Femme exploite subit les entranements hard de son mari

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Robin Friday (1952-1990), terrassĂ© par un arrĂȘt cardiaque dĂ» Ă  une overdose d’hĂ©roĂŻne, aurait pu ĂȘtre un grand du football anglais. Au lieu de ça, il a Ă©tĂ© son enfant terrible le plus givrĂ©.
[ SWE = South Wales Echo. Les mentions en bleu non gras figurent dans le livre, en italique ].
Petit rĂ©cap pour cette derniĂšre partie : Robin Friday vient de signer chez les Bluebirds de Cardiff City (D2) et s’apprĂȘte Ă  disputer son premier match contre le Fulham de Bobby Moore et George Best (ce dernier ne sera finalement pas alignĂ©). Match Ă  domicile – feu Ninian Park – devant la plus grosse affluence de la saison (20 368).

 Deux buts de Robin Friday ont permis Ă  Cardiff de disposer de Fulham 3-0. Friday s’est battu comme un lion – pas toujours Ă  la rĂ©guliĂšre, il faut avouer – et l’on a assistĂ© Ă  quelques accrochages entre Friday et des Cottagers, dont Bobby Moore. Friday aurait mĂȘme pu inscrire un hat-trick s’il n’avait pas Ă©tĂ© taclĂ© sauvagement en fin de match.
MAURICE EVANS, entraüneur à Reading : Et dire que la veille de ce match, mon fils l’avait vu danser sur les tables du Boar’s Head de Reading jusqu’à trùs tard. Et lendemain, il te met la misùre à Bobby Moore !
ROD LEWINGTON, ami : Oui, je m’en souviens, j’étais avec lui ce soir-lĂ , donc la veille de son premier match avec Cardiff City. Il Ă©tait bien au Boar’s Head. Vers 21 heures, Dick Smith, Le patron du pub, lui a mĂȘme conseillĂ© de partir pour se reposer en vue du match hyper important du lendemain Ă  Cardiff [Ă  180 kms de Reading], faut dire que Robin picolait depuis 18 heures. Il a fini par se tirer mais non sans avoir taxĂ© un pack de 12 biĂšres Ă  Dick pour finir la soirĂ©e ! Et le lendemain, il te plantait deux buts pour ses grands dĂ©buts avec Cardiff.
1 er janvier 1977, Friday dispute son premier match avec Cardiff contre Fulham aprĂšs une biture la veille : il plante deux buts, ridiculise Bobby Moore et fait pouet pouet avec les roubignoles du Champion du monde 1966.

