Hermaphrodisme dans un monde irrel
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Hermaphrodisme dans un monde irrel
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De Pauw Nicole .Certification de la cote artiste Akoun
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©2022 Nicole De Pauw
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Russie
50x70 cm ~
Peinture,
Acrylique
Cette peinture est faite par intuition et ressenti , peinture acrylique et matières sur toile prêt à poser au mur
Reproductions, Impressions sur toile, Impression sur métal
Siehst du, dazu eignet sich die App perfekt.
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Bäääh, das will ich nicht
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Les uns vivent dans un monde réellement irréel, les autres dans un monde irréellement réel.
Ce que ne saisissent pas, ou pas bien ceux qui incluent le bouddhisme dans la catégorie “religions” c’est que la croyance dans un “arrière-monde” (”réalité ultime”, “Dieu” etc.) ne fait que poser le problème de l’existence de cet arrière-monde lui-même, un monde supposé non-illusoire (ne relevant pas de la dualité, ce qui est une contradiction dans les termes, car ce que dit le bouddhisme c’est qu’il n’y a pas de “monde” objectif, un “monde” étant l’illusion même (corps, esprit, espace)) que l’on ne peut imaginer présentement certes (*), sous-tendant une projection du monde (espace et êtres) en-dehors de lui-même mais sans pouvoir l’imaginer (**), reproduisant indéfiniment le problème de la dualité corps-esprit (du non-local, sans-forme “dans” du local, “au sein” de la forme). La question n’est donc pas d’avoir la moindre aversion ou jugement (si ce n’est sur des questions pratiques, décisions à prendre…) sur ce qui se passe “en soi“, dès lors qu’apparait verticalement ce qui d’ordinaire apparaît horizontalement, diffusé dans le temps. Comme un bruit blanc contient en lui tous les sons possibles jusqu’aux plus élémentaires et cycliques. Le problème c’est que croyant dans un jugement extérieur (”Dieu”) on recrée les conditions de la coproduction conditionnée cette fois mêlée à un “arrière-monde”, ne voyant pas l’origine, présente, de toute vision, du passé à l’avenir : “ici” (et maintenant). C’est là un point crucial qui met le bouddhisme aux antipodes des religions, c’est que l’étendue (en “réalité” ou en “rêve”) est la seule réalité sur laquelle repose toute imagination. La “réalité”, ce dans quoi et par quoi on apparaît, est bien fondamentale car il n’y a rien d’autre (est bien l’origine même de l’imagination, des idées, des choix) pour les bouddhistes comme pour les “physicalistes” parmi les scientifiques, à ceci près que pour les bouddhistes elle n’a pas d’existence propre. A savoir qu’on ne peut distinguer le monde du vécu et vice-versa. L’imagination part de l’illusion en quoi consiste la réalité (impersonnelle, l’autre versant étant l’illusion personnelle, manifestations variées de l’ego), dans toute ses représentations possibles, qui est bel et bien impersonnelle tout comme l’est la “matière” d’un point de vue scientifique, à cette différence qu’elle n’existe pas indépendamment de moi comme phénomène (en tant que telle) ni de mon histoire comme forme, c’est donc bien l'ego qui est en question (mais pas dans le sens où il se remet en question, dans sa vision du moment), et finalement la notion d’existence. Autrement dit du point de vue bouddhiste c’est l’illusion qui est fondamentale (il s’agit donc de devenir “sans fondement”) et non pas un problème d’existence plus ou moins véridiquement “spirituelle” ou pas mais sans reconnaissance de l’illusion en quoi elle consiste (avec ses notions, y compris de “devenir”).
(*) L’idée de “couleurs inconnues jusqu’alors” par exemple croyant
tellement dans sa notion “couleur” qu’elle en oublie qu’il n’y a jamais
rien eu d’autre que les couleurs (dans toutes les nuances mais
aussi dans toute leur étendue) qui ont engendré le mot. L’idée par
exemple qu’on ne
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