Humilier par mon amie lesbienne

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Humilier par mon amie lesbienne



TĂ©moignages


Je suis une femme violĂ©e par une femme — TĂ©moignage




Anne-Fleur

19 avr 2017


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madmoizelle



TĂ©moignages



Pendant une soirĂ©e, Julie a Ă©tĂ© violĂ©e par la colocataire de son amie. Elle nous raconte sa difficultĂ© Ă  surmonter son sentiment de culpabilité  et Ă  admettre qu’elle a Ă©tĂ© violĂ©e par une femme.

Bonjour!
AprÚs des mois je reviens sur ce témoignage... que j'ai écrit. C'est à moi que c'est arrivé, et effectivement écrire les évÚnements de cette soirée m'a aidé à passer à autre chose car c'était une expérience qui me bouffait encore pas mal. Le fait d'avoir pu mettre ces mots par écrit, que mes meilleurs amis l'ai lu et compris, m'a énormément aidé. J'avais à la fois envie et trÚs peur que S. ou E., les principaux protagonistes de l'affaire, le lisent et qu'elles se reconnaissent... Et je n'ai toujours pas vraiment démélé mon ressenti à ce niveau là.

J'ai aprĂšs que "Sam" Ă©tait enceinte et allait se marier avec mon ex. Quelque chose de positif est donc ressorti de toute cette situation. Ce que je trouve Ă©galement positif c'est que ces deux personnes, ayant tous les deux des tendances Ă  abuser sexuellement de leurs partenaires (l'un en mettant de la pression, l'autre en n'ayant pas respectĂ© mon consentement cette nuit-lĂ ), ne pourront Ă  priori plus faire de mal Ă  personne d'autre qu'eux-mĂȘmes (et l'idĂ©e me fait bien rire). Je vais moi-mĂȘme me marier dans quelques jours avec mon compagnon, qui s'est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre la meilleure chose qui pouvait m'arriver!

Pourquoi ais-je rĂ©agi en lĂ©chant Sam ce soir lĂ ... Je ne sais toujours pas, et ce qui me reste de culpabilitĂ© est liĂ© Ă  ça: pourquoi?? Efffectivement, sortir de la salle de bain en trombe ne me paraissait pas une solution: j'aurais attirĂ© l'attention sur moi, foutu le bordel pendant la soirĂ©e, j'aurais du m'expliquer... Et en mĂȘme temps je ne pouvais pas supporter l'idĂ©e que ça puisse encore continuer ad vitam aeternam, j'ai donc pris les devants pour essayer de m'en sortir le plus vite possible, ce qui impliquait dans mon esprit une participation active.

Si Sam avait Ă©tĂ© un homme, j'aurais tout de suite compris: un homme qui entre dans la salle de bain pendant que je suis aux toilettes, qui m'impose des caresses, me soulĂšve pour rendre mon corps plus accessible, me dĂ©shabille de force et m'impose un cuni, j'aurais sans doute hurlĂ©. Mais c'Ă©tait une femme, et je n'arrivais mĂȘme pas Ă  envisager ça comme un viol: aprĂšs tout, une femme ne peut pas en violer une autre. Il m'a fallu du temps pour rĂ©aliser....

Voilà, si certaines se souviennent encore de cette histoire, j'espÚre que ces quelques éclaircissements aideront à comprendre ce que j'ai vécu cette nuit-là. Je vous remercie toutes pour vos messages d'encouragements, et si cette histoire a permis à d'autres de réaliser ce qui leur était arrivé et d'entamer un processus de guérison, j'en suis d'autant plus heureuse. Un grand merci à vous, et plein de bisous!

