Homme Sodomiser Par Une Femme

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Homme Sodomiser Par Une Femme
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J aimerai avoir des témoignages de femmes et surtout d hommes qui ont déjà effectué la sodomie masculine par une femme.

Que se soit avec doigts, gode, ou ceinture.

Si l homme pratique cette mĂ©thode sexuel avec sa femme alors qu il prĂ©tend ĂȘtre hĂ©tĂ©rosexuel,

Ou est ce qu il est vraiment hétérosexuel et que cette pratique est normale.

J attends tout commentaire, vidĂ©o, et expliquait on mĂȘme dĂ©taillĂ©.

Avoir du plaisir anal ne signifie pas ĂȘtre homo ou bi ou hĂ©tĂ©ro. Peu importe la "catĂ©gorie sexuelle" Ă  laquelle tu sembles/souhaites appartenir, le plaisir n'a pas de limites. Alors que les hommes veulent s'en donner par mĂ©connaissance de soi-mĂȘme .

Au lieu de te poser des questions, demande à ta femme de te pénétrer; et tu auras une réponse beaucoup plus précises que tous les commentaires ou vidéos que tu pourrais avoir ici.
Et les vidéos que j'ai pu croiser sur ce thÚme sont rarement... réjouissante? intéressante?

Et si on dit que dans le porno, les mecs sont violent à l'égard des femmes. Et bien dans ce genre de vidéo, Les femmes font bien pire à l'égard des hommes.
Le fait qu'un homme puisse apprécier le plaisir anal ne fait pas de lui un homo refoulé ou un bi.

Certains hommes aiment se donner du plaisir anal seuls ou bien que leur femme participe d'une maniÚre ou d'une autre, mais ne sont absolument pas attirés par un autre homme.

C'est juste une autre forme de jouissance, pas le signe d'une orientation sexuelle.

Et je n'aime pas parler de "normalité" concernant les pratiques sexuelles car la normalité est toute subjective. Ce que l'un considÚrera comme normal sera perçu comme déviant par un autre. La seule chose importante, c'est d'en avoir envie, donc que ce ne soit pas imposé par un(e) partenaire et qu'on en retire du plaisir.

En ce qui concerne les vidéos de pénétration anale chez l'homme, il y en a plein le net, tu trouveras sans problÚmes. Et ça m'étonnerait que des finautes aient vraiment envie de te filer leurs vidéos personnelles! :lal:
Je trouve quand mĂȘme dommage de cataloguer un homme qui explore une autre zone Ă©rogĂšne comme un anormal ou un hĂ©tĂ©ro refoulĂ©. On admet que cela puisse amener du plaisir chez une femme, pourquoi pas chez un homme ?

Je ne peux dire ce que ressent un homme mais pour une femme, donner du plaisir anal à son homme c'est trÚs trÚs excitant et c'est également une preuve de confiance, de complicité, d'abandon total.
+1 Lou , rien Ă  rajouter tout est dit!

Hetero, Homo... On s'en fout du temps qu'on est entre personnes consentantes et qu'on prend du plaisir !

Si ça te fait kiffer qu'on te titille la prostate, bah continue :)
Je suis tout à fait d'accord avec toi Lou, il n'y a aucune raison de cataloguer. Le plaisir anal est un plaisir différent, avec ma compagne précédente nous le faisions souvent car elle aimait me posséder et j'aimai me faire prendre par elle, que ce soit par ces doigts ou un god.

Avec ma compagne actuelle, ça lui arrive par moment d'insérer ces doigts et le plaisir est toujours aussi agréable et excitant.
je confirme il ne faut pas etre bi ou gay pour aimer le plaisir anal
Il faut arrĂȘter de vouloir tout me dans des cases il n y a pas que les femmes ou les homos qui pratique la sodomie pour ma je suis en couple depuis 13 ans avec la mĂȘme femme et j aime mon anus Fais toi culbuter le derriĂšre et tu comprendra vite qu il a aucune question Ă  se poser on n'aime ou pas point c tout

Je suis tout à fait d'accord avec toi Lou, il n'y a aucune raison de cataloguer. Le plaisir anal est un plaisir différent, avec ma compagne précédente nous le faisions souvent car elle aimait me posséder et j'aimai me faire prendre par elle, que ce soit par ces doigts ou un god.

Avec ma compagne actuelle, ça lui arrive par moment d'insérer ces doigts et le plaisir est toujours aussi agréable et excitant.

