Fantasme de viol

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Fantasme de viol

1. Pourquoi toutes les femmes sont des salopes.

a. Origines de la sexualité actuelle

b. Le problÚme pour une société patriarcale

c. Pentacle et inconscient collectif

a. Le mariage, une affaire d'hommes.

b. L'entrée dans la sexualité de la femme

c. Illustration de l'imaginaire du viol en GIF


Robert Wise, The Sound of Music, 1965




James Ivory, A room with a view, 1985




James Ivory, A room with a view, 1985




















Actualités et cerveau. Partie 3/3: Ce que vous choisissez de regarder va changer votre réalité !


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La question vous semble dĂ©placĂ©e ? Pourtant elle est prĂ©sente Ă  l’esprit de la plupart des individus de notre sociĂ©tĂ© occidentale.
Et je vais vous donner la rĂ©ponse ! Parce qu’il y a une, logique et bien censĂ©e.
Ps : je vais parler des rapports hommes-femmes mais ces phĂ©nomĂšnes se jouent aussi dans les couples homosexuels mĂȘme si on a Ă©videmment d’autres niveaux de complexitĂ© dans ces couples.
Dans la reprĂ©sentation de la sexualitĂ© dont nous avons hĂ©ritĂ©, le dĂ©sir est masculin. C’est l’homme qui dĂ©sire et qui agit. Et la femme s’offre Ă  l’homme, apĂšrs que celui-ci ait fait tomber ses rĂ©sistances.
Regardez les histoires romantiques d’il y a 100 ans ou les vieux Disneys, et vous verrez trĂšs vite de quoi je parle. Ah le chevalier qui va tuer le dragon pour conquĂ©rir sa belle !
Ce qui est biologiquement totalement faux, bien sĂ»r que les femmes ont du dĂ©sir et pas qu’un peu ! Alors si biologiquement ça n’a aucun sens ? Ça vient d’oĂč ?
Vous voyez ce gros homme des cavernes poilu qui traine sa nana par les cheveux ? Ces rĂŽles ancrĂ©s depuis la nuit des temps. Bah oubliez ça ! Parce que dans la majoritĂ© des recherches sur la prĂ©histoire et sur la biologie, on a dĂ©montrĂ© que c’est complĂštement erronĂ©. La plupart des thĂ©ories sur cette Ă©poque penchent vers le matriarcat ou Ă  minima une autre construction sociĂ©tale Ă©galitaire (y a pas que patriarcat et matriarcat comme options possibles).
On va bondir direct de la prĂ©histoire au patriarcat. Je passe vite, mais sur 30 000 ans d’histoire humaine, on a Ă  tout casser environs 5000 ans de patriarcat (selon la dĂ©finition qu’on lui colle), c’est peu.
Selon vous quel est le problÚme de toutes les sociétés patriarcales ?
La fidélité de la femme ! Pour une raison trÚs simple: Dans une société à domination masculine, le pÚre transmet les biens, les terres, les titres et tout ce qui fait le statut social, à son fils.
Mais si on sait trùs bien qui est la mùre de l’enfant (logique !), comment savoir qui est le pùre ?
Comment s’assurer qu’on a lĂ  son fils lĂ©gitime ?
Il faut donc absolument que l’épouse soit fidĂšle pour justifier cette transmission pĂšre-fils.
Petite parenthĂšse : C’est d’ailleurs pour cela que la prostitution fĂ©minine est si prĂ©sente. Et qu’elle ne trouve pas son pendant masculin. Quelle importance que monsieur aille faire des bĂątards Ă  droite Ă  gauche, tant que ça reste cachĂ©. Mais si madame se paye des gigolos, c’est toute cette sociĂ©tĂ© patriarcale qui s’effondre. Et non pas parce que les femmes sont des idĂ©alistes monogames, et que les hommes sont des gros pervers prĂȘts Ă  sauter tout ce qui bouge.
Revenons au sujet, chaque civilisation concernĂ©e rĂ©sout ce petit problĂšme Ă  sa sauce : En enfermant les femmes, en les mutilants, en les cachant complĂštement au regard des autres ou en leur interdisant physiquement de cĂŽtoyer d’autres hommes.
Et dans notre sociĂ©tĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne, ça s’est fait par la culpabilisation de la sexualitĂ© fĂ©minine. On a choisi la restriction psychologique. On a construit cela avec l’interprĂ©tation d’Eve dans la bible comme la pĂšcheresse responsable de tous les maux. Puis autour du fait que le dĂ©sir et le plaisir fĂ©minin mĂȘme au sein du mariage, c’est suspect ! La puretĂ© d’une femme est due au fait qu’elle se dĂ©sintĂ©resse des choses du sexe.
Ah la douce vierge chevauchant une blanche licorne, ses cheveux ornĂ©s de fleurs volant au vent ! Belle image de puretĂ© n’est-ce pas ? Mais pourquoi prĂ©ciser qu’elle vierge

