Il baise son ex nourrice
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Raylee, câest le prĂ©nom de la fille de Whitney et Chris Matney. NĂ©e en 2011 Ă Springdale en Arkansas, le bĂ©bĂ© Ă©tait en bonne santĂ© et le retour Ă la maison sâĂ©tait dĂ©roulĂ© sans problĂšmes. Une nouvelle vie, leur vie de famille, allait pouvoir commencer.Â
Alors quâelle avait mis sa situation professionnelle entre parenthĂšses le temps de mettre sa fille au monde, Whitney allait enfin pouvoir se replonger dans ses Ă©tudes. Elle rĂȘvait depuis longtemps dâĂȘtre avocate et allait devoir embaucher une nourrice pour sâoccuper de son bĂ©bĂ©. Câest une dĂ©cision terrible qui allait changer sa vie.Â
Whitney savait quâelle devait trouver une nourrice capable de sâoccuper dâun bĂ©bĂ© aussi bien quâune mĂšre, et ce nâĂ©tait pas chose facile. Elle posta ainsi une petite annonce sur Facebook dans lâespoir quâune de ses amies puisse lui recommander quelquâun de confiance pour prendre en charge Raylee.Â
Quelques jours plus tard, elle reçut une rĂ©ponse dâune ancienne camarade de classe, Melissa Medema, qui lui expliqua quâelle Ă©tait intĂ©ressĂ©e pour sâoccuper de sa fille. Le rendez-vous Ă©tait pris, et il y avait quelque chose dans son profil qui faisait quâelle Ă©tait la candidate idĂ©ale.Â
Comment ĂȘtre sĂ»re de faire le bon choix quand on ne connaĂźt pas la personne ? Câest la question que se posent tous les parents qui embauchent une nourrice. GĂ©nĂ©ralement, une recommandation dâun proche peut suffire, mais le doute est toujours permis.Â
De nos jours, il est assez simple de se renseigner sur une personne : Google, les rĂ©seaux sociaux⊠Les antĂ©cĂ©dents de tout un chacun son vĂ©rifiables en seulement quelques clics sur le web, et câest tant mieux. Sauf quâĂ©videmment, des informations passent entre les gouttesâŠ
Il nâest pas rare de lire dans la presse ou de voir un reportage sur des nourrices qui ont commis des actes de violence ou pire avec des enfants dont ils avaient la garde. De telles histoires sont la hantise des parents qui nâont souvent pas le choix que de faire confiance Ă la personne quâils trouveront la mieux.Â
Si ces histoires se dĂ©roulent toujours loin de chez nous, on est loin dâimaginer que cela puisse nous arriver. Câest exactement ce que Whitney pensait : la chance de tomber sur une nourrice violente Ă©tait infime. Mais avait-elle le choix ? Pas vraiment.Â
Avant de rencontrer la nourrice, Whitney scruta une derniĂšre fois son profil Facebook afin de dĂ©celer dâĂ©ventuelles choses nĂ©gatives mais elle ne remarqua rien de suspect. Mieux, elle appela ses anciens employeurs qui ne disaient que du bien sur elle ! Finalement, elles avaient convenu de se voir chez Whitney pour rencontrer le bĂ©bĂ©.Â
Le jour J, Whitney et Melissa accrochĂšrent , et la nourrice sâentendait plus que bien avec le bĂ©bĂ©. Cette Ă©tape est gĂ©nĂ©ralement cruciale, car les bĂ©bĂ©s peuvent ne pas se sentir Ă lâaise avec certaines personnes pour certaines raisons, mais ce ne fut pas le cas avec elle. RassurĂ©e, Whitney dĂ©cida de lui faire confiance et de lâembaucherâŠ
