Evan se perd dans Evi
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Evan se perd dans Evi
Coran bleu de Kairouan — sourate 35 — Musée national du Bardo
Coran bleu de Kairouan- sourate 30 — Metropitan Museum of Art.jpg
Coran bleu de Kairouan — Musée national du Bardo
Coran bleu de Kairouan — The Nasli M. Heeramaneck Collection
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A une dizaine de kilomètres de Boukhara, en Ouzbékistan, se trouve un petit village du nom de Qasr al-‘Arifan . C’est ici qu’on peut trouver le complexe du Mausolée d’un certain Bahâ’uddin Naqshband, un sage musulman né en 1317 qui créa une des confréries soufies les plus secrètes de l’histoire du soufisme. Si cette confrérie de la Naqshbandiyya fut incroyablement influente à une époque, puisqu’elle s’étendit de la Turquie à l’Inde, elle est aujourd’hui une des principales écoles soufies encore présentes en Inde. Quelques adeptes sont encore présents en Ouzbékistan à proximité du petit village de Qasr al-‘Arifan, mais c’est avant tout un immense lieu de pèlerinage pour les naqshbandîs du monde entier. On retrouve quelques mots à propos de cette confrérie dans le très beau livre de Colin Thubron , L’ombre de la route de la soie. Focus sur une confrérie soufie qui a réussi à passer au travers des mailles du filet de l’URSS…
Si Dieu existait — et il était inconcevable qu’il n’existât pas —, les fidèles avaient le devoir de s’approcher de Lui, de chercher l’anéantissement de soi, et même de devenir Lui. Cette presque hérésie prenait déjà racine aux confins orientaux de l’empire arabe, deux siècles après la mort de Mahomet. Et au fil du temps, le couloir d’Asie Centrale allait donner naissance à un salmigondis de sectes mystiques, faisant écho à l’islam orthodoxe à la manière d’une fervente musique intérieure.
La Naqshbandiyya, apparue au XIIè siècle, devint la plus puissante de ces sectes, et la plus répandue. Les naqshbandîs prirent le nom d’un de leurs adeptes qui avait donné forme à leur prière, uniquement silencieuse, et dont la tombe ici est le point de mire des pèlerins. Leur influence se fit sentir dans les conseils des khans d’Asie centrale et enchanta les grands poètes de l’époque, y compris Alisher Navoi. Ils essaimèrent en Inde et en Anatolie, convertirent les Kirghiz au XIXè siècle et combattirent les Russes tsaristes, parvenant presque à les immobiliser dans le Caucase. Même les plus silencieuses de leurs confréries orientales se révoltèrent contre les bolchéviks et le pouvoir soviétique devait rester hanté pendant des décennies par le cauchemar d’une secrète renaissance. Ils étaient impossible à identifier, avec leur hiérarchie assez lâche, leur pratique de rituels silencieux et une participation à la vie quotidienne qui ne les distinguaient en rien des autres. Jamais ils ne furent infiltrés par le KGB. Mais l’indépendance venue, ils se révélèrent étonnamment pacifiques : leurs sheiks étaient rares et éparpillés, les lignées de transmission des enseignements s’étaient interrompues. Si bien que, même à Boukhara, les adeptes avaient disparu. Les fidèles les plus modestes, pourtant, n’avaient pas oublié. Alors que le sanctuaire naqshbandî servait de musée de l’athéisme durant les années de pouvoir soviétique, les gens étaient venus la nuit : ils sautaient par-dessus la clôture pour faire le tour de la tombe et en baiser les pierres. Le gouvernement Karimov avait vu dans ce mysticisme un contrepoids à l’islam radical et l’avait élevé au rang de gloire nationale. […]
Toute une ville naqshbandî sort de terre, parcs compris, et le cimetière jadis à l’abandon devient un faubourg de mausolées de marbre et de granit, avec des toits à lanterne qui inscrivent leurs étranges silhouettes au-dessus du sol.