Allez, je vous mentionne un fun fact, parce qu’on n’a pas beaucoup rigolĂ© jusqu’ici :
Vous conaissaez le fameux pentacle satanique sur lequel on sacrifie des chĂšvres en invoquant le mal absolu ? Avant l’arrivĂ©e de la religion catholique c’était le pentacle de la dĂ©esse Venus, symbole de fĂ©minitĂ©, de sexualitĂ©, de fertilitĂ© (de la femme mais aussi de la nature dans un sens plus large).
Enfin bon, on ne va pas s’étendre plus sur le rĂŽle politique des religions monothĂ©iste patriarcales dans le fondement de nos sociĂ©tĂ©s actuelles.
Pour finir, j’espĂšre que l’avez compris, une sociĂ©tĂ© patriarcale repose essentiellement sur le fait qu’une femme ne commence pas Ă  avoir l’idĂ©e d’explorer sa sexualitĂ©.
Et ça les copains c’est marquĂ© au fer rouge dans notre inconscient collectif ! Ça a nourri nos imaginaires de milles et une façons (coucou la pricesse dans sa tour !).
Bien sĂ»r qu’on sait aujourd’hui de maniĂšre consciente que le sexe ce n’est pas sale, et que tout ça est un ramassis de conneries. Mais on ne se rĂ©veille pas un matin en balançant des siĂšcles d’inconscient collectif Ă  la poubelle. Ces notions, aussi horribles qu’elles puissent ĂȘtre, font partie de l’inconscient collectif, et donc de notre inconscient et de notre construction.
Ajoutons Ă  tout ça la vision du mariage dans ces sociĂ©tĂ©s. Remontons de quelques annĂ©es. Dans la plupart des unions matrimoniales les Ă©poux ne se choisissent pas. La femme est une monnaie d’échange dans des unions entre hommes, entre clans. Ceci est symbolisĂ© par le fait que l’homme va demander la main de la femme Ă  son beau-pĂšre. C’est entre hommes que ça se conclut !
Qu’est-ce que cela dit sur l’entrĂ©e dans la sexualitĂ© de la femme ? La nuit de noces est presque toujours une sexualitĂ© contrainte. La contrainte ne vient pas de l’homme en lui-mĂȘme, c’est un viol qui est consenti par l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. Le viol est aussi consenti dans le sens oĂč la femme a acceptĂ© de se marier, mais la plupart du temps Ă  un homme qu’elle n’aime pas et qui a parfois 30 ans de plus qu’elle.
Et la femme apprĂ©hende d’autant plus l’entrĂ©e dans la sexualitĂ© que cela signifie qu’elle va bientĂŽt tomber enceinte, ce qui est un risque vital. En effet, la mort en couche Ă©tait responsable d’un tiers des morts fĂ©minines sous l’ancien rĂ©gime.
Ainsi, si on reprend le « chapitre » prĂ©cĂšdent sur le mythe construit autour de la virginitĂ© : L’entrĂ©e dans la sexualitĂ© pour la femme c’est la perte d’une forme de puretĂ©, qu’elle ne retrouvera jamais, et le risque de mourir. A fortiori avec un homme qu’elle n’a pas choisi.
C’est pourquoi Ă  bien des Ă©gards c’est une contrainte qu’on peut assimiler Ă  une forme de viol, et de violence mĂȘme.
Et ça explique pourquoi l’imaginaire du viol est si prĂ©sent dans nos sociĂ©tĂ©s. Aussi contestable qu’il soit (euphĂ©misme bonjour), il fait partie de la construction de la vision des rapports hommes-femmes.
