Femme musclée force son époux et son amant

Femme musclée force son époux et son amant




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Femme musclée force son époux et son amant
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© Tous droits réservés. Louis Céline.

Le poste de la Mégane est allumé. Un animateur radio pose des questions à son invité politique. Je n’y prête aucune attention. J’ai l’esprit ailleurs.

J’ai trouvé dans ma boîte aux lettres un simple bout de papier, hier matin. Griffonné négligemment, j’y ai reconnu l’écriture d’un détective privé que j’ai bien chèrement payé pour qu’il suive ma femme. Il y a trois semaines, j’ai trouvé des traces sur des bas de ma femme. Habituellement, je ne fourre pas mon nez dans les vêtements sales, mais elle n’avait pas lavé mes chaussettes ni mon maillot de rugby. Hasard cruel mais salvateur. Je sais à présent où se trouve ma femme. Cela m’a fait perdre tous mes gains au poker…

Lundi après-midi. La banque de ma femme est fermée, elle ne travaille donc pas. Elle en profite habituellement pour s’occuper du ménage, exécuter quelques tâches administratives ou se faire belle pour moi. Enfin, pour moi, c’est ce que je croyais… Depuis combien de temps va-t-elle voir ailleurs ? A-t-elle toujours été comme ça, depuis les premiers jours ? Quoi ? Ma bite ne lui suffit pas ? MA Bite ?!? Grosse salope, je vais te la mettre, tu vas voir ! Et il n’y a pas que ça que tu vas recevoir ! Et quant à ton connard de baiseur, je vais lui faire ravaler ses dents, à lui aussi : il va tâter de mes poings, et je ne les ai pas petits.

J’ai trouvé l’adresse. Une petite rue, je gare ma voiture sur un stationnement peint sur les pavés irréguliers. Le papier indiquait une adresse et un créneau horaire. J’avais pensé au début arriver peu après elle, et lui exprimer mon point de vue. Mais en y réfléchissant quelques instants, elle aurait pu nier les faits, se plaindre et détourner les accusations sur moi : elle en serait bien capable. Connasse. J’ai donc sagement décidé de les rejoindre un peu plus tard, pas de manière à arriver en plein milieu de leurs ébats mais de quoi surprendre une main dans le soutien-gorge et une autre sur les fesses. Tant qu’à faire, je ne voulais pas en voir plus de la part de la mère de mes enfants.

Un modeste magasin de vêtements. La vitrine présente quelques mannequins sans intérêts, habillés trop près du corps, avec un maillot G-Star et une casquette américaine trop large. Je ne m’étais pas représenté le tocard auquel ma femme s’était attachée, mais je ne me serais pas imaginé une tantouze vendeuse de vêtements pour ados attardés ! J’allais bien m’amuser à lui casser sa petite figure d’empaffé, à celui-là. Il ne touchera plus les femmes des autres de sitôt, lui. J’ai souri.

Moi, un mètre quatre-vingts, quatre-vingt-quinze kilos de muscles, le torse velu comme un homme, le visage haut, marqué par vingt-cinq ans de rugby et l’expérience de quarante ans de vie, moi, donc, j’entre dans cette boutique. Entre les sustenteurs pour cintres et les rayons où reposent les jeans troués, j’entraperçois au fond une porte qui se ferme. D’un pas ferme, je m’y dirige. À quelques mètres de l’endroit où je suppose être ma femme, je suis intercepté par l’arrière.

— Excusez-moi Monsieur, je peux quelque chose pour vous ? Bonjour !

La personne qui m’a agrippé le bras est un gros arabe d’une grosse trentaine d’année. Ses 90kg, environ, pour un mètre soixante-dix à peine dépassés, indiquent qu’il ferait bien de s’occuper à faire un régime et un peu de sport, plutôt que de m’emmerder. Il semble soulagé de m’avoir empêché de pousser la porte. Je déteste les débiles qui couvrent les très grosses conneries des petits pédés qui baisent ma femme.

— Oui, je vais voir ce que t’as en stock là derrière. Y a ton collègue là-dedans qui pourra me renseigner.

— Je travaille seul ici monsieur, je n’ai pas de collègue. Le stock n’est pas ouvert au public, mais vous trouverez des échantillons de tous nos produits en rayon. Si quelque chose vous intéresse, j’irai chercher votre taille pour...