Friday, pendant sa courte mais mémorable carriÚre Bluebird
PAUL WENT, ex coĂ©quipier et compagnon de chambrĂ©e de Robin Friday : PhĂ©nomĂ©nal dĂ©but contre Fulham en effet, il a tournĂ© ses marqueurs en bourrique tout le match. Il a jouĂ© comme un attaquant de classe mondiale ce jour-lĂ . Bobby Moore le marquait et il a vraiment mangĂ©, Robin n’a pas arrĂȘtĂ© de l’enfumer. Je me souviens que Robin a mĂȘme fait pouet pouet avec les gonades de Bobby Moore ! C’était lui tout crachĂ© ça, il dĂ©connait sans arrĂȘt. Il lui arrivait aussi d’embrasser son marqueur sur un corner. Tout le monde Ă©tait figĂ© dans la surface en train d’attendre que le corner soit tirĂ© et lui en profitait pour se retourner et planter un bĂ©cot sur la joue ou les lĂšvres de son garde du corps, totalement dĂ©sarçonnĂ©. Un coup de coude ou un tirage de maillot, ça se gĂšre mais quand un grand mec crasseux et chevelu se retourne et t’embrasse, ça a de quoi totalement te dĂ©stabiliser.
Début 1977. Entre deux piges en North American Soccer League, on retrouve Bobby Moore, George Best et Rodney Marsh à Fulham. Les Cottagers finiront 17Ú, à 1 point de la relégation en D3.
HARRY PARSONS, dirigeant de Cardiff City : Bobby Moore Ă©tait furieux pendant le match. Il a complĂ©tement perdu son sang-froid et a essayĂ© de choper Robin aprĂšs s’ĂȘtre fait tĂąter les parties. Bobby ne perdait quasiment jamais son sang-froid mais bon, faut dire qu’il avait encore jamais eu Ă  faire Ă  un numĂ©ro comme Robin.
CHARLIE HURLEY, manager de Reading : Jimmy Andrews, le manager de Cardiff, m’a tĂ©lĂ©phonĂ© aprĂšs ce match : « Charlie, Robin a Ă©tĂ© magnifique, il a ridiculisĂ© la dĂ©fense de Fulham, il a mĂȘme chopĂ© Bobby Moore par les couilles et Moore aprĂšs n’a pas cessĂ© de lui courir aprĂšs pour se venger. C’est une vraie pĂ©pite ce Robin. » Jimmy a continuĂ© comme ça Ă  me chanter les louanges de Robin un bon moment, je l’ai laissĂ© parler avant de lui dire : « Ecoute, il n’est chez vous que depuis 4 jours, on en reparlera dans quelques mois. »
PHIL DWYER, joueur de Cardiff et dĂ©tenteur du record d’apparitions du club : Parfois, je le conduisais un peu partout car il n’avait pas de voiture. J’étais d’ailleurs le seul Ă  le laisser monter dans ma caisse ! Quand on se dĂ©plaçait, on le rĂ©cupĂ©rait au bord de l’autoroute et idem en revenant, on le dĂ©posait toujours sur un coin d’autoroute, mĂȘme pas dans une station service, un motel ou ce genre d’endroit, non ; lui voulait se faire dĂ©poser au milieu de nulle part. On a jamais su oĂč il allait ensuite, je ne suis pas persuadĂ© qu’il l’ait su lui-mĂȘme d’ailleurs.
Friday indique son indisponibilité (2 semaines) pour fracture de la pommette.

 Le manager de Cardiff, Jimmy Andrews, a exigĂ© une plus grande protection sur Robin Friday de la part des arbitres, qui sera indisponible quelque temps pour cause de fracture de la pommette occasionnĂ©e pendant ce match. Andrews a dĂ©clarĂ© : « Robin semble ĂȘtre la cible des adversaires et du corps arbitral. Il est rĂ©guliĂšrement malmenĂ© mais il ne se plaint jamais. MalgrĂ© ce traitement de dĂ©faveur, il se fait souvent avertir et les arbitres ne cherchent pas Ă  le protĂ©ger de ces brutalitĂ©s rĂ©pĂ©tĂ©es. La fracture de la pommette a Ă©tĂ© causĂ©e par un coup de coude au visage d’un joueur de Charlton. » Le manager de Charlton a estimĂ© pour sa part que Friday avait au prĂ©alable savatĂ© Curtis (le joueur en question) et que ce geste aurait mĂ©ritĂ© une expulsion.
Par ailleurs, aucune sanction (hormis une amende) ne sera prise contre Robin Friday pour ĂȘtre arrivĂ© en retard au stade, vingt minutes seulement avant le dĂ©but de la rencontre. Un accroc qui posa un problĂšme avec la feuille de match censĂ©e ĂȘtre remise Ă  l’arbitre trente minutes avant le coup d’envoi. L’attaquant a expliquĂ© qu’il avait ratĂ© le train Reading-Cardiff et avait dĂ» demander Ă  un ami de le conduire Ă  Cardiff en urgence.
CHARLIE HURLEY : Un jour, quelques mois Ă  peine aprĂšs son dĂ©part Ă  Cardiff, qui vois-je dĂ©bouler dans mon bureau ? Robin. D’emblĂ©e, je le fĂ©licite car ça semblait bien marcher pour lui lĂ -bas. Il me contredit : « Non, ça va pas, j’en peux plus d’ĂȘtre managĂ© par ce petit con de Jimmy Andrews. Vous ĂȘtes le seul pour qui je peux jouer, vous ĂȘtes le seul Ă  pouvoir me gĂ©rer
 Je voudrais revenir Ă  Reading. » LĂ , je lui rĂ©ponds : « Je te remercie pour les compliments mais impossible pour nous de mettre 30 plaques pour te rĂ©cupĂ©rer. Arrange-toi pour obtenir un transfert gratuit et on te reprendra. » Sur ce, il est parti et je l’ai plus jamais revu.
Sheffield United 3 – Cardiff City 0

