Femme qui travaille

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Édité par daphneeleportois Auteur parrainé par lpothier
Pour une fois, le bien-être des mères est considéré comme important et même aussi important que celui des enfants. Il faut souligner cette "étape" !
Mère et enfants qui se chamaillent (flickr/ duncan /cc)
Le travail des femmes est en effet d’abord rapporté à la femme elle-même avant d’être évalué "au service de", des enfants ou de la famille. On trouvera là une avancée certaine, comparée aux questions de la fin du 20e siècle qui cherchaient surtout à savoir si le travail de la mère était bon ou nocif pour le développement de l’enfant.
Partage sexué de l’activité laborieuse
L’ennui, c’est que ces études, d’hier ou d’aujourd’hui, privilégient le psychologique plutôt que le politique et ignorent la question de l’égalité des sexes ainsi que celle de l’égalité entre les parents. On s’étonnera par exemple du silence qui entoure le bien-être des pères ou des hommes en ce qui concerne la vie familiale, à la fois parentale et professionnelle. Le couple mère-enfant reste central pour parler de la famille, ce qui est archaïque.
L’explication tient à la manière rigide dont, à l’ère démocratique et dans la société industrielle, on a longtemps pensé le partage sexué de l’activité laborieuse : aux femmes la vie familiale, à l’homme le travail salarié. Ainsi, même si elles ont toujours travaillé hors de l’espace familial (champs, artisanats, commerces, etc.), le travail salarié est, pour les femmes, pensé en contradiction avec la vie de famille 1 .
Ce n’est pas sans rappeler l’expression "conciliation entre vie familiale et professionnelle", où le mot "conciliation" évoque cette tension entre foyer et vie publique. J’avais proposé le terme "articulation" pour qualifier de manière positive le lien entre la vie familiale et la vie à l’extérieur de la maison : articuler, c’est supposer que les choses sont compatibles plutôt que contradictoires ; concilier, c’est faire l’aveu de la difficulté, voire de l’impossibilité. Vous pouvez aussi entendre le mot "réconciliation", terme qui est encore plus insistant sur la difficulté de fond. En général, en langue anglaise, on emploie les verbes "balance" ou "combine", plus compréhensifs si je puis dire !
Il ne faut donc pas penser la vie domestique comme en contradiction avec la vie professionnelle (ou publique). D’ailleurs, des études des années 1970 montraient déjà qu’un enfant dont la mère "travaille" réussissait plutôt mieux à l’école. Cette simple constatation allait frontalement contre l’idée reçue d’une nécessaire disponibilité (en termes de quantité de temps) des mères.
Femme au foyer, "Le ménage c'est de l'exercice" (flickr/ mrquizzical /cc)
Mais la réalité est plus crue : les femmes feront une "double journée" tant que les hommes ne s’impliqueront pas dans les questions domestiques 2 . Sans oublier que la société impose aux femmes le temps partiel, un compromis très problématique. Il ne garantit pas l’autonomie économique, peut desservir la vie de famille par des horaires atypiques et concerne les emplois peu intéressants…
En effet, le temps partiel est, pour la très grande majorité, un temps professionnel de femme alors que la plupart des femmes souhaitent un temps plein. C’est dire que le temps partiel, hors d’un arrangement ponctuel lié à la venue des enfants, est une mauvaise solution ou plutôt une solution qui nous éloigne de l’égalité des sexes.
[ 1] Le travail salarié individualise et surtout fabrique une représentation de l’autonomie économique, au fondement de la liberté et de l’égalité. Le salaire est une garantie pour l’individu célibataire, marié, divorcé… Ajoutons, cependant, que l’indépendance juridique et administrative de la femme mariée salariée est une conquête récente. Retour au texte.
[ 2] Cf. "Les deux gouvernements, la famille et la cité", Folio-Gallimard, 2001. Retour au texte.
Bonjour Geneviève,
D'abord, merci pour l'article.
Je respecte bien votre point de vue sur l'épanouissement de la femme qui travaille, mais j'aimerais bien faire un petit recul sur votre phrase "Les femmes qui travaillent seraient plus heureuses et épanouies que les mères au foyer".
Je vais dire que c'est relatif à la façon de vie de la femme, sa situation civile, sa responsabilité dans le foyé qu'elle habite ...
Mais à mon avis une combinaison d'une femme de foyer qui travaille à domicile est la meilleur solution pour faire l'équilibre entre le travail et le foyer. De nos jours la possibilité de travail a domicile est bien existante et fisable (just un exemple sur www.argent-plus.net qui donne plusieurs offres ...).
En tout cas à chaque famille sa vérité et son dispatching des rôles de chaque membre.
A+,
Caroline.
la question subsidiaire est : est ce que l'autonomie économique rend l'épouse heureuse??
Elle participe en tout cas à son émancipation et lui permet une pression supplémentaire sur le conjoint.Car au dela des clichés (à la sissi impératrice) le mariage est un contrat èconomique qui ne demande qu'à disparaitre.L'autonomie financiére des femmes va augmenter le nombre de femmes seules avec enfant par choix ou non.L'évolution dans un sens ou l'autre dépendra uniquement du bien etre économique dans la société.
Y a t-il des conclusions générales valables indépendamment du métier ? Il y a pas mal de femmes enseignantes (dont une partie certaine à temps partiel) et de professions dont le contenu est assez intéressant, et les horaires semblables aux horaires d'écoles. Il y a aussi des professions très mal payées, épuisantes et dont les horaires sont assez différents des horaires d'école.

