Fontaine orgasmique

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Si les femmes fontaines peuvent « éjaculer », ce phĂ©nomĂšne orgasmique fĂ©minin reste obscur. Contrairement Ă  ce que l’on peut penser, ce liquide n’est pas de la cyprine mais un Ă©jaculat composĂ© de plusieurs Ă©lĂ©ments . Plusieurs Ă©tudes et experts se sont penchĂ©s sur la question et ont pu analyser cet orgasme rare et impressionnant.
Si l’on pense souvent Ă  tort que les femmes fontaines sont les seules Ă  pouvoir Ă©jaculer, il en est tout autre. L’éjaculation fĂ©minine est un phĂ©nomĂšne complexe et peut ĂȘtre dĂ©couvert Ă  tout moment de la vie sexuelle. Il s’agit de deux choses distinctes mĂȘme si elles semblent similaires. C’est un liquide issu d’une glande similaire Ă  la prostate qui enclenche l’expulsion de ce flux. A l’inverse, chez les femmes fontaines, l’éjaculation est beaucoup plus importante que les secondes . Pierre Desvaux, sexologue et directeur d’enseignement Ă  l’UniversitĂ© Paris-Descartes explique que ce phĂ©nomĂšne ne concerne seulement que certaines femmes qui sont stimulĂ©es par cette glande qui ressemble Ă  celle qui entoure l’urĂštre des hommes. « Nous supposons en revanche que toute femme peut ĂȘtre une femme fontaine » suppute le spĂ©cialiste. Une hypothĂšse qui peut ĂȘtre expliquĂ©e par un mĂ©canisme anatomique.
Glandes para-urĂ©trales ou de Skene. Tels sont les noms des organes similaires Ă  ceux des hommes et qui participent à la production du sperme. Ces derniĂšres sont situĂ©es entre le vagin et l’urĂštre et remplissent un rĂŽle fondamental dans l’éjaculation fĂ©minine. Ces derniĂšres expulsent « un liquide qui a les mĂȘmes caractĂ©ristiques qu’un liquide prostatique masculin » dĂ©crit le sexologue et andrologue. Cet Ă©jaculat est composĂ© de PSA, la mĂȘme protĂ©ine que contient la prostate , du zinc et des phosphatases acides. La diffĂ©rence : ces glandes ont des tailles diffĂ©rentes. Tandis que celle de l’homme pĂšse jusqu’à 30 grammes, la glande similaire de la femme est beaucoup lĂ©gĂšre avec un poids de 2 Ă  3 grammes. Cette étude recense la proportion de femmes qui peuvent Ă©jaculer Ă  14 sur 25. « Du fait de la petite taille de cette « prostate », les femmes Ă©jaculent au maximum un millilitre de ce liquide » analyse le Dr Desvaux avant d’ajouter que ce dernier se confond dans la cyprine. Selon les femmes qui ont dĂ©jĂ  assistĂ© Ă  ce phĂ©nomĂšne, femmes fontaines ou non, elles sont unanimes. Pour dĂ©clencher l’éjaculation, il faut absolument ĂȘtre dĂ©tendue pour se concentrer sur son plaisir. Cette sĂ©crĂ©tion importante a parfois lieu lors de la stimulation du point G, Ă  l’entrĂ©e du vagin, qui a besoin d’ĂȘtre actif pour ĂȘtre en bonne santĂ© .  Cette Ă©jaculation peut se produire en petits jets Ă  l’inverse des femmes fontaines qui Ă©vacuent un liquide continu.
Si les femmes fontaines se diffĂ©rencient de celles qui peuvent Ă©jaculer, c’est en raison de la quantitĂ© de liquide expulsĂ©. Les premiĂšres en sĂ©crĂštent une quantitĂ© importante. D’aprĂšs une enquĂȘte menĂ©e par l’andrologue et son confrĂšre Samuel Salama, ce fluide provient de la vessie. Pour le prouver, ils ont demandĂ© Ă  sept femmes fontaines d’uriner avant leur rapport sexuel ou de se masturber. Conclusion : la vessie est quand mĂȘme remplie pendant la stimulation avant de se vider complĂštement. Les chercheurs remarquent un « remplissage de la vessie remarquable ». Cela serait dĂ» Ă  la fois Ă  l’effort physique et l’excitation sexuelle, qui peut ĂȘtre augmentĂ©e de ces 15 mĂ©thodes. Ainsi, le rythme cardiaque augmente et la filtration du sang aussi, ce qui augmente la quantitĂ© d’urine dans la vessie. Pour que cette Ă©jaculation soit provoquĂ©e, le sexologue explique qu’un « lĂącher-prise » est indiquĂ©. Ainsi, la relaxation et la dĂ©tente sont des points essentiels pour que ce phĂ©nomĂšne se produise. Quid du contrĂŽle de l’éjaculation des femmes fontaines ? Pour le spĂ©cialiste, cela dĂ©pend de chaque femme. « Alors que certaines contrĂŽlent ce mĂ©canisme, d’autres en sont incapables. De mĂȘme, le jet de sĂ©crĂ©tions n’est pas obligatoire Ă  chaque rapport » explique l’expert avant d’ajouter que les femmes fontaines n’ont pas pour autant un orgasme plus intense que les autres malgrĂ© cette Ă©jaculation importante. Il existe plusieurs choses Ă  savoir sur les femmes fontaines pour mieux comprendre leur anatomie.
