Formation d'une jeune fille enceinte
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Formation d'une jeune fille enceinte
Congés scolaires 2022-2023
RentrĂ©e scolaire Lundi 29 aoĂ»t 2022 / DĂšs la rentrĂ©e 2022, le calendrier des congĂ©s scolaires est modifiĂ©: les vacances dâĂ©tĂ© sont raccourcies de deux semaines (passant de 9 Ă 7 semaines de congĂ©), celles dâautomne et de carnaval sont allongĂ©es dâune semaine (passant de une Ă deux semaines de congĂ©)
FĂȘte de la CommunautĂ© française Mardi 27 septembre 2022
Congé d'automne Du lundi 24 octobre au vendredi 4 novembre 2022
Commémoration du 11 novembre Vendredi 11 novembre 2022
Vacances d'hiver Du lundi 26 décembre 2022 au vendredi 6 janvier 2023
Congé de carnaval Du lundi 20 février au vendredi 3 mars 2023 + le lundi de Pùques le lundi 10 avril 2023
Vacances de printemps Du lundi 1er mai au vendredi 12 mai 2023
FĂȘte du 1er mai Lundi 1er mai 2023
Ascension Jeudi 18 mai 2023
PentecĂŽte Lundi 29 mai 2023
Vacances d'été Les vacances d'été débutent le samedi 8 juillet 2023 / La rentrée 2023-2024 démarrera le 28 août 2023.
Congés scolaires 2023-2024
Rentrée scolaire Lundi 28 août 2023
FĂȘte de la CommunautĂ© française Le mardi 27 septembre 2023
CongĂ© d'automne Du lundi 23 octobre au vendredi 3 novembre 2023 CongĂ© dâautomne (Toussaint)
Commémoration du 11 novembre Le vendredi 11 novembre 2023
Vacances d'hiver Du lundi 25 dĂ©cembre 2023 au vendredi 5 janvier 2024 Vacances dâhiver (NoĂ«l)
Congé de carnaval Du lundi 26 février au vendredi 8 mars 2024 Congé de détente (Carnaval)
Vacances de printemps Du lundi 29 avril au vendredi 10 mai 2024 Vacances de printemps (PĂąques) (le congĂ© de printemps est donc dĂ©calĂ© par rapport Ă la fĂȘte de PĂąques)
FĂȘte du 1er mai Le mercredi 1er mai 2024
Ascension Le jeudi 9 mai 2024
PentecĂŽte Le lundi 20 mai 2024
Vacances d'Ă©tĂ© Vendredi 5 juillet 2024 Fin de lâannĂ©e scolaire
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La Ligue
La Ligue de lâEnseignement et de lâEducation permanente asbl
Au fil des annĂ©es, le nombre de jeunes parents, et plus particuliĂšrement celui des jeunes mamans, semble assez constant. Selon la banque des donnĂ©es mĂ©dico-sociales (BDMS) de lâONE, le nombre dâaccouchements en Wallonie et Ă Bruxelles est passĂ©, entre 2008 et 2012, de 7 Ă 42 pour les moins de 15 ans. Il sâest stabilisĂ© autour de 320 naissances pour les 15-17 ans, et autour de 1 040 naissances pour les 18-19 ans. Cela reprĂ©sente tout de mĂȘme un total dâenviron 1 400 naissances pour les moins de 20 ans.
Ne nĂ©gligeons pas quâĂ cĂŽtĂ© de ces chiffres, dâautres facteurs sont Ă prendre en compte, comme le fait que toutes les grossesses dâadolescentes nâaboutissent pas et que le nombre dâIVG est stable pour cette catĂ©gorie de la population. Cette thĂ©matique est donc indissociable de celles de lâĂ©ducation Ă la sexualitĂ©, de lâusage de la contraception, du travail dâaccompagnement des centres de planning familial, des IVG, des dĂ©nis de grossesse, etc. En ce qui concerne les recours Ă lâIVG par les plus jeunes, les chiffres sont relativement constants et ne montrent aucune tendance Ă diminuer, ce qui justifie en soi une rĂ©flexion de fond.
Aujourdâhui encore, la pression est forte et il nâest pas rare dâentendre : « Ces enfants font des enfants », ou encore « des jeunes filles sans maturitĂ©, Ă©prises de libertĂ©, sans aucun contrĂŽle de leurs pulsions ».
