Excitation sexuelle au bureau
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Source : Jean-Luc Boyer, psy-sexothérapeuthe.
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Publié par Manon Anger , le 06/03/2018 à 17:39
Il sâagit dâune position souvent trĂšs fantasmĂ©e par les femmes. Les deux partenaires se positionnent debout face Ă face. "Pour les messieurs sportifs, nâhĂ©sitez pas Ă soulever votre partenaire dans vos bras. Mesdames prenez appui dos contre le mur et enrobez vos jambes autour du bassin de votre partenaire. Sensation garantie !" indique Jean-Luc Boyer, sexothĂ©rapeuthe . Pour cette position, la tenue optimale pour madame serait dâĂȘtre en robe ou jupe puisquâenlever totalement votre pantalon pourrait vous faire perdre du temps et ĂȘtre dĂ©licat si vous devez rapidement vous rhabiller.
Pour une variante plus discrĂšte et moins sportive, la femme peut se positionner face au mur, l'homme derriĂšre elle, mettant son torse contre le dos de sa partenaire. Pour cette position "mesdames vous pouvez baisser ou relever votre bassin pour rechercher le plus de sensation" conseille Jean-Luc Boyer. Encore une fois ici, pas la peine de vous dĂ©vĂȘtir complĂštement, surtout si vous avez une jupe ou une robe.
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Publié le
01/09/2018 Ă 07:30
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Estelle a eu une histoire torride avec l'un de ses collĂšgues.
Il y a cinq ans, j'ai Ă©tĂ© recrutĂ©e comme chargĂ©e de clientĂšle dans une agence d'Ă©vĂ©nementiel qui organise des sĂ©minaires, soirĂ©es et confĂ©rences de presse pour les entreprises. J'ai tout de suite trouvĂ© Antoine, le directeur technique, trĂšs sexy avec ses grands yeux noirs, ses cheveux bruns et son sourire discret. Visiblement je n'Ă©tais pas la seule sous le charme. Les autres filles, avec qui j'ai sympathisĂ©, en faisaient leur sujet de conversation prĂ©fĂ©rĂ©. Antoine intriguait. Il ne portait pas d'alliance et ne s'Ă©panchait jamais sur sa vie perso.Â
Nous n'avions aucun rapport hiĂ©rarchique direct et n'Ă©tions que rarement sur les mĂȘmes projets alors quand je le retrouvais sur un dossier, je me rĂ©jouissais. Nous Ă©changions des mails, discutions en rĂ©union. Antoine Ă©tait cordial mais toujours trĂšs sĂ©rieux. Cette posture m'attirait. Je l'observais, lui dĂ©cochais un sourire dĂšs que je le pouvais. Je revivais mes annĂ©es lycĂ©e, les couloirs que l'on arpente en espĂ©rant tomber sur l'autre.Â
Un jeudi, nous sommes sortis dans un bar aprĂšs le boulot pour fĂȘter la signature d'un gros client. DĂ©jĂ trois mois que j'Ă©tais dans la boĂźte. Antoine et moi Ă©tions assis sur la mĂȘme banquette et parlions boulot. Nos jambes se frĂŽlaient sous la table. Je ne savais pas si c'Ă©tait volontaire ou non mais la sensation agrĂ©able de sa cuisse contre la mienne me dĂ©stabilisait.Â
Plus tard, nous avons envahi la piste de danse. Antoine me paraissait diffĂ©rent, plus ouvert, plus dĂ©tendu, soulagĂ© du boulot accompli. J'ai eu un dĂ©clic. C'Ă©tait l'occasion ou jamais de sauter le pas. J'ai me suis avancĂ©e vers lui, gĂȘnĂ©e mais excitĂ©e, dĂ©terminĂ©e Ă tenter quelque chose. Je lui ai dit qu'il Ă©tait trĂšs beau, en dansant et en plein brouhaha. Avec ce compliment, je prenais moins de risque qu'avec un baiser, mĂȘme si j'avais terriblement envie de l'embrasser. Antoine m'a souri puis m'a proposĂ© de me dĂ©poser chez moi. ArrivĂ©s Ă sa voiture, impossible de retrouver ses clĂ©s. Nous les avons cherchĂ©es pendant deux heures, dans la rue d'abord puis Ă l'agence, avant de nous rĂ©soudre Ă prendre le mĂ©tro.Â