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Le contenu du site santeplusmag.com y compris les textes, images et autres Ă©lĂ©ments sont strictement Ă  titre informatif. Le Contenu n’est PAS destinĂ© Ă  se substituer Ă  un diagnostique mĂ©dical. Demandez TOUJOURS l’avis d’un mĂ©decin ou d’un autre professionnel de santĂ© qualifiĂ© pour toutes les questions que vous vous posez au sujet d’un problĂšme de santĂ©.

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Si l’on pense souvent Ă  tort que les femmes fontaines sont les seules Ă  pouvoir Ă©jaculer, il en est tout autre. L’éjaculation fĂ©minine est un phĂ©nomĂšne complexe et peut ĂȘtre dĂ©couvert Ă  tout moment de la vie sexuelle. Il s’agit de deux choses distinctes mĂȘme si elles semblent similaires. C’est un liquide issu d’une glande similaire Ă  la prostate qui enclenche l’expulsion de ce flux. A l’inverse, chez les femmes fontaines, l’éjaculation est beaucoup plus importante que les secondes . Pierre Desvaux, sexologue et directeur d’enseignement Ă  l’UniversitĂ© Paris-Descartes explique que ce phĂ©nomĂšne ne concerne seulement que certaines femmes qui sont stimulĂ©es par cette glande qui ressemble Ă  celle qui entoure l’urĂštre des hommes. « Nous supposons en revanche que toute femme peut ĂȘtre une femme fontaine » suppute le spĂ©cialiste. Une hypothĂšse qui peut ĂȘtre expliquĂ©e par un mĂ©canisme anatomique.
Glandes para-urĂ©trales ou de Skene. Tels sont les noms des organes similaires Ă  ceux des hommes et qui participent à la production du sperme. Ces derniĂšres sont situĂ©es entre le vagin et l’urĂštre et remplissent un rĂŽle fondamental dans l’éjaculation fĂ©minine. Ces derniĂšres expulsent « un liquide qui a les mĂȘmes caractĂ©ristiques qu’un liquide prostatique masculin » dĂ©crit le sexologue et andrologue. Cet Ă©jaculat est composĂ© de PSA, la mĂȘme protĂ©ine que contient la prostate , du zinc et des phosphatases acides. La diffĂ©rence : ces glandes ont des tailles diffĂ©rentes. Tandis que celle de l’homme pĂšse jusqu’à 30 grammes, la glande similaire de la femme est beaucoup lĂ©gĂšre avec un poids de 2 Ă  3 grammes. Cette étude recense la proportion de femmes qui peuvent Ă©jaculer Ă  14 sur 25. « Du fait de la petite taille de cette « prostate », les femmes Ă©jaculent au maximum un millilitre de ce liquide » analyse le Dr Desvaux avant d’ajouter que ce dernier se confond dans la cyprine. Selon les femmes qui ont dĂ©jĂ  assistĂ© Ă  ce phĂ©nomĂšne, femmes fontaines ou non, elles sont unanimes. Pour dĂ©clencher l’éjaculation, il faut absolument ĂȘtre dĂ©tendue pour se concentrer sur son plaisir. Cette sĂ©crĂ©tion importante a parfois lieu lors de la stimulation du point G, Ă  l’entrĂ©e du vagin, qui a besoin d’ĂȘtre actif pour ĂȘtre en bonne santĂ© .  Cette Ă©jaculation peut se produire en petits jets Ă  l’inverse des femmes fontaines qui Ă©vacuent un liquide continu.
