Fantastique devenu réalité

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Fantastique devenu réalité

Dans le document Ophélie & Solitude, folie et réinventions de la réalité dans la littérature fantastique
(Page 83-87)



Dans le document Ophélie & Solitude, folie et réinventions de la réalité dans la littérature fantastique
(Page 83-87)





Isolement du personnage 68



Combler le vide par le surnaturel : le dédoublement 74



Réalité réinventée 79 (Vous êtes ici)



La peur de soi 83







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Le monde dans lequel évoluent plusieurs héros de récits fantastiques contemporains est
tout d’abord issu d’une réalité préétablie puis glisse vers un monde imaginaire, soit le résultat
des fabulations du personnage. La réalité n’est pas seulement modifiée par l’apparition de
quelques éléments surnaturels, elle est complètement réinventée selon de nouvelles règles. Le
personnage principal s’isole dans un monde dont il est le seul invité. C’est donc dans le
solipsisme qu’évolue le personnage qui s’enferme à l’intérieur d’une illusion qu’il croit réelle.
Dans La Secte des Égoïstes, Éric-Emmanuel Schmitt raconte l’histoire d’un personnage qui se

croit créateur du monde, qui se prend pour dieu : « Il voulut lui expliquer qu’il était l’origine du
monde, que tous les objets et personnes étaient sous sa toute-puissante juridiction, et que lui
seul décidait en dernier ressort 20». Le personnage conçoit le monde comme sa propre création,
pour lui, il est l’être tout-puissant, l’architecte du monde et le marionnettiste des hommes. Il est
seul au sommet de tous et il observe son œuvre dans la plus grande solitude. La puissance de sa
conviction transforme sa réalité qui devient à ses yeux la seule vérité. On peut comprendre à
travers le récit de Schmitt comment le mental joue un rôle majeur dans l’enclenchement du
fantastique. C’est en fait cette certitude plus forte que tout qui entraîne le cerveau à voir le
monde d’une certaine façon. Lorsque les convictions du personnage sont confrontées à des
émotions telles que l’amour, sa certitude s’affaiblit et laisse même place au doute. « Tout était
unique désormais, et il n’était plus que le spectateur émerveillé du monde. Lentement, il
apprenait. Toute sa philosophie avait fondu dans les bras de la Bohémienne 21». En établissant
des relations humaines réelles, il ressent une connexion avec le monde et il ne peut plus en être
l’unique dirigeant, les émotions qu’il éprouve pour la première fois sont hors de son contrôle. Il
a donc envie de partager son univers avec un autre être, sortir de son égocentrisme et de sa
solitude pour accepter l’autre et sa présence réelle. Il doit pour cela accepter l’autre comme son
égal et abandonner son sentiment de domination ou de pouvoir sur les autres : « Il reconnut le
Créateur et lui adressa une longue prière d’abandon et de désespoir ; pour la première fois, il eut
le sentiment de sa petitesse, de sa finitude 22».Mais le rejet de la bohémienne lui fait vivre une
douleur qu’il ne peut tolérer, il retourne donc se réfugier dans ce monde qu’il a créé de toutes
pièces, celui où il est le créateur tout-puissant, indifférent aux autres qui l’entourent.

Schmitt, Éric-Emmanuel, La Secte des Égoïstes, Paris, Albin Michel, coll. « Le livre de poche », 1994, p. 66.
21 Ibid, p. 69.

Dans le roman de Ying Chen, la solitude est l’élément déclencheur du fantastique, le
« squelette » se crée une toute nouvelle réalité afin de meubler sa triste existence. Il se crée un
double qui pourra l’aider à porter le poids de son désespoir. C’est donc par instinct de survie
que cette femme, qu’on appelle le « squelette », se dédouble et son double devient ainsi une
extension éloignée d’elle-même. Même si le « squelette » dénie l’existence de ce double, il vit
constamment avec la sensation de l’autre, avec ce lien invisible qui les unit l’une à l’autre.
Pourtant la réalité du « squelette » n’est pas déformée uniquement à cause de l’existence d’un
double, c’est l’omniprésence de la peur chez cette femme qui modifie sa perception du monde.
Son monde est un endroit terrifiant, ce qui la rend complètement invalide face aux simples
tâches du quotidien. L’illusion du danger est omniprésente . « Les passions ayant pour effet de
diriger fortement notre attention vers leur objet nous privent souvent de la liberté nécessaire
pour apprécier la valeur de nos sensations. À celui que l’obscurité effraie, tout paraît un géant,
un fantôme ; au criminel, tout semble un accusateur ; à l’exilé, tout rappelle le souvenir de la
patrie absente 23». Pour le « squelette », c’est vivre qui est effrayant et tout semble plus
immense, plus difficile, insurmontable. Il n’arrive pas à rationaliser ses angoisses et le monde
qui se présente devant elle devient un obstacle infranchissable. « D’ailleurs la chute est possible
partout et en tout temps, qu’il y ait trou ou non. Par exemple m’asseoir dans mon fauteuil dans
le salon de A. ne me paraît pas du tout plus facile ni moins risqué que de rester au fond d’une
espèce de cave comme un rat 24». Cet enfermement psychologique est d’ailleurs représenté en