Rectificatif, elle le fait de moins en moins et je dois reconnaßtre que ça me manque :(
ben souvant ma femme cherche avec sont doigt et je sens bien que ça lui provoque une excitation je la laisserait bien aller plus loin pour elle et aussi pour

mais j'ai vraiment peur d'avoirs mal.

et d'un autre cÎté j'aimerait bien lui donner se plaisir

d'avoirs lu et peut Útres de me répondre pour la douleur

ben souvant ma femme cherche avec sont doigt et je sens bien que ça lui provoque une excitation je la laisserait bien aller plus loin pour elle et aussi pour

mais j'ai vraiment peur d'avoirs mal.

et d'un autre cÎté j'aimerait bien lui donner se plaisir

d'avoirs lu et peut Útres de me répondre pour la douleur

De toute façon un doigt c est un doigt, ca ne fait pas mal!
Tout a été dit, hétéro, bi, peu d'importance seul le plaisr compte....

Ma femme me sodomise parfois et je prends du plaisir....
moi j'adore sodomiser mon homme (qui me le rend bien Ă©galement ) et croyez-moi il est loin d'ĂȘtre un homo, la plaisir anal est le mĂȘme chez un homme ou une femme.
Ma chĂšre et tendre aime bien me caresser l'anus pendant une fellation, par exemple. Quitte Ă  pousser le doigt un peu plus profondĂ©ment de temps en temps, et c'est franchement agrĂ©able. Aller plus loin lui pose problĂšme, par peur de dĂ©couvrir que si j'apprĂ©cie de me faire pĂ©nĂ©trer par un objet de forme phallique, peut-ĂȘtre est-ce par dĂ©sintĂ©rĂȘt pour ses charmes fĂ©minins. Je n'ai pourtant pas d'attirance sexuelle pour les hommes (sans a priori aucun). J'aime juste qu'elle s'occupe de moi, sans me poser plus de questions. Il y a donc encore une petite apprĂ©hension Ă  digĂ©rer, un tabou Ă  faire sauter. :)
moi j'aime que ma femme me carresse l'anus. Si j'ai fait l'amour trop longtemps et j'ai retenu 3 ou 4 fois mon orgasme, alors ca reviens difficilement, et un petit doigt débloque tout. pour moi, ca détend vraiment fort, ca te fait oublier ton envi de jouir et juste profiter du moment. et évidement, tu jouis pas longtemps aprÚs :D

Ma chĂšre et tendre aime bien me caresser l'anus pendant une fellation, par exemple. Quitte Ă  pousser le doigt un peu plus profondĂ©ment de temps en temps, et c'est franchement agrĂ©able. Aller plus loin lui pose problĂšme, par peur de dĂ©couvrir que si j'apprĂ©cie de me faire pĂ©nĂ©trer par un objet de forme phallique, peut-ĂȘtre est-ce par dĂ©sintĂ©rĂȘt pour ses charmes fĂ©minins. Je n'ai pourtant pas d'attirance sexuelle pour les hommes (sans a priori aucun). J'aime juste qu'elle s'occupe de moi, sans me poser plus de questions. Il y a donc encore une petite apprĂ©hension Ă  digĂ©rer, un tabou Ă  faire sauter.
J ai vecu la meme histoire, elle etait limite, je voulais qu elle s occupe de moi sans tabous, je le meritais car je m occupais tres tres bien d elle, quand je suis en plein debats sexuels je me lache totalement, c est extraordinaire, je ne vois pas de limites a partir de moment que les protagonistes veulent la meme chose,bref je ne veux pas m attarder sur le sujet,car separe depuis quelques mois, seul..ca reste pour le moment un fantasme, je m adresse a la campagne de LAMBOALES; ne te pose pas de questions fait lui ce qu il aime, et si il sera comble, il ne cherchera pas ailleur et renforcera l amour, oui lache toi, evadez vous, c est ca le sexe avec respect et sincerite.
j'aimerai essayer mais chaque tentative on loupĂ©. MĂȘme si j'ai envi Ă  peine ces doigt rentre je me sent terriblement mal.
c une pratique que j'avais avec un ex ( et c une chose qui me manque de lui) elle avait le don de nous rendre fou de desir et de plaisir on tombé tous prejuger et on se lacher !!! mais je n'est mm jamais penser a le cathegorisé pour ca le plaisir n'as que les limites qu'on lui donne !!!!
je me decide enfin d'ajouter mon grain de sel. j'avais boudé ce topic, car je trouve insupportable, voire socialement dangereux de poser des questions «tendanciels» qui sous-entend un jugement moral ou qui catalogue tel ou tel pratique...

