Frère et soeur seuls chez eux
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Frère et soeur seuls chez eux
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par
Valerie Anne V.
il y a 2 ans
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Avoir un frère ou une sœur ça peut parfois être relou, mais on sait aussi quelle chance on a de les avoir, et puis la vie serait beaucoup moins fun sans eux. La preuve avec ces 10 choses que seul les frères et sœurs peuvent comprendre.
Vous avez grandi ensemble, vous connaissez les mêmes personnes, les mêmes endroits, donc bien souvent vous rigolez des mêmes choses. Mais vous avez aussi des délires bien à vous que vous seuls pouvez comprendre. Parce que vous avez hérité du même degré de folie.
Et oui, tu as vécu tant d’année avec lui/elle au même endroit et quand il/elle partira faire sa vie ailleurs ça va faire un grand vide. Mais l’avantage, c’est que tu vas hériter de sa chambre et de tout ce qu’il n’aura pas emporté avec lui/elle. Pendant que lui découvrira les 5 choses qui arrivent quand tu ne vis plus chez tes parents, toi tu auras plus de place et tu pourras prendre tout ton temps dans la salle de bain.
Tu as beau de chamailler avec lui/elle, ça restera la personne que tu auras le plus envie de protéger au monde. Il/elle sera toujours là pour toi, dans n’importe quels moments de ta vie. Tu peux être sûr que si un jour tu as besoin d’aide, ce sera la première personne à répondre présent pour venir te secourir. De plus, il prendra toujours ton parti dans les embrouilles avec les parents, et si ce n’est pas le cas, tu as toujours quelqu’un sur qui rejeter la faute.
Quand ton frère ou ta sœur refuse de te rendre un service, tu lui sors la carte du “fait le sinon je dis que…” et la tu peux être sûr qu’il va s’exécuter sur-le-champ. Tu détiens l’un de ces plus gros secrets et donc tu peux faire pression sur lui/elle comme tu veux. À moins qu’il/elle ne connaissent aussi un de tes secrets. Mais n’oublions pas pour autant que chaque service doit être rendu. C’est la base.
Pas de bise le matin, pas de bise le soir. À la place des petits surnoms trop mignon comme “salut trou d’ uc ’”, “ça va tête d’endive ?” Bon ok la ça reste gentillet, en vrai, on se dit bien pire. Quoi qu’il en soit, pas de câlin, pas de bise, et parfois des compliments, mais avec graaaaaaaaande modération. Faudrait pas qu’il/elle prenne la grosse tête non plus.
Une bonne relation entre frère et sœur passe forcément par la bagarre. Obligé de montrer qui est le patron. Le gagnant est celui qui arrive à faire dire à l’autre “tu as gagné maître, c’est toi le meilleur du monde”. Mais attention à l’arrivée des parents, sinon tu risques d’entendre “ça suffit maintenant sinon j’en prends un pour taper sur l’autre hein”.
C’est avec lui/elle que tu vas faire tes plus grosses bêtises : rayer la voiture des parents, casser le vase préféré de mamie, utiliser ton frère comme cobaye pour tes premiers essaie de maquillage et finalement re designer les murs de la maison ou utiliser ta sœur comme gardien de but pour finalement qu’elle se reçoivent tous les ballons dans la tronche et la supplier d’arrêter de pleurer sinon tes parents vont te faire la tête au carré. Bref, c’est avec lui que tu vas faire toutes les bêtises du monde, mais c’est aussi avec lui que tu vas te créer tes meilleurs souvenirs.
Quand vous êtes dans la même situation, il n’est pas rare que vous pensiez la même chose au même moment. Ainsi, si quelqu’un dit un mot en particulier ou chante une chanson bien précise, ça va vous faire tilt en même temps . Alors vous vous regarderez en éclatant de rire et personne autour de vous ne comprendre pourquoi.
Pas question de lui laisser un plus gros bout de sandwich. Vous allez même jusqu’à sortir la latte pour mesure la longueur de chaque portion. Pourquoi lui aurait une plus grosse part que moi ? Et je ne vous raconte même pas le duel au moment de manger la galette des rois. Quand on demande une main innocente pour couper la galette, bizarrement ce n’est jamais un de vous deux qui est choisi.
Il squatte la télé pour jouer avec sa PS4, elle squatte la salle de bain pendant des heures pour se pouponner, il a fini toutes les céréales, elle a bu tout le jus de fruit. En gros, tout est motif pour sortir tes meilleures insultes, il/elle prendra plaisir à faire de même. Dont la plus populaire, “tu as été adopté” c e à quoi on répond “Moi au moins j’ai été désirer”.
Bref, on adore ennuyer nos frangins et nos frangines mais dans le fond on les aime ces petit.e.s con/ nes.