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Je sortais d’une relation plutĂŽt courte qui s’était trĂšs mal terminĂ©e : mon copain d’alors avait des appĂ©tits sexuels que je n’arrivais pas Ă  suivre, et je m’étais souvent forcĂ©e pour essayer de le contenter.
Bien que je ne puisse pas le lui reprocher (l’essentiel de la pression, c’est moi qui me la mettais), j’avais fini par ressentir un certain dĂ©goĂ»t du sexe avec les hommes (heureusement passager) et je souffrais de lĂ©sions vaginales .
Ce soir-lĂ , j’ai accompagnĂ© un couple d’amis proches Ă  une petite soirĂ©e d’anniversaire d’une amie commune, Élise, une jeune femme que je connaissais mal mais que j’apprĂ©ciais beaucoup.
J’étais ravie d’ĂȘtre invitĂ©e, ça me sortait de mon groupe d’amis habituel et j’avais envie de me rapprocher (amicalement) d’Élise.
C’était une soirĂ©e en relativement petit comitĂ©, nous Ă©tions une dizaine et j’ai fait la connaissance de plusieurs de leurs amis. Parmi eux, il y avait Sam.
Sam Ă©tait une jeune femme que j’avais dĂ©jĂ  croisĂ© quelques fois et qui me choquait autant qu’elle m’amusait par son franc-parler et son cĂŽtĂ© trĂšs « rentre-dedans ».
Vous voyez peut-ĂȘtre
 quand on est Ă  la limite entre l’admiration (« J’aimerais ĂȘtre aussi cash ») et la gĂȘne (« Ok, ça je ne voulais vraiment pas savoir »).
Sam avait donc quelques annĂ©es de plus que moi, elle Ă©tait physiquement plutĂŽt attirante, mĂȘme si elle n’était pas vraiment mon style.
Elle incarnait l’exemple mĂȘme de la femme libĂ©rĂ©e qui assume pleinement sa vie sexuelle et ses envies.
La soirĂ©e se passait bien, l’ambiance Ă©tait bonne, l’alcool coulait Ă  flots et personne ne semblait s’ennuyer.
Nous étions plusieurs à « flirter » un peu pour rire, entre filles, et à nous embrasser.
Nous étions plusieurs à « flirter » un peu pour rire, entre filles, et à nous embrasser.
En soirĂ©e, il m’arrivait trĂšs rĂ©guliĂšrement de flirter avec des femmes, flirts qui finissaient parfois par des baisers (ou plus).
Je suis trĂšs Ă  l’aise avec ça, je me considĂšre d’ailleurs comme bisexuelle , mĂȘme si je n’envisage des relations amoureuses Ă  long terme qu’avec des hommes.
La discussion portait sur la bisexualitĂ©, car nous Ă©tions plusieurs femmes Ă  cette soirĂ©e Ă  ĂȘtre Ă©galement attirĂ©es par les femmes. Dont Sam, Élise, moi, et deux autres jeunes femmes.
L’alcool aidant, beaucoup de petits baisers ont Ă©tĂ© Ă©changĂ©s, des baisers pour rire, qui ne voulaient rien dire

Je me rends compte que je m’en excuse presque, car j’ai peur du regard des autres sur ce type de pratiques. Peur qu’on me juge responsable. Coupable.
En effet, quand je suis en soirĂ©e avec des amies, il nous arrive trĂšs rĂ©guliĂšrement d’échanger des baisers. C’est une façon pour nous d’exprimer notre amitiĂ©, de nous dire sans paroles Ă  quel point nous nous trouvons belles, parfois aussi simplement de dĂ©conner

Je n’étais donc pas Ă©tonnĂ©e de retrouver ce mĂȘme type d’ambiance, ce soir-lĂ .
À un moment, j’ai donc « smackĂ© » Sam . J’ai vu l’intĂ©rĂȘt dans son regard et je suis passĂ©e Ă  autre chose, car j’avais dĂ©jĂ  trop bu et je n’étais pas intĂ©ressĂ©e.
Il devait ĂȘtre trois heures du matin, et nous commencions doucement Ă  fatiguer. J’avais beaucoup discutĂ© avec Élise et mes amis, et j’étais ravie de ma soirĂ©e.
Je me suis levĂ©e (un peu chancelante) pour aller aux toilettes, en effleurant au passage l’épaule de Sam qui Ă©tait assise prĂšs de moi.
C’était pour moi une façon de lui exprimer mon amitiĂ©, un petit rappel de prĂ©sence car je ne voulais pas qu’elle croit que je la fuyais (j’avais un peu coupĂ© court Ă  la discussion aprĂšs le smack, et je voulais qu’il soit clair que je n’avais pas de problĂšme avec ça).
Pendant que j’étais aux toilettes, la porte s’est ouverte. Sam est entrĂ©e, un petit sourire aux lĂšvres , et a Ă©teint la lumiĂšre.
Je me suis relevée et je me suis rapidement rhabillée, un petit peu angoissée par cette étrange situation (nous étions dans une salle de bain et elle avait tout éteint !).
Puis elle s’est approchĂ©e et m’a embrassĂ©. L’alcool aidant, j’ai rĂ©pondu Ă  son baiser, mais j’ai rapidement dĂ©chantĂ© quand elle m’a poussĂ©e contre le lavabo en commençant Ă  me caresser.
Je lui ai tout de suite demandĂ© d’arrĂȘter , et elle m’a rĂ©pondu « Si tu veux, j’arrĂȘte », mais en continuant Ă  m’embrasser partout, les mains de plus en plus baladeuses.
J’ai donc rĂ©pĂ©tĂ© « Oui, s’il te plait, arrĂȘte », ce qui ne l’a pas fait broncher. Elle a continuĂ© Ă  me caresser en murmurant « S i tu as peur, j’arrĂȘte ». J’ai Ă  nouveau rĂ©pondu que oui, ça me faisait peur, que je voulais qu’elle arrĂȘte

