Histoires de Manoirs : Ma meilleure amie lesbienne

Histoires de Manoirs : Ma meilleure amie lesbienne




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Histoires de Manoirs : Ma meilleure amie lesbienne
Ce jour-là, j’arrivai chez elle à 10H. Trente minutes après, il fallait que je parte bosser avec des camarades de classe. Je lui fis part de cela.
– Tu peux partir où tu veux. Me dit-elle énervée.
– Pourquoi tu t’énerve. On va bosser.
– Ok. Ici, tu ne peux pas étudier ? Seule ?
– Si mais c’était prévu. Elles m’attendent.
– Oui c’est cela. Tu m’as forcé à laisser mes amis pour toi ; et maintenant, toi tu me laisse pour tes amis. Tu fais bien, tu sais. Vas-y. Je ne te retiens pas.
Je pris mon sac et je partis. Je ne me rendais pas compte du mal que je lui faisais. Evidemment, elle m’en voulut. Elle ne répondait plus à mes messages, ni à mes appels. Son frère m’apprit qu’elle avait voyagé sur Bordeaux. Je crus mourir quand j’entendis cela. Comment pouvait-elle aller si loin sans me tenir informée.
– Quand tu l’auras au téléphone, dis lui de me répondre, s’il lui plaît. Et que ce n’est pas rose qu’elle coupe le contact avec moi. Même si j’ai déconné.
– Ok sans faute, me rassura-t-il.
Le soir même, je reçus un texto d’elle. « Je viens dans une semaine. Pour le moment, je n’ai pas envie de te parler. ». J’étais mal. J’avais tellement de choses à lui raconter. Mais au moins, elle m’avait répondu. Je comptais les secondes. Et voilà, ça arriva ce fameux 5 mars. Je me rendis chez elle le lendemain très tôt. J’avais hâte de lui crier ma rage.
– Comment tu peux voyager sans me dire ?
– Tu voulais que je te dise ? Mais non, tu te fous de moi.
– Umh…Tu as idée de ce que ça m’a fais ?
– Qu’est-ce que ça t’a fais ? Dis-moi madame. Quand toi tu me laisse pour aller être avec tes amis, tu sais ce que ça me fais ?
– Rho…ce n’est pas la même chose.
Vlap ! Elle me donna une gifle. Surprise, je la poussai. Elle tomba sur le carrelage et se blessa. Je courus vers elle, désolée.
– Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser.
– Tu l’as fait.
– Mais toi, tu m’as giflé. Tu t’en souviens j’espère. Dis-je en cherchant sur la coiffeuse, de l’alcool et du coton.
– Fais vite, je ne veux pas perdre beaucoup de sang. Je suis déjà assez anémié.
Je mouillai le coton d’alcool et je l’appliquai sur sa plaie. Elle cria timidement.
– Excuse-moi encore.
– Tu dois te faire pardonner.
– En quoi faisant ? Tu ne vas pas encore me donner l’impossible à accomplir. Du genre, mouille toi habillée, fais vingt pompes et tout ce que tu as l’habitude de me donner comme punition.
– Non, embrasse-moi.
– T’embrasser ? Un smack tu veux dire ?
– Non, un baiser profond.
– Tu ne cesseras jamais de me surprendre toi.
Je lui donnai son baiser. Elle ferma légèrement les yeux, moi non.
– On dit toujours que fermer les yeux pendant un baiser est une preuve qu’on ressent quelque chose. C’est vrai ?
– Euh oui.
– Tu as donc ressenti quelque chose ? C’était doux je veux dire parce que tu as fermé les yeux.
– Euh…nonn ! Euh oui, c’était magique.
– Pourtant moi, je n’ai rien ressenti.
Et là encore, je lui avais faire mal. Je ne m’étais pas rendu compte. Je la dirigeai vers le lit pour qu’elle s’allonge. Je massai sa partie malade avec de l’eau chaude. Et je l’enroulai avec une bande.