— Rien à foutre ! Y a ma connasse de femme là-dedans, et je vais aller la voir cette pétasse ! Et je vais défoncer la gueule de ton connard de pote, connard !

J’explosais. Je n’en pouvais plus. Il me prenait pour un con, ma femme me prenait pour un con, et un mec me prenait pour un con en se tapant ma femme, là ça allait chier. Il n’avait pas intérêt à me chercher l’autre corniaud. Je me retournais et mettais ma main sur la poignée.

— Il n’y a rien à voir là-dedans, et c’est mon magasin ! Sortez !

Il m’avait tiré en arrière. Assez fort pour que je recule, pas assez pour me faire tomber. Il voulait juste me forcer à sortir : il n’était pas assez agressif. Je lui envoyai mon poing à la figure. Il recula sa tête, insuffisamment pour m’échapper, mais le coup fut amorti. J’atteignais son œil.

Je lui assenai un second coup dans la poitrine, et un troisième dans les côtes gauches. Il reculait à peine, j’y avais pourtant mis de la force. Il me regarda d’un air méchant.

Avant qu’il n’esquisse un geste, je propulsai de nouveau mon poing doit vers son visage. Je touchais sa joue. Mon bras ne bougeait plus. Il tenait mon avant-bras dans sa main. Je n’eus que le temps de voir son regard déterminé, avant de recevoir moi-même un coup sur la pommette. Ma tête fut emportée par le choc, propulsée dans les jeans ; déstabilisé, je fus projeté en arrière dans d’autres vêtements. Une barre reçue dans le dos me coupa le souffle. Je ne pensai pas même encore à me relever que déferlais sur mon visage une véritable cascade de coups. Bientôt, je ne vis plus rien.

Je me réveillais bien difficilement, la bouche pâteuse, avec un léger goût de sang. Je découvrirais quelques minutes plus tard que cela venait de deux dents cassées. Moi qui n’en avait jamais perdu, ni au rugby, ni dans une bagarre de bar… La salle est médiocrement éclairée. J’ai quelque peine à respirer, l’air est chargé de poussières. J’ai froid. Je sens du carrelage sous mes cuisses allongées. Elles sont nues. Mon torse aussi. Il ne me reste qu’un modeste caleçon.

Je sens une barre dans mon dos, et des liens enserrent mes poignets et mes coudes. Je force, mais reste solidement attaché. Encore un peu groggy, j’abandonne le temps de retrouver tous mes esprits. Et un peu de hargne, peut-être, aussi. Pour l’instant, je suis calmé.

J’observe le reste de la pièce. Des vêtements traînent un peu partout, des jeans, des sweats, des t-shirts. L’éclairage s’améliore peu à peu : en réalité, c’est ma conscience qui émerge. De même, les quelques bourdonnements de ma tête s’atténuent pour laisser place au son réel. La situation n’est pas tout à fait celle que je prévoyais. Au lieu d’arriver conquérant pour surprendre ma femme, un gros arabe m’avait collé une rouste, je me trouvais attaché à poil dans une remise avec deux dents en moins et l’air vainqueur d’un français en 62.

Le pire n’était peut-être pas seulement là. Non, face à moi, alors que mes sens s’éveillaient peu à peu, je voyais ma femme. Son petit corps souple et doux posé sur un tas de linges, ses deux seins charnus reposant sous son buste, son cou généreux remontant vers l’arrière, sa bouche ouverte laissait s’échapper quelques râles et ses yeux d’améthyste fermés révélaient son plaisir. Ses cheveux châtains clairs, sa crinière sauvage de reflets mêlés était retenue par la main de son cavalier.

Sa main rude était continuée par un bras épais et poilu, qui remontait jusqu’à son torse large, qui bien que gras révélait aussi une musculature que je n’avais pas soupçonné auparavant. Sa pilosité extrême me rendit jaloux. De sa main droite, il cravachait les fesses surélevées et rougies de ma femme, qui de ses cris ponctuait ses coups. En rythme, je voyais ses hanches propulser son sexe que je ne pouvais que deviner ; un claquement régulier et sonore résonnait dans la pièce. Les lèvres entrouvertes de cet homme étaient plutôt silencieuses, et les yeux mi-clos ne laissaient aucun doute sur le plaisir qu’il ressentait à être dans cette position.