Mais, nous avons dĂ©couvert quâil existe de fort belles histoires familiales, et plutĂŽt que de juger, il convient dâentourer et de soutenir les parentalitĂ©s prĂ©coces.
Au cours de nos interventions professionnelles dans le cadre de lâAide Ă la jeunesse, le service Tremplin propose un accompagnement Ă domicile, sur mandat du Service dâAide Ă la Jeunesse ou du Tribunal de la Jeunesse. Nous observons un lien Ă©vident entre grossesse prĂ©coce, prĂ©caritĂ© sociale et faible niveau dâattente dans des perspectives dâavenir.
La vision de lâĂ©cole (liĂ©e Ă la vision du futur) et le dĂ©crochage scolaire ont aussi un impact sur les grossesses prĂ©coces. Les jeunes filles cherchent un autre moyen de valorisation que de se prĂ©parer Ă la vie active qui leur semble inaccessible. Lâabsence de projets ou dâactivitĂ©s est telle, quâun bĂ©bĂ© est parfois dĂ©sirĂ© pour sâoccuper, pour redĂ©marrer, pour exister.
A 14 ans, MĂ©lanie est dĂ©jĂ dĂ©scolarisĂ©e. Ses parents sont peu prĂ©sents. Sa mĂšre frĂ©quente les milieux de la toxicomanie et de la prostitution. Deux ans plus tard, MĂ©lanie est enceinte et dĂ©cide de garder lâenfant. Elle a toujours cachĂ© sa grossesse Ă son entourage. MĂ©lanie nous dit : « Je vais me donner, Ă travers mon enfant, tout lâamour que je nâai jamais reçu⊠et pour cela, je ne peux compter que sur moi-mĂȘme. » Sa grossesse ne semble pas ĂȘtre le rĂ©sultat dâun choix dĂ©libĂ©rĂ© mais, peut-ĂȘtre au contraire, dâune absence de choix. A la demande du Service dâAide Ă la Jeunesse, nous accompagnons MĂ©lanie durant sa grossesse, puis lâorientons vers une maison dâaccueil de type maison maternelle. Quelques mois plus tard, la cohabitation au sein de la maison maternelle pose problĂšme. Nous reprenons lâaccompagnement qui, en fin de compte, se termine avec succĂšs. Aujourdâhui MĂ©lanie est heureuse avec son fils ĂągĂ© de 4 ans.
Etre mĂšre donne une place dans la sociĂ©tĂ©, une sociĂ©tĂ© dont certaines jeunes adolescentes se sentent parfois exclues. Faire un bĂ©bĂ© reviendrait alors Ă se faire renaĂźtre pour retrouver comment sâaimer. Une sorte de revanche sur la vie. Les jeunes parents ont de lâamour Ă donner, ce qui leur concĂšde une force, une fiertĂ©, une estime de soi revalorisĂ©e et un nouveau sens Ă leur vie, sorte de rĂ©paration par rapport aux Ă©checs rencontrĂ©s.
Comment aider les jeunes mĂšres mineures qui, parfois, ne supportent pas les rĂšgles de vie communautaire et encourent le risque de se faire exclure des maisons maternelles. Il est parfois difficile pour ces jeunes filles dâaccepter de lâaide. Certaines veulent sâen sortir toute seules et se surestiment. Elles ressentent lâaccompagnement comme un « un poids en plus », et lâencadrement comme « dirigiste ».
Il nous faudra accepter le paradoxe dâune adolescente qui peut ĂȘtre mĂšre Ă condition des fois de cesser de lâĂȘtre, et il nous semble important de rĂ©flĂ©chir Ă des structures qui leur permettent dâĂȘtre ado et mĂšre en mĂȘme temps.
Murielle nâarrive plus Ă vivre avec ses parents et est aidĂ©e par une association. Enceinte Ă 16 ans, elle poursuit sa grossesse. Elle qui voulait son indĂ©pendance, ne peut plus rien faire Ă cause du bĂ©bĂ©. Elle nâĂ©prouve pas de mal-ĂȘtre, mais sâinquiĂšte en permanence, comme si elle avait peur de ne pas bien agir.
