Fille arabe prouvant etre mauvaise

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Fille arabe prouvant etre mauvaise

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SociĂ©tĂ© d’éditions littĂ©raires , 1900 ( p. 42 - 52 ).
book Les Femmes arabes en AlgĂ©rie Hubertine Auclert SociĂ©tĂ© d’éditions littĂ©raires 1900 Paris C Le mariage arabe est un viol d’enfant Auclert - Les Femmes arabes en AlgĂ©rie, 1900.pdf Auclert - Les Femmes arabes en AlgĂ©rie, 1900.pdf/1 42-52 


DerniÚre modification il y a 2 ans par Sixdegrés


Certes, français et arabes diffĂ©rent d’habitudes
et de mƓurs : Si consommer le mariage
avec une fillette impubÚre est chez les français
un crime, c’est chez les arabes une coutume ;
aussi, les petites arabes se marient-elles Ă  l’ñge oĂč les petites françaises jouent
seulement à la mariée.

En suivant d’un Ɠil impatient les Ă©volutions
enfantines de leurs filles, les pĂšres musulmans
calculent ce qu’elles vaudront de douros : car,
contrairement aux français qui ne consentent
à se marier qu’avec une femme qui leur apporte
de l’argent, les arabes sont, eux, obligĂ©s d’en
donner pour pouvoir Ă©pouser. Ce qui constitue
le mariage musulman, ce qui le rend
valable, c’est la dot versĂ©e par l’époux comme
prix d’achat de la femme.

Dans les villes, la dot de la femme se calcule
en argent (en douros), sous la tente en
troupeaux de moutons, en chameaux, en palmiers.
Dans des oasis du Sahara, le douaire de
la femme noire, ne consiste guùre qu’en bijoux,
ceintures, coupons de tulle et de cotonnade.

Une femme du commun, se vend de trente
Ă  cinquante francs.

Une femme qui sait tisser les burnous est
payée de trois, à huit cents francs.

À douze ans une femme est estimĂ©e pour sa
figure, Ă  vingt ans pour son savoir faire.

Aux premiers temps de l’occupation, les
femmes arabes gardées en otage étaient échangées
contre des chevaux, ou vendues à l’enchùre
comme des bĂȘtes de somme.

Autrefois aussi, en GrĂšce, on troquait les
femmes contre des bƓufs. C’est pour cela
qu’elles sont appelĂ©es dans l’Iliade Trouveuses
de bƓufs .

Dans le Sud africain, le sexe féminin tient
au mĂȘme titre que les perles, lieu d’argent ;
de mĂȘme en Asie. Dans l’Afghanistan on compense
encore un meurtre, par la livraison de plusieurs
jeunes filles et une blessure par la livraison
d’une femme.

Une fillette est suivant sa gentillesse et le
rang de sa famille payée de trois cents francs
Ă  mille francs.

Les acquéreurs se disputent les musulmanes
qui exercent les fonctions d’institutrices
(monitrices) et les paient de mille, Ă  trois
mille francs.

Plus les petites arabes sont jolies, plus
elles sont certaines d’ĂȘtre achetĂ©es par un
vieux mari auquel sa position permet de les
payer trĂšs cher.

La vente des musulmanes donne lieu Ă  un
marchandage, entre le pĂšre et le futur Ă©poux.
L’objet du litige, la femme n’est mise au courant
de l’affaire, que quand elle est conclue.

Il y a des gamines de sept ans qui tirent Ă 
la buche pour savoir auquel des hommes qui
les ont payées, elles devront appartenir. Ceci
prouve que dans le commerce des femmes, la
mauvaise foi n’est pas exclue.

Tous les jours d’ailleurs, les prĂ©toires des
tribunaux algériens retentissent de révélations
scandaleuses et de rĂ©clamations d’hommes,
qui ont payĂ© une femme qu’il se voient enlever
par un autre.

On a fait grand bruit en France de l’aventure
de Fathima, cette jeune institutrice
kabyle que son pĂšre avait vendue 750 fr. Ă  un
nommé Rhamdan et qui ensuite, avait épousé
un jeune homme selon son cƓur, l’instituteur Ibrahim, fut rĂ©clamĂ©e par son premier acheteur.

