Fille suce deux chanceux

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Dans le sud du Malawi existe un rituel initiatique violent : les jeunes filles qui atteignent la puberté doivent avoir des relations sexuelles forcées avec une "hyÚne", un homme désigné par leur famille. Ce viol est encadré par des rÚgles strictes, et il est organisé dans le plus grand secret. Une pratique qui perdure malgré son interdiction.
Ce reportage a reçu le Prix du jeune reporter d'images de tĂ©lĂ©vision du magazine leRotarien – Édition 2017
C’est un passage obligĂ© dans certaines communautĂ©s du sud du Malawi . DĂšs leurs premiĂšres rĂšgles, les jeunes filles doivent passer la nuit avec un homme choisi par la famille, appelĂ© une "hyĂšne", pour marquer leur passage Ă  l’ñge adulte. Il s’agit d’un "apprentissage de la sexualitĂ©" et, dans la croyance locale, d’une nĂ©cessitĂ© pour se "purifier" et se prĂ©munir contre de graves maladies. Mais pour ces jeunes filles, c’est surtout un Ă©vĂ©nement traumatisant : un viol, qui peut Ă©galement donner lieu Ă  une grossesse non dĂ©sirĂ©e.
Les "hyĂšnes" sont des hommes choisis par la communautĂ© et recrutĂ©s secrĂštement par les parents des jeunes filles. Ils sont payĂ©s pour avoir ces rapports sexuels de force. Et toujours sans protection. Une vĂ©ritable catastrophe dans un pays oĂč 10 % de la population est sĂ©ropositive, et encore plus dans cette rĂ©gion pauvre, oĂč 16 % des habitants sont infectĂ©s par le virus .
La pratique est dĂ©sormais interdite, en thĂ©orie, mais dans les zones rurales du Malawi, c’est le droit local qui prime. Difficile alors de faire appliquer la loi. Pourtant, les mentalitĂ©s changent et des voix s’élĂšvent contre cette coutume. Des cheffes de district et des ONG ont dĂ©jĂ  entamĂ© le long combat pour que les jeunes filles du Malawi ne soient plus les victimes de cette tradition.
Le résumé de la semaine France 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
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Reportage exclusif : Séoul, le prix de la liberté pour les Nord-Coréens en fuite
Vidéo : Benghazi, vitrine de l'Est libyen
"Never again" : le mouvement contre les armes qui bouscule l'Amérique
Chine : sur la trace des disparus du pouvoir
Vidéo : avec des migrants guinéens, à l'épreuve des Alpes
Vidéo : Saint-Laurent-du-Maroni, porte d'entrée clandestine vers la Guyane française
Cîte d’Ivoire : "Jeunes patriotes", les hommes de Laurent Gbagbo
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En 1976, Chantal Ladesou participait sans le savoir au tournage d’un film pornographique. Un extrait de ce chef-d’Ɠuvre olĂ©-olĂ© a Ă©tĂ© diffusĂ© hier Ă  la tĂ©lĂ©vision.
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Au milieu des annĂ©es 70, alors jeune comĂ©dienne en devenir, Chantal Ladesou acceptait un peu tout et n’importe quoi pour faire chauffer la marmite. Il y a deux ans de cela, alors que Laurent Argelier la rĂ©veillait pour la promo de sa piĂšce Nelson sur MFM radio, la comĂ©dienne s’était souvenue de ce film porno auquel elle avait participĂ© malgrĂ© elle en 1976. Un gros moment de solitude auquel elle repense en souriant aujourd’hui. « A un moment donnĂ©, c’était une grande fĂȘte, ils ont dit : “Tout le monde Ă  poil main­te­nant !” » Totalement paniquĂ©e face Ă  cet ordre, Chantal Ladsou avait tentĂ© d’esquiver l’effeuillage et ce qui devait se passer aprĂšs. Impossible, elle avait signĂ© un contrat
 « Je pensais que c’était un gag, ajoutait-elle. Au final, j’ai Ă©tĂ© virĂ©e du travail, c’était l’hor­reur ! »
Ce fameux film, c’était Les maĂźtresses de vacances . Quelques images ont Ă©tĂ© diffusĂ©es hier aprĂšs-midi dans le tout premier numĂ©ro des E nfants de la tĂ©lĂ© prĂ©sentĂ© par Laurent Ruquier sur France 2. TrĂšs Ă  l’aise, Chantal Ladesou a redĂ©couvert ces images en esquissant un sourire. Il faut dire que la musique, les dialogues et tout le reste sont au top. DĂ©couvrez cette sĂ©quence trĂšs drĂŽle dans la vidĂ©o ci-dessus.