AprĂšs de longs mois Ă sâoccuper de son bĂ©bĂ© et Ă se remettre de son accouchement, Whitney allait enfin pouvoir reprendre ses Ă©tudes de droit afin de devenir avocate comme elle en a toujours rĂȘvĂ©. Ce retour Ă la vie en dehors de la maison voulait donc dire que le premier jour de baby-sitting Ă©tait arrivĂ©.Â
Avec son Ă©poux Chris qui avait repris le travail des semaines plus tĂŽt, Whitney accueillit Melissa avec anxiĂ©tĂ©. Mais une fois arrivĂ©e, la nourrice les rassura et les laissa partir en leur expliquant quâils pouvaient avoir confiance en eux et quâelle sâoccuperait de leur bĂ©bĂ© comme sâil Ă©tait le sien.Â
La journĂ©e de travail terminĂ©e, les parents nâavaient quâune seule hĂąte : rentrer chez eux et dĂ©couvrir comme ce premier jour avec la nourrice sâĂ©tait dĂ©roulĂ©. A premiĂšre vue, la maison Ă©tait en ordre et Raylee semblait ĂȘtre en bonne santĂ©. Ils avaient fait le bon choix en lâembauchant. Du moins câest ce quâils croyaientâŠ
Mais une fois la nourrice partie, Raylee commença Ă se comporter de maniĂšre Ă©trange. Alors quâelle Ă©tait dans sa chambre, Whitney entra et sa fille se mit instantanĂ©ment Ă pleurer, ce qui nâĂ©tait jamais arrivĂ© auparavantâŠ
CâĂ©tait bien la premiĂšre fois que Raylee se comportait de cette façon, Ă pleurer sans aucune raison, surtout Ă la vue de sa mĂšre. Mais beaucoup de facteurs pouvaient expliquer cela : la fatigue, un rhume, ou le fait dâavoir passĂ© la journĂ©e avec une Ă©trangĂšre. Rien ne pouvait dire que câĂ©tait rĂ©ellement de la faute de la nourrice.Â
TrĂšs inquiĂšte de nature, Whitney ne pouvait pas sâempĂȘcher de se dire que cette rĂ©action de sa fille avait un rapport avec Melissa. Pour son mari, Raylee devait simplement sâhabituer Ă la prĂ©sence de cette nouvelle personne, et quâelle allait apprendre Ă accepter sa prĂ©sence.Â
Plus les jours passaient, plus les comportements de Raylee devenaient suspects. Par exemple, Melissa expliqua aux parents que leur bĂ©bĂ© faisait de longues siestes dans lâaprĂšs-midi, presque quatre heures. Une information qui les inquiĂ©ta puisquâelle ne dormait gĂ©nĂ©ralement pas plus dâune heure en journĂ©e. Â
Il faut dire que comme tout parent, Whitney et Chris Ă©taient attentifs au moindre fait et geste de leur enfant, et notait le moindre changement dâhabitude. Câest pourquoi ces longues siestes inhabituelles les firent sâinquiĂ©ter.Â
TrĂšs embĂȘtĂ©e par cette situation, Whitney dĂ©cida dâemmener sa fille chez le pĂ©diatre afin de lâexaminer et trouver des rĂ©ponses Ă ses questions au sujet du changement de comportement de sa fille. La nourrice lui faisait-elle peur, lui avait-elle fait mal physiquement ? Elle voulait en ĂȘtre sĂ»re.Â
AprĂšs un examen, le pĂ©diatre dĂ» se rendre Ă lâĂ©vidence : tout allait bien chez Raylee. Pour le mĂ©decin, lâexplication Ă©tait toute trouvĂ©e : son bĂ©bĂ© avait du mal Ă se sĂ©parer de sa mĂšre et son comportement pouvait sâexpliquer ainsi. RassurĂ©e ?