En bas de chez moi, j'ai pris mon courage Ă deux mains pour l'inviter Ă monter. Il m'a emboĂźtĂ© le pas. C'est lui qui m'a embrassĂ©e avant que je n'ouvre ma porte d'entrĂ©e. Un baiser spontanĂ©, alors que je cherchais mes clĂ©s. Nos bouches ne se sont pas dĂ©collĂ©es, du palier au canapĂ©. Ce que dĂ©gageait Antoine au quotidien, d'intouchable et de profond, se ressentait dans sa sexualitĂ© . Il Ă©tait taiseux, un peu fermĂ©, entreprenant mais avec une once d'hĂ©sitation. Il ne me regardait pas dans les yeux, comme pour dissimuler son plaisir. Une certaine pudeur Ă©manait de lui, qui m'excitait plus encore.Â
Le lendemain, Antoine est arrivĂ© une heure aprĂšs moi au boulot. Il m'a fait la bise, comme aux autres, tout en me jetant un regard complice. Il m'a envoyĂ© un mail quelques jours plus tard pour me dire qu'il avait encore perdu ses clĂ©s de voiture. Je lui ai rĂ©pondu que je venais de tomber sur son trousseau. Cette anecdote est devenue notre code. Nous avions brisĂ© la rĂšgle du "no zob in job" et on s'en fichait pas mal. Seulement, nous ne voulions pas que les autres le sachent. Peur que ça nous desserve au travail, peur des ragots aussi.Â
Avoir une relation en cachette Ă©tait agrĂ©able. Nous nous lancions des regards explicites, des "vivement ce soir" par SMS en rĂ©union. Cela faisait monter instantanĂ©ment la tempĂ©rature. Nous afficher au grand jour nous aurait fait perdre du piment. Cela nous aurait obligĂ© Ă nous demander si nous Ă©tions un couple ou non. Ne pas se montrer ensemble Ă©tait donc un bon moyen de laisser les choses se faire sans pression.Â
Au bureau, les horaires Ă©taient plutĂŽt souples. Nous pouvions nous Ă©chapper de longues minutes sans attirer l'attention. Nos retrouvailles avaient lieu dans les toilettes les plus isolĂ©es de la boĂźte. Nous nous enfermions dans une cabine et ni une ni deux, Antoine plaquait mon corps contre le mur, une main sur ma bouche. Le sexe Ă©tait toujours Ă la vite, prĂ©cipitĂ©, bestial. Nous avions un besoin urgent de fusionner. L'excitation grandissait avec la crainte de nous faire surprendre. Le dĂ©sir Ă©tait si intense que nous oublions l'inconfort. Antoine avait abandonnĂ© sa pudeur des dĂ©buts. Il menait la danse, me faisait l'amour sauvagement et montre en main.Â
J'ai essuyĂ© plusieurs fois des remarques en arrivant en retard en rĂ©union. Ce n'Ă©tait ni mĂ©chant ni suspicieux, mais mon boss m'a prĂ©cisĂ© qu'ĂȘtre Ă l'heure n'Ă©tait pas option. Ăa me passait au-dessus. AprĂšs avoir fait l'amour avec Antoine, j'Ă©tais dans une bulle, coupĂ©e du monde.Â
Il nous arrivait aussi de nous retrouver le soir tard, quand l'agence Ă©tait dĂ©serte. Nous envoyions balader les dossiers et faisions l'amour Ă mĂȘme le bureau. Le lendemain, je regardais toujours mon ordinateur d'un autre oeil en repensant Ă nos Ă©bats de la veille. Quand le lieu que l'on associe Ă la rĂ©flexion et au sĂ©rieux se transforme en terrain d'expĂ©rimentations sexuelles, on a le sentiment d'ĂȘtre rebelle. Le plaisir est renforcĂ©, multipliĂ© par la transgression, c'est dĂ©concertant.Â
En plus d'un Ă©panouissement sexuel dingue, vivre cette relation au boulot m'a apportĂ© un regain d'Ă©nergie considĂ©rable. J'avais hĂąte de venir le matin et de travailler en binĂŽme avec Antoine. Professionnellement, je me sentais capable d'abattre des montagnes.Â