MĂȘme si les adolescentes parlent souvent dâ« accidents », il ne faut pas nĂ©gliger leur dĂ©sir dâenfant. Certaines « attendent » leur grossesse. Dans nos sociĂ©tĂ©s, il existe implicitement un interdit de grossesse : tant quâon nâest pas adulte responsable, il est interdit de procrĂ©er. Mais, comme beaucoup dâinterdits, il ne rĂ©siste pas au passage Ă lâacte de certains adolescents. Le phĂ©nomĂšne dâimmĂ©diatetĂ© montre Ă quel point il est typique de voir les adolescents vivre les Ă©vĂ©nements avant de se les reprĂ©senter, et, dans le cas de grossesse prĂ©coce, il peut manquer alors un temps dâĂ©laboration permettant de se construire une image du rĂŽle de parent. Lâenfant rĂȘvĂ© est souvent idĂ©alisĂ©, et la confrontation Ă la rĂ©alitĂ© est parfois perturbante.
Marie est enceinte Ă 13 ans. Elle sâenfuira de lâhĂŽpital oĂč sa mĂšre veut la forcer Ă faire une IVG. Elle se rĂ©fugie dans la famille du pĂšre de son enfant. Elle adore sa grossesse et se sent Ă©panouie. AprĂšs la naissance, elle passe par plusieurs centres dâaccueil avant de se trouver un logement. Notre service intervient alors pour accompagner Marie pendant 18 mois, jusquâĂ ce que lâensemble des intervenants puisse constater le bon Ă©panouissement du bĂ©bĂ©. Entre-temps, Marie choisit de renoncer Ă sa scolaritĂ©, se sentant « en marge » par rapport aux autres filles, se sentant observĂ©e et jugĂ©e. Elle a lâimpression que son Ă©cole lâa poussĂ©e dehors, comme si le fait dâĂȘtre enceinte Ă©tait contagieux.
La scolaritĂ© est une rĂ©alitĂ© difficile Ă concilier en tant que jeune parent. Pourtant, lâĂ©cole permet de rester en contact avec les pairs, de prendre du recul et de souffler Ă©motionnellement. Vivre sa vie dâadolescente la journĂ©e et de petite maman le soir et la nuit ? Mais comment susciter lâintĂ©rĂȘt pour lâĂ©cole si le dĂ©crochage Ă©tait dĂ©jĂ prĂ©sent avant lâarrivĂ©e du bĂ©bĂ© ? A moins que le fait de devenir parent annonce la fin de lâadolescence et, dans ce cas, quel est le sens de lâobligation scolaire ? En effet, pour certains jeunes, la rĂ©alitĂ© de lâĂ©cole semble ĂȘtre trop Ă©loignĂ©e de leurs prĂ©occupations, comme si le monde scolaire ne correspondait plus Ă leurs besoins et Ă leurs attentes.
DĂšs lors, ne serait-il pas souhaitable que certaines formations pour adultes (Espace formation) puissent ĂȘtre accessibles aux mamans mineures. En effet, ces formations, plus courtes dans le temps, permettraient aux mamans de se projeter dans un futur proche, plus accessible et stimulant. Soulignons encore que la possibilitĂ© de mettre son enfant dans une crĂšche pas trop Ă©loignĂ©e de lâĂ©cole ou du domicile reste une condition essentielle Ă la rĂ©ussite.
Comme sa propre mĂšre Ă lâĂ©poque, Fabienne est enceinte Ă 17 ans. Une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rationnelle Ă travers laquelle Fabienne est loyale et fidĂšle Ă sa maman. Nous sommes intervenus dans cette famille oĂč mĂšre et grand-mĂšre se partageaient la fonction maternelle. Un scĂ©nario oĂč la maternitĂ© serait « passĂ©e de main », sans doute avec des non-dits, des dettes et des rĂ©parations. Ce qui interroge aussi dans cette situation, câest lâabsence des pĂšres, ou plutĂŽt leur « Ă©cartement », un peu comme si on les avait effacĂ©s ou supprimĂ©s dâun simple « clic », comme sâil nây en avait pas eu, ni pour le bĂ©bĂ©, ni pour Fabienne. Cette absence de « fonction paternelle » peut entraĂźner un risque de collage mĂšre-bĂ©bĂ© provoquant parfois fusion et confusion.