bref, ma premiÚre sodomie reçu, pratiqué par ma compagne reste simplement mémorable et fait partie de ce que j'ai vecu de plus extatique, au point qu'a un moment ou un autre le cerveau a démissionné et le corps seul a donner le la pour la plus grande joie du cerveau qui a enregistré que du plaisir...
...je pense que ce jour la j'ai eu une vague idĂ©e de ce qu'une femme peut resentir quand tout son corps cri le dĂ©sir d'ĂȘtre pĂ©nĂštre, quand plus rien au monde existe que la sensation d'ĂȘtre comblĂ©....

puis c'est bon pour la santé, vive la prevention du cancer de la prostate
À mes yeux un homme qui accepte le sexe anal est beaucoup plus masculin, sĂ»r de sa virilitĂ© que celui qui la refuse! Pourquoi???

Simplement parce qu'il est suffisamment en confiance avec lui-mĂȘme, avec son corps pour refuser de prĂȘter foie aux taboues sociaux, aux stĂ©rĂ©otypes pour dire oui, je peux le faire.

Parce qu'il accepte le fait d'avoir une prostate, qui est un peu son point G. tout comme pour la femme, l'atteindre demande une pénétration. Il réalise que son corps D'HOMME est conçu de cette façon.

Il est donc HOMME. Et non pas hétéro, bi homo ou autre.

Petite statistique au passage. Dans les couples hĂ©tĂ©ros ou gais, le % de ceux-ci qui pratiquent l'anal est exactement le mĂȘme. Donc le stĂ©rĂ©otype sodomie = gay est complĂštement faux.

À mes yeux un homme qui accepte le sexe anal est beaucoup plus masculin, sĂ»r de sa virilitĂ© que celui qui la refuse! Pourquoi???

Simplement parce qu'il est suffisamment en confiance avec lui-mĂȘme, avec son corps pour refuser de prĂȘter foie aux taboues sociaux, aux stĂ©rĂ©otypes pour dire oui, je peux le faire.

Parce qu'il accepte le fait d'avoir une prostate, qui est un peu son point G. tout comme pour la femme, l'atteindre demande une pénétration. Il réalise que son corps D'HOMME est conçu de cette façon.

Il est donc HOMME. Et non pas hétéro, bi homo ou autre.

Petite statistique au passage. Dans les couples hĂ©tĂ©ros ou gais, le % de ceux-ci qui pratiquent l'anal est exactement le mĂȘme. Donc le stĂ©rĂ©otype sodomie = gay est complĂštement faux.
J'ai eu le plaisir d'essayer avec ma partenaire qui possédait un petit gode. ce fut trÚs bon, le stress laisse vite place au plaisir. je le conseil quand la confiance sexuel avec ta partenaire est grande.

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Article mis Ă  jour le 13/12/19 11:27