Rigoli, Juan, Lire le délire : aliénisme, rhétorique et littérature en France au XIXe Siècle, Paris, Fayard, 2001,
p. 225.

parallèle avec l’enfoncement physique du double sous les décombres d’un tremblement de terre
jusqu’à l’asphyxie.

La nouvelle Véra représente un excellent exemple de réinvention de la réalité. Chez
Villiers de L’Isle-Adam, l’illusion constitue la base de la nouvelle. Le compte d’Athol confiné
dans son château se confine également à l’intérieur de son propre mirage, soit celui de la
présence de sa femme. Le refus de la mort déclenche le fantastique et c’est le début d’une vie
nouvelle : « l’insolite existence commença. Il s’agissait de créer un mirage terrible 25». Le
comte d’Athol s’ancre donc dans une réalité imaginaire puisqu’elle est la seule possible pour
contrer sa douleur. « L’illusionné, dit-on parfois, ne voit pas : il est aveuglé, aveuglé. La réalité
a beau s’offrir à sa perception : il ne réussit pas à la percevoir, ou la perçoit déformée, tout
attentif qu’il est aux seuls fantasmes de son imagination et de son désir 26». Dans ce cas, la
réinvention de la réalité naît non seulement d’un grand désir de revoir sa femme, mais il s’agit
également d’un mécanisme de défense : Athol échappe à sa souffrance à travers l’hallucination.
Ce récit met en scène la puissance du mental et la capacité de l’individu à se protéger d’une
douleur insupportable via des convictions ou des désirs si forts qu’ils deviennent performatifs et
dangereux. La certitude du comte est tellement forte qu’elle déteint sur son valet qui, malgré sa
grande lucidité, finit lui aussi par croire en l’existence de Véra.

Parfois, éprouvant une sorte de vertige, il eut besoin de se dire que la
comtesse était positivement défunte. Il se prenait à ce jeu funèbre et
oubliait à chaque instant la réalité. Bientôt il lui fallut plus d’une
réflexion pour se convaincre et se ressaisir. Il vit bien qu’il finirait par

Villiers de L’Isle Adam, « Véra », dans Véra et autres contes cruels, Paris, Librairie Général Française, coll
« Le livre de poche Libretti », 2004, p. 38.

s’abandonner tout entier au magnétisme effrayant dont le comte pénétrait
peu à peu l’atmosphère autour d’eux27.

Constamment soumis aux hallucinations de son maître, Raymond est conditionné à son tour à
voir la femme qui est si présente dans l’existence du comte. Elle devient malgré lui une part de
sa réalité et son cerveau inscrit sa présence comme réelle.

Cette nouvelle réalité entièrement créée par les personnages peut parfois se transformer
en une angoisse réelle. Si le cerveau est suffisamment puissant pour réinventer la réalité, il peut
parfois devenir une menace pour soi-même, car la peur qui se crée à l’intérieur de soi est encore
plus dangereuse que celle qui provient de l’extérieur.



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Écrit par Anne, Jacques, Lucie et Jocelyn Mauron.