Le juge de paix de Mekla, se conformant Ă 
la loi Koranique, avait donné gain de cause
Ă  Rhamdan et il fallut toute la pression de
l’opinion publique vivement Ă©mue en France
par ce barbare procédé, pour forcer le tribunal
de Tizi-Ouzou Ă  infirmer le jugement
du juge de paix de Mekla, dégager Fathima
de l’engagement pris par son pùre avec
Rhamdan et lui permettre de filer le parfait
amour avec l’instituteur qu’elle avait Ă©pousĂ©.

Il ne faut pas oublier que Fathima et Ibrahim appartenaient, de si loin que ce soit, au
monde universitaire, que leur chef M. le recteur
Jeanmaire, s’était intĂ©ressĂ© Ă  leur odyssĂ©e
et l’avait signalĂ©e.

Qu’on supprime l’indignation publique soulevĂ©e
par ce concours de circonstances, et
Fathima aurait été obligée de quitter son
second mari qu’elle aimait, pour aller vivre
avec le premier qu’elle ne connaissait pas,
tant est grande l’habitude de nos tribunaux français, de respecter les anomalies arabes.

Les victimes ordinaires ont beau se faire
éloquentes et suppliantes, leur voix désespérée
n’émeut pas plus le public que les
juges. J’en ai vu se tordre les bras, se rouler
Ă  terre, hurler, mordre ceux qui les approchaient,
en entendant la justice française,
stylée par des trembleurs, leur appliquer le
droit coutumier musulman, si formellement
en contradiction avec notre droit français.

Trop souvent les juges annulent des mariages
librement consentis, pour livrer la
femme Ă  l’homme qui l’a achetĂ©e, alors qu’elle
Ă©tait petite enfant. Que dis-je, il se trouve
mĂȘme des magistrats français, pour livrer la
jeune fille Ă  l’homme qui l’a achetĂ©e avant
qu’elle ne soit nĂ©e !

Il y a quelques années, à Ben-Mensour, un
pĂšre vendit sa fille Ă  naĂźtre. Quand la petite
fut venue au monde, il voulut résilier le contrat
passĂ© et s’adressa aux tribunaux ; mais les
tribunaux donnĂšrent gain de cause au mariage
projeté, la jeune fille vendue avant sa naissance, dut appartenir à son acquéreur.
Le procùs, m’a dit l’habitant du pays qui
me signalait ce fait, a coûté dix-sept mille
francs.

Les pÚres pressés de tirer profit de leurs
filles, n’attendent pas leur nubilitĂ© pour les
marier. Pour masquer cet attentat Ă  la nature,
on n’omet pas de dire au mari qu’il n’usera
de son droit d’époux que quatre, cinq ans
aprùs le mariage. L’enfant n’en est pas moins
Ă  la merci d’un homme qui n’a aucun dĂ©rivatif
Ă  ses passions, qui se dit que la petite
payée est son bien et souvent, dans la fillette
la femme est atrophiée.

Quand le fait par trop criant parvient aux
oreilles de la justice, les parents criminels et
l’homme qui a infligĂ© non le mariage mais le
viol à une enfant, trouvent des témoins de
complaisance qui excipent de leur bonne foi
et ils sont acquittés.

La cour d’assises d’Alger vient encore d’acquitter
un mari de Takement, Medja Iddir
ben Mohamed, qui avait violĂ© sa femme ĂągĂ©e de neuf ans , aprĂšs l’avoir attachĂ©e avec des fils
de fer.

Pour mettre un terme Ă  ces viols d’époux,
il faudrait appliquer sur tous les territoires
français, la loi qui interdit aux filles de contracter
mariage avant quinze ans.

Si les femmes avaient en France leur part
de pouvoir, elles ne permettraient pas que
sur une terre francisée, subsiste une loi admettant
le viol des enfants. L’homme tolùre ce
crime, parce qu’il est solidaire de celui qui en
profite.

