Faire tout ce que son beau-père lui dit
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beau-père violent .. comment faire ?
Bonjour, Je ne sais pas si je poste au bon endroit mais je tente. Je me présente, papa de deux enfants de 9 et 6 ans. Séparé de leur mère, j'ai mes enfants en dvh classique. J'ai refais ma vie, mon ex également et elle à également un autre enfant avec son conjoint. Depuis quelques temps, j'ai remarqué que mon fils avait un comportement étrange : mensonges, bulletin scolaire avec un comportement compliqué, gros manque de confiance en lui à se dénigrer sans arrêt.. très très demandeur de câlin, plus que d'habitude.. bref il était différent. J'ai pensé à un soucis à l'école mais quand on discutait il me disait que ça allait que à l'école ça allait, qu'il avait des copains ect.. Sauf que aujourd'hui je viens d'apprendre quelque chose qui me met dans une colère noire.. Il m'a avoué que son beau père le tapait souvent et que dernièrement il a été puni de manger le soir et a passer la journée et la soirée seul dans sa chambre pr une histoire de chips au goûté. En cachète, sa mère lui a apporté une assiette dans sa chambre plus tard. J'ai aussi appris qu'il se prend très souvent des claques et ça sous les yeux de sa mère. La petite a même ajouté qu’une fois il en est tombé par terre et a cassé un verre.. Les enfants m’ont aussi dit que ma fille, elle, se prenait parfois des claques mais moins souvent. Que à la moindre bêtise, mon fils était le coupable. Cet homme a une fille mais elle, elle n'est jamais puni. Il m'a avoué en avoir peur et sa petite sœur a confirmé les dires. Il dit à mon fils "dégage vivre chez ton père si t’es pas content ». Leur mère accepte ça et quand elle agit elle le fait en cachète pour ne pas contrarier son conjoint. Je leur ai dit, « votre maman vous lui avez dit que vous en aviez peur ? « ils disent que oui et elle voit tout mais c’est comme ça et que surtout il n’avait pas intérêt de me le répéter. Que puis-je faire pour aider mes enfants voir même en demander la garde ? Ils m'ont demandé de ne rien dire car sinon leur mère va les disputer. L’an dernier les enfants m’avait rapporté des histoires de claque et je l’avait choppé lui et leur mère mais ils ont nié en bloque. Depuis cela, quand je questionnais les enfants du coup il me disait non papa ça va il ne nous tape plus. Du coup hier ils m’ont avoué que ça ne s’était jamais arrêté mais que la dernière fois ils s’étaient fait disputer très fort c’est pour ça qu’ils m’ont mentit. Ils m’ont dit que lorsque qu’il rentre de chez moi, ils sont questionnés afin de demandé si les enfants ont parlé de ce qu’il se passe. Je suis désemparé. J'ai pas envie que mon fils se retrouve face à des flics ou Juge car Je ne le sens pas prêt. Mais moi je veux agir !!! Ne serait ce que pour que cet abrutis arrête de les toucher et lui faire peur ... c'est compliqué je ne sais pas quoi faire.. des conseils ? Merci de m'avoir lu ..
Bonjour, Je pense qu’il faudrait consulter un avocat sans tarder, et lancer une procédure devant le JAF. Il y a aussi possibilité de lancer une enquête sociale justement quand il y a des doutes sur de la maltraitance. Il y a des chances que vos enfants soit auditionné par le JAF mais vous pouvez les préparer en amont. Ne pas hésiter à leurs faire faire des séances de pédopsychiatre pour pouvoir se décharger. Je vous souhaite bon courage, les procédures sont longues mais il faut prendre les choses en main.
Merci pour votre réponse. Au niveau de l’enquête sociale, j’ai pu lire qu’il s’agissait d’un simple rendez-vous avec la mère et le beau père. Si ils ont un rendez-vous j’ai peur qu’ils s’en prennent à mes enfants car ils auront compris qu’ils m’ont répété et ils recommenceront à leur mettre la pression. Est ce que les organismes peuvent agir sans forcément que leur mère et lui soit informés ? En cas d’audition au jaf par exemple. Puis je faire les démarches de mon côté sans pour autant qu’ils ne voient plus leur mère car j’ai bien compris que les enfants ce qu’ils ne veulent plus, c’est de se faire frapper par ce salaud .. leur mère, elle prend sur elle sûrement parce qu’un nouveau bébé est là et qu’elle se sent coincée. Désolé je suis très remonté et très triste j’ai l’impression d’être impuissant. Pour pas perdre la confiance de mes enfants j’ai promis de me taire et d’agir en amont mais pas facile.. merci en tout cas.