Caroline Michel

Mis à jour le 13/12/19 11:27



A l'adolescence, Luc, aujourd'hui 32 ans, dĂ©couvre le plaisir anal sur lui-mĂȘme. Bien des annĂ©es plus tard, il nous raconte son expĂ©rience, son plaisir, mais aussi sa dĂ©fense pour une sexualitĂ© masculine plus libre, loin de la caricature de l'homme pĂ©nĂ©trant et dominant.
J'ai été attiré par le plaisir anal trÚs tÎt, vers 12 ans. Je découvrais tout juste le plaisir sexuel et je ne pensais pas encore au sexe à deux à l'époque. J'avais simplement des sensations trÚs érogÚnes autour de l'anus, notamment sous la douche. J'ai toujours été à l'affût des messages de mon corps, trÚs connecté à lui. Je vous parle et je sens mon pouls dans mes doigts, par exemple.
Ce qui m'a poussĂ© Ă  tester l'anal, c'est une scĂšne Ă  la piscine avec ma classe au collĂšge. J'Ă©tais au bord du bassin avec les autres garçons. En brochette et en maillot, on attendait les filles encore au vestiaire. Il y en a un qui a balancĂ© "Mais qu'est-ce qu'elles font ?" et un autre qui a rĂ©pondu – parce que c'Ă©tait l'Ăąge : "Elles sont en train de se doigter". On Ă©tait sur une bonne blague de garçons prĂ©-pubĂšres. Mais quelque chose s'est dessinĂ© dans mon esprit. J'ai imaginĂ© la scĂšne et je me suis dit que moi aussi, je pourrais "me pĂ©nĂ©trer". Alors j'ai eu envie d'essayer, j'Ă©tais curieux.
J'ai testĂ© avec mon doigt et du savon, pire erreur. Mais t'es gamin, tu n'en sais rien, tu prends ce que t'as sous la main. Ça m'a irritĂ©, aucune sensation au rendez-vous. Mais je n'ai pas Ă©tĂ© dĂ©couragĂ©. Je suis revenu Ă  la charge par de simples caresses. Finalement, je me masturbais depuis peu et je dirais que j'ai dĂ©couvert le plaisir phallique et le plaisir anal Ă  quelques mois d'intervalle Ă  peine.
Plus jeune, je ne cherchais pas ce que l'on appelle le plaisir prostatique ou mĂȘme l' orgasme prostatique . J'associais plutĂŽt l'anal Ă  un interrupteur : en insĂ©rant un doigt dans l'anus et en caressant cette zone, le sphincter anal se dĂ©tend, le pĂ©rinĂ©e se relĂąche, et l'Ă©jaculation vient plus rapidement. J'ai d'ailleurs remarquĂ© que mĂȘme sans toucher mon anus, mes orgasmes partaient de cette zone, qui se contracte. Le plaisir naĂźt sur un terrain bien plus large qu'on ne le pense.
Pour moi, cette pratique était donc un moyen d'accentuer le plaisir. Le fait de réaliser petit à petit que c'était un tabou participait à l'excitation. Alors j'ai commencé à me renseigner, à obtenir des informations, et à réaliser que je pouvais découvrir de nouveaux plaisirs et que la stimulation anale n'était pas juste "utile" à mon éjaculation.
Bien sĂ»r, le plaisir n'Ă©tait pas toujours facile Ă  atteindre. Aimer la pĂ©nĂ©tration anale n'est pas donnĂ©. Ça se travaille. Les sensations sont complexes et il faut une certaine dose d'effort mental pour supporter la douleur. Je ne parle pas d'une douleur nĂ©gative, c'est comme les Ă©tirements, ça fait mal et en mĂȘme temps ça fait du bien. Et plus on a envie de ressentir le plaisir, plus on le ressent.
Je me suis posĂ© la question de mon orientation sexuelle uniquement lorsque j'ai dĂ©couvert le concept d'homosexualitĂ©, mais j'ai rapidement rĂ©alisĂ© que ça n'avait aucun lien avec mon plaisir. Je me sentais dĂ©jĂ  puissamment attirĂ© par les filles Ă  cette Ă©poque. J'ai toujours eu envie de partager le plaisir anal avec des femmes et je n'ai pas d'attirance sexuelle pour les hommes, mĂȘme pas sur le terrain du fantasme.
J'ai pu expĂ©rimenter l'orgasme prostatique lorsque j'ai achetĂ© un sextoy spĂ©cialement conçu pour stimuler la prostate, et j'aime ça. J'atteins souvent ce genre d'orgasme, assez diffĂ©rent des autres. Pourtant, je ne crois pas qu'il existe deux orgasmes. C'est la mĂȘme histoire qu'entre vaginal et clitoridien. Atteindre l'orgasme nĂ©cessite, selon moi, l'action conjointe d'un certain nombre d'organes (pĂ©nis, muscles du pĂ©rinĂ©e, prostate, testicules). Je ressens des orgasmes diffĂ©rents selon la maniĂšre de stimuler ces organes. C'est comme ça que je varie les plaisirs. Mais au fond, c'est toujours un seul et mĂȘme orgasme.