Alignés devant moi, la créature unique qu’ils formaient ensemble, le centaure qu’ils étaient devenus me faisait très précisément face. Alors que le corps de ma femme était proche du bout de mes pieds, je ne pouvais que regarder le spectacle de cet homme au solide corps de bronze enfilant mon épouse devenue une extension de sa bite. Celle-ci, dorée par la sueur abondante sous la lumière jaune, donnait de plus en plus de la voix. Elle était certainement incapable en ce moment de faire autre chose, de penser à autre chose qu’à sa jouissance.

Ne savait-elle donc dire que cela ? Elle partit soudain dans un grand cri, prise de tremblements, emportée par l’orgasme. Le dit Aziz soupira fortement.

Après quelques tressautements, et ce simple mot, il s’écroula sur elle comme sur un matelas. Il se redressa au bout d’une minute et recula. Je le vis glisser sa main entre les cuisses de ma femme haletante, s’y activer un peu, ce qui arracha quelques gémissements fatigués à celle-ci. Il retira alors sa main, la leva devant lui pour l’exposer à la lumière artificielle. Elle était luisante de mouille et de sperme mêlés.

Il n’ajouta rien immédiatement. Cette phrase suffisait. La garce gardait la tête baissée.

— L’histoire, elle est venue il y a quelques semaines. Elle voulait acheter un sweat pour son mari. Elle en a profité pour essayer des habits pour elle, et m’a demandé mon avis. Je craque un peu sur les femmes un peu rondes, avec des gros seins, et qui aiment bien crier. Bon, ça, je ne le savais pas au début, mais je l’ai vite découvert… Bref, je lui ai fait essayer quelques trucs, j’ai plaisanté, je lui ai offert un café, et une heure après je rigolais bien avec elle, comme là ce que tu viens de voir. C’est ça que tu voulais savoir, non ?

Elle avait cédé en une heure à peine. Il ne l’avait pas séduite, il l’avait presque directement baisée. Là, dans son arrière-boutique. J’étais en colère de ce qu’elle avait fait, mais en quinze ans de mariage, elle ne m’a jamais laissé à croire qu’elle était une pute. Moi-même, j’ai dû faire pas mal d’efforts pour la conquérir. Qu’est-ce qu’il avait bien pu lui raconter ? Elle était en manque, ou était-il vraiment si fort ? Je lui faisais régulièrement l’amour, pourtant…

— Comme tu n’es qu’un connard, et que tu es venu foutre le dawa dans ma boutique, j’ai voulu t’expliquer un peu comment tourne ton monde. T’as vu, bien en face, je l’ai mise bien profond dans ta femme. C’est comme ça toutes les semaines, depuis un mois. Je lui ai demandé si elle voulait, elle a dit OK pour se prendre ma grosse queue devant toi. Hé, salope, explique à ton mari pourquoi t’as bien voulu que je te fourre devant lui.

— Il me fait trop jouir… Il m’a dit que si je ne le faisais pas, il se vengerait !

Il enserra sa taille de ses mains puissantes. Elle poussa un petit cri, et replongea sa tête. Ses paroles s’entrecoupaient de sanglots.

— C’est trop bon ! Je ne peux pas refuser, c’est tellement bon ! J’ai des orgasmes ! Dès que je pense à lui, mes cuisses s’ouvrent et je deviens humide. Je l’aime…

— T’as entendu ta femme ? Elle m’aime. Ou plutôt, elle aime ma bite. Chouffe.

Il venait de se lever. Je vis alors un morceau formidable, un sexe qui, bien que mou, offrait une impressionnante sensation de puissance. Sans avoir de compas dans l’œil, sa colonne était aussi longue que mon sexe en érection. Celui-ci offrait un fier 19 cm dans ces circonstances, mais là je le sentais rapetisser un peu. De plus, à l’instar de son corps, le membre était épais, large, gras, et luisant. Je voyais des reflets faire scintiller un fil qui le reliait encore à ma femme, qui restait toujours la tête dans les pantalons, le cul relevé par un tas d’habits.

Il me laissa le temps d’admirer cet impressionnant organe, parfaitement visible car débarrassé de tout poil. Cela faisait un contraste saisissant avec son ventre et sa poitrine noirs de virilité. La mienne, en comparaison, en prenait un coup. Moins bien doté de ce côté-là, moins bien équipé aussi, je m’étais également montré moins fort, et je commençais à craindre d’être aussi un amant moins performant. Tout à l’heure, j’ai pu voir l’un des plus beaux orgasmes que ma femme ait eu. Je bouillonnais de rage.