Si les femmes fontaines se diffĂ©rencient de celles qui peuvent Ă©jaculer, c’est en raison de la quantitĂ© de liquide expulsĂ©. Les premiĂšres en sĂ©crĂštent une quantitĂ© importante. D’aprĂšs une enquĂȘte menĂ©e par l’andrologue et son confrĂšre Samuel Salama, ce fluide provient de la vessie. Pour le prouver, ils ont demandĂ© Ă  sept femmes fontaines d’uriner avant leur rapport sexuel ou de se masturber. Conclusion : la vessie est quand mĂȘme remplie pendant la stimulation avant de se vider complĂštement. Les chercheurs remarquent un « remplissage de la vessie remarquable ». Cela serait dĂ» Ă  la fois Ă  l’effort physique et l’excitation sexuelle, qui peut ĂȘtre augmentĂ©e de ces 15 mĂ©thodes. Ainsi, le rythme cardiaque augmente et la filtration du sang aussi, ce qui augmente la quantitĂ© d’urine dans la vessie. Pour que cette Ă©jaculation soit provoquĂ©e, le sexologue explique qu’un « lĂącher-prise » est indiquĂ©. Ainsi, la relaxation et la dĂ©tente sont des points essentiels pour que ce phĂ©nomĂšne se produise. Quid du contrĂŽle de l’éjaculation des femmes fontaines ? Pour le spĂ©cialiste, cela dĂ©pend de chaque femme. « Alors que certaines contrĂŽlent ce mĂ©canisme, d’autres en sont incapables. De mĂȘme, le jet de sĂ©crĂ©tions n’est pas obligatoire Ă  chaque rapport » explique l’expert avant d’ajouter que les femmes fontaines n’ont pas pour autant un orgasme plus intense que les autres malgrĂ© cette Ă©jaculation importante. Il existe plusieurs choses Ă  savoir sur les femmes fontaines pour mieux comprendre leur anatomie.
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Volume 43, Issue 6 , June 2015 , Pages 449-452
The Journal of Sexual Medicine, Volume 10, Issue 11, 2013, pp. 2875-2876
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 43, Issue 6, 2015, pp. 419-423
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 43, Issue 6, 2015, pp. 424-430
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 43, Issue 6, 2015, pp. 431-436
Sexologies, Volume 23, Issue 3, 2014, pp. 93-100
Gynécologie Obstétrique & Fertilité, Volume 43, Issue 6, 2015, pp. 443-448
Copyright © 2015 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Depuis l’AntiquitĂ©, les femmes qui Ă©mettent une importante quantitĂ© de liquide durant la stimulation sexuelle sont restĂ©es un mystĂšre. On les appelle « femmes fontaines ». De nombreux mĂ©decins ont proposĂ© diverses thĂ©ories mais il existe trĂšs peu de publications probantes pour comprendre le mĂ©canisme. Alors que ce phĂ©nomĂšne (re)devient tendance avec un intĂ©rĂȘt dans les mĂ©dias, quelques Ă©tudes rĂ©centes apportent de nouvelles connaissances. Au travers d’une revue de la littĂ©rature, nous prĂ©senterons ces nouveaux rĂ©sultats concernant l’origine et la nature du fluide Ă©mis, et nous nous intĂ©resserons au ressenti de ces femmes et au vĂ©cu de leurs partenaires.
Since Antiquity, women who expulse a large quantity of liquid during sexual stimulation have remained a mystery. This phenomena is usually called “squirting”. Many physicians have proposed different explications, however, there are very few scientific publications and their conclusions are discordant. Today, squirting is fashionable in the media, and some recent studies have brought new information. Through medical publications, we present the conclusions concerning the origin and the nature of squirting, the psychological experience of these squirting women and the feelings of their partners.