Au contraire, elle m’a soulevĂ©e sur le lavabo (ce qui m’a Ă©tonnĂ©e, je ne suis pas mince et elle est plutĂŽt fluette).
Je me sentais totalement hĂ©bĂ©tĂ©e et prise de court par la situation , j’avais l’impression de ne plus rien maĂźtriser.
Je marmonnais que ça me faisait peur, sans toutefois l’empĂȘcher de parcourir mon corps des mains et de la bouche. Je me souviens distinctement lui avoir plusieurs fois demandĂ© d’arrĂȘter et, alors qu’elle le proposait, elle n’obtempĂ©rait pas.
Elle a tirĂ© mon pantalon et mĂȘme si je lui rĂ©pĂ©tais que je n’étais pas d’accord, je ne suis pas parvenue Ă  faire un geste pour l’en empĂȘcher.
Elle m’a imposĂ© un cunnilingus , qui m’a d’ailleurs fait mal (elle Ă©tait brutale dans sa façon d’ĂȘtre, et je suis sensible). J’étais dĂ©goutĂ©e.
J’avais peur, je ne voulais pas qu’elle me fasse ça , je ne voulais pas d’elle, elle ne me plaisait pas, je venais d’uriner

J’ai eu l’impression que jamais, jamais elle ne me laisserait partir

J’ai finalement trouvĂ© la force de la repousser et suis descendue du lavabo en remettant mon pantalon, mais elle m’a Ă  nouveau embrassĂ©e. J’ai eu l’impression que jamais, jamais elle ne me laisserait partir

Je me suis dit que je n’avais qu’à lui donner ce qu’elle voulait, que peut-ĂȘtre elle me laisserait enfin.
Je l’ai donc poussĂ©e sur ce carrelage de salle de bain un peu crasseux, et je l’ai moi-mĂȘme lĂ©chĂ©e . Je n’y ai mis aucune douceur, je ne ressentais que du dĂ©goĂ»t. DĂ©goĂ»t pour elle, dĂ©goĂ»t de moi

