Gangbang pour une petite teen

Gangbang pour une petite teen




🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Gangbang pour une petite teen
Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accĂ©der Ă  des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basĂ©s sur l'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialitĂ© sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Analyser activement les caractĂ©ristiques du terminal pour l’identification , CrĂ©er un profil personnalisĂ© de publicitĂ©s , CrĂ©er un profil pour afficher un contenu personnalisĂ© , DĂ©velopper et amĂ©liorer les produits , Exploiter des Ă©tudes de marchĂ© afin de gĂ©nĂ©rer des donnĂ©es d’audience , Mesurer la performance des publicitĂ©s , Mesurer la performance du contenu , Stocker et/ou accĂ©der Ă  des informations sur un terminal , SĂ©lectionner des publicitĂ©s personnalisĂ©es , SĂ©lectionner des publicitĂ©s standard , SĂ©lectionner du contenu personnalisĂ© , Utiliser des donnĂ©es de gĂ©olocalisation prĂ©cises
En savoir plus → Refuser Accepter & Fermer

« Bang Gang »: la partouze qui amÚne un vent de fraßcheur sur le cinéma français


L’actrice Anne Heche meurt à l'ñge de 53 ans


Abonné
Livres


Abonné
Cinéma

AccĂ©dez Ă  l’intĂ©gralitĂ© des Inrockuptibles
Publié le 8 janvier 2016 à 19h02 Mis à jour
le 8 janvier 2016 Ă  19h02

Dans les banlieues middle-class du Pays basque, les lycĂ©ens s’ennuient et se livrent Ă  des jeux sexuels. Un grand coup de fraĂźcheur dans le cinĂ©ma français.
Le genre “film d’ados” a connu ses plus belles floraisons aux Etats-Unis entre les mains inspirĂ©es de jardiniers sensibles tels que Gus Van Sant, Larry Clark ou Sofia Coppola, ultraconnectĂ©s aux Ă©lans et tourments de la jeunesse contemporaine.
En France, dans le domaine teenage, on a souvent droit Ă  La Boum ou, pour le meilleur et le plus rare, aux visions introspectives et littĂ©raires d’un Desplechin ou d’un Assayas. A ce titre, Bang Gang fait l’effet d’un big-bang dans notre cinĂ©ma, cumulant avec grĂące la finesse d’observation française et la pulsion physique, le coulĂ© sensoriel propre au cinĂ©ma amĂ©ricain.
TirĂ© justement d’un fait divers amĂ©ricain, situĂ© dans les faubourgs cossus de Biarritz (assimilables Ă  n’importe quelle banlieue middle-class des States), Bang Gang dĂ©marre de maniĂšre classique : un groupe de lycĂ©ens qui s’ennuie, des stratĂ©gies amoureuses qui s’échafaudent, une grande fĂȘte qui se prĂ©pare dans la vaste maison de l’un d’eux.
Une énergie sauvage, élégante, sensuelle
Dans ce microcosme, Eva Husson s’intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă  un trio formĂ© par la blonde George, la brune Laetitia et le sombre Alex. George kiffe grave Alex mais ce dernier est plutĂŽt du genre Ă  enchaĂźner les conquĂȘtes. Par dĂ©fi et dĂ©pit, George organise un jeu sexuel qui fait vriller la party en partouze, comme si on passait du PĂ©ril jeune Ă  Kids, Virgin Suicides ou Last Days .
Bang Gang convainc par son sens innĂ© des codes de la jeunesse contemporaine (langage, façon de marcher, rapport Ă  la musique ou aux rĂ©seaux sociaux
), par son portrait fin et cruel des relations amoureuses 2015. Le film, surtout, sidĂšre par son Ă©nergie sauvage, Ă©lĂ©gante, sensuelle. La camĂ©ra lĂ©gĂšrement flottante serpente Ă  travers l’orgie comme en un songe contagieux, Eva Husson semble faire corps en une chorĂ©graphie inspirĂ©e avec le corps collectif de ce phalanstĂšre en pleine dĂ©charge hormonale, parents et sociĂ©tĂ© relĂ©guĂ©s dans les limbes du hors-champ.
On picole, on se drogue, on baise Ă  tous les Ă©tages mais dans un Ă©lan vital, sans la moindre trace de culpabilitĂ©, sans Ă©claboussures trash, sans le poids morbide du sida, des armes Ă  feu ou des drogues dures qui ombre si souvent et tragiquement le travail d’un Larry Clark (le livre Teenage Lust , les films Kids, Ken Park
 ). Les seules menaces encourues ici sont la dĂ©ception sentimentale, les maladies vĂ©nĂ©riennes “classiques”, l’éventuel retour de bĂąton parental.
Dans la rĂ©ussite de son film, Eva Husson a Ă©tĂ© plus que bien Ă©paulĂ©e par son chef op (Mattias Troelstrup) et ses acteurs novices aux noms de stars internationales : Finnegan Oldfield tranchant comme une lame, Marilyn Lima petite Bardot en herbe, Daisy Broom et sa trĂšs sexy coquetterie dans l’Ɠil, Lorenzo Lefebvre tout en beautĂ© tĂ©nĂ©breuse
 Leurs corps, leurs voix, leurs prĂ©sences, leurs silences, leurs gestes tout neufs participent du grand coup de fraĂźcheur que Bang Gang souffle sur notre cinĂ©xagone.
Je veux enregistrer ce contenu pour le lire plus tard
Je n'ai pas encore de compte pour alimenter ma bibliothĂšque

Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accĂ©der Ă  des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basĂ©s sur l'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialitĂ© sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Analyser activement les caractĂ©ristiques du terminal pour l’identification , CrĂ©er un profil personnalisĂ© de publicitĂ©s , CrĂ©er un profil pour afficher un contenu personnalisĂ© , DĂ©velopper et amĂ©liorer les produits , Exploiter des Ă©tudes de marchĂ© afin de gĂ©nĂ©rer des donnĂ©es d’audience , Mesurer la performance des publicitĂ©s , Mesurer la performance du contenu , Stocker et/ou accĂ©der Ă  des informations sur un terminal , SĂ©lectionner des publicitĂ©s personnalisĂ©es , SĂ©lectionner des publicitĂ©s standard , SĂ©lectionner du contenu personnalisĂ© , Utiliser des donnĂ©es de gĂ©olocalisation prĂ©cises
En savoir plus → Refuser Accepter & Fermer

Sur le tournage d’un bukkake, le X extrĂȘme


L’actrice Anne Heche meurt à l'ñge de 53 ans


Abonné
Livres


Abonné
Cinéma

AccĂ©dez Ă  l’intĂ©gralitĂ© des Inrockuptibles
Publié le 30 juillet 2015 à 11h00 Mis à jour
le 30 juillet 2015 Ă  11h00

