Histoire Gay Pere Et Fils
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Austin & Craig
Crédit: Montage capture d'écran YouTube @Cut
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Parler de sexualité avec sa famille n’est jamais une chose facile à faire. Pour ce père gay et son fils adoptif gay, c’est différent. Lors d’un jeu de type “action ou vérité”, les langues se sont déliées et les deux hommes ont échangé leurs expériences. Regardez :
Austin a été adopté par Craig lorsqu’il avait 13 ans. Aujourd’hui, Austin est un jeune adulte. Père et fils sont tous les deux gays et ont participé à une série de vidéos « Truth or Drink » pour la marque Cut. Le principe du jeu ? Un équivalent alcoolisé du fameux “action ou vérité”.
Dans la vidéo, Austin explique qu’il pense être gay depuis son plus jeune âge et que ses parents biologiques étaient homophobes. Sa mère était toxicomane et ce sont les autorités qui ont décidé de le placer dans une autre famille. C’est à ce moment-là que Craig et son compagnon l’ont adopté.
Comme vous vous en doutez, le jeu est très vite l’occasion d’aborder des questions personnelles. Austin explique notamment qu’il s’est senti menacé ou en danger à cause de son homosexualité. Son père partage son point de vue et lui rappelle qu’il a ressenti la même chose dans sa jeunesse. D’autres questions sont plus croustillantes comme “ Quelle est la personne la plus âgée avec laquelle vous avez couché ? ” Austin révèle ainsi qu’il a eu une histoire avec un homme âgé de la cinquantaine. Par contre, père et fils donnent leur langue au chat dès qu’il s’agit de leurs préférences au lit. Actif, passif, versatile ? On ne le saura pas et à vrai dire, cela aurait été bien gênant pour les deux participants.
Austin demande ensuite à son père s’il a des conseils à lui donner sur la sexualité et c’est là que son père lui répond : « Absolument. Profite. Le sexe n’est pas mal. C’est l’une des choses les plus fortes et les plus belles que deux personnes peuvent partager. » Plein d’humour, son fils répond du tac au tac… « Et parfois il y en a plus que deux ! »
L’heure est ensuite à la séquence émotion. Craig demande à son fils s’il a été un bon père pour lui. Voici la réponse d’Austin : « Aucun parent n’est parfait, que vous soyez gay, hétéro… Je suis heureux pour tout ce que tu as fait pour moi et je n’ai rien envie de changer. À l’heure actuelle, là où j’en suis dans ma vie, je n’ai jamais été aussi heureux et bien dans ma peau. »
Suite à cette vidéo, le père a reçu énormément de commentaires positifs et de félicitions concernant l’éducation, l’amour et la tolérance qu’il a donnés et inculqués a son fils adoptif.
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Avec le confinement, certains sont retournés dans leurs familles. Et quand il ya un coming-out à la clé, cela peut être délicat à gérer aussi bien pour l’intéressé que pour les parents. C’est ce qui est arrivé à cette famille britannique où un père soupçonne son fils d’être en couple avec « l’ami » avec qui il est venu se confiner. Avec beaucoup d’amour et de bienveillance, le papa demande des conseils aux internautes.
Voici l’histoire de cette famille britannique. Avec l’arrivée du confinement, un papa a accueilli son fils et son « colocataire » sous son toit. En effet, les deux garçons ont dû quitter l’hébergement qu’ils partageaient sur le campus de l’université, celle-ci ayant fermé ses portes avec la crise sanitaire.
Le papa, qui a vite compris que les deux garçons étaient en couple, s’est tourné vers le réseau social Reddit pour obtenir quelques conseils afin d’aborder le sujet de la meilleure des façons.
« Mon fils et son ‘ami’ sont un couple. Comment puis-je leur faire savoir que ça ne me pose aucun problème ? » a demandé le papa dans un post qui a reçu près de 50 000 votes positifs au moment de la parution.
Dans son message, le papa fait preuve d’un amour sincère envers son fils. C’est agréable à lire.
« Mon garçon a 20 ans. Il est ma fierté et ma joie. Rien ne mettrait en péril mon amour pour lui. Il est tout ce qu’un homme attend d’un fils ; il est gentil et loyal, il est besogneux et courageux, il est incroyablement généreux et, malgré les horreurs qu’il a subies dans son enfance, il est toujours positif et solaire » déclare le papa en parlant de fils.
Dans son long post, le papa raconte un peu les différentes situations qu’il a pu remarquer depuis que le couple vit chez lui.
