Fantasme avec un homme noir

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«Je ne suis pas raciste, j’ai un amant noir»





«Je ne suis pas raciste, j’ai un amant noir»








Publié vendredi 28 août 2020 à 07:51
Modifié samedi 29 août 2020 à 12:02








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DerriĂšre l’intĂ©rĂȘt sexuel de certains Blancs pour les Noirs se cache une forme de racisme, basĂ© sur des stĂ©rĂ©otypes datant de la colonisation. Les consĂ©quences psychologiques sur les individus qui subissent cette fĂ©tichisation raciale peuvent ĂȘtre violentes
Ce sont de petites phrases qui s’invitent en boĂźte de nuit, sur les applications de rencontre et dans la chambre Ă  coucher. «C’est systĂ©matique: lorsque des hommes blancs me draguent, ils utilisent un champ lexical animalier ou culinaire pour parler de mon corps noir, soupire cette membre du Collectif Afro-Swiss, afro-fĂ©ministe et antiraciste. Ils vont me dire: «Vous, les Noires, vous ĂȘtes des tigresses, des lionnes», «J’ai envie d’un chocolat chaud» ou encore «Je veux vivre un safari avec toi». Sans ĂȘtre dans un jeu sexuel consenti. Pour eux, je suis une expĂ©rience exotique. C’est chosifiant.» Elle souhaite garder l’anonymat, aprĂšs avoir essuyĂ© des torrents d’insultes racistes sur les rĂ©seaux sociaux Ă  la suite d’une apparition mĂ©diatique.
Moins thĂ©matisĂ©e que les violences policiĂšres ou les discriminations en marge des manifestations antiracistes de ces derniers mois, cette forme de racisme porte un nom: la nĂ©grophilie. Elle a plusieurs visages. «Je me suis souvent retrouvĂ©e face Ă  des Blancs fans de hip-hop qui me disent que je ressemble aux filles dans les clips de rap et qui ne sortent qu’avec des Noires ou des mĂ©tisses, raconte par exemple Maimouna Mayoraz, une trentenaire lausannoise. Ce n’est pas trĂšs agrĂ©able, on m’affuble de cette identitĂ©-lĂ . Avant d’ĂȘtre moi, je suis cette meuf mĂ©tisse.»
Cette fĂ©tichisation touche tous les genres et toutes les sexualitĂ©s. Miguel Shema, journaliste parisien bisexuel, a ouvert la page Instagram «Personnes racisĂ©es vs Grindr» pour dĂ©noncer ce phĂ©nomĂšne sur ce site de rencontre gay. «Je l’ai crĂ©Ă©e aprĂšs plusieurs expĂ©riences traumatisantes en 2018. D’abord, une femme m’avait dit pendant l’acte «Tu me baises comme un Africain». Qu’est-ce que ça veut dire?! Et puis, quelques jours plus tard, j’avais reçu un message sur Grindr qui disait «Cherche bite de Black». On recherche le Noir viril, musclĂ© et dominant.» Fin mai, Grindr a promis de retirer son filtre permettant de trier les utilisateurs par ethnie. A ce jour, aucun changement n’a pu ĂȘtre observĂ© sur la plateforme en Suisse.
A l’inverse de cette hypersexualisation qui les rend dĂ©sirables aux yeux de certains Blancs, les Noirs peuvent ĂȘtre confrontĂ©s Ă  un rejet dans leur vie amoureuse. C’est la nĂ©grophobie. «Ce sont des phrases comme «Jamais je ne te toucherai parce que les Noires me dĂ©goĂ»tent», s’indigne l’activiste du Collectif Afro-Swiss. C’est un rejet purement raciste car la personne ne regarde pas au-delĂ  de ma couleur de peau.»
Pour justifier ces remarques, leurs auteurs invoquent souvent «les goĂ»ts et les couleurs». «C’est dĂ©bile, s’insurge Miguel Shema. Utiliser une catĂ©gorie raciale de maniĂšre naturelle et naturalisante et dire que c’est comme prĂ©fĂ©rer les blonds, c’est faire fi de tout le systĂšme de domination raciale qu’il y a derriĂšre la nĂ©grophilie et la nĂ©grophobie.»