© illustration Thomas Lévy-Lasne pour Les Inrockuptibles
Dimanche 19 juillet avait lieu le tournage d’un bukkake : une scĂšne porno oĂč plusieurs amateurs sont invitĂ©s Ă  Ă©jaculer sur une mĂȘme actrice. Visite dans les coulisses les plus dark du X français.
Il est un peu plus de midi lorsque l’on dĂ©barque ce dimanche 19 juillet Ă  CarriĂšres-sur-Seine, une petite commune paisible des Yvelines, qui ressemble Ă  n’importe quel village français. Jimmy (tous les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s) est le premier arrivĂ© au rendez-vous. C’est son anniversaire aujourd’hui. Grand gaillard Ă  la peau mate et aux Ă©paules larges, ce jeune fonctionnaire avenant du 93 a dĂ©cidĂ© de s’offrir un plaisir particulier pour ses 27 ans.
Jimmy est venu participer Ă  son premier bukkake, une scĂšne porno oĂč de nombreux amateurs sont invitĂ©s gratuitement Ă  Ă©jaculer sur la mĂȘme actrice. “J’ai beaucoup hĂ©sitĂ© avant de venir, je matais des vidĂ©os sur internet, mais j’avais une copine donc, c’était plus compliquĂ© , confie-t-il, un sourire complice au coin des lĂšvres. On a fini par se sĂ©parer pour diffĂ©rents problĂšmes, alors maintenant je me lĂąche, c’est bon. Je ne calcule plus rien, je profite.”
Il y a trois semaines, Jimmy s’est donc inscrit sur le site French-Bukkake, la rĂ©fĂ©rence du genre en France, une plate-forme de vidĂ©os amateurs dĂ©tenue par l’acteur, rĂ©alisateur et producteur Pascal OP. Il a envoyĂ© une photo de sa bite en Ă©rection, rempli un formulaire, puis attendu fĂ©brilement sa premiĂšre invitation pour un bukkake.
“J’espĂšre que la fille a une bonne mutuelle santĂ©â€
“J’en peux plus, mec, je sors de la salle de muscu, lĂ . Je suis chaud bouillant. J’espĂšre que la fille a une bonne mutuelle santĂ©, parce qu’elle va prendre cher. Elle va chier des briques !”, trĂ©pigne-t-il, quelques minutes avant de passer Ă  l’action.
Sur le parking qui sert de point de ralliement aux amateurs du jour, une trentaine de types arrivent au compte-gouttes, en voiture ou Ă  pied. Certains sont venus en bande, comme Nico et StĂ©phane, deux jeunes amis de Marne-la-VallĂ©e qui en sont Ă  leur cinquiĂšme bukkake en plus d’un an. D’autres sont venus seuls, comme Karim, un trentenaire du 91 qui rase les murs et sourit nerveusement. Un groupe d’habituĂ©s se forme dans un coin. Tout le monde s’observe en silence.
Jimmy, lui, commence Ă  flipper : “Putain, je pensais qu’on allait se marrer au moins , nous souffle-t-il Ă  l’oreille. Regarde ça, ils font tous la gueule. Je croyais qu’on venait pour baiser, mais j’ai l’impression qu’on prĂ©pare un combat de boxe.”
Les amateurs forment un cercle et se préparent
L’atmosphĂšre se dĂ©tend enfin avec l’arrivĂ©e de Pascal OP. Lunettes noires sur le nez, boule Ă  zĂ©ro et look de paramilitaire, le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie compte les prĂ©sents et donne ses premiĂšres indications pour l’aprĂšs-midi. Par petits groupes de cinq, les mecs sont invitĂ©s Ă  rejoindre le lieu du tournage : un garage dĂ©tenu par des gitans, coincĂ© au fond d’un Ă©troit chemin rocailleux, loin des regards indiscrets.
RassemblĂ©s dans l’arriĂšre-cour du hangar, une petite dĂ©charge jonchĂ©e de carcasses de voitures, les amateurs forment un cercle et se prĂ©parent pour la bagatelle : ils palpent leur caleçon, s’isolent pour se laver le sexe avec les lingettes hygiĂ©niques mises Ă  disposition par Pascal OP, descendent leur fiole de whisky et enfilent des cagoules ou des foulards sur le visage pour ne pas ĂȘtre reconnus.