Les pĂ©diatres le disent souvent aux parents, la sĂ©paration avec les parents est source dâangoisse pour les enfants entre 6 mois et jusquâĂ 18 mois. Le sommeil supplĂ©mentaire et les pleurs de Raylee sâexpliquaient donc facilement, mais dâautres exemples commençaient Ă ĂȘtre vraiment inquiĂ©tantsâŠ
Whitney avait remarquĂ© quâĂ chaque fois que MĂ©lissa arrivait, la petite fille courait vers ses parents pour se cacher. Ătait-ce vraiment inquiĂ©tant ? Pas plus que ça, les enfants font souvent cela. Mais la mĂšre ne pouvait sâempĂȘcher de penser que quelque chose nâallait pasâŠ
AprĂšs plusieurs semaines dâinquiĂ©tudes et de suspicions sans vraiment pouvoir prouver quoi que ce soit, Whitney dĂ©cida de prendre les choses en main. Elle installa une camĂ©ra espion dans le salon pour filmer la nourrice et dĂ©couvrir ce qui avait provoquĂ© le changement de comportement de sa fille.Â
Comme vous pouvez le voir sur la photo, la camĂ©ra Ă©tait cachĂ©e dans un radio-rĂ©veil qui contenait Ă©galement un micro. Avec ce dispositif, elle serait en mesure de dĂ©couvrir absolument tout ce qui se passait en son absence chez elle.Â
En rentrant chez elle le jour oĂč elle avait installĂ©e la camĂ©ra, Whitney se rendit compte que son plan avait totalement Ă©chouĂ©, et pire, que sa tentative dâespionnage avait certainement Ă©tĂ© dĂ©couverte. Comment Ă©tait-ce possible ?Â
En arrivant dans le salon, la mĂšre dĂ©couvrit que la camĂ©ra avait Ă©tĂ© tournĂ©e vers le mur, et nâavait donc pas pu filmer ce qui se passait dans le salon en son absence. Que sâĂ©tait-il passĂ© ? MĂ©lissa avait-elle dĂ©couvert quâelle Ă©tait filmĂ©e Ă son insu ?Â
TerrifiĂ©e Ă lâidĂ©e de dĂ©couvrir ce quâil se trouvait sur la vidĂ©o, Whitney se prĂ©cipita sur son ordinateur. Elle brancha la camĂ©ra et dĂ©couvrit ce que la nourrice avait fait subir Ă sa fille. Jamais elle nâaurait imaginĂ© que quelquâun puisse faire du mal Ă un bĂ©bĂ© de la sorte.Â
En une seule journĂ©e filmĂ©e par la camĂ©ra avant quâelle ne soit tournĂ©e vers le mur, Raylee avait subi un nombre incalculables dâactes de maltraitance. Comment Ă©tait-ce possible que cette ancienne camarade dâĂ©cole chaudement recommandĂ©e et Ă lâapparence normale puisse se comporter de la sorte avec un bĂ©bĂ©.Â
En vidĂ©o, Whitney avait filmĂ© une multitude de faits graves. Parmi les sĂ©vices que la nourrice avait fait subir Ă Raylee, les privations Ă©taient nombreuses. Par exemple, le bĂ©bĂ© pouvait rester plus de deux heures dans son berceau sans que MĂ©lissa ne sâoccupe dâelle.Â
Elle pouvait ne pas ĂȘtre nourrie ni servie en eau pendant plusieurs heures, ce qui peut sâavĂ©rer ĂȘtre trĂšs dangereux pour un bĂ©bĂ©. Le pire, câest que cette vidĂ©o ne retraçait les faits que dâun seul jour. Que sâĂ©tait-il passĂ© les semaines prĂ©cĂ©dentes quand elle nâĂ©tait pas encore filmĂ©e ?Â
Devant son Ă©cran, Whitney regardait ce que sa camĂ©ra avait filmĂ©. On pouvait voir Melissa mettre des fessĂ©es trĂšs violentes Ă Raylee pour quâelle arrĂȘte de pleurer. CâĂ©tait comme un cercle vicieux : la nourrice la frappait pour quâelle se calme, mais la petite fille continuait de plus belle.
Alors pour la faire arrĂȘter de pleurer dĂ©finitivement, Melissa a trouvĂ© une technique terrible : secouer la petite fille. ChoquĂ©e, le bĂ©bĂ© nâa pas dâautre choix que de cesser ses crier Ă cause de la violence de ce quâelle subit. CâĂ©tait un comportement inhumain que la maman ne pouvait pas soupçonner.Â
AprĂšs avoir visionnĂ© la terrible vidĂ©o, Whitney dĂ©cida de courir aux urgences avec sa fille pour la faire examiner. Elle craignant par dessus tout que son bĂ©bĂ© ne soit victime dâun « syndrome du bĂ©bĂ© secouĂ© » qui peut laisser des lĂ©sions irrĂ©versibles au cerveau.