Dans certains cas, en lien avec les motivations de départ chez la jeune mÚre, le nourrisson peut prendre toute la place, en ce compris celle du pÚre, comme si ce bébé avait une fonction « narcissique » pour la jeune fille en la comblant à tous les niveaux, et ne laissant dÚs lors plus de place à des tiers, tels que crÚche, école et rÎle paternel. Quel espace pour la fonction paternelle qui « sépare » et fait tiers ?
Les parents mineurs exercent eux-mĂȘmes lâautoritĂ© parentale sur leur enfant, tout en restant eux-mĂȘmes soumis Ă lâautoritĂ© parentale de leurs propres parents: un bond en avant dans la gĂ©nĂ©ration. Un bĂ©bĂ© qui bouscule ! Par ailleurs, reconnaissons que, parfois, la jeune mĂšre et la nouvelle grand-mĂšre refont lâhistoire de leur relation.
Amandine a 15 ans et le pĂšre de son bĂ©bĂ© en a 20. Il vient dâĂȘtre incarcĂ©rĂ©. Les parents dâAmandine nâacceptent pas la situation. Amandine est fragilisĂ©e dans le lien avec son bĂ©bĂ© et accepte notre proposition dâĂȘtre hospitalisĂ©e dans une unitĂ© de maternologie qui prĂ©sente ainsi une partie de son projet « Lâinstinct maternel nâexiste pas, câest la rencontre mĂšre/bĂ©bĂ© qui permet Ă la mĂšre de devenir mĂšre et au bĂ©bĂ© de naĂźtre psychiquement. Or, cette rencontre est semĂ©e dâembuches. »
Que signifie le fait dâĂȘtre parent et de prendre toute la mesure de cette responsabilitĂ© ? Certains et certaines croient quâil est facile de gĂ©rer un enfant, quâil suffit de lui donner Ă manger, de le faire dormir et de changer ses langes. La rĂ©alitĂ© est trĂšs diffĂ©rente. On doit toujours penser en premier Ă son enfant, et on ne choisit plus combien de temps on va dormir. En effet, on vit au rythme de son bĂ©bĂ© et la gestion de son temps devient dĂ©pendante de ce petit ĂȘtre.
Dans les situations oĂč les jeunes filles sont en rupture avec leur famille, elles se retrouvent souvent isolĂ©es et manquent alors de repĂšres aprĂšs la naissance de leur enfant. Certaines Ă©prouvent des difficultĂ©s Ă couper le cordon et ont tendance Ă considĂ©rer le bĂ©bĂ© comme un prolongement dâelles-mĂȘmes. De leur cĂŽtĂ©, certains enfants sentent la dĂ©tresse de leur mĂšre et, aussi petits soient-ils, veillent Ă consoler et Ă combler ses attentes.
Leila a 16 ans. Son pĂšre vient de dĂ©cĂ©der et depuis lors, sa mĂšre souffre de troubles psychiatriques. Leila et ses deux petites sĆurs sont placĂ©es en foyer. Au cours dâune fugue, Leila rencontre le pĂšre de son futur bĂ©bĂ© qui, lui, a dĂ©jĂ 28 ans. A la demande du Tribunal de la Jeunesse, notre service accompagne Leila dans son rĂŽle de jeune maman. Leila vit avec son compagnon dans la maison de la grand-mĂšre paternelle avec, Ă lâĂ©tage, une belle-sĆur et ses enfants. Leila cherche-t-elle Ă se recrĂ©er une nouvelle famille ? Cherche-t-elle Ă retrouver auprĂšs de son compagnon une image paternelle ?
Parfois les pĂšres ont une dizaine dâannĂ©es de plus que la jeune maman, ce qui Ă©quivaut, pour certaines, Ă se retrouver avec un compagnon associĂ© Ă une image paternelle. Ceci renvoie au conflit Ćdipien et Ă toute la fantasmatique qui y est rattachĂ©e. Il fut une Ă©poque oĂč les grossesses dâadolescentes Ă©veillaient mĂȘme les soupçons de relations incestueuses. Aujourdâhui, cela semble ĂȘtre moins le cas, mais il reste des mĂ©langes de gĂ©nĂ©rations et des difficultĂ©s Ă se sĂ©parer de ses propres parents.
