Fuite de deux amants

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Fuite de deux amants
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Le Wikisource français sur les mythologies, mythes, légendes et religions
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Voici le poÚme (les lais) de Marie de France concernant le mythe arthurien. En voici la version conté en français moderne. Le sixiÚme lais est : les Deux Amants.
Jadis dans la Normandie il arriva une aventure bien connue de deux jeunes gens qui s’aimoient d’amour tendre, et qui moururent des suites de leur passion. Les Bretons en ont fait un Lai, nommĂ© le Lai des Deux Amants.
Dans la Neustrie que nous appelions aujourd’hui la Normandie, est une grande et haute montagne oĂč sont dĂ©posĂ©s les restes de ces tendres victimes (i). PrĂšs cette montagne le roi des PistrĂ©iens fit Ă©lever la capitale de ses Ă©tats, et lui donna le nom de Pistres. Cette ville existe encore de nos jours; on y remarque le chĂąteau , des maisons particuliĂšres, et la contrĂ©e est nommĂ©e la VallĂ©e de Pistres.
Le roi a voit une trĂšs-belle fille dont l’heureux caractĂšre et les qualitĂ©s aimables l’avoient (consolĂ©) de la perte d’une Ă©pouse chĂ©rie. Sa fille croissoit en Ăąge comme en beautĂ© ; les gens de sa maison et ses sujets murmuroient de ce qu’il ne songeoit pas Ă  la marier. Le roi fut instruit des plaintes de son peuple ; et malgrĂ© le chagrin qu’il ressentoit de se sĂ©parer d’une personne aussi chĂšre, pour ne mĂ©contenter aucun des nombreux prĂ©tendants Ă  la main de sa fille, il fit proclamer dans ses Ă©tats que celui qui, sans se reposer, porteroit la princesse sur le sommet de la montagne, deviendroit son gendre. DĂšs que cette nouvelle fut rĂ©pandue, il se rendit de tous cĂŽtĂ©s une foule de jeunes gens qui essayĂšrent en vain de remplir la condition imposĂ©e, mais inutilement. Les uns alloient au quart du chemin, les autres Ă  la moitiĂ© ; enfin, rebutĂ©s de l’inutilitĂ© de la tentative, ils retournĂšrent tous chez eux. En sorte que la difficultĂ© de l’entreprise fut cause que personne ne demanda la belle demoiselle.
Dans le pays Ă©toit un jeune homme, fils d’un comte , beau, bienfait et vaillant; il rĂ©solut de tenter l’aventure et d’obtenir la main de la fille du prince. Ses biens Ă©tant situĂ©s dans le voisinage de la VallĂ©e de Pistres, il venoit souvent Ă  la cour du roi, y sĂ©journoit mĂȘme ; ayant vu la jeune personne, il ne tarda pas Ă  l’aimer et Ă  devenir Ă©perduement amoureux. Il pria souvent cette belle de vouloir bien rĂ©pondre Ă  ses sentiments. L’amitiĂ© que portoit le roi au jeune comte, sa valeur, sa courtoisie, dĂ©cidĂšrent la demoiselle en sa faveur. Tous deux renfermoient avec soin leur amour, et le dĂ©roboient Ă  tous les yeux. Leur souffrance s’accroissoit chaque jour, lorsque le comte envisageant l’excĂšs de ses maux, ne voulant rien hĂąter pour ne pas se perdre, vint trouver sa belle et lui dit : Si vous m’aimez, tendre amie, suivez mes pas, allons dans une autre contrĂ©e; si je vous demande Ă  votre pĂšre, connoissant l’amitiĂ© qu’il a pour vous, j’obtiendrai un refus ou bien iI exigera que je vous porte au sommet du mont.