Regardez les scĂšnes de baiser dans les films des annĂ©es 30 aux annĂ©es 60, se sont toujours dans un premier temps de la contrainte physique. On voit souvent clairement cette femme qui se dĂ©robe et l’homme qui l’empoigne fermement. Il y a toujours quelques secondes pendant lesquelles elle est impuissante. Et finalement c’est le fait de se sentir impuissante, de sentir la force de l’homme et de son dĂ©sir qui la fait cĂ©der, et l’enlacer Ă  son tour.
Et ça Ă  l’échelle de l’humanitĂ© c’était hier.
Cette représentation du désir et de la maniÚre dont se jouent les rÎles dans la sexualité, aussi horrifiante soit-elle, est toujours tapie au fond de nos inconscients.
Voici quelques GIF de scĂšnes de baiser dans des vieux films pour illustrer le propos.
Alors est-ce que tous les hommes ont secrĂštement envie d’ĂȘtre des mĂąle dominants et les femmes des petites choses soumises ?
Bien sĂ»r que non ! C’est une vision aliĂ©nante aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Les deux sexes ont souffert de ces rĂŽles Ă©tablis. 
Le fantasme du viol et la culpabilisation de la sexualitĂ© de la femme sont des sujets douloureux pour les deux parties, puisque chacun construit son dĂ©sir dans son rapport Ă  l’autre.
Rappelons aussi que nous avons tous en nous autant de fĂ©minin que de masculin. L’un ou l’autre vont s’exprimer plus ou moins fortement en fonction de notre environnement mais aussi du moment de notre vie. Dans le fantasme du viol, le rĂŽle de dominant et de victime peut ĂȘtre portĂ© par aussi bien par la femme ou que par l’homme.
De plus, nous n’avons regardĂ© qu’une partie du dĂ©sir. Sa construction comporte de nombreux autres Ă©lĂ©ments.
L’idĂ©e ici, c’est de prendre conscience du poids de cet hĂ©ritage dans la construction de notre sexualitĂ© pour justement crĂ©er de nouveaux rĂŽles. En effet, la sexualitĂ© actuelle est forcĂ©ment marquĂ©e au fer rouge par notre hĂ©ritage socio-culturel. En dehors de l’éducation de chacun, notre inconscient s’est construit en se reposant en partie sur cet hĂ©ritage collectif.
Mais rassurez-vous tout ceci fini sur une note positive !
Les ĂȘtres humains sont habitĂ©s de nombreuses pulsions contradictoires. C’est acceptant l’existence de toutes ces pulsions et en les comprenant qu’on pourra inventer une sexualitĂ© nouvelle et Ă©panouissante pour les deux individus. Et dans la foulĂ©e, nous pourrons recrĂ©er les rapports hommes-femmes.
DĂ©couvrir et apprendre pour rĂ©inventer, c’est la grande force de l’ĂȘtre humain !
Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez consulter certains travaux de : -ValĂ©rie Colin-Simard -Sandrine Gianola, Carlos Tinoco, & Philippe Blasco -Et pleins d’autres en fait dans tout ce qui concerne la sociologie de la femme ou de la sexualitĂ© -Par contre « les hommes viennent de mars, les femmes viennent de venus », vous pouvez le brĂ»ler ! Evitez ce genre de conneries stigmatisantes.
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1. Pourquoi toutes les femmes sont des salopes.