AprĂšs les examens, le mĂ©decin lui annonça que sa file ne prĂ©sentait pas de blessures physiques pour le moment, ce qui Ă©tait trĂšs rassurant. Mais ce quâils craignaient, câĂ©tait Ă©galement les blessures dites psychologiques laissĂ©es par la violence subie depuis des semaines.Â
AprĂšs avoir quittĂ© lâhĂŽpital, Whitney nâavait plus quâune seule chose Ă faire : dĂ©noncer la nourrice auprĂšs de la police pour maltraitance. La maman avait toutes les preuves nĂ©cessaires en vidĂ©o pour faire tomber MĂ©lissa dont le comportement inhumain. Â
Avec les forces de lâordre, ils mirent en place un plan pour coincer la nourrice. La prochaine fois quâelle viendrait chez Whitney pour sâoccuper de Raylee, la police avait prĂ©vu de lâarrĂȘter et la mettre en garde Ă vue pour la mettre devant ses responsabilitĂ©s aprĂšs les violences faites au bĂ©bĂ©.Â
Tout sâĂ©tait passĂ© trĂšs vite. Le lendemain de la mise en place de la camĂ©ra cachĂ©e et de la dĂ©couverte des images, puis de la plainte dĂ©posĂ©e Ă la police, lâembuscade a eu lieu. Comme si de rien nâĂ©tait, MĂ©lissa arriva chez Whitney pour travailler et « sâoccuper » du bĂ©bĂ©.Â
Mais au moment oĂč la nourrice sortit de sa voiture, le piĂšge se referma sur elle et la police lâembarqua. AprĂšs des semaines de sĂ©vices faits au bĂ©bĂ© de Whitney, la nourrice infernale allait rĂ©pondre de ses actes devant la justice. CâĂ©tait un soulagement pour tout le monde.Â
AprĂšs que MĂ©lissa fut mise en garde Ă vue, la police expliqua Ă Whitney que les vidĂ©os des maltraitances subies par sa fille lui avaient peut-ĂȘtre sauvĂ©es la vie. En effet, que se serait-il passĂ© si elle nâavait rien remarquĂ© ? Ou si elle avait pensĂ© Ă filmer sa nourrice trop tard ?Â
Mais si MĂ©lissa risquait bien de se faire condamner pour sĂ©vices sur mineur, lâofficier de police en charge du dossier annonça la mauvaise nouvelle Ă la maman. Aussi incroyable que cela puisse paraĂźtre, la baby-sitter ne pourrait ĂȘtre accusĂ©e que dâactes lĂ©gers. CâĂ©tait la douche froide.
Comme Whitney nâavait pas de preuves que MĂ©lissa faisait du mal Ă sa fille depuis plus longtemps que cela et quâelle nâavait une vidĂ©o que du jour oĂč elle avait placĂ© sa camĂ©ra cachĂ©e, la police ne pouvait pas la faire condamner sans avoir de preuves supplĂ©mentaires. La loi est dure mais câest la loi.
Ainsi, si MĂ©lissa Ă©tait reconnue coupable par la justice, elle nâirait en prison que trois mois, et aurait un sursis de trois annĂ©es. Et Ă la fin de cette pĂ©riode probatoire, la nourrice nâaurait plus Ă ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e pour ces faits.
Comment Ă©tait-ce possible quâune personne qui maltraite un enfant ne prenne quâune peine de prison de trois mois ? Et comment pourrait-elle Ă nouveau sâoccuper de bĂ©bĂ©s une fois sa probation terminĂ©e ? Whitney ne pouvait pas croire que la justice soit aussi laxiste quand il sâagit des enfants.
