Filles japonaises lesbiennes

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Au Japon, des femmes piégées dans le monde du X prennent la parole


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Publié le 8 avril 2017 à 10h33 Mis à jour
le 8 avril 2017 à 10h33

Clip de sensibilisation contre les pièges tendus aux femmes japonaises par l'industrie du X (capture d'écran)
Au pays du soleil levant, de plus en plus de femmes affirment avoir été bernées pour jouer dans des films pornos. Face au phénomène, le gouvernement japonais vient de lancer une campagne de prévention.
Un dimanche matin d’avril, dans le parc d’Ueno au cœur de Tokyo. Sous les cerisiers en fleurs, des dizaines de passants tendent leur perche à selfie pour se prendre avec les fameux « sakura » (des cerisiers ornementaux du Japon). A l’écart de la foule, assise à la terrasse d’un Starbucks Café, celle qui se fait appeler « Kurumin Aroma » n’est pas vraiment d’humeur à s’extasier devant les fleurs blanches et roses. Avec ses vêtements amples et son bob coloré sur la tête, elle ressemble à n’importe quelle autre tokyoïte passant à côté. Mais sûrement pas à une actrice de films X.
La youtubeuse de 26 ans s’est pourtant retrouvée sur le tournage de vidéos pornos il y a quatre ans, à la suite d’une rencontre avec un « recruteur de talents », dans le quartier de Shinjuku, l’un des plus animé de la capitale nippone. L’homme lui propose de faire des photos pour un magazine populaire au Japon et un petit rôle de pin-up pour un film. A cette époque, la jeune étudiante rêve de se lancer dans la chanson. Son interlocuteur lui promet alors de l’aider à débuter sa carrière avec des cours de chant. Kurumin Aroma se laisse convaincre.
« J’ai signé un contrat où il n’y avait pas de détails sur le contenu du film », indique-t-elle.
« Je pleurais beaucoup. Du coup, j’étais obligée de rejouer les scènes »
Une semaine plus tard, elle se retrouve dans le bureau du responsable d’une boîte de production, qui lui annonce qu’elle va jouer dans un film porno. L’homme se montre menaçant. Son contrat a déjà été signé. Elle se sent coincée. « J’avais peur que si je refuse, ils annulent leur proposition pour m’aider à débuter ma carrière dans la musique » , raconte la jeune femme.
Quelques semaines plus tard, elle se retrouve sur l’île de Saipan, au beau milieu du Pacifique, pour le tournage. « Nous étions 8 personnes. On m’a demandé de me toucher devant la caméra. J’avais très peur, je pleurais beaucoup. Du coup, j’étais obligée de rejouer les scènes. » Une première expérience traumatisante.
A son retour sur l’archipel, la jeune fille indique à la boîte de production qu’elle ne veut plus faire de films. « Le responsable m’a dit ‘maintenant que tu as tourné dans un film x, ce ne sera ni la première ni la dernière fois’ » , rapporte la Japonaise. Dans son bureau, elle se met à pleurer. Autour d’elle, une dizaine d’hommes font alors tout pour la persuader de rester. « Ils me disaient que le monde du porno était merveilleux, que c’était un passage nécessaire pour faire de la musique » , se souvient-elle. Sentant qu’il lui est impossible de faire marche arrière, elle finit par céder.
Lors du tournage du deuxième film, on l’oblige à avoir des rapports sexuels avec trois hommes différents. « Derrière la caméra, le chef voulait qu’on aille plus loin, que ce soit plus trash. Je voulais finir le plus vite possible pour que tout ça s’arrête » , raconte la jeune femme. Avait-elle alors conscience qu’il s’agissait d’un viol ? « Oui » , souffle-t-elle en baissant la tête.
Cette fois-ci, ce tournage sera le dernier pour elle. Juste après, le patron de la société a pris la poudre d’escampette… et le salaire qu’elle devait toucher.