a. Origines de la sexualité actuelle

b. Le problÚme pour une société patriarcale

c. Pentacle et inconscient collectif

a. Le mariage, une affaire d'hommes.

b. L'entrée dans la sexualité de la femme

c. Illustration de l'imaginaire du viol en GIF


Robert Wise, The Sound of Music, 1965




James Ivory, A room with a view, 1985




James Ivory, A room with a view, 1985




















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14 août 2019



















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La question vous semble dĂ©placĂ©e ? Pourtant elle est prĂ©sente Ă  l’esprit de la plupart des individus de notre sociĂ©tĂ© occidentale.
Et je vais vous donner la rĂ©ponse ! Parce qu’il y a une, logique et bien censĂ©e.
Ps : je vais parler des rapports hommes-femmes mais ces phĂ©nomĂšnes se jouent aussi dans les couples homosexuels mĂȘme si on a Ă©videmment d’autres niveaux de complexitĂ© dans ces couples.
Dans la reprĂ©sentation de la sexualitĂ© dont nous avons hĂ©ritĂ©, le dĂ©sir est masculin. C’est l’homme qui dĂ©sire et qui agit. Et la femme s’offre Ă  l’homme, apĂšrs que celui-ci ait fait tomber ses rĂ©sistances.
Regardez les histoires romantiques d’il y a 100 ans ou les vieux Disneys, et vous verrez trĂšs vite de quoi je parle. Ah le chevalier qui va tuer le dragon pour conquĂ©rir sa belle !
Ce qui est biologiquement totalement faux, bien sĂ»r que les femmes ont du dĂ©sir et pas qu’un peu ! Alors si biologiquement ça n’a aucun sens ? Ça vient d’oĂč ?
Vous voyez ce gros homme des cavernes poilu qui traine sa nana par les cheveux ? Ces rĂŽles ancrĂ©s depuis la nuit des temps. Bah oubliez ça ! Parce que dans la majoritĂ© des recherches sur la prĂ©histoire et sur la biologie, on a dĂ©montrĂ© que c’est complĂštement erronĂ©. La plupart des thĂ©ories sur cette Ă©poque penchent vers le matriarcat ou Ă  minima une autre construction sociĂ©tale Ă©galitaire (y a pas que patriarcat et matriarcat comme options possibles).
On va bondir direct de la prĂ©histoire au patriarcat. Je passe vite, mais sur 30 000 ans d’histoire humaine, on a Ă  tout casser environs 5000 ans de patriarcat (selon la dĂ©finition qu’on lui colle), c’est peu.
Selon vous quel est le problÚme de toutes les sociétés patriarcales ?
La fidélité de la femme ! Pour une raison trÚs simple: Dans une société à domination masculine, le pÚre transmet les biens, les terres, les titres et tout ce qui fait le statut social, à son fils.
Mais si on sait trùs bien qui est la mùre de l’enfant (logique !), comment savoir qui est le pùre ?
Comment s’assurer qu’on a lĂ  son fils lĂ©gitime ?
Il faut donc absolument que l’épouse soit fidĂšle pour justifier cette transmission pĂšre-fils.
Petite parenthĂšse : C’est d’ailleurs pour cela que la prostitution fĂ©minine est si prĂ©sente. Et qu’elle ne trouve pas son pendant masculin. Quelle importance que monsieur aille faire des bĂątards Ă  droite Ă  gauche, tant que ça reste cachĂ©. Mais si madame se paye des gigolos, c’est toute cette sociĂ©tĂ© patriarcale qui s’effondre. Et non pas parce que les femmes sont des idĂ©alistes monogames, et que les hommes sont des gros pervers prĂȘts Ă  sauter tout ce qui bouge.
Revenons au sujet, chaque civilisation concernĂ©e rĂ©sout ce petit problĂšme Ă  sa sauce : En enfermant les femmes, en les mutilants, en les cachant complĂštement au regard des autres ou en leur interdisant physiquement de cĂŽtoyer d’autres hommes.
Et dans notre sociĂ©tĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne, ça s’est fait par la culpabilisation de la sexualitĂ© fĂ©minine. On a choisi la restriction psychologique. On a construit cela avec l’interprĂ©tation d’Eve dans la bible comme la pĂšcheresse responsable de tous les maux. Puis autour du fait que le dĂ©sir et le plaisir fĂ©minin mĂȘme au sein du mariage, c’est suspect ! La puretĂ© d’une femme est due au fait qu’elle se dĂ©sintĂ©resse des choses du sexe.
Ah la douce vierge chevauchant une blanche licorne, ses cheveux ornĂ©s de fleurs volant au vent ! Belle image de puretĂ© n’est-ce pas ? Mais pourquoi prĂ©ciser qu’elle vierge

