
un maire sauvant une fille publique, exaspÚre Javert et confirme des soupçons
que d'autres faits ont déjà provoqués dans son esprit. M. Madeleine ne
dissimule-t-il pas sous un faux nom une autre personnalité? Javert laisse
deviner ce doute; ce qui trouble grandement M. Madeleine, puisqu'il n'est autre
que Jean Valjean lui-mĂȘme, et il se voit ainsi sur le point de perdre tout le
fruit de dix ans de probité. Un autre incident vient le troubler plus
profondĂ©ment encore : il apprend qu'un malheureux, arrĂȘtĂ© sous le faux nom de
Jean Valjean, passe en ce moment mĂȘme en cour d'assises. Le malheureux se
demande s'il doit laisser s'accomplir la condamnation de l'innocent, condamnation
qui assurera son avenir et affermira sa personnalité empruntée, et sans se
décider, poussé par une sorte d'instinct, il se rend à la cour d'assises. Là,
il voit le malheureux, propre image de l'ancien Valjean, balbutiant d'un air hébété
des récriminations qui ne convainquent personne : on va le condamner. M.
Madeleine se lÚve et déclare qu'il est Jean Valjean; il se fait connaßtre par
ses compagnons de chaĂźne, appelĂ©s pour ĂȘtre confrontĂ©s avec le faux Valjean, et
il est ressaisi avec joie par l'impitoyable Javert. Toutefois, on le laisse libre
momentanément et il profite de ce répit pour assister à l'agonie de Fantine,
qui meurt sur un lit d'hĂŽpital. Il jure Ă  celle-ci, dont il s'accuse d'avoir
causé la mort en la chassant de son atelier, d'adopter sa fille, la petite
Cosette et il parvient Ă  s'Ă©chapper et Ă  gagner Paris, oĂč il retire 600 000
francs de la banque Laffitte et les enfouit dans un bois.
Nous
retrouvons Cosette chez un chenapan, Thénardier, qui s'est établi aubergiste à
Montfermeil et chez qui Fantine a placé sa fille. Depuis que sa mÚre n'a plus payé
la pension, les Thénardier ont fait de Cossette une servante qu'ils bourrent de
coups et qui n'a plus que le souffle. Il est temps que Jean Valjean vienne la
sauver.
ArrĂȘtĂ©
par Javert, à la suite d'une nouvelle imprudence, Jean Valjean est réintégré au
bagne, mais il s'en est échappé en se dévouant pour sauver un homme tombé à la
mer ; tout le monde, Javert lui-mĂȘme, le croit noyĂ©. Cependant Jean Valjean
arrache Cosette Ă  l
Slick MILF la chatte est bonne
Ouvrir sa porte dérobée
Fille blonde monte une bite expérimentée

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