 Robin Friday a dĂ» quitter la pelouse avant la mi-temps, il souffrirait de problĂšmes respiratoires.
DOCTEUR LESLIE HAMILTON, mĂ©decin de Cardiff : Robin Ă©tait un garcon trĂšs en forme physiquement, et, jusqu’à ce match contre Sheffield United, nous n’avions pas la moindre idĂ©e qu’il souffrait d’asthme, car personne ne l’avait mentionnĂ© lors de sa visite mĂ©dicale, ni lui, ni Reading FC. J’ai appris ça plus tard. Il avait un inhalateur et devait parfois prendre des bouffĂ©es d’inhalateur mais ça ne semblait pas le gĂȘner.
PAUL WENT : Pour moi, c’était un joueur techniquement phĂ©nomĂ©nal dotĂ© d’un pied gauche sublime. Je l’ai souvent vu mettre des mines de 35 mĂštres en pleine lucarne Ă  l’entraĂźnement. C’était un footballeur trĂšs complet avec une superbe conduite et couverture de balle, et il mettait la tĂȘte lĂ  oĂč peu de joueurs auraient mĂȘme mis le pied. En plus, malgrĂ© son physique imposant, il avait une technique lui permettant de terroriser les dĂ©fenses quand il percutait. Si quelqu’un l’avait vraiment pris sous son aile Ă  16 ou 17 ans et lui avait appris Ă  se contrĂŽler, il aurait sĂ»rement Ă©tĂ© international et peut-ĂȘtre l’un des joueurs les plus talentueux de l’histoire du football anglais.
Il adorait chambrer ses adversaires. Par exemple, s’il rĂ©ussissait un petit pont, il se retournait parfois et leur riait au nez ou alors il baissait son short et leur montrait son cul, ou leur faisait un doigt d’honneur.

 Robin Friday pourrait ĂȘtre suspendu trois matchs aprĂšs son expulsion contre Hereford. Friday, dont la carriĂšre s’est forgĂ©e dans la controverse permanente, a dĂ©sormais accumulĂ© 28 points disciplinaires cette saison.

 Robin Friday « Homme du match » avant sa probable suspension.
RITCHIE MORGAN, joueur de Cardiff : Il Ă©tait prodigieusement douĂ© et faisait des trucs incroyables. Il adorait chambrer ses adversaires aussi. Par exemple, s’il rĂ©ussissait un petit pont, il se retournait parfois et leur riait au nez ou alors il baissait son short et leur montrait son cul, ou leur faisait un doigt d’honneur. Tout ce qui pouvait les agacer, il le faisait. Remarque, rien que sa dĂ©gaine pouvait les agacer, ses longs cheveux crasseux, le maillot sorti du short et son attitude trĂšs nonchalante, pour ne pas dire fainĂ©ante. Mais, et il faut lui reconnaĂźtre ce mĂ©rite, il acceptait de morfler sans broncher. Les dĂ©fenseurs n’arrĂȘtaient pas de le savater et lui, il se marrait. Puis il les frappait Ă  son tour. Une fois, alors qu’il jouait Ă  Reading et s’était fait savater tout le match, il s’est vengĂ© sur un joueur et s’est fait expulser. Il Ă©tait si Ă©nervĂ© devant ce qu’il percevait comme une grosse injustice qu’il a coulĂ© un bronze dans les vestiaires de l’équipe adverse !