Je n'en parlais pas quand j'Ă©tais jeune. De sexe oui, mais d'anal, non. Pourtant, je n'ai jamais eu honte. Mais je craignais la moquerie. Au dĂ©part, je pensais qu'il serait plus simple d'en parler avec des femmes, mais ce n'est pas si Ă©vident, d'autant plus dans un cadre de sĂ©duction. Certaines sont agrĂ©ablement surprises, mais d'autres sont choquĂ©es, comme si je perdais toute virilitĂ© Ă  leurs yeux. J'ai dĂ©jĂ  discutĂ© avec des femmes qui avaient essayĂ© l'anal sur elle, qui aimaient ça, et pourtant, elles n'estimaient pas ça excitant sur moi. Je l'explique par l'image que nous avons de la pĂ©nĂ©tration. Cette derniĂšre reprĂ©sente un fantasme de domination et l'idĂ©e mĂȘme qu'un homme puisse se mettre dans une position de dominĂ© casse l'image du mĂąle dominant, donc ça n'a plus rien d'Ă©rotique.
Tout ça a alimentĂ© mon silence. Personnellement, j'ai toujours Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de rencontrer des femmes qui se revendiquent fĂ©ministes et qui dans la sphĂšre intime n'envisagent pas qu'un homme puisse aimer l'anal. Il y a un manque d'ouverture : pourquoi ne questionne-t-on pas mon plaisir, ses leviers ? On enferme la sexualitĂ© masculine dans un schĂ©ma mĂ©canique : on touche un pĂ©nis, le pĂ©nis durcit, c'est l'Ă©rection et l'Ă©jaculation, fin de l'histoire. C'est dur de challenger cette vision. Il nous faut faire un effort rĂ©el de comprĂ©hension du point de vue de l'autre, et ne pas s'arrĂȘter juste au premier niveau, le niveau du rationnel. Il est nĂ©cessaire de descendre au niveau Ă©motionnel, de se projeter dans les Ă©motions de l'autre. Et pour ça, quoi de mieux que de se retrouver physiquement Ă  la place de l'autre ?
Je trouve ça malvenu pour un homme de vouloir pratiquer l'anal sur une femme sans avoir au moins testé une fois sur lui. C'est l'unique moyen pour les hommes de ressentir vraiment ce que ça fait.
Je ne dis pas que je fais du plaisir anal masculin un combat, mais je trouve que le sexe anal est une occasion pour les femmes et les hommes de se sentir Ă  Ă©galitĂ© dans une partie de leur sexualitĂ©, et de pouvoir rĂ©ellement partager leurs sensations. Et j'ai envie de montrer que tu peux aimer l'anal et ĂȘtre un mec, sans perdre ta masculinitĂ© pour autant.
C'est pour ça que j'ai prĂ©fĂ©rĂ© me rendre en boutique quand j'ai voulu essayer les sextoys , au lieu d'acheter sur internet. J'avais envie d'assumer sans craindre les regards. Certes, quand j'ai poussĂ© la porte d'un sexshop pour la premiĂšre fois, je n'Ă©tais pas hyper fier, mais finalement, l'apprĂ©hension s'Ă©vanouit rapidement. Les vendeurs sont toujours trĂšs sympas, trĂšs ouverts, jamais dans le jugement. En plus, aujourd'hui, les sexshops sont des magasins ordinaires. C'est la mĂȘme chose que d'aller dans une librairie acheter un bouquin.
J'ai eu envie, avec le temps, d'offrir du plaisir anal Ă  mes partenaires. Mais j'ai trouvĂ© ça compliquĂ© de mettre le sujet sur la table et de tenter. J'ai longtemps Ă©tĂ© partagĂ© et donc bloqué : soit je racontais que j'aimais ça sur moi, mais je risquais de briser une image et de passer pour un mec qui argumente pour convaincre – alors que mon seul objectif Ă©tait de montrer mon ouverture d'esprit et ma position Ă©galitaire, soit je ne disais rien mais je passais pour un mec lourd et sans tact , qui pense Ă  son plaisir et rĂȘve de s'enjailler d'une bonne sodomie sans jamais jouer la carte de l'empathie.
Bref, je ne savais pas sur quel pied danser, et puis l'anal ça se prépare. On n'est pas dans un porno. Au départ, ce n'est pas toujours dingue, il faut se connaitre, s'apprivoiser, avoir confiance. Du coup, les premiÚres fois, c'est érotique pour moi dans le principe, pas forcément dans le concret.
A force j'ai rĂ©ussi, mais sans jamais parler de moi. Je n'y arrivais pas. Plusieurs cas de figure se sont prĂ©sentĂ©s. Parfois, je me taisais et commençais Ă  caresser la rĂ©gion anale, sans intrusion aucune. Sinon je proposais des anulingus , je leur demandais si ça leur plaisait, si elles avaient envie de plus, d'un doigt . Je me souviens de la premiĂšre fois, du premier doigt. Je stimulais le clitoris de ma partenaire en mĂȘme temps. Mais elle a eu mal, on a donc arrĂȘtĂ©.
Ma premiĂšre expĂ©rience de pĂ©nĂ©tration anale avec mon pĂ©nis et une femme s'est plutĂŽt bien passĂ©e. Elle aimait ça, c'est mĂȘme elle qui a init
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