Le bĂ©bĂ© des « mĂšres ados », Ă qui « appartient-il » ? Ce petit bout qui naĂźtra ne sera-t-il pas considĂ©rĂ© comme le petit frĂšre ou la petite sĆur des autres enfants des grands-parents qui habitent ensemble ? Les repĂšres sont mis Ă mal et les identifications rendues plus compliquĂ©es : un bond en avant dans la succession des gĂ©nĂ©rations.
Marco a 18 ans au moment de la naissance de sa fille Sylvia. Dâune prĂ©cĂ©dente compagne, il Ă©tait dĂ©jĂ pĂšre dâun autre enfant quâil nâa jamais pu voir, la mĂšre et sa famille faisant blocage et menace. Aujourdâhui, il se rattrape auprĂšs de Sylvia dont il a obtenu la garde. A la demande du tribunal de la Jeunesse, dans le cadre dâun dossier au protectionnel, nous intervenons Ă domicile. Un accompagnement bien nĂ©cessaire au cours duquel nous avons remarquĂ© que, trĂšs souvent, les pĂšres sâinvestissent en fonction de la place qui leur est laissĂ©e, par les mĂšres mais aussi par les intervenants et les services, quâil sâagisse de lâhĂŽpital, dâune crĂšche, de lâONE, dâune maison dâaccueil, etc.
Nous constatons, dans la pratique, que le dĂ©sir dâenfant nâest pas lâapanage de la seule femme ; les hommes, mĂȘme sâils sont moins visibles, existent et sont prĂ©sents comme pĂšres, non seulement dans la tĂȘte de la jeune maman, mais aussi dans la rĂ©alitĂ©. Les pĂšres ne seraient-ils pas quelquefois mis de cĂŽtĂ© par les intervenants et les lois sociales ? Les pĂšres sont diabolisĂ©s et on se plaint de leur absence alors que, dĂšs quâon leur demande quelque chose, ils se font un plaisir et un honneur dây rĂ©pondre positivement. Ainsi, nous avons appris Ă nous mĂ©fier des prĂ©supposĂ©s nĂ©gatifs et des prĂ©dictions malheureuses.
ĂgĂ©e de 14 ans, Joanne est fille unique. Adolescente, elle agit comme si elle Ă©tait le symptĂŽme dâun dysfonctionnement familial. Elle devient violente et infernale Ă la maison. Joanne est alors placĂ©e mais se retrouve enceinte au bout de trois mois. Exclue du foyer, nous lâaidons Ă retourner chez elle. Une famille Ă reconstruire autour de lâarrivĂ©e dâun bĂ©bĂ©. Une fois les malaises et les non-dits dĂ©voilĂ©s, sâinstalle une vĂ©ritable cohabitation fructueuse. De son cĂŽtĂ©, le pĂšre du bĂ©bĂ©, ĂągĂ© de 17 ans, qui vit aussi chez ses propres parents, assume sa fille chaque week-end⊠un bĂ©bĂ© parachute avec effet rĂ©conciliateur !
La traversĂ©e de lâadolescence, bĂ©bĂ© dans les brasâŠ, est-ce la fin de dâadolescence, sorte de saut psychique qui ferait dĂ©passer les enjeux liĂ©s Ă cette pĂ©riode ? A moins que ce ne soit une entrĂ©e prĂ©coce au pays des adultes ? Mais pour certaines, nâest-ce pas postposer lâadolescence Ă plus tard ?
Il sâavĂšre que la prĂ©vention reste primordiale, tant au niveau de ces jeunes parents quâau niveau des adolescents, mais aussi pour pouvoir agir sur les causes structurelles de ce phĂ©nomĂšne (pauvretĂ©, dĂ©crochage scolaireâŠ) afin que celui-ci nâaugmente pas dans le futur.
LâĂąge de la mĂšre nâa rien Ă voir avec ses qualitĂ©s maternelles ; les jeunes mamans ne sont ni meilleures, ni moins bonnes que dâautres mĂšres plus ĂągĂ©es.
Le jeune Ăąge de la mĂšre nâest pas le critĂšre de risque le plus dĂ©favorable. Nous savons, aujourdâhui, que câest lâenvironnement social et familial qui compte le plus.