 Robin Friday, qui sera suspendu les deux prochains matchs, a adressĂ© un doigt d’honneur au gardien de Luton, Milija Aleksic, aprĂšs avoir marquĂ© son second but.
Une minute avant, l’arbitre avait rappelĂ© Friday Ă  l’ordre aprĂšs un clash entre les deux joueurs. Friday a dĂ©clarĂ© : « Je suis un joueur trĂšs technique et mes adversaires dĂ©testent quand je les chambre. Pourtant, ils sont pas les derniers pour essayer de me dĂ©stabiliser, je me fais constamment savater. Alors au bout d’un moment, je me dĂ©fends. Mais sur ce coup-ci, je cherchais pas l’embrouille avec Aleksic et ce qui m’inquiĂšte c’est cette mauvaise rĂ©putation que j’ai auprĂšs des arbitres. Certains m’ont vraiment dans le collimateur. Je suis pas un joueur vicieux mais c’est vrai que je me laisse pas faire car j’ai la gagne. Si vous l’avez pas, inutile de faire ce mĂ©tier. »
Friday a Ă©tĂ© forcĂ© de sortir Ă  la 70 Ăš minute sur une blessure au genou causĂ©e, selon lui, par un mauvais geste d’Aleksic. InterrogĂ© sur le doigt d’honneur Ă  l’encontre d’Aleksic, Friday a rĂ©pondu ne pas se souvenir de cet incident.
PAUL WENT : Dans le vestiaire, il Ă©tait super aussi. Il aimait dĂ©conner, c’est sĂ»r. Quand on jouait en dĂ©placement assez loin, on partait en bus le vendredi soir et tout me monde mettait un costard chemise-cravate, sauf lui. Il se pointait en jean avec un trou au niveau de l’entrejambe, pas de slip, t-shirt crade, des bottines rock ‘n’ roll à bout pointu et un sac en plastique contenant une bouteille de Martini. Tout le monde s’en fichait car il faisait le boulot sur le terrain. Sauf un jour oĂč un dirigeant n’a pas apprĂ©ciĂ© sa tenue et lĂ , dans le bus, Robin a menacĂ© de le frapper avec sa bouteille de Martini ! Il Ă©tait super Ă©nervĂ© et on s’est mis Ă  plusieurs pour le calmer, il l’aurait probablement cognĂ© sinon. Mais sous cette carapace de dur au tempĂ©rament dĂ©jantĂ©, Robin Ă©tait un mec gĂ©nial avec un coeur en or, il aurait fait n’importe quoi pour un ami.
JIMMY ANDREWS, manager de Cardiff : Les jeunes supporters l’adoraient. Aux journĂ©es portes ouvertes du club, c’était le chouchou de tous. Les gamins adorent les mecs rebelles et diffĂ©rents. C’était un beau gosse aussi alors, pour eux, c’était comme de rencontrer une vedette de tĂ©lĂ©. Il Ă©tait super avec les gamins, il signait les autographes Ă  la chaĂźne. Avec les jeunes du club aussi il Ă©tait extra, c’était un peu leur pĂšre protecteur, il les dĂ©fendait toujours.
PAUL WENT : C’était quelqu’un de trĂšs imprĂ©visible. Des fois, aprĂšs l’entraĂźnement, il allait jouer avec les cadets, il s’amusait comme un fou avec eux. Tout ce qu’il voulait Ă©tait de jouer au foot, que ça soit avec Arsenal, Manchester United, Reading ou Cardiff. C’était aussi un homme Ă  femmes. Peu importe ce qu’il portait, il avait un succĂšs fou. Il avait une vraie aura, et son look de mauvais garçon plaisait beaucoup. Mais il s’en fichait, il draguait bien sĂ»r mais de façon trĂšs dĂ©tachĂ©e. Ce qui attirait Ă©videmment encore plus les femmes.