Edité le 02/02/2020 à 11:36 AM par Pap.s
Le JAF, si les enfants ne sont pas prêts à parler, et sans preuve, ca va être fort compliqué. En amont, il faut faire avancer les choses. Tu pourrais t"appuyer sur les difficultésscolaires pour demander un suivi psychologique des enfants, dans un premier temps. Ça serait un soutien neutre pour les enfants, qui pourrait les amener à accepter de parler. Tu peux faire le naïf en disant à la mère "je pense qu'ils vivent mal la séparation, blabla...." Il y a aussi la solution d'aborder la mère.... seule. De lui dire ce que vous savez.....Et de compter sur l'amour maternel. Comme vous dites, elle se sent peut-être coincée dans cette relation. Sous emprise. Ça vous arrive de parler juste avec elle? Prenez aussi un RDV avec l'instit, et essayer de sondez discrètement, pour voir s'il n'a pas vu/perçu/entendu des choses.... Et parlez beaucoup avec vos enfants. Soyez-là pour eux, fiable. Expliquez-leur comment fonctionne la justice, que tant qu'ils ne disent rien vous êtes démuni... Et soyez patient.
bonjour moi j irais voir les flics leur dire voila mon fils me.revele sa ma fille aussi mes je sais pas quoi faire demeler le vrai du faux à eux d enquêter .lancer uen procedure avocat ect il ont le temps de preparer leur défense la si il avere qu il ya un réelle acs de maltraitance enfantile et mm conjugale allez savoir il le sauront enquete de voisinage ect
Les flics comme les autres, ne sauront la vérité que si les enfants parlent! On ne déboule pas comme ça chez des voisins pour les interroger, on n'est pas dans un film.... Et puis au mieux, si les enfants parlent, ils estimeront que c'est sévère mais des claques ou privation de repas pour eux ça ne sera pas de la maltraitance justifiant des poursuites, juste une attitude éducative contestable. Classement sans suite.....
Moi je demanderais à la mère de la rencontrer en tête-à-tête, dans un café ou autre et je mettrais les choses à plat avec elle. Il est fort probable qu'elle ait peur elle aussi de cet homme, ou peur de se retrouver seule. Lui dire clairement que si elle est incapable de protéger vos enfants tu demandes la garde principale.
Bonjour, Je ne sais pas si je poste au bon endroit mais je tente. Je me présente, papa de deux enfants de 9 et 6 ans. Séparé de leur mère, j'ai mes enfants en dvh classique. J'ai refais ma vie, mon ex également et elle à également un autre enfant avec son conjoint. Depuis quelques temps, j'ai remarqué que mon fils avait un comportement étrange : mensonges, bulletin scolaire avec un comportement compliqué, gros manque de confiance en lui à se dénigrer sans arrêt.. très très demandeur de câlin, plus que d'habitude.. bref il était différent. J'ai pensé à un soucis à l'école mais quand on discutait il me disait que ça allait que à l'école ça allait, qu'il avait des copains ect.. Sauf que aujourd'hui je viens d'apprendre quelque chose qui me met dans une colère noire.. Il m'a avoué que son beau père le tapait souvent et que dernièrement il a été puni de manger le soir et a passer la journée et la soirée seul dans sa chambre pr une histoire de chips au goûté. En cachète, sa mère lui a apporté une assiette dans sa chambre plus tard. J'ai aussi appris qu'il se prend très souvent des claques et ça sous les yeux de sa mère. La petite a même ajouté qu’une fois il en est tombé par terre et a cassé un verre.. Les enfants m’ont aussi dit que ma fille, elle, se prenait parfois des claques mais moins souvent. Que à la moindre bêtise, mon fils était le coupable. Cet homme a une fille mais elle, elle n'est jamais puni. Il m'a avoué en avoir peur et sa petite sœur a confirmé les dires. Il dit à mon fils "dégage vivre chez ton père si t’es pas content ». Leur mère accepte ça et quand elle agit elle le fait en cachète pour ne pas contrarier son conjoint. Je leur ai dit, « votre maman vous lui avez dit que vous en aviez peur ? « ils disent que oui et elle voit tout mais c’est comme ça et que surtout il n’avait pas intérêt de me le répéter. Que puis-je faire pour aider mes enfants voir même en demander la garde ? Ils m'ont demandé de ne rien dire car sinon leur mère va les disputer. L’an dernier les enfants m’avait rapporté des histoires de claque et je l’avait choppé lui et leur mère mais ils ont nié en bloque. Depuis cela, quand je questionnais les enfants du coup il me disait non papa ça va il ne nous tape plus. Du coup hier ils m’ont avoué que ça ne s’était jamais arrêté mais que la dernière fois ils s’étaient fait disputer très fort c’est pour ça qu’ils m’ont mentit. Ils m’ont dit que lorsque qu’il rentre de chez moi, ils sont questionnés afin de demandé si les enfants ont parlé de ce qu’il se passe. Je suis désemparé. J'ai pas envie que mon fils se retrouve face à des flics ou Juge car Je ne le sens pas prêt. Mais moi je veux agir !!! Ne serait ce que pour que cet abrutis arrête de les toucher et lui faire peur ... c'est compliqué je ne sais pas quoi faire.. des conseils ? Merci de m'avoir lu ..
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Publié le 21/06/2021 à 15h20
- Modifié le 21/06/2021 à 16h15
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Vous lisez actuellement : "Je fais ce qu'il dit. Vaut mieux": Valérie Bacot raconte l'emprise de son mari proxénète
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"J e fais ce qu'il dit. Vaut mieux": Valérie Bacot a raconté l'emprise qu'avait son ex-beau-père violent, devenu son mari et proxénète, lundi, au premier jour de son procès aux assises de Saône-et-Loire, pour l'avoir tué d'une balle dans la nuque.