– Merci. Me dit-elle timidement.
– Arrête de me remercier. Tu es ma meilleure amie et je te dois tout cela. Tu m’as pardonné ?
– Oui.
Nous restâmes couchés à bavarder, nous confier et nous affairer. Puis nous avons dormi enlacées. Je sentis une main sur ma joue.
– On se réveille ! il est midi passée. On va manger.
Je n’avais pas fini de dormir. Je n’avais pas faim non plus.
– Je t’en prie. Laisse-moi dormir un peu encore.
– Ok moi je vais manger, dit-elle en déposant une bise sur ma joue.
Il était maintenant quatorze heures. Je résolus enfin de me réveiller. J’allai au lavabo pour nettoyer mon visage. Et là je regardai par la baie vitrée. Maurine jouait au basket avec son frère et une fille que je n’avais jamais vu. Elles semblaient complices et riaient aux éclats à tout bout de champ. J’étais quelque peu jalouse sans savoir de qui il s’agissait. Je sortis au balcon pour mieux les voir. Ils avaient fini et se prélassaient au soleil. Bientôt, mon amie prit la main de cette inconnue et elles pénétrèrent les vestiaires. Elles ressortirent des minutes plus tard en maillot de bain. Et Hop, elles sautaient dans la piscine. Mais qui était cette fille ? Je partis dans la cuisine pour me servir à manger et je les rejoignis. Je pris place sur un banc et je lançai : « Bonjour ». Elles répondirent la même chose en chœur.
– Tu as bien dormi ? me demanda Maurine.
– Oui très bien. Tu ne me présente pas la fille avec toi ?
– Oh désolé. Jocey, elle, C’est Clara. Elle est nouvelle dans le quartier. C’est disons une nouvelle amie, si je peux le dire ainsi. Clara, c’est Jocey, ma meilleure amie.
– Enchantée. Dis-je en premier.
– Nice to meet you. Repondit-elle.
Je mangeais mon repas pendant qu’elles se divertissaient. J’étais un peu jalouse, je ne savais pas pourquoi. Quand j’eus terminé, je partis déposer le plat dans la cuisine, je lavai mes mains et je partis me coucher pour jouer aux jeux sur l’ordi de Maurine. C’était mieux ainsi. Elles arrivaient et entrèrent dans la douche pour prendre un bain.
– Jocey, s’il te plaît, donne moi ma serviette. Je l’ai mise sur la corde au balcon. Et regarde dans le placard gauche, tire une serviette pour Clara.
Je tardai à exécuter. Mais, il fallait se montrer gentille. Je fis exactement ce qu’on m’avait demandé. Elles sortirent serviettes aux reins et poitrine à découverts.
– Tu as de jolis seins, dit Maurine à Clara.
– Merci.
Pourquoi ne lui avoir pas faire cette appréciation dans la douche quand elles se lavaient ? Maurine voulait-elle me rendre jalouse. Mais, je n’avais pas à être jalouse de toutes les manières. Et enfin, Clara s’en alla.
– J’ai raté un épisode il me semble. Tu ne m’avais pas parlé d’elle auparavant.
– Oh j’allais le faire. Regarde sa mine : elle est jalouse.
Elle éclata de rire. Moi aussi.
– Quel est ce fou rire ? cria sa mère depuis le salon des parents.
– Je suis amoureuse ma chère maman.
– Mais de qui ? dis-moi. Lui demandai-je doucement.
– Mais de toi.
Nous éclatons encore de rire. Je n’avais pas vu la vérité dans ce qu’elle avait dit. Pour moi, c’était une rigolade.
– Embrasse-moi. Me dit-elle.
– Pas cette fois-ci. Tu ne m’auras pas.
Elle me prit par la taille et m’attira contre elle.
– Dis-moi, pourquoi tu étais jalouse ? je le voyais dans tes yeux et dans tes gestes, tu sais.
– Baa…simplement comme tu l’es souvent quand je parle de mes amis ou quand tu les croise.