Cher amant, je n’ignore pas que vous n’aurez jamais assez de force pour me porter Ă  l’endroit dĂ©signĂ©. Mais, si je vous accompagne dans votre fuite, pensez, je vous prie, au chagrin et au dĂ©sespoir de mon pĂšre, qui en mourroit de chagrin. Certes, je l’aime trop pour vouloir empoisonner ses derniĂšres annĂ©es. Cherchez un autre moyen, celui-ci ne peut me convenir. Écoutez, j’ai une parente fort riche Ă  Salerne. Pendant plus de trente ans qu’elle a demeurĂ© dans cette ville, elle a Ă©tudiĂ© et pratiquĂ© la mĂ©decine, science dans laquelle elle est fort habile. Elle connoĂźt Ă  fond les vertus et les propriĂ©tĂ©s des herbes et des racines ; vous vous rendrez prĂšs d’elle avec mes lettres ; vous lui expliquerez le sujet de votre voyage. Ma tante vous fournira des conseils et des remĂšdes. Elle vous donnera des potions et des liqueurs qui en rĂ©confortant, doubleront vos forces et votre / courage. SitĂŽt que vous serez de retour, vous me demanderez Ă  mon pĂšre ; je sais qu’il ne manquera pas de vous rĂ©pĂ©ter les conditions qu’il a mises pour m’obtenir, et qui sont de me porter sur le haut de la montagne sans se reposer.
Le comte enchantĂ© du conseil, remercie sa belle et prend congĂ© d’elle pour le mettre Ă  exĂ©cution. Il retourne dans ses Ă©tats, fait ses prĂ©paratifs et part. 1l emmĂšne avec lui une grande suite, composĂ©e de plusieurs de ses amis, puis des chevaux de luxe et des bagages. SitĂŽt son arrivĂ©e Ă  Salerne, il se rend chez la tante de son amie, et lui remet les lettres de sa niĂšce. AprĂšs les avoir lues et s’ĂȘtre enquise de l’objet de son voyage, la vieille fait prendre au jeune homme des remĂšdes rĂ©confortants ; et avant son dĂ©part, elle lui remet une liqueur qui dissipe la fatigue Ă  l’instant qu’on l’a prise, et qui rafraĂźchit le corps, les veines, les os. DĂšs qu’il a reçu ce prĂ©cieux breuvage, le comte tout joyeux se remet en route, arrive chez lui, et ne tarde pas Ă  se rendre auprĂšs du roi pour lui faire la demande de sa fille, et lui offrir de la porter Ă  l’endroit convenu. Le roi le reçut fort bien; mais il pensa que le comte faisoit une folie, qu’il Ă©toit beaucoup trop jeune, qu’il Ă©choueroit sans doute dans une entreprise oĂč tant de forts et vaillants hommes n’avoient pas rĂ©ussi.
Le jour est pris oĂč notre amoureux doit tenter l’aventure; chacune des deux parties invite ses amis et ses hommes Ă  venir en voir l’issue. La curiositĂ© en avoit amenĂ© de tous les cĂŽtĂ©s. La jeune personne s’étoit soumise Ă  un jeĂ»ne sĂ©vĂšre, pour allĂ©ger son amant. Enfin, au jour convenu, le comte arrive le premier au rendez-vous, et ne manqua pas d’apporter avec lui la prĂ©cieuse liqueur. La foule Ă©toit rassemblĂ©e dans la prairie devant la Seine. Le roi vient suivi de sa fille, qui n’avoit qu’une seule chemise pour vĂȘtement. Le comte la prend aussitĂŽt entre ses bras, et lui remet le vase qui contenoit la liqueur dont il croit pouvoir se passer. Il avoit d’autant plus de tort qu’il monta avec rapiditĂ© la moitiĂ© de la montagne. La joie qu’il ressentoit lui avoit fait oublier le remĂšde dont il devoit faire usage. La demoiselle observant que son amant foiblissoit et ralentissoit le pas, lui dit : Mon ami, vous ĂȘtes las, buvez, je vous prie, le breuvage vous rendra tout votre courage.