Quelquefois les drames poignants qui se
passent dans le gourbi ou sous la tente sont
rĂ©vĂ©lĂ©s : J’ai vu amener devant le juge une
petite fille de neuf ans, Ă©tique et couverte de
brĂ»lures. Son mari, un vieux, racontait qu’elle
Ă©tait tombĂ©e au feu pendant une crise d’épilepsie.
Tout le monde sait Ă  quoi il faut attribuer
ces crises nerveuses si fréquentes chez
les petites Ă©pouses arabes.

L’atrophiement dont elles sont l’objet dans
leur enfance rend — alors que les hommes de leur race sont grands et forts — la plupart
des femmes petites, délicates et maladives.

La loi française baissera-t-elle toujours
pavillon devant le Koran ? La République
n’ira-t-elle pas au secours des petites victimes
de la débauche musulmane ?

D’aprùs la loi Koranique, aucune femme ne
peut se soustraire au mariage. Le pĂšre a le
droit de l’imposer à sa fille, le tuteur ou le
Cadi ont le pouvoir de forcer les orphelines de
se marier.

En se mariant la musulmane garde son
nom. Messaouda bent (fille), Djaffar reste
quand elle a épousé Aïssa ben (fils) Lakdar,
Messaouda bent Djaffar. On ne la reconnaĂźtrait
plus si elle changeait aussi souvent de
noms que de maĂźtres. Elle conserve sagement
le sien, ce qui n’existe pas chez nous et au lieu
d’annihiler comme la française sa personnalitĂ©,
elle l’augmente, elle acquiert par le fait
du mariage une sorte d’émancipation civile et
Ă©conomique.

La femme arabe ne peut disposer d’elle et de sa fortune que le jour oĂč elle est mariĂ©e.
Mais dùs ce jour-là, elle a l’administration et
la jouissance de ses biens personnels. Elle
peut mĂȘme plaider contre son mari sans aucune
autorisation.

Entre époux musulmans, la séparation de
biens est le droit commun.

La femme n’a rien Ă  dĂ©penser dans le mĂ©nage,
elle ne doit apporter aucune part contributive,
attendu que la premiĂšre condition
exigĂ©e de l’homme qui veut contracter mariage
est de pouvoir subvenir à l’entretien et à
la nourriture de chaque femme qu’il Ă©pouse.
Mais l’arabe souvent oublie le Coran et exploite
ses femmes au lieu de les entretenir.

Bien que la musulmane ait reçu de son
mari une dot, le soir de ses noces elle lui demande
« Le droit de la premiÚre entrevue ».
L’époux donne selon ses moyens une piĂšce de
métal, ou un billet de banque. Cet usage était
observé en France aux premiers temps de
notre histoire. Clovis n’épousa-t-il pas Clotilde
par le sou d’or et le denier d’argent ? Le mari Ă©tait censĂ© acheter sa femme par ces deux piĂšces de monnaie.

Les prohibitions relatives au mariage musulman sont nombreuses. Il ne doit exister entre les fiancĂ©s, ni parentĂ© de sang, ni parentĂ© de lait c’est-Ă -dire que le mariage est dĂ©fendu entre les enfants qui ont sucĂ© le lait d’une mĂȘme nourrice.

Les M’zabites doivent se marier dans leur pays d’origine, l’émigration leur est interdite.

Les musulmanes ne peuvent épouser que des musulmans ; alors, que les musulmans peuvent épouser des femmes de toutes races et religions.


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Publié le
20/03/2015 à 07:28 , mis à jour à 09:54






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Pour illustrer son interview, Halim Mahmoudi nous a proposé une caricature faites par ses soins.
Intimidation. "Je me souviens de ces CRS descendant d'un camion dans le quartier, alors qu'on discutait avec cinq-six potes. Ils se sont baladĂ©s matraque en main, parmi nous. Ça a durĂ© longtemps. On baissait le regard, on ne disait rien. Eux non plus. Puis ils sont repartis." Halim Mahmoudi n'Ă©tait pas "un jeune qui traĂźnait", il avait la trentaine, de passage dans le quartier oĂč il a grandi -une banlieue de Rouen. Aujourd'hui il a 38 ans, il vit Ă  la campagne avec sa femme et ses trois filles, ses "tornades". Auteur de la bande-dessinĂ©e Un Monde Libre , dessinateur de presse pour Psikopat et La Rumeur , il est "intĂ©grĂ© -comme on dit-, je bosse, j'ai une famille, un couple mixte...". 