– Mais pourquoi ?
– Je ne sais pas. Et toi, pourquoi tu es souvent jalouse.
– Je ne sais pas non plus.
J’enlevai ses mains autour de ma taille pour aller boire un verre d’eau. Elle me demanda un verre de lait. Je revins avec et je lui tendis. Elle le prit et l’avala en moins de trois coups.
– Nettoie tes lèvres, elles sont blanches.
– Et si tu les nettoyais.
De mon pouce droit, j’essuyai d’abord la lèvre supérieure puis celle d’en bas. Je partis au lavabo pour laver ma main.
– Je croyais que tu allais le faire autrement.
– Quoi ?
– Rien. Tiens le verre, va le déposer s’il te plaît.
Je n’avais rien remarqué jusque là. Je n’avais pas remarqué qu’elle m’aimait amoureusement. Je la retrouvai lisant un livre, un roman pour mieux parler. Je me couchai à côté d’elle pour essayer de lire avec elle. Après, ça m’ennuyais, je décidai de jouer aux jeux sur son ordinateur. C’est maintenant que j’avais remarqué que c’était ma photo à l’écran. Pourtant, j’avais utilisé la machine à l’instant.
– Tu ne mets pas ta propre photo, ou même celle de Marc, ou de ta maman, je ne sais pas. C’est la mienne que tu préfère mettre.
– Tu es ma meilleure amie non ?
– Oui mais bon.
– Ça te gène ?
– Non, non.
– Tu pourrais faire de même sur l’écran de ton téléphone.
– Non, pas du tout.
Là encore, je lui avais fait mal. Mais loin de m’en rendre compte. Pour tout dire, j’aimais beaucoup Maurine mais d’un amour purement amical, rien d’autre. Cette fois-ci, une perle de larme coula le long de sa joue droite. D’un geste maladroit, je la fis asseoir et je nettoyai.
– Pourquoi tu pleures ?
– Moi-même je ne sais.
– Dis-moi. Raconte-moi mon petit cœur. Je n’aime pas te voir ainsi et tu le sais.
– Oui je sais. Lança-t-elle dans un sourire coquin.
Elle m’accolada et me dit doucement au creux de l’oreille : « Je t’aime ». J’eus l’impression que c’était la première fois qu’on me disait cela. C’était plein de sincérité et de douceur que j’eus envie de fondre en larme. Mon envie s’assoupit quand elle ajouta après deux soupirs de crainte : « a-mou-reu-se-ment ». Là, je pleurais comme une gamine. Elle essuya délicatement mes larmes à l’aide d’un lot de papier mouchoir pris dans le tiroir de son lit.
– J’avais peur de te le dire. Mais il fallait que je te le dise. Et même si tu t’en va et que tu ne veux plus me revoir, j’aurai mal oui mais je suis libérée de cette cachoterie.
Je la regardais sans dire mots. J’imaginais à quel point je l’avais blessé et je voulais qu’elle me pardonne. Je la voyais différemment des autres instants passés. Elle était belle et séduisante, bonne à croquer. Je me rendis compte que je l’aimais aussi. Peut-être que je me refusais cela. Je la conduisis dans une étreinte passionnée et je lui dis à mon tour : « Je t’aime aussi. ».
– Tu ne dis pas cela pour me faire plaisir ? où comme toujours ?
– Non je le sens, je le vis à l’intérieur de moi. Je t’aime, crois moi.
– Depuis quand ?
– Depuis que je te connais je pense. Mais ça éclaté tout à l’heure.
– Moi je t’aimais oui comme une amie, comme ma meilleure amie. Mais depuis quatre mois maintenant, les choses ont changés. C’est autre chose maintenant comme l’amour qu’on ressent pour un garçon.
– Ne dis plus rien.
Je la serrai encore très fort. Bientôt, nosCe jour-là, j’arrivai chez elle à 10H. Trente minutes après, il fallait que je parte bosser avec des camarades de classe. Je lui fis part de cela.