Non, ma belle, je me sens encore plein de vigueur, et pour toute chose au monde, je ne m’arrĂȘterois pas. En buvant je serois forcĂ© de ralentir ma marche. Tout ce peuple se mettroit Ă  crier, Ă  m’étourdir de ses huĂ©es; ces cris me troubleroient et je ne pourrois peut-ĂȘtre pas continuer ma route. En arrivant aux deux tiers de la course, le comte foiblissoit encore davantage, la jeune fille le prie Ă  plusieurs reprises d’avaler la liqueur. Il ne veut rien en faire, il s’anime en voyant le but de la carriĂšre ; mais il y touchoit lorsqu’il tomba Ă©puisĂ© de fatigue. La demoiselle pensant que son amant se trouvoit mal, se mit Ă  genoux pour lui faire prendre la liqueur qui devoit lui rendre les forces. Il Ă©toit trop tard , le malheureux avoit rendu le dernier soupir. Elle pousse un cri, rĂ©pand des larmes, et jette loin d’elle la bouteille qui contenoit le remĂšde. Depuis ce temps les herbes qui en ont Ă©tĂ© arrosĂ©es, sont devenues cĂ©lĂšbres par les guĂ©risons qu’elles ont faites.
La princesse au dĂ©sespoir se jette sur le corps de son ami, elle le serre dans ses bras, lui baise les yeux et la bouche, enfin la douleur la fait tomber Ă  cĂŽtĂ© de son amant. Ainsi mourut une jeune demoiselle qui tout-Ă -la-fois Ă©toit vertueuse, belle et bonne. Le roi et toute l’assemblĂ©e ne voyant point reparoĂźtre les deux amants , prennent le parti de gravir la montagne. TĂ©moin de cet horrible spectacle, le roi perd l’usage de ses sens et ne les recouvre que pour plaindre son malheureux sort, exhaler son chagrin, qui fut partagĂ© par tout le peuple. Trois jours aprĂšs l’évĂ©nement on fit construire un cercueil de marbre, oĂč turent renfermĂ©s les corps des jeunes gens. D’aprĂšs les conseils de plusieurs personnes, ils furent dĂ©posĂ©s*sur le haut de la montagne. Le peuple ne se sĂ©para qu’aprĂšs cette triste cĂ©rĂ©monie.
Depuis celte malheureuse aventure, le lieu oĂč elle se passa fut nommĂ© le Mont des Deux Amants. Ainsi que j’en ai prĂ©venu, les Bretons ont fait un Lai de cette histoire.
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Jadis dans la Normandie il arriva une aventure bien connue de deux jeunes gens qui s’aimoient d’amour tendre, et qui moururent des suites de leur passion. Les Bretons en ont fait un Lai, nommĂ© le Lai des Deux Amants.
Dans la Neustrie que nous appelions aujourd’hui la Normandie, est une grande et haute montagne oĂč sont dĂ©posĂ©s les restes de ces tendres victimes (i). PrĂšs cette montagne le roi des PistrĂ©iens fit Ă©lever la capitale de ses Ă©tats, et lui donna le nom de Pistres. Cette ville existe encore de nos jours; on y remarque le chĂąteau , des maisons particuliĂšres, et la contrĂ©e est nommĂ©e la VallĂ©e de Pistres.
Le roi a voit une trĂšs-belle fille dont l’heureux caractĂšre et les qualitĂ©s aimables l’avoient (consolĂ©) de la perte d’une Ă©pouse chĂ©rie. Sa fille croissoit en Ăąge comme en beautĂ© ; les gens de sa maison et ses sujets murmuroient de ce qu’il ne songeoit pas Ă  la marier. Le roi fut instruit des plaintes de son peuple ; et malgrĂ© le chagrin qu’il ressentoit de se sĂ©parer d’une personne aussi chĂšre, pour ne mĂ©contenter aucun des nombreux prĂ©tendants Ă  la main de sa fille, il fit proclamer dans ses Ă©tats que celui qui, sans se reposer, porteroit la princesse sur le sommet de la montagne, deviendroit son gendre. DĂšs que cette nouvelle fut rĂ©pandue, il se rendit de tous cĂŽtĂ©s une foule de jeunes gens qui essayĂšrent en vain de remplir la condition imposĂ©e, mais inutilement. Les uns alloient au quart du chemin, les autres Ă  la moitiĂ© ; enfin, rebutĂ©s de l’inutilitĂ© de la tentative, ils retournĂšrent tous chez eux. En sorte que la difficultĂ© de l’entreprise fut cause que personne ne demanda la belle demoiselle.