Tant que les enfants ont entre 0 et 12 ans, je crois qu'il y a conflit entre le travail et la présence au foyer, et conflit méchant, pour la plupart des professions.
compte/conte ... lapsus révélateur oupsss
les femmes épanouies au travail ... un joli compte pour enfant made in Medef !!!

si on permettait aux femmes d'élever leurs enfants avec une véritable politique familiale il serait interessant de voir combien de femmes feraient ce choix ....

et comme dit Philippe, revenir aux fondamentaux de la société et de la cellule familiale résoudrait le chômage ... et les gens seraient plus heureux dans leur couple et leur vie

mais voila dire ça nous fait passer pour un réac ... c'est vrai qu'elle est jouasse la société actuelle
.
Je ne comprends pas le sens de votre article, si ce n'est que vous vivez dans un drôle de monde ... Dans le mien, je peux vous assurer que les femmes qui travaillent ont une plus grande autonomie économique que celles qui ne travaillent pas ...

Quant à la "double journée", vous n'avez qu'à mettre votre mari au boulot !

Ah, mais il est de gauche dites-vous ? ... Alors tout s'explique : Il n'y a pas pires machos que les mâles de gauche, car ce sont les plus hypocrites.
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Il reste très peu à célébrer la journée des travailleuses Et chez Bezzia, nous voulons vous inviter à réfléchir avec nous sur votre situation actuelle, et finalement, celle de millions de femmes qui tentent de percer dans un scénario complexe, où nous n'avons toujours pas les mêmes opportunités que les hommes.
Bien que nous ayons fait partie de ces sphères pendant des années auparavant avec une présence masculine claire, Des aspects tels que l'écart salarial et le problème de la conciliation, loin d'être des réalités, continuent de poser problème. Tout cela nous oblige à plusieurs reprises à avancer dans notre cycle de vie avec quelques difficultés, compte tenu des aspects comme par exemple, être mère ou pas, avoir un deuxième enfant ou si cela vaut la peine de monter dans nos emplois en sachant que dans de nombreux cas, les postes supérieurs ont un nom masculin. Nous vous invitons à y réfléchir.
Les temps ont changé, nous le savons. Notre capacité de décision, nos ressources personnelles et notre détermination à réaliser les rêves que nous avons en tête sont loin de ceux que, par exemple, nos grands-mères avaient, orientés et éduqués presque toujours pour l'environnement familial et la garde des enfants.
Dans la plupart des cas, derrière une femme qui travaille, il y a des parents qui aident pendant toutes ces longues heures qui les obligent à être absentes la plupart de la journée.
La conciliation "famille-travail" est loin d'être achevée , les politiques sociales continuent de négliger l'aspect essentiel de l'éducation des enfants et, dans de nombreux cas, même les femmes en viennent à envisager de ne pas être mère. Parfois par sa propre décision ou simplement, voyant que sa carrière ne lui permet pas de voir «le bon moment» se trouver.
Tout au long de votre vie vous avez trouvé de nombreuses portes closes et même avec des commentaires qui, loin de vous donner des encouragements et de la force, cherchaient avant tout à vous contenter de moins
Les temps changent et avec eux, la philosophie des organisations, des entreprises et des entités . Le type de leadership varie, tout comme la structure. Pour qu'une entreprise prospère, elle doit investir dans des aspects tels que l'horizontalité dans les départements pour permettre la coopération, ainsi qu'une approche de gestion basée sur l'intelligence émotionnelle.
Les congés de maternité et de paternité sont plus étendus et les parents reçoivent l'intégralité du salaire. Des réalités que nous envions et que nous espérons sans aucun doute s’appliqueront dans de nombreux autres pays.
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