“T’imagines, si la famille ou le boulot te grillent sur internet, t’es mort en deux secondes avec ce genre de vidĂ©o , lance Yannick, la petite trentaine. L’avantage, chez Pascal, c’est qu’on peut rester anonyme. On vient, on fait notre kif, et on repart chez nous. ZĂ©ro consĂ©quence.”
Le bukkake commence quand Pascal OP le décide
InstallĂ©e prĂšs des toilettes, dans le garage, l’actrice qui sera au cƓur de la scĂšne se prĂ©pare. Elle s’appelle Natacha Guapa. Elle a 26 ans, et elle est en colĂšre : “J’avais demandĂ© Ă  Pascal OP de m’inviter deux cent cinquante mecs et lĂ  ils ne sont que trente ! Bon, ça fera l’affaire, mais quand mĂȘme, je voulais exploser mon prĂ©cĂ©dent record.”
Moulée dans une nuisette transparente, elle finit par rentrer en scÚne sous les applaudissements des amateurs, qui ont déjà presque tous dégainé leur bite. Elle défile, quelques minutes, entre les types de plus en plus agités, jette des regards suggestifs, tord ses lÚvres et entame les deux premiers tours de chauffe : une caresse pour chacun, suivie par une rapide fellation, censée exciter ses partenaires pour la suite du tournage.
Dans la foule, certains s’impatientent, rĂ©clament un deuxiĂšme passage et veulent dĂ©jĂ  jouir, mais ils sont stoppĂ©s net : le bukkake commencera vraiment quand Pascal OP le dĂ©cidera. Ici, c’est lui le patron.
Figure controversĂ©e du milieu X français, oĂč il a dĂ©butĂ© en tant que hardeur avant de se reconvertir Ă  la production de films gonzo, ce quadra ultraprovocateur a fait du bukkake son principal business depuis le milieu des annĂ©es 2000. Il en a dĂ©couvert l’existence Ă  travers des vidĂ©os d’importation en provenance du Japon, le pays d’origine de cette pratique Ă  l’histoire encore mĂ©connue.
InspirĂ© selon certains rĂ©cits des mĂ©thodes punitives de l’époque fĂ©odale (des femmes jugĂ©es coupables d’infidĂ©litĂ© Ă©taient aspergĂ©es de sperme par les hommes du village), le bukkake (du verbe bukkakeru qui signifie â€œĂ©clabousser d’eau”) a Ă©tĂ© popularisĂ© Ă  la fin des annĂ©es 80 dans le porno japonais, oĂč des codes de censure stricts imposaient aux producteurs de trouver de nouveaux concepts toujours plus barrĂ©s.
L’idĂ©e Ă©tait simple, efficace : dans une piĂšce fermĂ©e, une femme, seule, suçait puis branlait un groupe d’une dizaine de mecs au minimum avant de se faire Ă©jaculer sur le visage. “J’étais scotchĂ© quand j’ai dĂ©couvert ces vidĂ©os, explique Pascal OP, rencontrĂ© une semaine avant le tournage. C’est simple, moi, dans la vie, j’aime Ă©jaculer sur la gueule de mes gonzesses. J’aime qu’elles bouffent mon sperme. Alors, lĂ , si tu mets une quarantaine de gars, t’as un feu d’artifice. Et puis, d’un point de vue de producteur, faire tourner des amateurs, c’est quand mĂȘme beaucoup plus pratique que d’appeler des vrais acteurs pros.”
Avant de lancer son fameux site French-Bukkake, dont il ne veut pas dĂ©voiler le chiffre d’affaires (que l’on peut nĂ©anmoins estimer largement infĂ©rieur Ă  celui de Jacquie et Michel, la rĂ©fĂ©rence du porno amateur français qui palpe entre 5 et 10 millions d’euros de bĂ©nĂ©fices annuels), Pascal OP tourna ses premiers bukkake Ă  l’arrache, dans des bois ou des espaces libertins.
“En trente ans de porno, j’avais rien vu d’aussi crade”