« Ils sont chez moi depuis environ six semaines maintenant. Ils pensent qu’ils sont discrets, je sais, mais j’ai surpris des petites choses que seuls les couples font. Son ami s’est trahi plusieurs fois et a appelé mon fils “mon bébé” ou “chéri” devant moi. J’ai fait semblant de ne pas entendre pour ne pas les mettre dans l’embarras. Certains soir, nous regardons un film, les lumières éteintes. Pensant que je ne les voyais pas, mon fils a passé son bras autour de son “ami”. […]
Mon fils dort dans sa chambre d’enfant et son ami dans une autre chambre. Je ne sais pas ce qui m’a incité à le faire, mais mardi matin, j’ai ouvert la porte de la chambre de mon fils pour vérifier s’il allait bien, comme je le faisais quand il était petit. Et voilà, je les ai vus en train de dormir, blottis ensemble dans le lit de mon fils. Je n’ai rien dit. Juste fermé la porte et suis parti faire mon footing. Je ne leur en ai pas encore parlé. »
Depuis cette “révélation”, le papa se pose de multiples questions et cherche la meilleure solution pour mettre son fils et son petit copain le plus a l’aise possible.
« Comment puis-je faire savoir à mon fils et à son petit-ami que je suis à l’aise avec l’idée qu’ils soient en couple et qu’ils n’ont pas à se sentir obligés de se cacher ? Est-ce mieux de les laisser tranquille et d’attendre qu’ils m’en parlent ? »
Les internautes ont réagi, eux-aussi, avec beaucoup de bienveillance et d’encouragements :
« Avec tout le chaos qui règne, c’est formidable d’avoir des gens comme . Vous faites que la vie vaut la peine d’être vécue. » a écrit un internaute.
Selon le site LGBT PinkNews , le père a, depuis, mis à jour l’histoire : « Il pensait que je savais qu’il était gay, mais aucun de nous ne voulait faire le premier pas parce que nous ne voulions pas nous mettre mal à l’aise mutuellement. »
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Dans ce petit village quasi mort, vit le jeune Julien, seize ans avec ses parents qui l’ont eu sur le tard ; un petit accident quoi ! Et à 10 km à la ronde pas d’autres ados, même pas de pré-ados et sûrement personne de son âge.
Il est vrai que cela pose uniquement un problème durant les vacances scolaires et plus précisément en juillet et en août puisque durant l’année scolaire il est interne au lycée qui est situé à plus de 20 km ; ni lui, ni ses parents ne voulaient qu’il doive se lever très tôt pour prendre le bus scolaire, soit avant sept heures et ne rentrer que neuf ou dix heures plus tard.
Et puis, Il faut être réaliste ! Des parents de près de soixante ans, dans un bled pareil, pour Julien, être interne c’était la meilleure des solutions possibles surtout qu’en outre ni sa mère, ni son père ne voulaient de cet enfant ! Donc, les rares fois où il revenait au village ce n’était pas vraiment la joie… alors que juillet et août devraient être des mois fantastiques. Mais non !
Quand, le premier jour des grandes vacances, il a appris qu’un père et son fils se sont installés à moins de 50 m de la maison familiale, Julien, sans aucune hésitation s’est présenté chez ses nouveaux voisins… surtout que d’après ses parents le fils devait avoir environ le même âge que lui.
Sa mère voulait qu’il mette des vêtements défraîchis si jamais les nouveaux arrivants avaient besoin de son aide mais comme bien souvent, Julien n’en faisait qu’à sa tête ; c’est vrai qu’il était assez mondain et il ne se voyait pas faire connaissance avec ses nouveaux voisins vêtus de vieilleries bien qu'on lui avait signalé que depuis leur arrivée quelques jours plus tôt ils étaient encore en plein aménagements et travaux. Quand il est arrivé devant leur maison, père et fils déballaient des fournitures.
— Bonjour, je suis Julien, votre voisin. Peut-être avez-vous besoin d’un coup de main ?
Le père s’est avancé et a tendu sa main vers Julien :
— Salut Julien ! Oui, bien sûr quand on emménage, une paire de mains en plus vient toujours à point mais endimanché comme tu es, tu ne fais franchement pas l’affaire, petit. ! Et voici mon fils Thomas.
Quand Julien voit et détaille Thomas, il n’en croit pas ses yeux ! S’il avait au moins pu rencontrer un mec pareil l’an passé, en dernière année du collège ou cette année-ci en seconde au lycée… Mais, non, il faut qu’il le rencontre ici dans ce trou perdu ! Incroyable !
Le père semble content mais son fils, lui, est tout heureux et sur les deux visages, deux grands sourires s’affichent tout comme sur celui de Julien qui apprécie les poignées de main plus que ferme qu’il doit subir. Le père poursuit :
— On aménage la chambre de Thomas ; pourquoi ne montez-vous pas tout le mobilier à vous deux ?
— Mais avant cela Julien, ou tu rentres chez toi et tu mets d’autres vêtements plus appropriés ou Thomas t’en prête ; à toi de choisir.