 Nous avons vécu des moments incroyables et pleins d’émotions ; tout au long de la route, nous avons pu admirer des paysages à la fois arides ainsi qu’impressionnants et variés ; nous avons croisé de nombreux animaux ; nous avons dormi dans des endroits merveilleux et extraordinaires, installés dans des tentes construites par Nico; nous avons savouré des repas succulents concoctés sur le feu par Sonia ; nous avons partagés des moments d’exception avec les femmes Himbas et le chef du village; deux nuits, nous avons même dormi «parmi les étoiles» dans la lodge d’Etaambura, située au haut d’une colline et dotée d’une architecture remarquable.
De retour en Suisse, nous ne pouvons que remercier :
♣ Garth pour son amabilité, sa patience (surtout avec notre anglais hésitant)
♣ Sonia pour avoir chouchouté notre estomac avec des saveurs typiquement namibiennes
♣ Nico pour avoir préparé de petits nids douillets au milieu de nulle part.
♣ Et surtout toi, Isabelle, pour nous avoir organisé cette escapade hors du temps mais aussi pour ton engagement à offrir des voyages solidaires et éthiques car c’est tellement agréable de voyager en sachant que chaque acteur de notre bien-être en profite avec justesse.
Anne, Jacques, Lucie et Jocelyn Mauron (Fribourg - Suisse)

Le 7e Art connait bien des façons de faire voyager ses spectateurs. Effets spéciaux, scènes d’actions spectaculaires, personnages fantastiques ou héros légendaires : au cinéma, tout est mis en oeuvre pour projeter le cinéphile dans un autre monde. Mais lorsque les technologies des films de science-fiction dégorgent de la pellicule et viennent envahir le monde réel, les fans d’high tech que nous sommes redeviennent très vite de grands enfants. Tour d’horizon de ces technologies de science-fiction devenues réalité, pour notre plus grand plaisir. 
Avez-vous déjà remarqué qu’une technologie entrevue dans un film (et apparaissant a priori aux simples mortels que nous sommes comme étant absolument irréalisable « In Real Life « ) était en fait arrivée sur le marché quelque années après la sortie du dit-film? Et bien, n’y voyez plus un hasard, car ce n’en est tout simplement pas un ! En effet, certaines des technologies que nous connaissons aujourd’hui ont été inventées au départ pour les besoins d’un film . Les scénaristes et réalisateurs de sciences-fictions se fondent en effet souvent sur des technologies en cours de création ou potentiellement réalisables afin de créer leurs univers fantastiques ! Prenons l’exemple de Star Trek (exemple certes quelque peu vieillissant pour la nouvelle génération, mais qui reste l’un des plus grands classiques de science-fiction), dans lequel le capitaine Kirk surf sur une tablette ressemblant étrangement à un Ipad , tout ceci au beau milieu des années 60, soit quelques 50 ans avant que les écrans tactiles ne soient commercialisés. Et si les accessoires utilisés à l’époque n’ont rien à voir avec les appareils de la célèbre entreprise à la pomme, les scénaristes de la série avaient pourtant bel et bien eu l’idée de génie d’intégrer à la série des tablettes permettant de prendre le contrôle du vaisseau, et de communiquer ainsi via des applications.
Autre exemple plus récent : celui de la technologie utilisée dans le film Minority Report par Tom Cruise, sorti en 2002. Pour rappel, l’acteur jour le rôle d’un agent de Précrime, sorte de police du future chargée d’arrêter les criminels avant qu’ils n’aient commis leurs méfaits. Dans la seconde scène du film on voit John Anderton (alias Tom Cruise ) manipuler des informations sur différents ordinateurs, par le simple biais de gants connectés et sans jamais toucher l’écran. Dans un récent article , nous vous parlions déjà de la technologie Mezzanine , toute droit issue du film lui-même, et créée par le groupe Oblong Industries. À l’époque du tournage du célèbre film de science-fiction, le réalisateur Steven Spielberg s’était renseigné pour savoir à quoi ressembleraient les ordinateurs du futur pour représenter la technologie que l’on voit dans le film. I l aura fallu attendre 10 ans pour qu’un tel système existe et soit commercialisé, mais pour les 12 entreprises dans le monde qui possèdent déjà leurs « Mezzanine rooms « , les réunions doivent avoir un savoureux parfum de science-fiction.
Le genre de la science-fiction repose principalement sur des projections et hypothèses de ce à quoi pourrait ressembler le monde de demain , tout en partant de technologies et savoirs actuels. Les auteurs de ce genre bien particulier (qui s’illustre en littérature et au cinéma), ont toujours été f ascinés par des thèmes plutôt récurrents: invisibilité, immortalité, vie mécanique, intelligence artificielle, pouvoirs psychiques et tant d’autres. Dans tous les cas, cette fascination s’est exercée sur des pouvoirs et technologies qui permettraient à l’Homme de transcender ses capacités humaines actuelles. En ce sens, scénaristes, réalisateurs, écrivains, inventeurs et scientifiques se ressemblent : puisqu’à l’instar de Prométhée (auquel, selon la mythologie grecque, nous devons la maîtrise du feu), ils rêvent tous de nouveaux pouvoirs à offrir aux hommes. Et c’est bien de ce rêve que sont nées les technologies que nous allons découvrir ici.
Qu’ont en commun Harry Potter, les vaisseaux Romulans de Star Trek et l’Homme inventé par H.G. Wells ? Et bien ils ont tous les trois la capacité de se rendre invisibles . Harry avec sa cape d’invisibilité, les vaisseaux de Star Trek avec leurs célèbres boucliers occulteurs, quant au personnage de savant fou imaginé par H.G. Wells – L’Homme invisible -, il trouve une formule lui permettant de devenir invisible et d’échapper à ses créanciers. Et bien que le personnage de H.G. Wells finisse progressivement par sombrer dans la folie – ce qui reste un détail – qui n’a jamais rêvé de détenir un tel don? Aujourd’hui différentes équipes de chercheurs travaillent à rendre réel ce pouvoir d’invisibilité. Parmi eux, la technologie étant la plus proche de la fameuse cape d’invisibilité d’Harry Potter a été créée par des chercheurs de l’université de Keio, au Japon . Leur invention, au stade de prototype, se présente sous la forme d’une cape sur laquelle ont été fixées des caméras qui enregistrent la scène qui se trouve derrière le porteur de la cape, mais également des projecteurs qui rediffusent l’image enregistrée en temps réel pour les personnes qui se trouvent face à lui, créant ainsi un effet partiel d’invisibilité. Un prototype encore loin d’être parfait, mais qui laisse déjà entrevoir une première façon de rendre l’homme invisible un jour grâce à la technologie.
[ot-video type= »youtube » url= »https://www.youtube.com/watch?v=PD83dqSfC0Y »]