Lui fit le tour du tas de linge. Il s’assit par terre, jambes étendues perpendiculairement aux miennes, et posa la tête de ma femme sur ses cuisses. Elle amena sa main à saisir sa hampe, et fit d’elle-même les quelques centimètres qui lui manquait pour prendre son sexe en bouche. Il ne lui fallut pas longtemps pour gémir un peu : elle aimait cette position soumise. J’explosais. Je ne l’insultais pas elle, je l’invectivais lui.

— Enculé ! Connard ! Espèce d’enfoiré je vais te défoncer la gueule ! Je vais te baiser, toi et toute famille ! Ta mère c’est une...

Je n’eus pas le temps de finir. Une grande claque me fit fermer la bouche. Une seconde. Une troisième. Bien fortes. J’avais mal.

— Ferme ta bouche. Tu vas pas me casser la gueule, parce que c’est moi qui t’ai hagar tout à l’heure. Même quand t’as tapé j’ai pas eu mal, pédé. Moi, je suis gentil avec ta femme, et c’est comme ça que tu me remercies ? Comment je dois le prendre, hein ? Tu viens, tu casses tout, et tu m’insultes ? Tu joues l’homme ? T’as vu, je t’ai mis trois claques maintenant tu te tais. Alors c’est qui, l’homme ?

Il s’était détendu. Il me donnait des petites claques. Je ne pouvais rien faire.

Je baissais les yeux. Je sentais des larmes chaudes courir sur mes joues. J’entendis un claquement de doigts, puis vis ma femme venir à moi. Elle attrapa l’élastique de mon caleçon et entreprit de me le retirer.

— T’as vu, t’as rien entre les jambes.

Il posait son pied nu sur mes parties génitales recroquevillées, comme si elles voulaient se cacher. Je sentais ses orteils à l’intérieur de mes cuisses. Je regardais son pied comme s’il était le centre du monde. Mon sexe avait disparu dessous. J’entendis des bruits de succion à quelques centimètres de mes oreilles. Mes larmes redoublèrent. Je poussai un sanglot.

Je les levai, et mon regard s’arrêta à hauteur de sa bite. Elle était dressée, fièrement. Elle était effectivement plus longue, plus épaisse que la mienne, sans commune mesure. Les lèvres de ma femme couraient sur le gros membre d’Aziz. C’est avec délectation qu’elle prenait son gland en bouche entre deux coups de langue. Elle levait ses yeux vers le maghrébin. Sa voix descendit doucement jusqu’à moi :

— T’as vu comme elle m’aime… C’est foutu mec, ta femme ne t’aimera plus jamais comme avant… Il paraît que la vie, c’est une compétition… Il y a des gagnants, il y a des perdants… C’est la défaite que je vois sur ton visage… Tu comprends ? Il faut que t’acceptes, maintenant…

Je sentais sa main caresser mes cheveux. Il ramassa quelques bouillons de larmes sur son index, qu’il plaça devant moi. Je baissais les yeux en l’acceptant en bouche.
Mon corps était entièrement relâché. J’avais abandonné, devant l’évidence. J’avais beau être prisonnier, je me sentais lâche, faible. Je me sentais peu de choses. Je pleurais de nouveau, en regardant le pied d’Aziz qui lentement me caressait la queue tantôt avec sa plante de pied, tantôt avec son talon. Je commençais à bander. Il prit mon sexe entre son gros orteil et le suivant pour le soulever, et faire quelques vas-et-viens. Il m’écrasait légèrement les testicules, la douleur irradiait peu à peu mon cerveau, mais une moite chaleur montait également de mon bas-ventre.

— Tu sais, on ne peut pas être à deux sur la même femme. Je pense qu’il vaut mieux qu’elle ait un seul homme, c’est plus sain. Je crois qu’elle n’est pas assez maîtresse d’elle-même pour choisir, alors on va décider toi et moi rationnellement.

Il parlait calmement, doucement. Je l’écoutais et relevais un regard humide vers lui. Il se mit à genoux, après avoir écarté mon épouse et mes jambes. Il approcha son sexe du mien. Il était beaucoup plus épais, et avait une ou plutôt deux belles longueurs d’avance. Ma gorge se nouait, mes sanglots reprirent et je devenais un peu mou.