— Tu as sûrement de quoi me vêtir, n’est-ce pas Thomas ?
— Oui, bien sûr, suis-moi… Tu es d’accord père ?
Et Thomas attrape la main de Julien et ils disparaissent dans la maison. Ils se détaillent chacun et si Thomas a les cheveux bruns coupés très courts, il doit faire près de 175 cm et semble très mince et finement musclé sous son T-shirt par contre Julien a les cheveux roux, et doit être un tout petit peu moins grand mais est plus costaud sans pour autant avoir de surpoids.
D'une boîte qui doit encore être vidée, Thomas sort un de ses shorts et un T-shirt et les lance vers Julien qui se désape, vite fait – c’est une habitude de l’internat – et met les frusques que Thomas lui prête. Apparemment malgré leurs morphologies différentes les habits lui vont comme un gant. Et, avant de redescendre, il vérifie son smartphone…
Revenus auprès du paternel, ils prennent possession des outils nécessaires et Julien lui signale qu’il est libre jusqu’à l’heure du dîner. Les garçons montent dans la chambre de Thomas et commencent à déballer et à monter les meubles et Julien s’interrompt quelques fois pour consulter son smartphone et cela surprend Thomas.
Cela irrite même légèrement Thomas mais il s’écrase, trop content d’avoir de la compagnie que son père tolère car par le passé cela n’a pas toujours été le cas. Ses copains, à leur première rencontre avec son père, étaient jugés et, s’ils n’étaient pas bien attifés, ou avaient les cheveux trop longs ou n’étaient pas propres sur eux, ou n’étaient pas polis et respectueux ils n’étaient plus les bienvenus et Thomas ne pouvaient plus les fréquenter.
Mais, ici, dans ce bled perdu, avec le seul gars de son âge, c’est vrai que le courant passe très bien entre les deux garçons qui n’arrêtent pas de se marrer. Mais chaque fois que Thomas entend la voix forte de son père au bas des escaliers, il se fige comme s’il était statufié et quand son père arrive dans la pièce il est livide…
La réponse de Thomas est bien audible et Julien est très surpris – cela lui fait penser à ces films de GI américains où les ordres et les réponses sont comme aboyées et ou on répond avec un minimum de mots. En outre, bien que très sonore on perçoit dans la voix du fils des tremblements comme s’il était terrifié.
Pour Julien tout cela paraissait bizarre mais il n’osait rien demander à son nouvel ami ; il le connaissait à peine ! En fait, cela lui faisait penser à ses premières années d’internat au collège – il avait douze ou treize ans - quand les grands rentraient dans le dortoir pour harceler les plus jeunes en retournant leur lit et bien d’autres petits méfaits. Julien, comme bien d’autres, avait la frousse chaque soir et tous se faisant petits, ne bronchant pas en attendant que la tempête passe et en espérant être épargné ce soir-là de cette terreur.
Les jeunes se sont remis au boulot, et se sont amusés comme s’ils se connaissaient depuis des lunes. Puis le paternel est réapparu dans la chambre sans que les jeunes ne l’aient entendu.
Mais quand son père lui a ébouriffé les cheveux, Thomas a sursauté et tressaillit puis il en a fait de même avec Julien qui était quand même aussi surpris. S’il avait eu dix ou douze ans il aurait pu comprendre mais à seize ans…
En tout cas, il ne faisait plus aucun doute maintenant que Thomas n’était pas à l’aise en présence de son père. Et à nouveau vient à l’esprit de Julien certaines scènes vécues encore récemment par certains de ses copains en seconde.
— Venez les jeunes, on va faire une petite pause.
Et tous les trois sont redescendus dans le séjour qui était énorme faisant à la fois, salon, salle à manger et cuisine ; la pièce était tellement grande qu’au milieu de la pièce il y avait une colonne pour soutenir les poutres principales du plafond.
Le père a sorti trois bières du réfrigérateur et quand il en a fourré une entre les mains de Julien, celui-ci était surpris :
— Une bière monsieur ? Mais je n’ai pas l’habitude des boissons alcoolisées !
— Bois-là, tu vas apprécier ! A-t-il dit avec une fermeté telle que Julien devait accepter.
Quand il a poussé l’autre bouteille entre les mains de Thomas, on pouvait voir que lui aussi était surpris, en disant :
— Bien père, oui, père, merci père !
Puis, le paternel s’est assis sur une chaise s’est intéressé à Julien, à ses études et à ses loisirs. Les deux garçons, eux, étaient toujours debout ; ce qui surprenait Julien qui attendait un signe de son ami pour s’asseoir. Ce n’est que lorsque le père a dit :
Que les garçons se sont assis après que Thomas ait remercié son paternel d’un très sonore :
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