Filles esclaves dans la cage

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Filles esclaves dans la cage
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Publié le 23/10/17 mis à jour le 08/12/20
Lizzie Sadin pour le prix Carmignac
Les couleurs sont chatoyantes, mais la fĂȘte n’est jamais au rendez-vous. La centaine d’images qu’expose Lizzie Sadin vous prennent Ă  l’estomac : les unes aprĂšs les autres, elles dressent le dĂ©sespĂ©rant tableau de la situation qui frappe de plus en plus de jeunes NĂ©palaises. Viols, abus, exploitation, esclavage, il ne fait pas bon ĂȘtre pauvre et femme au NĂ©pal. D’aprĂšs les ONG, 20 000 d’entre elles seraient exploitĂ©es dans l’industrie du sexe ; et 300 000 contraintes Ă  des « emplois » de bonnes Ă  (vraiment) tout faire dans les pays du Golfe.
« Ces jeunes filles sont dupĂ©es par des trafiquants qui traĂźnent dans les villages. Souvent des amis ou mĂȘme des membres de leur propre famille, qui leur font miroiter l’espoir d’une vie meilleure. Le plus souvent, elles sont cĂ©dĂ©es contre de l’argent par l’un de leurs proches », explique la photographe Lizzie Sadin, qui depuis vingt-cinq ans travaille sur les droits humains et, tout particuliĂšrement, la condition des femmes dans le monde.
« La plupart de ces jeunes femmes n’ont mĂȘme pas conscience de la gravitĂ© de la situation dans laquelle elles se trouvent », raconte-t-elle. Pourtant, les photos montrent bien la cruautĂ© de cet univers oĂč elles se font exploiter, maltraiter, abuser : restaurants, bar-dancings ou dohoris (sorte de cabarets / maisons closes). « Je n’ai pas pu faire la moindre photo pendant les premiĂšres semaines de mon sĂ©jour au NĂ©pal, le temps de gagner la confiance de ces filles qui vivent dans la peur. De mĂȘme, il a fallu user de stratagĂšmes pour ne pas trop attirer l’attention des tenanciers des bars oĂč elles travaillent. J’ai dĂ» prendre certaines photos Ă  la volĂ©e ou en camĂ©ra cachĂ©e » .
Pour TĂ©lĂ©rama.fr, Lizzie Sadin revient sur certaines scĂšnes qui l’ont marquĂ©e et qui font partie de la centaine de photos exposĂ©es Ă  Paris.
Dans l’enfer de l’esclavage des femmes au NĂ©pal.
Lizzie Sadin pour le prix Carmignac
« J’ai rencontrĂ© Rita dans la rĂ©gion de Pokhara, Ă  la frontiĂšre avec l’Inde. C’est une ancienne esclave revenue de l’enfer des pays du Golfe. Elle s’était faite leurrer par une amie de son village qui lui avait proposĂ© de partir pour l’Inde avec des promesses d’argent et de bijoux. La pauvretĂ© est telle au NĂ©pal qu’elle n’a pas hĂ©sitĂ©. Seulement, une fois arrivĂ©es, l’amie a disparu et Rita s’est retrouvĂ©e dans un bordel. On lui a dit “ tu vas travailler” , mais sans lui dire en quoi cela consistait. Quand elle a compris, elle a refusĂ©. On l’a aussitĂŽt malmenĂ©e et enfermĂ©e pendant une semaine avec juste assez de nourriture pour survivre. Contrainte, elle n’a pu faire autrement que de se prostituer. C’est un raid fortuit de la police qui l’a libĂ©rĂ©e. Et, grĂące Ă  une ONG, elle est finalement revenue au NĂ©pal. »
Dans l’enfer de l’€esclavage des femmes au NĂ©pal.
Lizzie Sadin pour le prix Carmignac
« A Katmandou, les filles qui se font piĂ©ger passent leur journĂ©e Ă  travailler dans des gargotes miteuses, des cabarets ou des salons de massage. Ces filles sont lĂ  Ă  la merci des clients dont elles doivent accepter les avances. Ici, on peut voir Kopila dans une cabine, petit espace Ă  l’intĂ©rieur du restaurant Ă  l’abri des regards. Ce qui m’a frappĂ©e, c’est que l’homme qui abuse d’elle n’a pas du tout le sentiment de faire quelque chose de rĂ©prĂ©hensible  »
Dans l’enfer de l’esclavage des femmes au NĂ©pal.
Lizzie Sadin pour le prix Carmignac
« Parfois, les trafiquants sont les parents eux-mĂȘmes. Cela pourrait ĂȘtre le cas de cette dame accompagnĂ©e de plusieurs trĂšs jeunes filles qui tente de passer la frontiĂšre avec l’Inde Ă  bord d’une charette. Seulement, la police soupçonne que ce ne sont pas ses enfants, et qu’elle cherche sans doute Ă  aller les livrer en Inde pour une destination encore plus lointaine. AidĂ©s par des bĂ©nĂ©voles d’une ONG, qui sont d’anciennes victimes du trafic, les policiers l’assaillent de questions. Mais toutes se taisent, la dame comme les fillettes, lesquelles, du reste, ne savent pas forcĂ©ment oĂč on les emmĂšne ni pour quoi faire. »
Dans l’enfer de l’esclavage des femmes au NĂ©pal.
Lizzie Sadin pour le prix Carmignac
« Cette photo est l’une de celles que j’ai prises Ă  la dĂ©robĂ©e. La jeune fille Ă  droite est chanteuse d’un dohori, une sorte de bar-dancing. Elle a reçu des avances d’un client. En attendant de passer Ă  la casserole, elle est obligĂ©e de lui tenir compagnie sous le regard du patron du cabaret qui contrĂŽle ses moindres faits et gestes. Les filles qui travaillent dans ces dohoris doivent tout accepter : attouchements, grossiĂšretĂ©s... »
A voir : Exposition photographique “Le PiĂšge – Traite des femmes au NĂ©pal”, du 20 octobre au 12 novembre, HĂŽtel de l’Industrie, 4 place Saint-Germain des PrĂ©s, 6e. Gratuit.
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