"Au départ, j'étais contente qu'il revienne", se souvient Valérie Bacot quand elle est interrogée sur cette étonnante année 1997, où son beau-père rentre au foyer familial à sa sortie de prison, où il avait pourtant été incarcéré pour avoir violé celle qui était alors sa belle-fille âgée de 12 ans.
"Il avait dit à ma mère qu'il ne ferait plus rien", ajoute l'accusée. "Mais ça a recommencé".
Pendant plus de deux heures, cette femme à l'allure frêle, régulièrement secouée de sanglots, raconte alors son "enfer extrême".
A force de viols, elle tombe enceinte à 17 ans - il en a 42 -. Sa mère la chasse. "Je voulais garder mon enfant. J'avais personne. Où je pouvais aller ?", dit-elle pour expliquer pourquoi, contre tout entendement, elle décide de suivre son violeur quand il lui propose de s'installer en couple.
"J'ai toujours voulu avoir des enfants et qu'ils aient un père", dit Valérie Bacot, qui a elle-même souffert d'un père absent. "Alors, c'était obligé".
"De l'amour ?", demande la présidente de la cour, Céline Therme. "J'ai toujours fait ce qu'il m'a dit", ne peut que répondre l'accusée.
"Il trouvait toujours quelque chose. Il ne supportait pas d'entendre les enfants pleurer ou qu'ils soient dans ses pattes. Je faisais tout pour qu'ils soient calmes mais c'est compliqué".
"Au départ, c'était des claques, puis c'est devenu des coups de pied, des coups de poing et il m'étranglait. Au fil du temps, il y a eu des menaces avec l'arme" (un pistolet avec lequel Valérie Bacot tuera son mari, Daniel Polette).
"Il me la mettait sur ma tête et me disait: la prochaine fois, je te louperai pas", continue l'accusée dans des hoquets de larmes, se souvenant que, "surtout, il ne faut pas, il ne faut pas crier parce que, sinon, c'est encore pire".
Elle ira même jusqu'à épouser son bourreau, parce que ses quatre enfants "demandaient pourquoi ils n'avaient pas le même nom que moi". Deux d'entre eux, et le petit ami de sa fille, ont déjà été condamnés en 2019 à six mois de prison avec sursis pour avoir aidé leur mère à dissimuler le cadavre.
Obéir, c'est aussi le cas quand son mari lui dit que, elle, cette "bonne à rien", sa seule solution pour "ramener de l'argent" serait de se prostituer. L'homme aménage le monospace familial et y offre sa femme pour des passes de 20 à 50 euros le long de la départementale.
Dans un carton calfeutrant la vitre arrière, un trou a été pratiqué pour que "Dany" puisse regarder et, surtout, contrôler si elle faisait "ce qui fallait". Sinon, il lui glissait des "instructions" par les oreillettes qu'elle devait garder.
Mais, le dimanche 13 mars 2016, Dany lui annonce que ce soir, elle aura ce "brut" dont même lui a peur, et qu'il faudra faire "quelque chose de particulier". "J'avais mal. Il y avait du sang. Tout ce que j'avais vécu revenait d'un coup", dit-elle pour expliquer pourquoi elle s'est saisie du pistolet de son mari, caché dans le véhicule, et a fait feu dans sa nuque.
"Mais ce pistolet, c'est vous qui l'aviez amené ?", corrige la présidente. "J'avais peur du client", répond Mme Bacot. "Et éventuellement pour l'utiliser contre Daniel Polette ?", questionne la présidente. L'accusée raconte alors "la grosse peur" qu'elle a eue, ce même dimanche, quand sa fille Karline, 14 ans, lui confesse que son père lui avait demandé comment elle était "sexuellement".
"Je voulais la sauver", assure Valérie Bacot, qu'on surnomme souvent la "nouvelle Jacqueline Sauvage", condamnée pour avoir tué son mari, puis graciée en 2016. Ce sont d'ailleurs les mêmes avocates qui défendent Mme Bacot, Janine Bonaggiunta et Nathalie Tomasini.
"Il n'y avait pas d'autre solution ?", hasarde la présidente. "J'sais pas. Je la cherche toujours, la solution".
Le procès est prévu jusqu'à vendredi.
21/06/2021 15:18:58 -
Chalon-sur-Saône ( AFP ) -
© 2021 AFP
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Mes parents se sont divorcés quand j'avais ≈5 ans. Ma mère s'est remarié deux ans plus tard. Je voyais toujours, de temps en temps, mon père biologique. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais j'appelais les deux “papa”. Et croyez-moi, même si c'était le même mot qui sonnait absolument de la meme façon, pour moi, dans ma tête, c'était deux mots differents. Avec des sens différents. Du genre “non, c'est pas avec papa que je vais au cinéma, mais avec papa!”.
Nous, les adultes, on accorde a chaque mot une seule signification bien precise; si ça se prononse de la même façon, s'écrit de la même façon et utilisé dans les mêmes situations, alors c'est le même mot avec le meme sens unique.. Bah non.
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