Dans le pays Ă©toit un jeune homme, fils d’un comte , beau, bienfait et vaillant; il rĂ©solut de tenter l’aventure et d’obtenir la main de la fille du prince. Ses biens Ă©tant situĂ©s dans le voisinage de la VallĂ©e de Pistres, il venoit souvent Ă  la cour du roi, y sĂ©journoit mĂȘme ; ayant vu la jeune personne, il ne tarda pas Ă  l’aimer et Ă  devenir Ă©perduement amoureux. Il pria souvent cette belle de vouloir bien rĂ©pondre Ă  ses sentiments. L’amitiĂ© que portoit le roi au jeune comte, sa valeur, sa courtoisie, dĂ©cidĂšrent la demoiselle en sa faveur. Tous deux renfermoient avec soin leur amour, et le dĂ©roboient Ă  tous les yeux. Leur souffrance s’accroissoit chaque jour, lorsque le comte envisageant l’excĂšs de ses maux, ne voulant rien hĂąter pour ne pas se perdre, vint trouver sa belle et lui dit : Si vous m’aimez, tendre amie, suivez mes pas, allons dans une autre contrĂ©e; si je vous demande Ă  votre pĂšre, connoissant l’amitiĂ© qu’il a pour vous, j’obtiendrai un refus ou bien iI exigera que je vous porte au sommet du mont.
Cher amant, je n’ignore pas que vous n’aurez jamais assez de force pour me porter Ă  l’endroit dĂ©signĂ©. Mais, si je vous accompagne dans votre fuite, pensez, je vous prie, au chagrin et au dĂ©sespoir de mon pĂšre, qui en mourroit de chagrin. Certes, je l’aime trop pour vouloir empoisonner ses derniĂšres annĂ©es. Cherchez un autre moyen, celui-ci ne peut me convenir. Écoutez, j’ai une parente fort riche Ă  Salerne. Pendant plus de trente ans qu’elle a demeurĂ© dans cette ville, elle a Ă©tudiĂ© et pratiquĂ© la mĂ©decine, science dans laquelle elle est fort habile. Elle connoĂźt Ă  fond les vertus et les propriĂ©tĂ©s des herbes et des racines ; vous vous rendrez prĂšs d’elle avec mes lettres ; vous lui expliquerez le sujet de votre voyage. Ma tante vous fournira des conseils et des remĂšdes. Elle vous donnera des potions et des liqueurs qui en rĂ©confortant, doubleront vos forces et votre / courage. SitĂŽt que vous serez de retour, vous me demanderez Ă  mon pĂšre ; je sais qu’il ne manquera pas de vous rĂ©pĂ©ter les conditions qu’il a mises pour m’obtenir, et qui sont de me porter sur le haut de la montagne sans se reposer.
Le comte enchantĂ© du conseil, remercie sa belle et prend congĂ© d’elle pour le mettre Ă  exĂ©cution. Il retourne dans ses Ă©tats, fait ses prĂ©paratifs et part. 1l emmĂšne avec lui une grande suite, composĂ©e de plusieurs de ses amis, puis des chevaux de luxe et des bagages. SitĂŽt son arrivĂ©e Ă  Salerne, il se rend chez la tante de son amie, et lui remet les lettres de sa niĂšce. AprĂšs les avoir lues et s’ĂȘtre enquise de l’objet de son voyage, la vieille fait prendre au jeune homme des remĂšdes rĂ©confortants ; et avant son dĂ©part, elle lui remet une liqueur qui dissipe la fatigue Ă  l’instant qu’on l’a prise, et qui rafraĂźchit le corps, les veines, les os. DĂšs qu’il a reçu ce prĂ©cieux breuvage, le comte tout joyeux se remet en route, arrive chez lui, et ne tarde pas Ă  se rendre auprĂšs du roi pour lui faire la demande de sa fille, et lui offrir de la porter Ă  l’endroit convenu. Le roi le reçut fort bien; mais il pensa que le comte faisoit une folie, qu’il Ă©toit beaucoup trop jeune, qu’il Ă©choueroit sans doute dans une entreprise oĂč tant de forts et vaillants hommes n’avoient pas rĂ©ussi.