JIMMY ANDREWS : Un match dont je me souviens particuliĂšrement est le dernier de la saison 1976-77, contre Carlisle, il nous fallait un point pour se maintenir. DerniĂšre minute du match, toujours 1-1, y’avait le feu dans notre surface, panique totale. Et lĂ , au pire moment, je vois Robin venir faire le mĂ©nage dans notre surface et je me dis : « Oh non, pas lui
 » Car croyez-moi, si y’avait un mec que tu voulais pas dans ta surface dans ce genre de situation oĂč une saison se jouait sur un rien, c’était Robin Friday vu que le risque de pĂ©nalty Ă©tait multipliĂ© par X avec lui dans les parages. Donc, derniĂšres secondes du match, notre gardien avait Ă©tĂ© poussĂ© Ă  terre, centre-tir de Carlisle qui se dirige direct dans le but
 Notre arriĂšre central, sur la ligne de but, dĂ©gage comme il peut, mais le ballon reste toujours dans la surface
 Le ballon s’élĂšve et lĂ  je vois Robin et un adversaire Ă  la lutte pour ce ballon aĂ©rien et Robin qui essaye de le dĂ©gager violemment du poing ! Son geste a Ă©tĂ© si virulent qu’il a fait trois pirouettes en l’air mais fort heureusement, il a touchĂ© ni le ballon ni leur joueur car sinon, y’avait pas photo, c’était pĂ©no. Putain, le voir charger comme un animal blessĂ© dans la surface et faire ça Ă  la derniĂšre minute du dernier match de la saison avec le maintien en jeu
 J’ai eu la peur de ma vie ce jour-lĂ .
AprĂšs avoir contribuĂ© au maintien de Cardiff en D2, Robin Friday (7 buts) disparut quelque temps, ce dont il Ă©tait coutumier. Il ne rĂ©apparut pas Ă  la reprise de l’entraĂźnement dĂ©but juillet. Il se trouvait apparemment dans un hospital de Londres, souffrant d’un virus non identifiĂ©. Il fit savoir qu’il avait perdu treize kilos, qu’il ne mangeait plus et que les mĂ©decins ne comprenaient pas pourquoi il n’arrivait pas Ă  se remettre d’une dysenterie. Plus tard, il rĂ©apparut Ă  l’entraĂźnement et dit avoir souffert d’une hĂ©patite mais les tests mĂ©dicaux s’avĂ©rĂšrent nĂ©gatifs. Sur le sujet Ă©pineux de son domicile, Friday a acceptĂ© Ă  contrecoeur de dĂ©mĂ©nager de Bristol Ă  Cardiff.
JIMMY ANDREWS : Je n’arrivais jamais Ă  le joindre ou le trouver car il Ă©tait censĂ© habiter Ă  Bristol [Ă  70 kms de Cardiff] mais quand je passais le voir, tout ce que je trouvais c’était 25 bouteilles de lait devant la porte. Tous les week-ends, dĂšs le match terminĂ©, il filait sur Londres. Quand il voulait quelque chose, il rĂŽdait souvent autour de mon bureau, comme un ours en quĂȘte de bouffe, mais lui c’était pour me taxer quelques livres pour rentrer Ă  Londres.