Professeur Ă  l’UniversitĂ© de Lausanne, Nicolas Bancel appuie: «Les nĂ©grophiles projettent le fantasme de l’Occident sur les corps noirs. Ces stĂ©rĂ©otypes, mĂȘme quand le regard se veut bienveillant, construisent une figure dĂ©sindividualisĂ©e, rĂ©duite Ă  sa race.» MĂȘme mĂ©canisme derriĂšre la nĂ©grophobie. «Les deux faces d’une mĂȘme mĂ©daille, illustre ce spĂ©cialiste de l’histoire coloniale et post-coloniale ainsi que de l’histoire du corps. Les mĂȘmes caractĂ©ristiques sĂ©duisent et effraient. La virilitĂ© et la puissance prĂȘtĂ©es aux hommes noirs attirent alors que leurs supposĂ©es brutalitĂ© et animalitĂ© affolent.»
Ces reprĂ©sentations des corps noirs ont peu changĂ© en 300 ans. Dans le porno, les Noirs recrutĂ©s sont presque tous musclĂ©s et dotĂ©s d’un pĂ©nis surdimensionnĂ©. Dans le milieu de la prostitution fĂ©minine, c’est l’exotisme qui est recherchĂ©. «Dans l’imaginaire occidental, l’hypersexualisation des corps noirs date de la fin du XVIIIe siĂšcle, souligne Nicolas Bancel. Des naturalistes s’intĂ©ressent alors Ă  la distribution des races humaines. Ces premiĂšres Ă©tudes anthropomĂ©triques prĂȘtent des caractĂ©ristiques sexuelles aux Noirs, que l’on considĂšre proches des grands singes.»
Une sexualitĂ© instinctive, luxuriante, qui se dĂ©ploie en toute occasion. Animale. «Tout en le dĂ©valorisant comme une race infĂ©rieure et faible, on parle dĂ©jĂ  de la virilitĂ© de l’homme noir, de sa musculature parfaite et de la taille de son sexe», dĂ©voile l’historien. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, Saartjie Baartman, esclave d’Afrique australe plus connue sous le surnom de «la VĂ©nus hottentote», est exhibĂ©e dans les salons europĂ©ens. «Ce qui fascine, ce sont ses attributs sexuels, dĂ©crypte Nicolas Bancel. Ses fesses rebondies, ses seins gĂ©nĂ©reux et les grandes lĂšvres de son sexe. AssociĂ©s Ă  une appĂ©tence pour le coĂŻt.» Comme les corps noirs Ă©rotisĂ©s dans les zoos humains Ă  partir du milieu du XIXe siĂšcle un peu partout en Europe, aux Etats-Unis et au Japon, le sien suscite fascination et rĂ©pulsion.
Et puis, il y a les interdits. «Durant la colonisation, le Noir est aussi la personnification du diable, rappelle Kanyana Mutombo, directeur de l’UniversitĂ© populaire africaine Ă  GenĂšve. Les rapports sexuels avec les Noirs Ă©taient interdits, surtout pour les femmes blanches. Parce que dans les territoires investis par les colons, trĂšs peu de Blancs refusaient de coucher avec des Noires quand ils en avaient l’occasion. Mais ce n’était pas complĂštement assumĂ©: si un enfant naissait d’une telle relation, sa mĂšre et lui Ă©taient rejetĂ©s.»
Cette histoire et les clichĂ©s qui en rĂ©sultent ont des consĂ©quences pour les victimes de nĂ©grophilie et de nĂ©grophobie d’aujourd’hui. «Durant longtemps, Ă  l’école notamment, je n’avais pas accĂšs Ă  la fĂ©minitĂ©, je ne jouais pas dans la mĂȘme catĂ©gorie que les autres filles, se souvient Maimouna Mayoraz. Parce que la fĂ©minitĂ©, la douceur, la politesse, c’étaient les Blanches. Rien ne m’indiquait que l’on pouvait me trouver belle. La femme noire est vue comme forte, presque masculine, en colĂšre, robuste.»
L’hypersexualisation des corps noirs peut faire des ravages sur le plan psychologique. «Cette objectification est une forme d’agression sexuelle, un viol psychique et Ă©motionnel, s’inquiĂšte la militante anonyme du Collectif Afro-Swiss. Je me suis sentie dĂ©shumanisĂ©e et j’ai perdu mon estime de moi-mĂȘme par le passĂ©. J’en ai fait des cauchemars. J’ai dĂ» me reconstruire.»