Le jour est pris oĂč notre amoureux doit tenter l’aventure; chacune des deux parties invite ses amis et ses hommes Ă  venir en voir l’issue. La curiositĂ© en avoit amenĂ© de tous les cĂŽtĂ©s. La jeune personne s’étoit soumise Ă  un jeĂ»ne sĂ©vĂšre, pour allĂ©ger son amant. Enfin, au jour convenu, le comte arrive le premier au rendez-vous, et ne manqua pas d’apporter avec lui la prĂ©cieuse liqueur. La foule Ă©toit rassemblĂ©e dans la prairie devant la Seine. Le roi vient suivi de sa fille, qui n’avoit qu’une seule chemise pour vĂȘtement. Le comte la prend aussitĂŽt entre ses bras, et lui remet le vase qui contenoit la liqueur dont il croit pouvoir se passer. Il avoit d’autant plus de tort qu’il monta avec rapiditĂ© la moitiĂ© de la montagne. La joie qu’il ressentoit lui avoit fait oublier le remĂšde dont il devoit faire usage. La demoiselle observant que son amant foiblissoit et ralentissoit le pas, lui dit : Mon ami, vous ĂȘtes las, buvez, je vous prie, le breuvage vous rendra tout votre courage.
Non, ma belle, je me sens encore plein de vigueur, et pour toute chose au monde, je ne m’arrĂȘterois pas. En buvant je serois forcĂ© de ralentir ma marche. Tout ce peuple se mettroit Ă  crier, Ă  m’étourdir de ses huĂ©es; ces cris me troubleroient et je ne pourrois peut-ĂȘtre pas continuer ma route. En arrivant aux deux tiers de la course, le comte foiblissoit encore davantage, la jeune fille le prie Ă  plusieurs reprises d’avaler la liqueur. Il ne veut rien en faire, il s’anime en voyant le but de la carriĂšre ; mais il y touchoit lorsqu’il tomba Ă©puisĂ© de fatigue. La demoiselle pensant que son amant se trouvoit mal, se mit Ă  genoux pour lui faire prendre la liqueur qui devoit lui rendre les forces. Il Ă©toit trop tard , le malheureux avoit rendu le dernier soupir. Elle pousse un cri, rĂ©pand des larmes, et jette loin d’elle la bouteille qui contenoit le remĂšde. Depuis ce temps les herbes qui en ont Ă©tĂ© arrosĂ©es, sont devenues cĂ©lĂšbres par les guĂ©risons qu’elles ont faites.
La princesse au dĂ©sespoir se jette sur le corps de son ami, elle le serre dans ses bras, lui baise les yeux et la bouche, enfin la douleur la fait tomber Ă  cĂŽtĂ© de son amant. Ainsi mourut une jeune demoiselle qui tout-Ă -la-fois Ă©toit vertueuse, belle et bonne. Le roi et toute l’assemblĂ©e ne voyant point reparoĂźtre les deux amants , prennent le parti de gravir la montagne. TĂ©moin de cet horrible spectacle, le roi perd l’usage de ses sens et ne les recouvre que pour plaindre son malheureux sort, exhaler son chagrin, qui fut partagĂ© par tout le peuple. Trois jours aprĂšs l’évĂ©nement on fit construire un cercueil de marbre, oĂč turent renfermĂ©s les corps des jeunes gens. D’aprĂšs les conseils de plusieurs personnes, ils furent dĂ©posĂ©s*sur le haut de la montagne. Le peuple ne se sĂ©para qu’aprĂšs cette triste cĂ©rĂ©monie.
Depuis celte malheureuse aventure, le lieu oĂč elle se passa fut nommĂ© le Mont des Deux Amants. Ainsi que j’en ai prĂ©venu, les Bretons ont fait un Lai de cette histoire.
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'Run' : la fuite mystérieuse et cynique de deux ex-amants, co-produite par Phoebe Waller-Bridge
'Run' : la fuite mystérieuse et cynique de deux ex-amants, co-produite par Phoebe Waller-Bridge
'Run' : la fuite mystérieuse et cynique de deux ex-amants, co-produite par Phoebe Waller-Bridge
Cette nouvelle mini-série co-produite par Phoebe Waller-Bridge est disponible en France sur OCS.
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'Run' : l'irrésistible série à l'humour noir produite par Phoebe Waller-Bridge Une nouvelle série comme une bouffée d'air frais
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