 L’équipe est en dĂ©placement Ă  Brighton, avec Robin Friday qui n’a pas encore jouĂ© de la saison, victime d’un mystĂ©rieux virus.
Le comportement de Robin Friday devint alors trĂšs Ă©trange. Un soir Ă  l’hĂŽtel, aprĂšs une dĂ©faite Ă  l’extĂ©rieur, les joueurs de Cardiff furent rĂ©veillĂ©s en sursaut au beau milieu de la nuit par des bruits fracassants provenant du rez-de-chaussĂ©e. Quand plusieurs d’entre eux allĂšrent voir ce qu’il se passait, ils virent Robin debout sur la table de billard, en slip, qui balançait des boules de billard un peu partout dans la piĂšce, dans le plus pur style rock ‘n’ roll.
PHIL DWYER : Je me souviens de cet incident, c’était aprĂšs une dĂ©faite en coupe du Pays de Galles, Robin est devenu comme fou, il balançait des boules de billard et d’autres trucs partout. Je crois que c’était sa façon d’exprimer sa frustration. On a pensĂ© : « Bon Dieu, faut vraiment qu’on le remette dans son lit . »

 Premier match de la saison de Robin Friday (devant 23 000 spectateurs) et premiĂšre expulsion, Ă  la 54 Ăš minute. Le manager, Jimmy Andrews, a sĂ©vĂšrement critiquĂ© l’arbitrage envers Robin Friday en gĂ©nĂ©ral, et cet arbitre en particulier qui a sanctionnĂ© Friday pour un violent geste commis sur un adversaire. Friday, victime d’une faute commise par Mark Lawrenson, s’est vengĂ© en mettant un coup de pied au visage du dĂ©fenseur. Jimmy Andrews est d’avis que les arbitres et adversaires se sont liguĂ©s contre Robin Friday. Ce dernier, selon Mr Andrews, subit maints coups et provocations de joueurs qui ne cherchent qu’à le faire expulser. Alan Mullery, le manager de Brighton, n’était pas du mĂȘme avis : « La faute commise par Robin Friday Ă©tait l’une des pires que j’ai jamais vue. Il a savatĂ© mon joueur au visage alors que ce dernier Ă©tait Ă  terre ! Ce genre de comportement est indĂ©fendable. »
TONY FRIDAY, frĂšre : Le truc sur ce match c’est que Robin a fait manger Lawrenson du dĂ©but Ă  la fin. Au bout d’un moment, Lawrenson* en a eu marre de se faire enfumer et il lui a mis un coup ou dit quelque chose, je sais pas trop. Et lĂ , Robin s’est retournĂ© et l’a frappĂ©. C’était son dernier match pour Cardiff City. Il s’est pointĂ© Ă  quelques entraĂźnements aprĂšs ce match mais il a rapidement disparu pour de bon, personne savait trop oĂč il se trouvait.
[*Nda : une tenace lĂ©gende urbaine dit que Robin Friday dĂ©fĂ©qua dans la trousse de toilette ou le sac de Mark Lawrenson. Ce dernier a toujours dĂ©menti la rumeur, idem pour les coĂ©quipiers de Friday. L’international irlandais deviendra un joueur clĂ© de Liverpool de 1981 Ă  1988 puis « expert foot » Ă  la BBC Ă  1,5 million ÂŁ/an – aprĂšs 22 ans de longs et boyaux services, il a enfin Ă©té semi-placardisĂ© ]
Quand les joueurs de Cardiff regagnÚrent les vestiaires aprÚs ce match, Robin avait quitté le stade.

 Le manager de Cardiff City, Jimmy Andrews, a dĂ©clarĂ© que le club entamerait une procĂ©dure contre Robin Friday pour « non-respect du contrat » en ajoutant que l’amende pourrait ĂȘtre Ă©levĂ©e. Le joueur est aussi dans le collimateur de la fĂ©dĂ©ration galloise pour avoir accumulĂ© 20 points Ă  son casier disciplinaire. Il sera suspendu pour les trois prochains matchs.
Le 20 dĂ©cembre 1977, Robin Friday annonça Ă  Jimmy Andrews, manager de Cardiff City, qu’il arrĂȘtait dĂ©finitivement le football. ParallĂšlement, Liza Friday entama une procĂ©dure de divorce. Friday retourna vivre Ă  Londres oĂč il trouva un travail d’asphalteur et dĂ©corateur.
JIMMY ANDREWS : Il disparaissait souvent comme ça pendant plusieurs semaines mais il revenait toujours et se confondait en excuses. On Ă©tait toujours ravi de le revoir vu ce qu’il faisait sur le terrain et les supporters l’adoraient.
TONY FRIDAY : A son retour de Cardiff sur Londres, il a habitĂ© avec notre mĂšre et a continuĂ© Ă  jouer, en amateur. Un tas de clubs voulaient le faire signer mais il ne pouvait aller nulle part car Cardiff dĂ©tenait toujours sa licence et ils refusaient de la lui refiler. Les mecs avaient payĂ© 30 plaques pour lui six mois plus tĂŽt alors ils l’avaient mauvaise. Vers juillet 1978, Brentford [D4] l’a contactĂ© et il s’est entraĂźnĂ© avec eux pendant l’intersaison. Il s’est bien remis en selle physiquement et tout, mais comme d’hab il a disparu de nouveau quelque temps sans rien dire. Il n’est plus jamais retournĂ© Ă  Brentford.
En 1980, il s’est remariĂ©. J’étais encore en taule au moment de son mariage et j’ai jamais connu sa nouvelle femme. Ils ont dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Fulham, mais ça n’a durĂ© que deux ou trois ans. Il a ensuite connu une autre nana, Linda. Malheureusement, il a alors retouchĂ© Ă  la drogue et cette nana ne supportait pas ces saloperies alors il est venu crĂ©cher chez moi, j’habitais Ă  Fulham aussi Ă  ma sortie de taule. Le problĂšme c’est que ma nana a pas apprĂ©ciĂ© et ça a crĂ©Ă© un tas de problĂšmes alors il est reparti vivre chez notre mĂšre.

Fulham Ă©tait bien diffĂ©rent d’aujourd’hui dans les annĂ©es 60-70 (ci-dessus, la citĂ© Clement Attlee – elle existe toujours mais le coin s’est lĂ©gĂšrement gentifriĂ© : le moindre F2, souvent ex HLM, se loue 1 5
La premiĂšre fois de Nasti
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