– Tu peux partir où tu veux. Me dit-elle énervée.
– Pourquoi tu t’énerve. On va bosser.
– Ok. Ici, tu ne peux pas étudier ? Seule ?
– Si mais c’était prévu. Elles m’attendent.
– Oui c’est cela. Tu m’as forcé à laisser mes amis pour toi ; et maintenant, toi tu me laisse pour tes amis. Tu fais bien, tu sais. Vas-y. Je ne te retiens pas.
Je pris mon sac et je partis. Je ne me rendais pas compte du mal que je lui faisais. Evidemment, elle m’en voulut. Elle ne répondait plus à mes messages, ni à mes appels. Son frère m’apprit qu’elle avait voyagé sur Bordeaux. Je crus mourir quand j’entendis cela. Comment pouvait-elle aller si loin sans me tenir informée.
– Quand tu l’auras au téléphone, dis lui de me répondre, s’il lui plaît. Et que ce n’est pas rose qu’elle coupe le contact avec moi. Même si j’ai déconné.
– Ok sans faute, me rassura-t-il.
Le soir même, je reçus un texto d’elle. « Je viens dans une semaine. Pour le moment, je n’ai pas envie de te parler. ». J’étais mal. J’avais tellement de choses à lui raconter. Mais au moins, elle m’avait répondu. Je comptais les secondes. Et voilà, ça arriva ce fameux 5 mars. Je me rendis chez elle le lendemain très tôt. J’avais hâte de lui crier ma rage.
– Comment tu peux voyager sans me dire ?
– Tu voulais que je te dise ? Mais non, tu te fous de moi.
– Umh…Tu as idée de ce que ça m’a fais ?
– Qu’est-ce que ça t’a fais ? Dis-moi madame. Quand toi tu me laisse pour aller être avec tes amis, tu sais ce que ça me fais ?
– Rho…ce n’est pas la même chose.
Vlap ! Elle me donna une gifle. Surprise, je la poussai. Elle tomba sur le carrelage et se blessa. Je courus vers elle, désolée.
– Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser.
– Tu l’as fait.
– Mais toi, tu m’as giflé. Tu t’en souviens j’espère. Dis-je en cherchant sur la coiffeuse, de l’alcool et du coton.
– Fais vite, je ne veux pas perdre beaucoup de sang. Je suis déjà assez anémié.
Je mouillai le coton d’alcool et je l’appliquai sur sa plaie. Elle cria timidement.
– Excuse-moi encore.
– Tu dois te faire pardonner.
– En quoi faisant ? Tu ne vas pas encore me donner l’impossible à accomplir. Du genre, mouille toi habillée, fais vingt pompes et tout ce que tu as l’habitude de me donner comme punition.
– Non, embrasse-moi.
– T’embrasser ? Un smack tu veux dire ?
– Non, un baiser profond.
– Tu ne cesseras jamais de me surprendre toi.
Je lui donnai son baiser. Elle ferma légèrement les yeux, moi non.
– On dit toujours que fermer les yeux pendant un baiser est une preuve qu’on ressent quelque chose. C’est vrai ?
– Euh oui.
– Tu as donc ressenti quelque chose ? C’était doux je veux dire parce que tu as fermé les yeux.
– Euh…nonn ! Euh oui, c’était magique.
– Pourtant moi, je n’ai rien ressenti.
Et là encore, je lui avais faire mal. Je ne m’étais pas rendu compte. Je la dirigeai vers le lit pour qu’elle s’allonge. Je massai sa partie malade avec de l’eau chaude. Et je l’enroulai avec une bande.
– Merci. Me dit-elle timidement.
– Arrête de me remercier. Tu es ma meilleure amie et je te dois tout cela. Tu m’as pardonné ?
– Oui.
Nous restâmes couchés à bavarder, nous confier et nous affairer. Puis nous avons dormi enlacées. Je sentis une main sur ma joue.