Il avait notamment ses habitudes au Club 88, un ancien peep-show reconverti en sex-shop situĂ© dans le quartier ChĂątelet, Ă  Paris, oĂč l’on se souvient bien de son passage : “DĂšs qu’il a lancĂ© son concept, ça a Ă©tĂ© un succĂšs dingue ici : des mecs venaient de partout pour participer Ă  ses vidĂ©os , raconte un employĂ© des lieux. Comme c’était gratuit, des gars se disaient : plutĂŽt que d’aller aux putes, je vais tourner pour Pascal OP. Alors, il nous ramenait une faune pas possible, tous les gros dĂ©gueulasses de Paris. En trente ans de porno, franchement, j’avais rien vu d’aussi crade.”
Joe, le patron du Club 88, nuance un peu : “Il y avait des mecs affamĂ©s, des gars qui n’avaient pas l’occasion de baiser par ailleurs, mais il y avait toujours une bonne ambiance sur ces bukkake. Et Pascal maĂźtrisait ses bonshommes, je ne me souviens pas d’une seule embrouille
”
Ce dimanche, Ă  CarriĂšres-sur-Seine, aucun problĂšme n’est pour l’instant Ă  signaler. AprĂšs la phase de prĂ©liminaires, l’ambiance s’échauffe peu Ă  peu dans la cour du garage, et le bukkake vire mĂȘme au gang bang : l’actrice administre des fellations Ă  la chaĂźne tandis que des mecs la pĂ©nĂštrent en missionnaire ou en levrette, tout en la traitant de “salope” ou de “cochonne”.
“Ils veulent juste se vider les couilles”
Il ne leur faut pas plus de trois Ă  quatre minutes pour jouir. “Les gars qui viennent ici sont des chiens de la casse, ils veulent juste se vider les couilles , rigole Victor, un jeune employĂ© de bureau qui en est Ă  son sixiĂšme bukkake. Moi-mĂȘme, si j’avais une copine, je ne viendrais pas.”
Dans la foule d’amateurs, composĂ©e ce jour-lĂ  d’une grande majoritĂ© de jeunes issus de la banlieue parisienne, tous racontent Ă  peu prĂšs les mĂȘmes histoires : ils sont cĂ©libataires depuis longtemps, ont abandonnĂ© l’idĂ©e de sĂ©duire une fille, ou veulent simplement expĂ©rimenter leurs dĂ©sirs.
“Moi, ça ne me correspond pas, la vie en couple, aller au cinĂ©ma ou dĂźner au resto, ces trucs-lĂ  me rendent fou , raconte LoĂŻc, jeune chĂŽmeur du 93 cachĂ© derriĂšre sa cagoule. Avec le bukkake, au moins, c’est clair : tu viens, tu gicles, et basta.”
“Des meufs, j’en trouve sans problĂšme, ça va, mais le souci, c’est qu’elles ne veulent rien faire, fanfaronne son pote Claude. La derniĂšre fois, j’ai rencontrĂ© une beurette. On s’est vus quelque temps mais elle ne voulait pas baiser avant le mariage. T’imagines ?”
Sur les tournages des bukkake, ces mecs d’apparence ordinaire viennent chercher une excitation rapide, offerte, et sans lendemain. Ils veulent surtout exercer leur fantasme de domination, et ne plus se prendre la tĂȘte avec les questions de consentement.
“Avant, j’allais au Cap d’Agde, mais ça m’a soĂ»lĂ© , dit Julien, 32 ans, f idĂšle habituĂ© des vidĂ©os de Pascal OP au physique de rugbyman. Dans le libertinage, il y a encore cette idĂ©e qu’il faut sĂ©duire la meuf : si elle ne veut pas de toi, ou si tu ne plais pas Ă  son mari, bah, tu dĂ©gages. Alors qu’ici c’est juste la boucherie : n’importe qui peut venir, la meuf ne dira jamais non.”
Le tournage du jour accueille en effet diffĂ©rents types de profils : squelettiques, musclĂ©s, beaux, moches, jeunes, vieux, petites ou grosses bites, tous ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  venir baiser sans condition. Mais tous n’y arriveront pas. “C’est pas facile de s’exciter dans un endroit pareil, entourĂ© par trente gars avec la bite Ă  l’air”, dĂ©crit Jimmy, qui lutte depuis dix minutes pour rĂ©ussir Ă  bander et pousse de grands hurlements dĂšs qu’il se retrouve au contact d’un autre pĂ©nis.