Plus le temps passait, plus notre histoire devenait sĂ©rieuse. Il ne s'agissait plus uniquement de sexe, loin de lĂ . Au bout d'un an, Antoine a quittĂ© l'entreprise. C'Ă©tait mieux pour nous. Cela fait cinq ans aujourd'hui que nous sommes ensemble. Bien sĂ»r, nous avons une vie sexuelle intime plus "classique" mais nous avons gardĂ© le goĂ»t de faire l'amour dans des lieux interdits . Au quotidien, Antoine s'amuse parfois Ă me faire la bise, pour le clin d'oeil. InstantanĂ©ment, ça me prend dans le ventre, j'ai envie de lui et nous courrons dans notre lit.Â
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Selon un rĂ©cent sondage*, un Français sur deux considĂšre lâenvironnement professionnel comme propice au flirt et Ă la rencontre amoureuse⊠et 30 % sautent le pas. Mais attention, lâaventure est plus risquĂ©e quâil nây paraĂźt ! * Opinion Way pour les Ă©ditions Tissot, en mai 2011. Visuel : Oredia
Les chiffres sont lĂ : pour beaucoup, le bureau est un lieu favorable pour rencontrer aussi bien lâĂąme sĆur que lâhistoire dâun soir. En effet, câest tentant et facile. Dâabord parce quâau travail chacun fait davantage attention Ă soi et Ă son apparence, alors quâĂ la maison on peut avoir tendance Ă se laisser aller, tant sur le plan vestimentaire que comportemental. Ensuite, parce que nous passons au bureau la majeure partie de la journĂ©e : de huit Ă dix heures, loin de notre foyer et de notre moitiĂ©. Loin aussi des contraintes quotidiennes de la vie de famille oĂč les enfants, les courses et les tĂąches mĂ©nagĂšres occupent le terrain.
ProximitĂ© et temps aidant, on se parle, on apprend Ă se connaĂźtre et lâimpression dâĂȘtre parfois mieux compris que chez soi prend le dessus. A cela sâajoutent toutes les occasions extraprofessionnelles comme les pots, les sorties et les sĂ©minaires dans des lieux de rĂȘve, qui favorisent les relations. De fil en aiguille, le sentiment de vivre quelque chose de diffĂ©rent entraĂźne un lien de plus en plus fort. Le fantasme du sexe au bureau, teintĂ© par lâexcitation de lâinterdit et le goĂ»t du danger, titille aussi les sens. RĂ©sultat : sur les 50 % de Français tentĂ©s par une aventure sur leur lieu de travail, trois sur dix reconnaissent passer Ă lâacte !
Dans le mĂȘme temps, les 20 % restants prĂ©fĂšrent sâabstenir, estimant entre autres que le jeu nâen vaut pas la chandelle. Sauf exception, il est en effet rare quâune love affair professionnelle dure. Selon lâenquĂȘte Opinion Way, seuls 6 % sont prĂȘts Ă rendre leur histoire publique et pour 63 % des salariĂ©s qui dĂ©clarent avoir rencontrĂ© lâamour au bureau, il sâagissait dâune relation ponctuelleâŠ
Les risques pris sont par ailleurs considĂ©rables : si aucun texte de loi nâinterdit le sexe au travail, un minimum de discrĂ©tion est vivement recommandé⊠A dĂ©faut, bonjour radio moquette ! Les rapports hiĂ©rarchiques, notamment, font rarement bon mĂ©nage avec les rapports sexuels. Quand il sâagit dâune relation patron-employĂ©, ce dernier est gĂ©nĂ©ralement accusĂ© de coucher afin dâobtenir une promotion canapĂ©. RĂ©sultat : ses camarades sâĂ©loignent. Quant au chef, il est soupçonnĂ© dâuser et dâabuser de sa position hiĂ©rarchique. Dâailleurs, 67 % des femmes estiment quâil nây a pas de place pour lâamour dans lâentreprise, car la frontiĂšre entre le flirt et le harcĂšlement sexuel risque souvent dâĂȘtre franchie.
De mĂȘme, si câest un collĂšgue avec lequel on envisage une relation sĂ©rieuse, pourquoi pas ? Mais sâil ne sâagit que dâun dĂ©sir passager, prudence ! Pour peu que lâun sâattache Ă lâautre de maniĂšre unilatĂ©rale, quand arrive le moment de la sĂ©paration , difficile de concilier tensions et boulot. Lâambiance devient souvent malsaine et la qualitĂ© du travail sâen ressent. Alors, le sexe, oui, mais de prĂ©fĂ©rence en dehors du monde professionnel !
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