La maman commença alors Ă se renseigner sur le sujet et elle tomba des nues en apprenant quâil nâexistait aucun registre de maltraitance dâenfants, comme il en existe par exemple pour le registre des pĂ©dophiles. Pour ĂȘtre clair, si la nourrice rĂ©pondait Ă une annonce pour un job de baby-sitter, les parents nâauraient aucun moyen de savoir quâelle a Ă©tĂ© condamnĂ©e pour sĂ©vices sur mineur.Â
Face Ă cette injustice et ce danger pour la sociĂ©tĂ©, Whitney dĂ©cida de prendre ses responsabilitĂ©s et de faire le nĂ©cessaire pour Ă©viter que MĂ©lissa et dâautres nourrices violentes puisse Ă nouveau sâoccuper dâenfants. CâĂ©tait quelque chose quâelle voulait faire pour tous les parents et les enfants de son pays.Â
Câest pourquoi elle dĂ©cida de faire en sorte de mĂ©diatiser son histoire et de raconter ce quâil Ă©tait arrivĂ© Ă sa famille et Ă sa petite Raylee. Lâobjectif Ă©tait que des parents sâindignent de cette situation et sâengagent avec elle pour empĂȘcher les nourrices violentes dâapprocher leurs enfants.Â
Pour changer les choses au niveau national, il fallait dâabord changer les choses localement. Câest pourquoi Whitney dĂ©cida de sâengager pour un loi qui serait dâabord mise en application dans lâEtat de lâArkansas oĂč elle vivait, afin dâĂ©veiller les consciences et de pouvoir porter son combat dans tout le pays.Â
« Nous allons faire passer une loi, expliqua Whitney Ă ABC News. Arkansas pourrait ĂȘtre le premier Ă©tat Ă avoir ce genre de registre. Tout ceux qui ont Ă©tĂ© reconnus coupables dâun crime seront listĂ©s et tout le monde pourra le savoir. »
Face Ă la police et Ă la justice, MĂ©lissa refusa catĂ©goriquement dâexpliquer les raisons de son comportement inacceptable. Avait-elle un problĂšme psychologique ? Avait-elle subi elle-mĂȘme des violences dans son enfance ? Elle se mura dans le silence. Â
Bien heureusement pour Whitney, son mari et la petite Raylee, les violences faites par la nourrice nâont pas eu de consĂ©quences irrĂ©versibles sur le bĂ©bĂ©. La rĂ©action rapide de la maman a permis dâĂ©viter le pire et câĂ©tait le plus important pour cette famille.Â
Whitney nâavait pas rĂ©alisĂ© Ă quel point sa baby-sitter Ă©tait mauvaise pour son enfant avant quâelle dĂ©cide de la filmer en son absence.
Les enfants sont les joyaux aux yeux de leurs parents. Câest pourquoi chaque comportement et posture sont soigneusement examinĂ©s pour sâassurer que rien ne peut Ă©chapper Ă leur examen minutieux. Câest le cas de Whitney et Chris Mattney. Le jeune couple a remarquĂ© le comportement Ă©trange de leur fille, mais ils nâont pas rĂ©alisĂ© ce qui se passait. La mĂšre a Ă©tĂ© effrayĂ©e par cette situation et a dĂ©cidĂ© dâinstaller une camĂ©ra dans la chambre de son bĂ©bĂ©. Et ce quâelle dĂ©couvrit sur la vidĂ©o lui glaça le sang.
Raylee, câest le prĂ©nom de la fille de Whitney et Chris Matney. NĂ©e en 2011 Ă Springdale en Arkansas, le bĂ©bĂ© Ă©tait en bonne santĂ© et le retour Ă la maison sâĂ©tait dĂ©roulĂ© sans problĂšmes. Une nouvelle vie, leur vie de famille, allait pouvoir commencer.
Alors quâelle avait mis sa situation professionnelle entre parenthĂšses le temps de mettre sa fille au monde, Whitney allait enfin pouvoir se replonger dans ses Ă©tudes. Elle rĂȘvait depuis longtemps dâĂȘtre avocate et allait devoir embaucher une nourrice pour sâoccuper de son bĂ©bĂ©. Câest une dĂ©cision terrible qui allait changer sa vie.
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