De façon occasionnelle ou systĂ©matique, certaines femmes ont l’expĂ©rience d’une expulsion involontaire d’une quantitĂ© importante de liquide durant les Ă©bats sexuels [1]. AprĂšs avoir observĂ© des femmes se masturbant jusqu’à l’orgasme, Grafenberg rapporte que ce liquide est expulsĂ© en jet (« in gushes ») par l’urĂštre et peut ĂȘtre abondant [2]. L’expression « femme fontaine » de la psychanalyste Gruyer est souvent employĂ©e pour Ă©voquer ce phĂ©nomĂšne, les Anglo-Saxons utilisent le mot « squirting » [3]. Cet Ă©vĂšnement non consensuel, suscite gĂ©nĂ©ralement des rĂ©actions diverses telles que la gĂȘne, la surprise, la honte mais aussi du plaisir et du bien-ĂȘtre. Souvent, l’un ou les membres du couple cherchent des informations sur le sujet et consultent des livres ou Internet et interrogent parfois leur mĂ©decin. Pour rĂ©pondre Ă  ce questionnement, un commerce s’est organisĂ© autour de ce sujet et de nombreux livres, vidĂ©os ou sĂ©minaires sont aujourd’hui proposĂ©s afin d’apprendre comment devenir fontaine Ă  toute femme qui le souhaite. DĂ©borah Sundhall a ainsi crĂ©Ă© le « Female Ejaculation Sex Education Institut » ou d’autres proposent d’enseigner aux hommes une technique qui donnera Ă  leur partenaire « un orgasme complet qui en mettra partout dans le lit » (Marcus London, ancien acteur porno). Tout ceci est trĂšs largement relayĂ© par divers mĂ©dias, magasines fĂ©minins et masculins ou blogs. Le « squirting » est mĂȘme devenu une spĂ©cialitĂ© dans l’univers des films pornographiques.
Cependant, les explications physiologiques de ce phĂ©nomĂšne ne sont pas unanimes et font dĂ©bat depuis trĂšs longtemps puisque Hippocrate Ă©voquait dĂ©jĂ  ce phĂ©nomĂšne au 5 e siĂšcle avant J.C. [4]. Il n’existe que peu d’études scientifiques crĂ©dibles sur le sujet et elles apportent des conclusions parfois contradictoires. Bien que dĂ©crite depuis longtemps dans toutes les cultures (GrĂšce antique, Chine TaoĂŻste, Inde, Afrique,
), l’émission d’une quantitĂ© importante de liquide lors du plaisir de la femme a soulevĂ© de nombreux interrogations et a Ă©veillĂ© la curiositĂ© de beaucoup de mĂ©decins et philosophes. Ainsi, de grands noms de l’histoire de la mĂ©decine, tels que Aristote, Galien, Ambroise ParĂ©, Reinier De Graff ou Alexander Skene, se sont intĂ©ressĂ©s Ă  l’origine de ce fluide [5]. Diverses hypothĂšses ont ainsi Ă©tĂ© avancĂ©es : les glandes de Bartholin [6], [7], les glandes de Skene [2], [8], la prostate fĂ©minine [9], [10], ou une hyper-lubrification vaginale [11]. En 1950, GrĂ€fenberg dĂ©crit une zone sensible sur la paroi antĂ©rieure du vagin sur le trajet de l’urĂštre et propose que cette projection de liquide sortant par l’urĂštre, ne soit pas en lien avec la lubrification, mais soit une composante autre du plaisir sexuel [2]. Masters et Johnson n’adhĂšrent pas Ă  ce phĂ©nomĂšne pĂ©ri-orgasmique de la femme et s’orientent plutĂŽt vers de l’incontinence urinaire [12]. C’est en 1981 qu’Addiego invente le nĂ©ologisme « Point G », en rĂ©fĂ©rence Ă  Grafenberg, pour Ă©voquer cette zone gĂąchette (le complexe clitorido-urĂ©tro-prostato-vaginal) et publie les premiĂšres analyses biochimiques du liquide Ă©mis, avec la mise en Ă©vidence de la phosphatase acide prostatique (PAP) et de faibles taux d’urĂ©e et de crĂ©atinine [10]. Ces dĂ©couvertes font Ă©voquer la possibilitĂ© d’un mĂ©lange entre l’urine et les secrĂ©tions de glandes pĂ©ri-urĂ©trales, et laissent alors penser Ă  un mĂ©canisme actif. Durant les annĂ©es 1990, grĂące Ă  des travaux portant sur plus de 150 autopsies et 200 examens gynĂ©cologiques, Zaviacic et al. confirment l’existence, chez certaines femmes, d’une prostate, pesant de 2 à 5 g, et situĂ©e le long de l’urĂštre avec des canaux s’y abouchant [13], [14]. Zaviacic rapporte 6 variations anatomiques (1 : antĂ©rieure ; 2 : proximale prĂšs de la vessie ; 3 : tout le long de l’urĂštre ; 4 : rudimentaire ; 5 : au milieu de l’uretĂšre ; 6 : en forme de sablier) et prĂ©cise la fonction neuro-endocrine de cette glande avec la caractĂ©risation de ses sĂ©crĂ©tions [15]. Wimpissiger et al. localisent approximativement la prostate grĂące Ă  des Ă©chographies pelviennes [16], puis, plus prĂ©cisĂ©ment, avec des IRM [17] et ils Ă©valuent son volume entre 2 et 4 cm 3 . Les analyses biochimiques montrent que la prostate fĂ©minine secrĂšte en moindre quantitĂ© les mĂȘmes enzymes que la prostate masculine [18] et notamment le Prostatic Specific Antigen (PSA). Cabello retrouve ce PSA dans 75 % des urines post-orgasmiques [19] sur un Ă©chantillon de 24 participantes. En 1996, Schubach conclut de ses analyses biochimiques du liquide Ă©mis chez 7 femmes, Ă  une origine vĂ©sicale avec Ă©mission d’urine diluĂ©e [20]. En 2000, Zaviacic et al. proposent de rĂ©attribuer aux glandes para-urĂ©trales, le nom de « prostate fĂ©minine », initialement dĂ©crite par De Graff et mais dont le nom avait Ă©tĂ© abandonnĂ©e au profit de l’appellation honorifique de « Glandes de Skene » [21]. Et en 2001, le comitĂ© international de terminologie anatomique (FICAT) a dĂ©finitivement adoptĂ© le terme de Prostata feminina [22].