– On se réveille ! il est midi passée. On va manger.
Je n’avais pas fini de dormir. Je n’avais pas faim non plus.
– Je t’en prie. Laisse-moi dormir un peu encore.
– Ok moi je vais manger, dit-elle en déposant une bise sur ma joue.
Il était maintenant quatorze heures. Je résolus enfin de me réveiller. J’allai au lavabo pour nettoyer mon visage. Et là je regardai par la baie vitrée. Maurine jouait au basket avec son frère et une fille que je n’avais jamais vu. Elles semblaient complices et riaient aux éclats à tout bout de champ. J’étais quelque peu jalouse sans savoir de qui il s’agissait. Je sortis au balcon pour mieux les voir. Ils avaient fini et se prélassaient au soleil. Bientôt, mon amie prit la main de cette inconnue et elles pénétrèrent les vestiaires. Elles ressortirent des minutes plus tard en maillot de bain. Et Hop, elles sautaient dans la piscine. Mais qui était cette fille ? Je partis dans la cuisine pour me servir à manger et je les rejoignis. Je pris place sur un banc et je lançai : « Bonjour ». Elles répondirent la même chose en chœur.
– Tu as bien dormi ? me demanda Maurine.
– Oui très bien. Tu ne me présente pas la fille avec toi ?
– Oh désolé. Jocey, elle, C’est Clara. Elle est nouvelle dans le quartier. C’est disons une nouvelle amie, si je peux le dire ainsi. Clara, c’est Jocey, ma meilleure amie.
– Enchantée. Dis-je en premier.
– Nice to meet you. Repondit-elle.
Je mangeais mon repas pendant qu’elles se divertissaient. J’étais un peu jalouse, je ne savais pas pourquoi. Quand j’eus terminé, je partis déposer le plat dans la cuisine, je lavai mes mains et je partis me coucher pour jouer aux jeux sur l’ordi de Maurine. C’était mieux ainsi. Elles arrivaient et entrèrent dans la douche pour prendre un bain.
– Jocey, s’il te plaît, donne moi ma serviette. Je l’ai mise sur la corde au balcon. Et regarde dans le placard gauche, tire une serviette pour Clara.
Je tardai à exécuter. Mais, il fallait se montrer gentille. Je fis exactement ce qu’on m’avait demandé. Elles sortirent serviettes aux reins et poitrine à découverts.
– Tu as de jolis seins, dit Maurine à Clara.
– Merci.
Pourquoi ne lui avoir pas faire cette appréciation dans la douche quand elles se lavaient ? Maurine voulait-elle me rendre jalouse. Mais, je n’avais pas à être jalouse de toutes les manières. Et enfin, Clara s’en alla.
– J’ai raté un épisode il me semble. Tu ne m’avais pas parlé d’elle auparavant.
– Oh j’allais le faire. Regarde sa mine : elle est jalouse.
Elle éclata de rire. Moi aussi.
– Quel est ce fou rire ? cria sa mère depuis le salon des parents.
– Je suis amoureuse ma chère maman.
– Mais de qui ? dis-moi. Lui demandai-je doucement.
– Mais de toi.
Nous éclatons encore de rire. Je n’avais pas vu la vérité dans ce qu’elle avait dit. Pour moi, c’était une rigolade.
– Embrasse-moi. Me dit-elle.
– Pas cette fois-ci. Tu ne m’auras pas.
Elle me prit par la taille et m’attira contre elle.
– Dis-moi, pourquoi tu étais jalouse ? je le voyais dans tes yeux et dans tes gestes, tu sais.
– Baa…simplement comme tu l’es souvent quand je parle de mes amis ou quand tu les croise.
– Mais pourquoi ?
– Je ne sais pas. Et toi, pourquoi tu es souvent jalouse.
– Je ne sais pas non plus.
J’enlevai ses mains autour de ma taille pour aller boire un verre d’eau. Elle me demanda un verre de lait. Je revins avec et je lui tendis. Elle le prit et l’avala en moins de trois coups.