« Kurumin Aroma » est loin d’être la seule jeune japonaise devenue actrice porno malgré elle. L’année dernière, des associations ont tiré la sonnette d’alarme, devant la recrudescence de nombre de victimes qui venaient les consulter : +64% en l’espace de deux ans. Sur l’année 2016, Lighthouse et PAPS (People Against Pornography And Sexual Violence) ont recensé 100 nouveaux cas, dont quelques hommes. Depuis le début de l’année 2017, 20 personnes se sont manifestées.
« Ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, s’inquiète Aiki Segawa, la porte-parole de l’association, qui a réalisé un clip de prévention. Comme c’est un sujet très tabou, beaucoup de victimes n’en parlent à personne. Elles pensent que c’est de leur faute. Vous savez, dans la société japonaise, il y a un grand sens de la responsabilité personnelle. Elles pensent donc qu’elles y sont allées à leurs risques et périls. »
L’association reçoit ainsi des femmes qui ont joué malgré elles dans des films pornos il y a 5 voire 10 ans.
Des proies faciles pour des recruteurs véreux
Pour Kazuko Ito, avocate et fondatrice de Human Rights Now (HRN), les victimes ont des profils assez semblables : « Toutes sont japonaises, ont entre 18 et 25 ans. Elles sont au lycée, étudiantes ou font des petits boulots. Certaines sont originaires de zones rurales et débarquent tout juste à Tokyo. Elles rêvent de devenir célèbres, comme mannequin, chanteuse, danseuse etc. » Des proies faciles pour des recruteurs véreux.
Ces derniers ne sont d’ailleurs pas toujours de petites productions inconnues, certains ont une certaine notoriété sur le marché du X. Au Japon, l’industrie pornographique pèse plusieurs milliards de dollars et produit 20 000 films par an. Les producteurs sont donc toujours à l’affût de chair fraîche, surtout de très jeunes femmes, pour figurer dans leurs films.
Les recruteurs se montrent très persuasifs pour garder leurs nouvelles recrues. « Ils leur disent que si elles refusent de jouer, elles devront payer 1 million de yen (environ 8 400 €), qu’ils raconteront tout à leurs parents, à leurs proches, au responsable de leur lycée etc. » , poursuit l’avocate.
Stress post-traumatique, suicide, opérations de chirurgie esthétique à répétition…
Un vrai lavage de cerveau, dont l’issue peut parfois être dramatique. Selon HRN, une jeune femme se serait suicidée après s’être retrouvée contre son gré dans plusieurs films x. D’autres souffrent de stress post-traumatiques ou font des opérations de chirurgie esthétique à répétition.
De manière générale, très peu de victimes osent porter plainte. Mais en juin dernier, le responsable d’une célèbre agence de recrutement de Tokyo a été arrêté par la police. Il lui était reproché d’avoir forcé une femme à jouer dans un film porno, en la menaçant de devoir payer des pénalités si elle refusait. A la suite de cette affaire, le puissant lobby de l’industrie pornographique japonaise The Intellectual Property Promotion Association (IPPA) a présenté ses excuses et a encouragé ses membres à bannir ces pratiques.
Devant la médiatisation du phénomène et la prise de parole en public de plusieurs victimes ces derniers mois, le gouvernement s’est aussi emparé du sujet. Une campagne de prévention, avec un site et une hotline dédiées, a été lancée en ce mois d’avril, qui correspond à la rentrée scolaire et universitaire au Japon. Une période propice pour les recruteurs des fameuses « agences de talents », à la recherche de personnes vulnérables fraîchement débarquées à Tokyo.
« C’est très encourageant de voir que le gouvernement prenne ce problème au sérieux » , réagit Aiki Segawa de Lighthouse. « Le gouvernement a réagi vite sur ce sujet. Sur nos autres sujets de campagne, ils le sont beaucoup moins » , remarque l’avocate Kazuko Ito. Pour préserver l’image de l’archipel ? Selon les deux activistes, l’imminence des JO de Tokyo en 2020 n’y serait pas pour rien.
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