Allez, je vous mentionne un fun fact, parce qu’on n’a pas beaucoup rigolĂ© jusqu’ici :
Vous conaissaez le fameux pentacle satanique sur lequel on sacrifie des chĂšvres en invoquant le mal absolu ? Avant l’arrivĂ©e de la religion catholique c’était le pentacle de la dĂ©esse Venus, symbole de fĂ©minitĂ©, de sexualitĂ©, de fertilitĂ© (de la femme mais aussi de la nature dans un sens plus large).
Enfin bon, on ne va pas s’étendre plus sur le rĂŽle politique des religions monothĂ©iste patriarcales dans le fondement de nos sociĂ©tĂ©s actuelles.
Pour finir, j’espĂšre que l’avez compris, une sociĂ©tĂ© patriarcale repose essentiellement sur le fait qu’une femme ne commence pas Ă  avoir l’idĂ©e d’explorer sa sexualitĂ©.
Et ça les copains c’est marquĂ© au fer rouge dans notre inconscient collectif ! Ça a nourri nos imaginaires de milles et une façons (coucou la pricesse dans sa tour !).
Bien sĂ»r qu’on sait aujourd’hui de maniĂšre consciente que le sexe ce n’est pas sale, et que tout ça est un ramassis de conneries. Mais on ne se rĂ©veille pas un matin en balançant des siĂšcles d’inconscient collectif Ă  la poubelle. Ces notions, aussi horribles qu’elles puissent ĂȘtre, font partie de l’inconscient collectif, et donc de notre inconscient et de notre construction.
Ajoutons Ă  tout ça la vision du mariage dans ces sociĂ©tĂ©s. Remontons de quelques annĂ©es. Dans la plupart des unions matrimoniales les Ă©poux ne se choisissent pas. La femme est une monnaie d’échange dans des unions entre hommes, entre clans. Ceci est symbolisĂ© par le fait que l’homme va demander la main de la femme Ă  son beau-pĂšre. C’est entre hommes que ça se conclut !
Qu’est-ce que cela dit sur l’entrĂ©e dans la sexualitĂ© de la femme ? La nuit de noces est presque toujours une sexualitĂ© contrainte. La contrainte ne vient pas de l’homme en lui-mĂȘme, c’est un viol qui est consenti par l’ensemble de la sociĂ©tĂ©. Le viol est aussi consenti dans le sens oĂč la femme a acceptĂ© de se marier, mais la plupart du temps Ă  un homme qu’elle n’aime pas et qui a parfois 30 ans de plus qu’elle.
Et la femme apprĂ©hende d’autant plus l’entrĂ©e dans la sexualitĂ© que cela signifie qu’elle va bientĂŽt tomber enceinte, ce qui est un risque vital. En effet, la mort en couche Ă©tait responsable d’un tiers des morts fĂ©minines sous l’ancien rĂ©gime.
Ainsi, si on reprend le « chapitre » prĂ©cĂšdent sur le mythe construit autour de la virginitĂ© : L’entrĂ©e dans la sexualitĂ© pour la femme c’est la perte d’une forme de puretĂ©, qu’elle ne retrouvera jamais, et le risque de mourir. A fortiori avec un homme qu’elle n’a pas choisi.
C’est pourquoi Ă  bien des Ă©gards c’est une contrainte qu’on peut assimiler Ă  une forme de viol, et de violence mĂȘme.
Et ça explique pourquoi l’imaginaire du viol est si prĂ©sent dans nos sociĂ©tĂ©s. Aussi contestable qu’il soit (euphĂ©misme bonjour), il fait partie de la construction de la
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