Selon Darling et al., 82 % des femmes, qui tĂ©moignent d’une sensibilitĂ© particuliĂšre sur la paroi antĂ©rieure du vagin (point G ou complexe clitorido-urĂ©tro-prostato-vagnial), rapportent Ă©galement une Ă©mission au moment de l’orgasme [23]. Selon les femmes interrogĂ©es dans une Ă©tude sur leur vĂ©cu psychologique par Meauxsoone-Lesaffre, la stimulation de cette zone, avec une forte pression des 2 doigts du partenaire en crochet serait la technique la plus efficace. Mais ce n’est pas la seule et d’autres types de stimulation (Position d’Andromaque, masturbation et cunnilingus) qui entraĂźnent un orgasme peuvent, Ă©galement chez certaines femmes, induire le phĂ©nomĂšne [24].
Deux Ă©tudes rĂ©centes apportent un Ă©clairage nouveau sur ce phĂ©nomĂšne en prĂ©cisant l’origine de la source du liquide Ă©mis ou plutĂŽt des liquides. Tout d’abord, en 2011, Rubio-Casillas et al. ont montrĂ© chez une participante volontaire de 43 ans, grĂące Ă  un cathĂ©tĂ©risme de la vessie, qu’il existait 2 fluides distincts : un premier abondant, aqueux, transparent, et contenant de l’urĂ©e, de la crĂ©atine et de l’acide urique, et un second trĂšs peu abondant (infĂ©rieur Ă  1 mL), Ă©pais, d’aspect laiteux, et
La question d’une incontinence urinaire coĂŻtale peut alors se poser devant cette perte involontaire d’urine. Il existe, en effet, 2 types d’incontinence survenant durant les rapports sexuels : l’une survenant Ă  la pĂ©nĂ©tration et l’autre au moment de l’orgasme. Khan et al. ont montrĂ© que chez les femmes qui avaient une hyperactivitĂ© dĂ©trusorienne (impĂ©riositĂ©), l’orgasme pouvait entraĂźner des contractions de la vessie et parfois une relaxation du sphincter [27]. Serati et al. retrouvent que 69 %
Concernant la prĂ©valence de ces femmes fontaines dans la population gĂ©nĂ©rale, les chiffres sont trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes. D’aprĂšs l’analyse d’un questionnaire envoyĂ© Ă  2350 femmes avec un taux de rĂ©ponse de 55 %, Darling et al. retrouvent que 40 % de femmes rapportent une Ă©mission de fluide durant un rapport [23]. Bullough et al. rapportent sur une sĂ©rie de 227 femmes, que 54 % ont eu dĂ©jĂ  une expulsion liquidienne lors d’un orgasme [31]. Mais ces donnĂ©es sont peu fiables car il s’agit d’un sujet tabou
Dans l’étude de Wimpissinger et al., les femmes fontaines rapportent que 90 % de leurs partenaires ont une attitude plutĂŽt positive concernant ce phĂ©nomĂšne (avec bien sĂ»r un biais de recrutement), 4,4 % ne sont pas au courant, 5 % sont indiffĂ©rents et seul 0,6 % ont une vision plutĂŽt nĂ©gative du phĂ©nomĂšne [32]. Il n’existe aucune Ă©tude publiĂ©e s’intĂ©ressant directement aux hommes concernant leur vĂ©cu ou leur ressenti. Seule, Meauxsoone-Lesaffre a interrogĂ© 12 hommes ayant dĂ©jĂ  rencontrĂ© plus de
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