Pour Miguel Shema, la grammaire qui rĂ©git cette fĂ©tichisation des corps noirs n’est pas diffĂ©rente de celle qui provoque les violences policiĂšres racistes. «Lorsqu’un Blanc rĂ©duit un Noir Ă  une bĂȘte sexuelle, il perçoit cette personne de la mĂȘme maniĂšre que la police qui va l’arrĂȘter. Si les Noirs sont arrĂȘtĂ©s et contrĂŽlĂ©s, c’est parce que leur corps est perçu comme dangereux dans l’espace public. George Floyd [dont le meurtre par un policier aux Etats-Unis est Ă  l’origine de manifestations antiracistes Ă  travers le monde, ndlr] est mort parce qu’il a Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  son corps noir.»
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Les fantasmes font partie intĂ©grante de la sexualitĂ©. Si nous avons tous des fantasmes diffĂ©rents, quand on sonde les hommes et les femmes, on retrouve souvent les mĂȘmes.
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Les femmes n'ont, c'est somme toute assez logique, pas les mĂȘmes fantasmes que les hommes. Pas sĂ»r qu'ils apprĂ©cient certains d'entre eux, quand d'autres pourraient au contraire les exciter... On essaye ? 
Vous ne serez ainsi pas Ă©tonnĂ© d'apprendre que nombre de femmes rĂȘvent de coucher avec une star , mais Ă©videmment, pas n'importe laquelle, celle qu'elles trouvent beau, sĂ©duisant, voyou, excitant... Il n'y a qu'Ă  voir le succĂšs que connaissent les chanteurs ou les acteurs auprĂšs de leurs admiratrices pour en ĂȘtre persuadĂ©. 
Beaucoup plus transgressif en revanche, de nombreuses femmes rĂȘvent, ou ont rĂȘvĂ©, consciemment ou inconsciemment, faire l'amour avec un inconnu ! Surprise dans une chambre d'hĂŽtel, plaquĂ©e contre la paroi dans un ascenseur, dans une cabine d'essayage. Mais de lĂ  Ă  franchir le pas...
Dans le mĂȘme esprit, mais en moins audacieux, bien des femmes fantasment sur... les sportifs . Mais pas les stars, (sinon, voir ci-dessus) on parle ici du prof de judo des enfants, du sauveteur nageur sur la plage, du prof de tennis ou de ski. Attention Ă  l'inscription Ă  la salle de sport, oĂč ça drague sec, et pas seulement les moniteurs. Curieusement, le fantasme du beau lĂ©gionnaire, du militaire ou du flic n'est que trĂšs rarement citĂ© par les femmes interrogĂ©es dans les sondages sur ce sujet.
Dans la catĂ©gorie "avec qui", la machine Ă  rĂȘves, la machine Ă  fantasmer, peut parfois s'emballer. Ne prenons pas le risque de hiĂ©rarchiser les fantasmes ici, les voici pĂšle-mĂȘle : faire l'amour avec une autre femme ou faire l'amour Ă  trois, donc, avec deux hommes , figure en bonne position des fantasmes avouĂ©s ou inavouĂ©s des des femmes. 
Mais au chapitre des fantasmes fĂ©minins, il n'y a pas que le "avec qui", mais aussi le "oĂč". Top numĂ©ro 1 : faire l'amour dans un lieu extraordinaire ! Dans la chambre d'hĂŽtel d'un palace 5 Ă©toiles, sur une plage de sable fin sur une Ăźle dĂ©serte. L'histoire ne dit pas si le partenaire doit lui aussi ĂȘtre exceptionnel ou si c'est.. le partenaire de tous les jours...