— Regarde. Tu vois la différence. En plus, apparemment, tu n’arrives pas à rester très dur. Je suis aussi plus viril, plus fort. Je peux la protéger. Je peux la faire jouir. Et j’ai de l’argent.

Elle se plaça à ma gauche, à genoux. Il la repoussa gentiment, pour qu’elle bascule en arrière, les jambes écartées. Pendant qu’elle regardait nos deux sexes, je vis le con de la mère de mes enfants, rougi par une chevauchée terrifiante, menée par un étalon viril, s’ouvrir pour laisser s’échapper sur le carrelage un flot de sperme épais que j’eus été bien en peine de fournir.

— Voilà. Je suis plus un homme que toi. Tu comprends ?

Je pleurais. Il mit sa main dans la chatte de ma femme, et y remua lentement les doigts. Elle fermait les yeux. Puis il les retira, luisants de son épaisse crème. Il les plaça devant nos yeux à tous deux, et admira son œuvre.

Il avait littéralement rempli ma femme, lui avait fait oublier ma queue. Il lui faisait faire ce qu’il voulait, une chienne obéissante. Son mari n’était pas capable de la protéger. Son mari était attaché à un tuyau, son amant entre les cuisses, en train d’admirer le sperme d’un autre homme qui lui apprenait ce qu’était la virilité. La leçon n’était pas finie.

Il dirigea lentement ses doigts vers ma bouche entrouverte, et les lava sur ma langue. Je goutais pour la première fois du sperme, et non seulement, ce n’était pas le mien, mais c’était celui de l’homme qui avait conquis ma femme, et en plus je ne faisais rien. J’étais humilié, car j’étais devenu incapable d’agir. J’avais abandonné. Mon sexe repris du volume.

Ses phalanges allaient et venaient sur ma langue, dessus, sur les côtés, dessous. Il replongea ensuite sa main dans sa femme, en retira encore une belle coulée, et revins à ma bouche. Cette fois-ci, il badigeonna mes dents. Il défit en même temps les liens qui m’enserraient les bras. Ceux-ci tombèrent, ballants.

— Tiens, c’est du dentifrice, c’est pour l’haleine… Attends, il te faut une brosse à dents aussi.

Le gros maghrébin se releva. J’avais son sexe, dur, en face de moi. Je pris peur, mais il m’attrapa la tête entre ses deux mains puissantes et enfonça d’un coup sa puissance virile au fond de ma gorge. Mes dents s’écartaient seules sur son passage, ma mâchoire se distendit. J’eus un haut-le-cœur.
Il avait d’un coup pris possession de ma bouche vierge ! Un homme m’utilisait pour glorifier sa bite ! Je ne voulais pas me laisser violer, et essayais de repousser ses hanches de mes mains, mais je me trouvais impuissant, une fois encore, devant sa force. J’avais beau être musclé, cet homme était beaucoup plus fort que moi. Il commença de longs et puissants vas-et-viens. Je subissais sa loi en geignant de petits cris aigus et en m’étouffant à moitié.

— Allez, suce salope, suce… Quoi, t’es pas content ?

Il s’arrêta rapidement et se retira.

— Tu te plains ? Tu te plains de quoi ? J’t’ai niqué, j’ai niqué ta femme, alors suce !

Il appuya son ordre d’une grange claque cuisante et sonore. Il prit mon menton entre ses doigts, et releva mon visage vers le sien. J’essayai de reculer la tête.

Une deuxième gifle me projeta immédiatement à terre. Il me releva par les cheveux. Lui se tenait les mains sur les hanches, la verge en avant, droite et fière. Moi, je tenais mes joues entre les mains, les jambes relevées, je pleurais bruyamment, comme un enfant. De la nasse s’écoulait de mes narines, et mes yeux étaient des rivières.

Un petit « oui » de défaite lui répondit.

D’un rapide mouvement du bassin, il secoua sa puissante colonne sous mon nez. Alors moi, un solide rugbyman de quarante ans, musclé, poilu, qui était tout à l’heure encore prêt à abattre l’amant de ma femme, me mettais à genoux devant lui, baissais les yeux, soumis, prit doucement son sceptre dans
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