Pour ces jeunes, qui font le pari de donner la vie, le tout est maintenant de les aider Ă devenir responsables de ce dĂ©fi et dâĂȘtre disponibles pour quâils ne se retrouvent pas isolĂ©s.
Marc de Crombrugghe , coordinateur au service Tremplin S.A.I.E.
SituĂ© au cĆur de Bruxelles, le service dâaide et dâintervention Ă©ducative TREMPLIN, agrĂ©Ă© par lâAide Ă la Jeunesse, travaille simultanĂ©ment auprĂšs de 16 familles.
⹠Missions : le service apporte une aide éducative au bénéfice des enfants et des jeunes dans leur milieu de vie ou aux jeunes en logement autonome.
âą Mandat : le service est mandatĂ© pour 16 situations, par le Conseiller de lâAide Ă la Jeunesse (SAJ) ou par le Tribunal de la Jeunesse (TJ).
âą SpĂ©cificitĂ© : le service est prĂ©vu et organisĂ© pour lâaccompagnement dâenfants dĂšs la naissance et propose son aide aux mamans mineures.
âą Objectifs : le service met tout en Ćuvre pour aider la famille et les personnes ressources du jeune afin de lui permettre de sâĂ©panouir sereinement dans son milieu de vie ou en logement autonome.
Lâensemble de lâĂ©quipe de la Ligue de lâEnseignement et de lâEducation permanente vous souhaite de belles vacances dâĂ©tĂ©! Nos bureaux seront fermĂ©s du lundi 11 juillet au vendredi 5 aoĂ»t inclus. Notre prochain Cahier des formations sera dis âŠ
Contrairement Ă lâidĂ©e reçue, le dĂ©veloppement des autres sens pour compenser lâabsence de vision ne va pas de soi. Câest tout un apprentissage qui doit se mettre en place pour aider les enfants et adolescent·es non-voyant·es et malvoyant·e âŠ
Initialement dĂ©veloppĂ©es dans les projets informatiques Ă partir des annĂ©es 90, les approches « agiles » sont aujourdâhui dans lâair du temps. Mais de quoi sâagit-il ? Ces mĂ©thodes sont-elles adaptĂ©es Ă la rĂ©alisation de projets dans le secteur non-marchand ?
Lâobjectif de ce stage est de prendre ou reprendre confiance dans sa voix parlĂ©e et ses spĂ©cificitĂ©s propres.
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9 dĂ©cembre 2021 / Tags : SantĂ© , LĂ©gislation , Ătudes , Amour
Ătudiante et enceinte? Le petit guide qui tâaide Ă faire le point!
Renouveler son titre de séjour étudiant pour les étudiants étrangers en Belgique
Ătudiant Ă©tranger: rester en Belgique Ă la fin de mes Ă©tudes ?
Ătudiant Ă©tranger, permis de sĂ©jour et garant: lâannexe 32
Deukam , le jeudi 9 juillet 2020 23:11:16
Bonjour,s'il vous plai pour une femme vivant au Cameroun et étant enceinte est il possible qu'elle soit refoulés à Yaoundé pour son interview ???
Bonjour Deukam, Nous supposons que tu parles de lâentretien Ă Campus Belgique ? A priori, le seul fait dâĂȘtre enceinte ne devrait pas ĂȘtre problĂ©matique en soit. Une femme enceinte ne peut en effet pas ĂȘtre discriminĂ©e du simple fait de sa grossesse. Par contre, il est fort probable quâon lui pose des questions concernant sa grossesse et ce quâelle envisage pour son bĂ©bĂ© une fois en Belgique. Il faut savoir quâun Ă©tudiant Ă©tranger ne bĂ©nĂ©ficie pas de lâentiĂšretĂ© du remboursement des soins de santĂ© en Belgique. Cela signifie quâune partie des frais liĂ©s au suivi de grossesse et Ă lâaccouchement (plutĂŽt coĂ»teux en Belgique) seront Ă sa charge. Il faudra donc bien prendre ses renseignements sur les Ă©ventuelles possibilitĂ©s dâun systĂšme dâassurance depuis le pays dâorigine. De mĂȘme, il est possible quâon lui pose des q
Elle ne peut pas résister à sa bite et sucer
Sexe Ă la gym
Une brune fan d'anal adore la bite