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Transsexuel ou transgenre ? - Le terme transsexuel est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© pour dĂ©signer les personnes trans ayant Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es, alors que le terme transgenre est employĂ© pour parler des personnes qui ne sont pas passĂ©es (et ne passeront peut-ĂȘtre jamais) par la case chirurgie. "Pour Ă©viter d’instaurer une hiĂ©rarchie, on prĂ©fĂ©rera le terme personnes trans, qui permet d’inclure la multiplicitĂ© des parcours et des identitĂ©s", souligne le site de l'Association des Journalistes LGBT . Photo: Lana Wachowski
Ancienne photographe et grand reporter pour la télévision
Pendant cinquante ans, j'ai cachĂ© qui j'Ă©tais. La sociĂ©tĂ© qui n'aime que la normalitĂ©, comprenez celle du plus grand nombre, m'imposa mon genre. Pour elle, le sexe conditionne le genre, qui lui-mĂȘme engendre des comportements adaptĂ©s, fondĂ©s sur la reproduction.
Pendant cinquante ans, j'ai cachĂ© qui j'Ă©tais. La sociĂ©tĂ© qui n'aime que la normalitĂ©, comprenez celle du plus grand nombre, m'imposa mon genre. Pour elle, le sexe conditionne le genre, qui lui-mĂȘme engendre des comportements adaptĂ©s, fondĂ©s sur la reproduction.
Des "Moi" j'en avais deux, dissonance mortifĂšre, cauchemar d'analyste, lutte fratricide, choix impossible. Alors la sociĂ©tĂ© a choisi pour moi car la sociĂ©tĂ© doit savoir, pour nous classifier. ClassĂ©e garçon par le sexe je devais ĂȘtre garçon par le genre, il n'y avait pas Ă  discuter. Une partition de mĂąle me fut confiĂ©e pour que je l'apprenne et que je la joue de mon mieux. EncadrĂ©e par les lois et les rĂšgles sacrĂ©es je n'avais plus de choix.
Garçon je l'ai été et plus fort que les autres, car derriÚre cette virilité exacerbée, je protégeais cet autre "moi" qui malgré son enfermement continuait de grandir, habitée par l'espoir qu'un jour elle pourrait s'exprimer. De sa prison vivante, elle va me montrer mes contradictions, celles que je ne veux pas voir. Rebelle, elle me poussera au bout de mes dogmes, jusqu'à ce que je les renie, au point de disparaßtre.
Par amour j'ai dit mon mal-ĂȘtre et par amour, ma compagne d'alors m'a soutenue et encouragĂ©e pour que je prenne enfin ce train, vers la gare de l'autre genre, destination Bonheur. Je partais vers l'opĂ©ration qui me permettrait d'ĂȘtre heureuse, d'ĂȘtre moi et qu'importe le risque car je suis sĂ»re qu'il vaut mieux ne pas ĂȘtre, plutĂŽt qu'ĂȘtre ce que l'on n'est pas.
Boules de billard électrique, nos vies sont souvent chaotiques. Nous descendons la pente vers une sortie inévitable, rebondissant de bumper en bumper; les plus habiles, d'un coup de flipper remontent au point de départ et réinitialisent leur descente. Les plus chanceux héritent d'une boule supplémentaire. Ce fut mon cas: nouveau jeu, nouvelle vie, nouvelles rÚgles.
Cette partie, je ne pensais pas la raconter et puis en l'écrivant pour mémoire personnelle, je me suis dit que si elle était exception, elle pourrait aussi devenir exemple, permettant à celles et ceux qui vivent piégés dans un corps qui n'est pas le leur, de garder espoir, que la société peut changer, qu'elle doit s'adapter.
Dans ce livre , si je parle de souffrances et de détresse, je parle aussi d'amour et de joies car Choisir de vivre est positif, témoignage d'une victoire sur l'Interdit. Je souhaite que, par ce récit romancé, mes lecteurs acceptent plus facilement les différences et comprennent, je l'espÚre, qu'il n'y a pas de normes en ce qui concerne l'humain. Et tant pis si je dois chagriner les esprits les plus fermés.
Le bonheur est souvent facile Ă  atteindre si nous ne mettons pas entre lui et nous des chausse-trappes sociales ou religieuses qui nous le rendent inaccessible. C'est ma certitude.
Croyant raconter ce que l'on a vĂ©cu, on raconte ce que l'on a ressenti. C'est peut ĂȘtre faux, bien que tout soit vrai. Ce sont les limites d'une autobiographie. Choisir de vivre est un roman, mĂȘme si le vrai apparaĂźt souvent au fil des pages.
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mardi 13 septembre 2022, Saint Aimé





Justice , La Gazette du Comminges , Vidéos et Podcasts




Publié le 09/09/2022 à 06:01
, mis Ă  jour

Ă  08:30



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l'essentiel
Romain raconte les annĂ©es de sĂ©vices sexuels que lui a fait subir sa grand-mĂšre dans un village du Luchonnais. Il vient d’obtenir la condamnation de cette femme de 87 ans devant le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens (31).

Romain s’est mis Ă  trembler. Sans comprendre rĂ©ellement ce qui se passait. C’est arrivĂ© au moment oĂč il s’apprĂȘtait Ă  changer sa fille allongĂ©e sur la table Ă  langer. MaĂŻtĂ© n’avait, Ă  l’époque, que quelques semaines.
« J’ai commencĂ© Ă  paniquer. C’était le chaos dans mon cerveau puis une idĂ©e obsĂ©dante m’a plongĂ© dans un abĂźme. Je me suis dit que, si moi j’étais comme ma grand-mĂšre, j’allais ĂȘtre attirĂ© par ma fille et qu’en rĂ©alitĂ© j’étais un pĂ©dophile. Ça m’a bouleversĂ©, j’en ai parlĂ© Ă  ma femme. Elle m’a convaincu qu’il fallait que je dise ce que j’avais subi dans mon enfance et que je dĂ©nonce les faits Ă  la justice », raconte ce trentenaire, Ă©tabli Ă  Montpellier, mariĂ© et pĂšre de deux petites filles.
Depuis cette date, il y a maintenant presque trois ans, il n’a pas la force de parler directement Ă  ses parents de toutes ces annĂ©es oĂč sa grand-mĂšre a fait de lui un jouet sexuel : « Je leur ai envoyĂ© un mail oĂč j’ai tout racontĂ©. Comment ma grand-mĂšre avait abusĂ© de moi. En lisant cela, mon pĂšre a fait un grave malaise. Il a failli y passer. Ils m’ont tout de suite suivi dans ma dĂ©marche. J’en ai ensuite parlĂ© au reste de la famille. Je me suis heurtĂ© Ă  un mur. Certains ont tout
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