Il n’est pas le seul : partout dans l’arriĂšre-cour du garage, des mecs se tirent nerveusement sur la verge pour provoquer une Ă©rection. D’autres ont dĂ©jĂ  abandonnĂ© et sont partis Ă  la sauvette. “C’est le plus compliquĂ© ici : faut faire abstraction de tous les gars qui t’entourent. Moi, je ne suis pas dans un fantasme de tournante, et encore moins dans un trip homo, donc quand je viens ici, j’essaie de m’imaginer tout seul avec la fille”, assure Nico. Pour dĂ©samorcer la gĂȘne de la situation, les amateurs se lancent alors des vannes, gonflent les muscles, chambrent les petites bites et applaudissent les meilleures performances.
“GrĂące Ă  moi, on aura Ă©vitĂ© pas mal d’émeutes en banlieue”
Quand on lui demande s’il n’a pas l’impression de faire son fric sur la misĂšre sexuelle des banlieues, d’exploiter ces jeunes gars pour vendre ses vidĂ©os, Pascal OP rĂ©pond Ă  sa maniĂšre, entre provoc salĂ©e et cynisme redoutable : “Alors quoi, je n’ai pas le droit de vider les couilles des citĂ©s françaises ? GrĂące Ă  moi, on aura Ă©vitĂ© pas mal d’émeutes en banlieue. Je reçois cinq Ă  dix inscriptions par jour sur le site. Ces gars n’ont aucun moyen de baiser, et je les aide. La derniĂšre fois, j’ai eu un vieux puceau sur le tournage. Un mois plus tard, il me disait : ‘Merci Pascal, grĂące Ă  toi j’arrive enfin Ă  draguer des nanas.’ De toute façon, je m’en fous de ces mecs et de leur histoire. L’important, c’est qu’ils bandent.”
Le rĂ©alisateur et producteur n’a pas beaucoup plus d’estime pour ses actrices, la plupart du temps de jeunes femmes sans expĂ©rience qu’il recrute sur des rĂ©seaux amateurs et paie entre 500 et 1000 euros pour une scĂšne. Une misĂšre. 
“Ce sont des petites nouvelles qui arrivent, tu les vois pendant un mois, et puis elles disparaissent dans la nature , dit-il, sans le moindre soupçon d’empathie. En gĂ©nĂ©ral, ces filles ne sont pas vraiment des foudres de guerre, ce sont plutĂŽt des grosses cassos. Elles n’ont pas de thune, elles sont Ă  la rue, elles cherchent du buzz, alors elles veulent se faire remarquer en tournant un bukkake qu’elles regretteront une semaine plus tard. Mais nous, on est contents : ça fait de bons vide-couilles.”
“Pascal OP est un bon gros connard”
Pour la star du X français Anna Polina, Ă©gĂ©rie Marc Dorcel depuis cinq ans, il n’y a aucun doute : “Pascal OP est un bon gros connard . La maniĂšre dont il parle des femmes me rend folle , dit-elle. Je ne sais pas dans quelle mesure les filles qui tournent dans ses vidĂ©os ont conscience de ce qu’elles font. Je ne juge pas la pratique, attention, il y a des rapports de domination qui peuvent ĂȘtre excitants. Mais quarante mecs qui baisent une nana payĂ©e une misĂšre et traitĂ©e comme un sale bout de viande, c’est proche de l’esclavage.”
Ancienne actrice Ă  la retraite, Angell Summers s’interroge elle aussi : “On a le sentiment que les filles de ces vidĂ©os ne savent pas oĂč elles sont, qu’elles ignorent ce qu’elles vont vivre. Le bukkake surfe quand mĂȘme sur un fantasme d’illĂ©galitĂ©, de viol, de tournante, et il faut avoir un sacrĂ© caractĂšre pour supporter un tel truc.”
En ce dimanche 19 juillet, l’actrice du jour, Natacha Guapa, n’affiche pourtant au
Jolie ado se déshabille et se touche
Pom pom girl milf avec des gros seins se fait bien baiser
Gros cul serré se fait démonter

Report Page