L’un des rêves de l’homme est également lié à l’une de ses plus grandes peurs : celle de mourir. En conséquence s’il y a bien une quête qui ait fait fantasmer les plus grands scientifiques, c’est celle de l’immortalité (car oui, qui n’a jamais rêvé de traverser les époques à l’instar d’ Highlander ?) Mais ce que peu de gens réalisent, c’est que la cryogénisation (le fait de conserver une partie ou tout un être humain en état de mort clinique, dans l’azote liquide et à une température de 196°C) n’appartient plus au domaine de la science-fiction… Depuis les années 60 ! L’objectif ? Conserver ces êtres , en espérant être en mesure de les réveiller dans un futur où les avancées dans les domaines médical et technologique seront significatives.
Quel est l’homme qui n’a jamais rêvé de voler ? Depuis des années, des films tels que Blade Runner ou Le Cinquième Élément nous ont mis en tête de faire du « vol libre » l’un de nos moyens de transport quotidiens dans le futur. Aujourd’hui c’est possible grâce à plusieurs technologies. Entre les lunettes de réalité augmentée connectées à un drône, les voitures volantes (les « voitures volantes sans pilotes » étant attendues pour courant 2017, et certains prototypes existent déjà. Un permis de voiture sans chauffeur a d’ailleurs déjà été attribué au Nevada!) ou encore le « Jet pack » (un appareil très similaire à celui qu’utilisent certains personnages dans Star Wars ) dont les prototypes fleurissent sur la toile, le ciel s’ouvre aux rêves de l’Homme. Nous, « grandiloquents » vous dites ? Il faut dire qu’au cours des dernières décennies, les technologies issues de la science-fiction se sont tellement développées, que plus rien ne parait impossible ! Avouez qu’il y a de quoi être impressionnés. Récemment encore, notre équipe avait l’occasion de tester Birdly , le simulateur de vol qui utilise l’Oculus Rift, et de vivre une expérience incroyable ! Et les technologies en matière de « vol » ne s’arrêtent pas là : en effet, une autre technologie permettant de toucher du doigt le rêve d’Icare est celle qui s’inspire du skateboard présent dans le film « Retour vers le futur 2 « . Et bien sachez désormais qu’elle existe également ! Des ingénieurs californiens ayant en effet mis au point un appareil similaire au fameux Hoverboard . Son nom ? « Hendo Hoberboard « , en hommage au film.
[ot-video type= »youtube » url= »https://youtu.be/-EB8OMzlU64″]

Autre domaine et autre rêve : celui de déplacer les objets par la pensée . Si vous avez eu – comme moi – la chance de grandir au rythme de la sortie des épisodes de la série Charmed , vous savez depuis votre plus jeune âge quel nom exact revêt ce
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