Histoire de fou entre Jude et Judith
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Histoire de fou entre Jude et Judith
Vol. 111, No. 3 (JUILLET 2004) , pp. 362-376 (15 pages)
https://www. jstor .org /stable/44091946
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La polémologie qui caractérise le Livre de Judith peut aider à retrouver le contexte et les circonstances où fut élaborée cette œuvre de fiction, que l'on s'accorde à dater entre 160 et 60. La description de l'armement, qui met en valeur les unités légères, et celle, surtout, des objectifs et de la stratégie de la « guerre en montagne » renvoient aux campagnes séleucides du IIe siècle, et, plus précisément, sans doute, à la bataille de Beth Zacharia, que perdit Judas Maccabée en 162. Il pourrait donc s'agir d'une œuvre de contre-propagande, émanant d'un courant de la résistance nationale, incarnée par Judith, qui est différent du mouvement asmonéen et que certains indices suggèrent de rattacher au grand prêtre Alkime. The art of warfare which is displayed in the Book of Judith can help to retrieve the context and circumstances in which this fictitious text, commonly dated between 160 and 60 BC, was composed. The description of the weaponry, which emphasizes the value of light units, and, principally, the description of the goals and strategy of the "war in mountainous regions" refers to the Seleucid campaigns of the second century, more precisely, and probably, to the battle of Beth Zacharias, lost by Judas Maccabee in 162. It could be a work of counterpropaganda, from a nationalistic movement of opposition, personified by Judith, which is different from the Hasmonean movement, and that, by some clues, could be linked to the high priest Alcimus.
The Biblical Review is the organ of the French Biblical and Archaeological School of Jerusalem. She publishes articles, columns, reviews, reports, on the study of the Bible and related disciplines: texts and inscriptions, history, geography, languages of the ancient Near East, apocrypha, rabbinism, archeology of Palestine and neighboring countries (with illustrations), biblical, patristic and hermeneutical theology.
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Raymond Depardon : entre le juge et le fou
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Publié le
17/10/2017 à 07:55
| Mis à jour le
22/02/2018 à 22:06
Marion Primevert, Claudine Nougaret, Raymond Depardon, Natalie Giloux et Denys Robiliard.
© (Photo NR Jérôme Dutac)
On a rajouté des chaises vendredi aux Lobis à Blois pour la projection en avant-première de “ 12 jours ”, un documentaire sur l’hospitalisation sous contrainte.
Un défilé de personnes en souffrance, c’est certain. Un progrès « humain », ça l’est aussi. Le 27 septembre 2013, Denys Robiliard, alors député, fait adopter une loi sur la santé mentale. L’un de ses aspects stipule que toute personne hospitalisée contre son gré – sur l’intervention de tiers mais parfois aussi du préfet – devra, soutenue par un avocat, être entendue par le juge des libertés et de la détention pour statuer sur sa remise ou non en « liberté ».
« C’est un progrès en terme d’égalité et de dignité pour tous » résume Denys Robiliard. Deux jeunes femmes donnant des cours à l’école de magistrature – la magistrate Marion Primevert et la psychiatre Natalie Giloux, ont eu l’idée de demander à Raymond Depardon de faire quelque chose sur ce sujet. A leur grande satisfaction, le toujours fringant reporter accepte la mission, accompagné de son alter ego, sa femme Claudine Nougaret qui depuis 30 ans assure le son et la production de ses films.
Depardon aux Lobis : «12 jours », 12 images
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Par
Jérôme
DUTAC -
Publié le 14/10/2017
Le documentaire de Raymond Depardon en avant-première aux Lobis
Depardon aux Lobis : «12 jours », 12 images
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Par
Jérôme
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Publié le 14/10/2017
L'ex député Denys Robiliard, à l'origine de la loi de septembre 2013 rencontre le réalisateur Raymond Depardon.
Depardon aux Lobis : «12 jours », 12 images
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Jérôme
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Publié le 14/10/2017
Claudine Nougaret, productrice du film.
Depardon aux Lobis : «12 jours », 12 images
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Jérôme
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Publié le 14/10/2017
Denys Robiliard, législateur à l'origine de la loi de septembre 2013
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Publié le 14/10/2017
Le documentaire de Raymond Depardon en avant-première aux Lobis
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Publié le 14/10/2017
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Jérôme
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Publié le 14/10/2017
Le documentaire de Raymond Depardon en avant-première aux Lobis
Direction l’hôpital Le Vinatier à Lyon – une référence pour la psychiatrie et la santé mentale – afin de filmer ces curieux entretiens. « Je tenais particulièrement à ce qu’on sorte des clichés touchant à la santé mentale, à éviter toute vue “ sensationnelle ” : si un malade se tapait la tête contre les murs, je ne filmais pas. J’ai utilisé trois caméras fixes avec de super-objectifs… » On a du coup l’impression d’être soi-même en immersion avec les patients, mais aussi avec les juges dont on ressent l’humanité. Le film n’est constitué que des dialogues patients/juge – avec un bout d’avocat aussi – sans le moindre effet « spécial » ni commentaire. Laisser le temps au temps, Depardon nous y a habitués. Entre chaque cas – dix en tout sur 72 de filmés – la caméra emprunte avec gravité et lenteur les couloirs de l’hôpital, où en gros ne se passe rien. Ce sera une surprise que de voir juste une « transition » esthétique : une vue, à l’extérieur, d’un arbre et un lampadaire dans le brouillard bleuté de la nuit.
Voici donc livrées des vies de manière frontale, dont nous devenons aussi un peu les « juges ». Une grave et troublante procession. Le paradoxe, c’est que le langage des « fous » est parfois d’une telle invention qu’il soulève des rires dans la salle, vite estompés. « Je dois sortir pour créer un parti qui supprimera les psychiatres ! » Un autre veut retrouver son père qu’il n’a pas vu depuis longtemps. « Pour la petite histoire, souffle le juge à l’avocat, il a tué son père. »
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