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Journaliste et vidéaste stagiaire pour KotPlanet
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Article mis à jour le 18/01/21 18:27
Jane R
Mis à jour le 18/01/21 18:27
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Les relations fraternelles sont parfois difficiles à comprendre pour les parents. Pour mieux comprendre leur lien, une psychologue spécialisée répond à vos questions.
Roseline Levy Basse est psychologue spécialisée dans les relations familiales. Co-auteure de La guerre des repas n'aura pas lieu , elle nous dévoile les dessous des relations entre sœurs, entre frères et sœurs , et de manière plus globale, s'exprime sur la façon dont interagissent la cellule familiale et la bulle de la fratrie.
Les enfants portent beaucoup de choses sur leurs épaules , voient et comprennent plus que ce que l'on imagine. Au point parfois d'essayer de "sauver" leurs parents, de les protéger de ce qu'ils ressentent. Et dans ces moments-là, les relations entre frères et sœurs peuvent se trouver compliquées. Il existe de nombreux mythes familiaux qui entourent les enfants et les relations qu'ils ont entre eux. L'un des plus courants est : "nos enfants s'entendent tous bien" . On voit beaucoup de familles où les enfants ont l'air de très bien s'entendre en surface, mais qui finalement font face à des problèmes qu'ils ne révèlent pas par loyauté pour leurs parents . Mais souvent, ce mythe transmis au fil des générations se fragilise. A la manière d'une cocotte qui enfle et qui finit par voir son couvercle sauter. On s'en rend compte au décès des parents, tout à coup la fratrie se déchire sans que rien n'ait pu le prédire. On s'aperçoit alors que les enfants ont tout fait pour maintenir le mythe de la fratrie qui s'entend bien , mais qu'au départ des parents, tout s'effondre.
Le terme jalousie est compliqué dans la famille. En théorie, la jalousie, c'est être envieux de ce que l'autre possède et que l'on n'a pas. Mais dans le cercle familial, c'est différent. La jalousie est plutôt placée du côté de la reconnaissance . Souvent l'enfant qui va bien en apparence peut souffrir de ce type d'envie. Parce qu'il fait de gros efforts, il donne beaucoup de lui-même pour épargner ses parents, faire en sorte que tout se passe bien pour ne pas les alourdir, et ne retire pas suffisamment de reconnaissance. Il est celui que l'on regarde le moins, qui a le moins d'attention, alors qu'il a l'impression d'être celui qui "donne" le plus. Cet enfant-là est d'ailleurs souvent vu par les parents sous un aspect critique : on le trouve égoïste, parce qu'il se met en retrait, pour se protéger. Mais les parents ne voient pas toujours ce qu'il fait pour la cellule.
L’arrivée d’une petite sœur ou d’un petit frère n’est pas toujours facile à accepter pour l’aîné. Pourquoi devient-il jaloux ? Que peuvent faire les parents ?... Entretien avec le Dr Louis Vera, pédopsychiatre.
Le terme toxique n'est pas très approprié. Mais il renvoie à quelque chose de dysfonctionnel, de souffrant. Les signes qui peuvent alerter sont des comportements indicibles, invisibles, peu officiels entre les enfants . Des coups bas, en quelque sorte, à répétition. Cela peut s'exprimer sous forme de rabaissement, de dévalorisation, de mauvaise foi aussi . Et c'est quand un enfant exprime un grand sentiment d'injustice que l'on s'aperçoit que quelque chose ne va pas. Il faut alors l'écouter. D'abord, une fratrie ne fonctionne pas de façon indépendante. Donc, pour comprendre si le rapport entre les enfants est équilibré, ou s'il ne l'est pas, il faut voir plus large et s'intéresser aux relations qu'entretiennent les parents avec les enfants . Dans tout système familial, il existe un équilibre, c'est un processus par lequel le "groupe" va maintenir sa cohérence. Autrement dit, si un enfant porte des problématiques particulières, tout l'équilibre s'y ajuste. Par exemple : un enfant de la fratrie va mal, naturellement les parents vont diriger l'essentiel de leur attention sur lui. Ce que l'on constate alors chez les autres enfants est intéressant : ces derniers ont tendance à s'effacer, donner l'impression que tout va bien, pour ne pas en rajouter aux parents. Ces enfants continuent d'avoir des problèmes eux aussi, mais ils mettent tout en sourdine. Et souvent, quand celui qui cristallisait les soucis va mieux, le système bascule, les autres se mettent soudainement à ne pas aller bien. Tout est lié au comportement des parents.
Quand le sentiment d'injustice devient trop envahissant pour l'enfant et qu'il le formule à répétition, je conseille aux parents de recentrer leur attention sur l'enfant qui ne cristallise pas les problèmes, et de souligner tout ce qu'il fait de bien, de le remercier. Parfois, un peu d'observation peut suffire à apaiser les choses.
La rivalité est normale, voire essentielle. Elle permet la différenciation des enfants, elle permet de mettre des limites entre "ce qui est toi e
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