Avec qui, oĂč.. Et quid du "comment" ? Certaines femmes, parfois les mĂȘmes, parfois diffĂ©rentes, rĂȘvent de dominer. Inutile de rentrer dans les dĂ©tails. MĂȘme chose pour l'autre fantasme du mĂȘme acabit, mais inversĂ© : celui d'ĂȘtre dominĂ© ! Notons quand mĂȘme qu'il s'agit d'un fantasme aisĂ© Ă  rĂ©aliser avec son partenaire habituel, puisque l'on peut contrĂŽler le jeu Ă©rotique. Il y a mĂȘme de fortes chances qu'il apprĂ©cie ! (voir plus bas)
Enfin, dernier fantasme féminin : celui de jouer à la petite vicieuse, pardon, à la petite voyeuse ! Si les femmes ne sont pas trop portées sur les films pornos, elles apprécient beaucoup plus les films ou les séries érotiques, qui stimulent leur libido. Et les femmes fantasment surtout à l'idée d'observer en cachette un vrai couple en pleine action . Histoire de se donner des idées, ou savoir si il, ou elle, est plus habile ou plus délurée ? 
Que vous soyez un homme ou une femme, en lisant ces lignes, vous ne serez pas Ă©tonnĂ© de trouver en premiĂšre position, loin devant tous les autres fantasmes masculins, celui de la partie de jambes en l'air Ă  trois . Pour un homme, imaginer que deux femmes puissent s'intĂ©resser Ă  lui, s'offrir Ă  lui, faire la totale avec lui, c'est bien Ă©videmment le top du top de la flatterie de son Ă©go et de sa virilitĂ©. AprĂšs, certains avouent craindre de ne pas ĂȘtre capables de pouvoir assurer !
L'autre fantasme en tĂȘte dans la tĂȘte des hommes, c'est celui de faire l'amour avec une parfaite inconnue ! Ca tombe bien, les femmes aussi placent ce fantasme trĂšs haut dans leurs dĂ©sirs secrets inavouĂ©s et inassouvis. Reste plus qu'Ă  tomber l'un sur l'autre, au bon endroit, et avec la mĂȘme idĂ©e en tĂȘte. Sauf Ă  aller chasser en boĂźte de nuit, cela reste un fantasme assez compliquĂ© Ă  rĂ©aliser...
Vous ne serez pas étonné de trouver en bonne... position, dans les fantasmes masculins, celui de l'infirmiÚre, qui sert un peu de porte drapeau à tous les fantasmes de femmes portant un uniforme . Bien sûr, sous la blouse, l'infirmiÚre est nue, tout comme l'avocate (à lunettes) sous sa robe noire et austÚre. L'hÎtesse de l'air, elle, porte évidemment de la lingerie fine. 
Dans une catĂ©gorie diffĂ©rente, l'homme, gĂ©nĂ©tiquement dominateur, fantasme aussi sur la secrĂ©taire en gĂ©nĂ©ral, sur son assistante ou sa secrĂ©taire, en particulier . Chez certains patrons ou mĂȘme seulement petits chefs de service, le droit de cuissage a encore court, persuadĂ©s qu'ils sont qu'en recrutant une collaboratrice, infĂ©rieure en grade et en fonction, ils pourront aussi en faire une amante ou une maĂźtresse soumise Ă  leur volontĂ©.
Celui-lĂ  arrive sur le tard : les hommes ne seraient-ils pas, parfois, pragmatiques ? Le rĂȘve de faire l'amour avec une star existe aussi chez les hommes , mais ils sont certainement conscients qu'ils ne sont pas attendus et que leur "offre de service" n'a que peu de chances d'aboutir... Contrairement à la midinette (ou mĂȘme, Ă  la femme mĂ»re mais dĂ©lurĂ©e) qui s'offrirait Ă  un chanteur ou un acteur, avec bon espoir de le faire succomber, et de pouvoir accrocher ce trophĂ©e Ă  son palmarĂšs.
Maintenant, si vous ĂȘtes une femme et lisez cette liste, un brin dĂ©sespĂ©rĂ©e, voici de quoi vous rĂ©concilier avec la gente masculine, et votre partenaire en particulier. Figurez-vous que les hommes aussi rĂȘvent de faire l'amour dans un endroit mythique, toujours la chambre dans un palace, ou la plage de sable fin sur une Ăźle dĂ©serte ! En revanche, quand on les interroge, le champagne coule Ă  flots, il y a un jacuzzi dans la chambre et c'est minimum du 48h non stop... Mesdames, il va falloir assurer ! 
À dĂ©faut d'ĂȘtre voyeurs dans leurs fantasmes, (on peut comprendre qu'ils prĂ©fĂšrent ĂȘtre acteurs), les hommes sont en rev
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