– Nettoie tes lèvres, elles sont blanches.
– Et si tu les nettoyais.
De mon pouce droit, j’essuyai d’abord la lèvre supérieure puis celle d’en bas. Je partis au lavabo pour laver ma main.
– Je croyais que tu allais le faire autrement.
– Quoi ?
– Rien. Tiens le verre, va le déposer s’il te plaît.
Je n’avais rien remarqué jusque là. Je n’avais pas remarqué qu’elle m’aimait amoureusement. Je la retrouvai lisant un livre, un roman pour mieux parler. Je me couchai à côté d’elle pour essayer de lire avec elle. Après, ça m’ennuyais, je décidai de jouer aux jeux sur son ordinateur. C’est maintenant que j’avais remarqué que c’était ma photo à l’écran. Pourtant, j’avais utilisé la machine à l’instant.
– Tu ne mets pas ta propre photo, ou même celle de Marc, ou de ta maman, je ne sais pas. C’est la mienne que tu préfère mettre.
– Tu es ma meilleure amie non ?
– Oui mais bon.
– Ça te gène ?
– Non, non.
– Tu pourrais faire de même sur l’écran de ton téléphone.
– Non, pas du tout.
Là encore, je lui avais fait mal. Mais loin de m’en rendre compte. Pour tout dire, j’aimais beaucoup Maurine mais d’un amour purement amical, rien d’autre. Cette fois-ci, une perle de larme coula le long de sa joue droite. D’un geste maladroit, je la fis asseoir et je nettoyai.
– Pourquoi tu pleures ?
– Moi-même je ne sais.
– Dis-moi. Raconte-moi mon petit cœur. Je n’aime pas te voir ainsi et tu le sais.
– Oui je sais. Lança-t-elle dans un sourire coquin.
Elle m’accolada et me dit doucement au creux de l’oreille : « Je t’aime ». J’eus l’impression que c’était la première fois qu’on me disait cela. C’était plein de sincérité et de douceur que j’eus envie de fondre en larme. Mon envie s’assoupit quand elle ajouta après deux soupirs de crainte : « a-mou-reu-se-ment ». Là, je pleurais comme une gamine. Elle essuya délicatement mes larmes à l’aide d’un lot de papier mouchoir pris dans le tiroir de son lit.
– J’avais peur de te le dire. Mais il fallait que je te le dise. Et même si tu t’en va et que tu ne veux plus me revoir, j’aurai mal oui mais je suis libérée de cette cachoterie.
Je la regardais sans dire mots. J’imaginais à quel point je l’avais blessé et je voulais qu’elle me pardonne. Je la voyais différemment des autres instants passés. Elle était belle et séduisante, bonne à croquer. Je me rendis compte que je l’aimais aussi. Peut-être que je me refusais cela. Je la conduisis dans une étreinte passionnée et je lui dis à mon tour : « Je t’aime aussi. ».
– Tu ne dis pas cela pour me faire plaisir ? où comme toujours ?
– Non je le sens, je le vis à l’intérieur de moi. Je t’aime, crois moi.
– Depuis quand ?
– Depuis que je te connais je pense. Mais ça éclaté tout à l’heure.
– Moi je t’aimais oui comme une amie, comme ma meilleure amie. Mais depuis quatre mois maintenant, les choses ont changés. C’est autre chose maintenant comme l’amour qu’on ressent pour un garçon.
– Ne dis plus rien.
Je la serrai encore très fort. Bientôt, nosCe jour-là, j’arrivai chez elle à 10H. Trente minutes après, il fallait que je parte bosser avec des camarades de classe. Je lui fis part de cela.
– Tu peux partir où tu veux. Me dit-elle énervée.
– Pourquoi tu t’énerve. On va bosser.
– Ok. Ici,
Suce et avale
Une très bonne partouze
Caméra cachée fime une baise arabe sur le canapé

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