Halim Mahmoudi a dessiné l'anecdote sur les CRS dans Un Monde Libre (ed. Des Ronds dans l'O), page 64. Cliquez pour voir en plus grand
Lui n'a jamais Ă©tĂ© insultĂ© directement comme Souleymane, refoulĂ© d'une rame de mĂ©tro parisien par des supporters anglais en fĂ©vrier. " Son tĂ©moignage (dans lequel Souleymane explique qu'il n'a mĂȘme pas pensĂ© Ă  en parler Ă  sa femme, NDLR), m'a beaucoup parlĂ©", confie Halim, "Car contrairement Ă  ce que l'on pourrait croire, on ne parle pas de ça entre nous, ni Ă  la maison -la pudeur primait-, ni entre potes". Pour L'Express nĂ©anmoins, il partage quelques anecdotes: "Des paroles, des gestes, des regards qui humilient et infantilisent", encore plus blessants quand ils viennent "de personnes armĂ©es et assermentĂ©es par l'État". 

Car des contrĂŽles, "au quartier", il y en a eu beaucoup. "Les flics, ou la BAC, dĂšs qu'on sortait, on y avait droit!" Des expĂ©riences souvent violentes psychologiquement. "Je me souviens d'un contrĂŽle oĂč un flic a lu ma carte d'identitĂ© en disant 'Halim Mahmoudi... NationalitĂ© française?' Un de ses collĂšgues a pouffĂ© de rire. Un autre m'a demandĂ© mes origines (algĂ©riennes, NDLR), en me disant que je serai peut-ĂȘtre mieux dans mon pays plutĂŽt qu'ici Ă  me faire contrĂŽler." 

>> Vous ĂȘtes tĂ©moin ou victime de "racisme ordinaire"? N'hĂ©sitez pas Ă  nous Ă©crire: vosinfos@lexpress.fr. 

Face Ă  ces injustices, l'impuissance. "On ne peut pas rĂ©pondre, c'est impossible. On baisse la tĂȘte", explique-t-il. MĂȘme rĂ©action quand "des flics te frĂŽlent avec une matraque en passant devant toi, ou dĂ©cochent l'Ă©tui de leur arme comme s'ils allaient s'en servir". C'est "le genre de traumatisme qui fait haĂŻr les flics, la justice, l'autoritĂ©, toute cette France-lĂ ", dĂ©plore le dessinateur. Une ambiance pesante, surtout dans un quartier oĂč "l'on sait, on voit qu'on vit entre pauvres, avec un maximum d'Ă©trangers, en pĂ©riphĂ©rie. Vivre ça tous les jours, le savoir, en ĂȘtre conscient... Ça peut rendre vraiment amer". 

Voire raciste, Ă  son tour. "On peut aussi en voir chez des gamins de quartiers (...) qui s'amusent Ă  insulter, provoquer. Leur cible fĂ©tiche est la personne qui montre qu'elle a peur, qui se mĂ©fie, surtout si en plus elle porte sur elle les signes du petit bourgeois, probablement raciste, etc. Les racismes se renvoient les uns aux autres. Avec les mĂȘmes comportements 'de bande ou de groupe'. Le groupe, c'est vraiment un truc de cons", conclut-il. Mais, selon lui, ce racisme de jeunes de citĂ©s "passe avec le temps". On le retrouve chez certains "adultes blancs - qui chercherait Ă  venger un truc, survivre Ă  un trauma, s'affirmer bĂȘtement - comme le montre la vidĂ©o du mĂ©tro", avance-t-il. "Un peu comme si le jeune de citĂ© avait passĂ© le costume de con au vieux blanc", s'amuse-t-il. 