À trois heures du matin, dans cette salle de bain sombre, entre l’alcool qui embrouillait mon esprit, mon angoisse et son refus d’arrĂȘter, ça me paraissait ĂȘtre la seule chose Ă  faire pour pouvoir enfin ressortir de lĂ .
Malgré ma brutalité, Sam semblait prendre du plaisir.
La salle de bain Ă©tait devenue, en l’espace d’un quart d’heure, mon enfer personnel
J’ai donc arrĂȘtĂ© rapidement, nous nous sommes rhabillĂ©es et j’ai enfin pu sortir de cette salle de bain qui Ă©tait devenue, l’espace d’un quart d’heure, mon enfer personnel.
Mes amis et moi sommes rapidement partis aprĂšs ça. Sur tout le chemin, ils m’ont vannĂ©e sur le fait que tout le monde savait bien ce qui s’était passĂ©.
Totalement confuse, j’ai rĂ©pondu ce qu’ils attendaient de moi, j’ai rigolĂ© et j’ai dit que ça avait Ă©tĂ© « trop cool »  Et puis aprĂšs tout, rien de grave ne s’était produit, j’avais mĂȘme eu de la chance d’avoir ce plan cul rapide dans cette salle de bain avec une fille volontaire et sexy, non ?
En plus, Sam Ă©tait la meilleure amie et colocataire d’Élise, je l’avais smackĂ©e, je lui avais « caressĂ© » l’épaule en allant aux toilettes, finalement, c’était peut-ĂȘtre ma faute si elle l’avait pris comme une invitation ?
Le lendemain, j’ai pleurĂ© pendant une heure.
C’était il y a deux ans et demi et je commence Ă  peine Ă  savoir mettre les mots dessus.
Elle a profitĂ© du fait que j’avais trop bu , elle a profitĂ© du fait que nous Ă©tions chez elle, elle a profitĂ© de ma vulnĂ©rabilitĂ©, et surtout, elle n’a jamais respectĂ© mon consentement .
Aujourd’hui, je sais bien que ce n’était pas ma faute, mais pourtant, je ne peux m’empĂȘcher de m’en vouloir.
De n’avoir pas rĂ©agi. De m’ĂȘtre laissĂ©e faire. De n’ĂȘtre pas partie quand je l’aurais pu. D’avoir participĂ©. D’avoir dit Ă  mes amis « oui, super, elle m’a sautĂ© dessus, quelle chance » aprĂšs la soirĂ©e.
AprÚs cette soirée, je ne pouvais plus supporter de voir Sam. 
Quelques jours plus tard, dans un bar d’un quartier Ă©tudiant, elle m’a Ă  nouveau montrĂ© son intĂ©rĂȘt. Évidemment, je n’y ai pas rĂ©pondu. Plus encore, je me suis ostensiblement rapprochĂ©e d’un homme, partiellement pour l’éviter.
Voyant cela, elle s’est empressĂ©e
. D’aller draguer mon ex, qui Ă©tait Ă©galement prĂ©sent dans ce bar.
DĂšs qu’elle a compris que je ne voulais pas d’elle, elle lui a demandĂ© son numĂ©ro. Elle n’avait visiblement pas conscience de la raison pour laquelle je l’évitais, et tout ça n’a fait que renforcer la pauvre opinion que j’avais d’elle.
Cette histoire m’a Ă©loignĂ© de plusieurs personnes (Ă  commencer par Élise, dont j’avais souhaitĂ© me rapprocher en premier lieu) qui n’avaient pas compris la gravitĂ© de ce qui s’était jouĂ© cette soirĂ©e de novembre , et qui trouvaient que je me montrais injuste avec Sam.
On m’a accusĂ© d’ĂȘtre coincĂ©e, d’exagĂ©rer, de me montrer excessive
 Sans mĂȘme savoir ce que j’ai essayĂ© de dĂ©crire ci-dessus.
Je me suis donc aussi Ă©loignĂ©e de ce groupe, et j’ai continuĂ© Ă  vivre.
Il a fallu deux ans pour que je rĂ©alise que ce que Sam m’avait fait ce soir-lĂ  n’était pas normal.
Elle aurait dĂ» respecter mon consentement
Et quels que soient les signaux que mon ivresse et ma façon d’ĂȘtre aient pu lui transmettre, elle aurait dĂ» Ă©couter mon refus. Elle aurait dĂ» respecter mon consentement.
J’ai beaucoup de mal, encore maintenant, Ă  parler de ce qui s’est passĂ©.
J’ai fini par en discuter rĂ©cemment avec le couple d’amis qui m’avait prĂ©sentĂ©e à la soirĂ©e.
Je craignais leur rĂ©action, car eux Ă©taient prĂ©sents, et ils ont vu Sam me suivre aux toilettes, ils m’ont vue en sortir, ils m’ont entendu en plaisanter sur le chemin du retour

Leur rĂ©ponse a Ă©tĂ© celle dont j’avais besoin pour finalement mettre ça par Ă©crit : ils m’ont crue . Ils m’ont dit qu’ils comprenaient mieux, maintenant, les Ă©vĂ©nements qui ont suivi (et notamment mon agressivitĂ© face Ă  Sam).
MĂȘme si j’arrivais Ă  avoir un regard plus objectif sur le dĂ©roulement de cette soirĂ©e, je continuais Ă  me blĂąmer moi-mĂȘme.
Car il est difficile d’admettre qu’on a Ă©tĂ© victime d’abus. Difficile de se mettre dans la peau d’une victime. Difficile de ne pas culpabiliser.
Pour aller mieux, il m’a d’abord fallu rĂ©aliser que ce qui s’était passĂ© n’était pas normal . Au dĂ©but, je ressentais seulement un gros malaise vis-Ă -vis de cette soirĂ©e, sans vraiment rĂ©ussir Ă  mettre les mots dessus.
Puis un jour, plus d’un an et demi aprĂšs cette soirĂ©e, une amie m’a fait des avances.
Elle me plaisait depuis longtemps, et nous avons passĂ© la nuit ensemble, mais on s’est contentĂ© de quelques caresses et baisers : je ne voulais pas aller plus loin.
Je ne pouvais pas aller plus loin, en fait.
On en est donc restĂ©es lĂ , et moi, j’ai bien Ă©tĂ© obligĂ©e de me demander pourquoi je ne me sentais pas capable de plus.
C’est Ă  ce moment lĂ  que j’ai compris que j’avais Ă©tĂ© violĂ©e.
Et c’est lĂ  que j’ai vraiment compris ce qui m’était arrivĂ© : j’avais Ă©tĂ© violĂ©e par Sam, et c’était pour ça que je n’arrivais plus Ă  coucher avec une femme .
Si Sam avait Ă©tĂ© un homme, j’aurai peut-ĂȘtre eu moins
Blonde Ă  gros seins dans la douche
Britannique ronde suce comme il faut
Une soirée amateur devient une orgie

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