"LĂ  oĂč je vis, le racisme est plus rare mais plus frontal", confie-t-il. "J'ai entendu des tas de discours atroces sur les Arabes profiteurs, assistĂ©s sociaux, etc. Des gens qui se demandent pourquoi on ne nous vire pas du pays. La derniĂšre fois, dans le train, une jeune fille que je connais s'est mise Ă  vitupĂ©rer contre les racailles. Je lui ai demandĂ© de qui elle parlait exactement. 'Tu sais trĂšs bien, les Arabes qui vivent dans les citĂ©s'. Cette fille savait que j'Ă©tais arabe mais ça ne l'a pas empĂȘchĂ© de me dire le fond de sa pensĂ©e en face. Comme si j'Ă©tais d'accord avec elle." 

Halim Mahmoudi se souvient aussi d'autres anecdotes confiĂ©es par des proches. "AprĂšs les attentats de Charlie , il y a eu un dĂ©bat dans la classe de ma fille, en quatriĂšme. Un camarade a dit qu'il trouvait que les Arabes Ă©taient 'chiants', qu'ils n'arrĂȘtaient pas de 'foutre la merde'. Ma fille -peu typĂ©e, yeux bleus- lui a dit qu'elle Ă©tait algĂ©rienne. Mais ce garçon a dit qu'il parlait 'des autres'." RĂ©vĂ©lateur, comme l'histoire de sa grande soeur, animatrice dans un centre aĂ©rĂ© Ă  l'Ă©poque. "Une fois une petite fille s'est mise Ă  pleurer, elle Ă©tait inconsolable. Ma soeur n'a pas compris ce qui se passait. En fait, la petite venait d'apprendre que ma soeur Ă©tait arabe. Elle la connaissait trĂšs bien mais venait de le dĂ©couvrir. Elle a fondu en larmes parce qu'elle ne comprenait pas comment ma soeur, qui Ă©tait une si gentille animatrice, pouvait ĂȘtre arabe. La petite avait du mal Ă  faire le lien entre 'arabe'" et 'gentillesse'. Ça ne cadrait pas!" 

Quelles réactions face à ces situations? Dépit, colÚre, mépris, peur? "Je suis passé par toutes ces étapes dans ma vie", répond Halim. Et aujourd'hui? "Ca ne m'atteint plus trop, ou plus de façon si épidermique en tout cas", relativise-t-il. Ce qui le touche plus, finalement, c'est "la violence institutionnelle, le taux de chÎmage dans les cités, le taux d'immigrés dans les prisons, la banalisation du discours raciste." Sans oublier, "le discours médiatique, comme ces émissions sécuritaires de TF1, etc. Tout ça nous insulte, nous salit en permanence", souffle-t-il. Et de pointer "la sous-représentation médiatique et politique" jusqu'aux "sales rÎles à la télé et au ciné". 

AprĂšs Lavage, par Halim Mamhoudi. Cliquez pour voir en grand.
Des discours caricaturaux qui sont "outranciers et meurtriers" parce qu'ils "gĂ©nĂšrent la peur de l'autre, le racisme, la paranoĂŻa, la haine et la violence", analyse-t-il. "Ma communautĂ© est censĂ©e avoir des enfants cons comme la Lune, des frĂšres violents, des soeurs inabordables et sauvages, et des parents profiteurs et dĂ©missionnaires. CĂŽtĂ© Arabes et Noirs -immigrĂ©s et issus de l'immigration comme moi, on se sent mal, on se sent sales et coupables quand on Ă©coute ou qu'on regarde un mĂ©dia qui va parler de nous, pour nous, ou contre nous. C'est le pire de tous les racismes! Il s'insinue dans l'inconscient collectif et le FN grimpe en flĂšche, crise Ă  l'appui. Donc on se sent rejetĂ©s, clairement pas français, et mĂȘme ennemis de ce pays mĂȘme si on y a toujours vĂ©cu." 

C'est sans surprise qu'il confirme en avoir "ras-le-bol". "Il ne s'agit mĂȘme plus de dialoguer, on a concrĂštement aucune place nulle part. Tout est bouchĂ©! Des pantins jouent les Arabes de service, et les seuls qui disent de vraies chosent sont Ă©vitĂ©s, taxĂ©s de jouer les victimes. Nous n'avons franchement aucune voix au chapitre. MĂȘme les mĂ©dia
Finir ce qui a été commencé
Jolie TchĂšque brune Ă  gros seins
Une bite Ă©norme de ladyboy

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