Les pèlerins vont et viennent dans la poussière. Ils sont habillés comme pour un carnaval ; les femmes rutilent dans leurs vastes pantalons de soie, les cheveux relevés en chignon ou superbement lâchés sur les épaules. Ils prient où ils peuvent et déballent leur pique-niques sous les arbres. Ce sanctuaire dégage une magie : les femmes en mal d’enfant rampent sous le tronc d’un mûrier tombé à terre et, paraît-il, planté par le saint ; et puis elles se frottent contre lui et glissent dans les fentes de l’écorce des petits papiers portant leurs requêtes. D’autres visitent la tombe de la mère et des tantes du saint dont l’une, « Madame Mardi », déploie ses pouvoirs une fois la semaine. Mais je cherche en vain un membre de la secte. Les mollahs et les imams qui officient ici ne sont que de simples gardiens de la tradition, ils n’appartiennent pas à ce courant.
Jean Moschos , ou Moschus , est un prêtre syrien, né à Damas d’après ce que ce nous en savons, au beau milieu du VI è siècle. Moine chrétien, il est l’archétype du chrétien d’Orient, n’ayant jamais quitté sa terre natale. Enterré dans les soubassements de la laure de Saint Théodose ( Théodose le Cénobiarque ou Théodose le Grand ) dans le désert de Palestine, il est un des personnages les plus importants du cénobitisme orthodoxe. Il faut bien avoir à l’esprit que les Chrétiens, les quelques Chrétiens qui arrivent encore à se maintenir en Orient ou au Moyen-Orient, sont pour la grande majorité issus d’un culte proche des origines de la Chrétienté, ce qu’on appelle l’Orthodoxie, qui, dans sa forme actuelle exercée en Russie ou en Grèce reste une version édulcorée de cette foi qu’on trouve en Orient. On retrouve de la même manière un Christianisme très archaïque en Éthiopie. Jean Moschus est l’auteur d’un livre très important à titre documentaire : Le Pré spirituel (Λειμών, Leimṓn, Pratum spirituale en latin) . C’est une immense hagiographie pleine d’anecdotes sur l’histoire de l’église chrétienne syriaque qui nous donne des éléments précis sur le développement de la religion dans les premiers siècles du Christianisme d’Orient sur les terres syriennes. C’est accompagné de ce livre que William Dalrymple , l’écrivain spécialiste des Indes Britanniques et du monde chrétien d’Orient, s’est rendu sur le chemin qu’a parcouru Moschos. Il en rapporte un témoignage poignant des dernières heures de ces cultes immémoriaux, qui, à l’heure actuelle ont dû en partie disparaître sous la colère sourde et destructrice des fondamentalistes de Daech ou par la folie nationaliste d’un état turc qui prend un malin plaisir à détruite toute trace d’un christianisme dérangeant.
Monastère de Mor Gabriel — Midyat — Mardin, Turquie. Photo © 2013 Wanderlust
Le premier extrait que je fournis ici provient du monastère de Mor Gabriel ( Dayro d‑Mor Gabriel ) situé près de la ville de Midyat dans la province de Mardin, en Turquie. Le monastère ancestral est actuellement en procédure judiciaire avec l’état turc qui l’accuse d’occuper illégalement les terres sur lequel il est installé. Sans commentaire. Dalrymple s’y rend en 1994 pour assister à une scène de prière, rappelant au passage que certains rituels étaient communs aux chrétiens et aux musulmans, et que ceux qui s’en sont séparés ne sont pas ceux qu’on croit.
Bientôt une main invisible a écarté les rideaux du chœur , un jeune garçon a fait tinter les chaînes de son encensoir fumant. Les fidèles ont entamé une série de prosternations : ils tombaient à genoux, puis posaient le front à terre de telle manière que, du fond de l’église, on ne voyait plus que des rangées de derrière dressés. Seule différence avec le spectacle offert par les mosquées : le signe de croix qu’ils répétaient inlassablement. C’est déjà ainsi que priaient les premiers chrétiens, et cette pratique est fidèlement décrite par Moschos dans Le Pré spirituel . Il semble que les premiers musulmans se soient inspirés de pratiques chrétiennes existantes, et l’islam comme le christianisme oriental ont conservé ces traditions aussi antiques que sacrées ; ce sont les chrétiens qui ont cessé de les respecter.
Par le hasard des chemins, longeant la frontière entre la Turquie et la Syrie, il bifurque de sa route pour rejoindre une cité éloignée de tout, une cité aujourd’hui en ruine qu’il appelle Cyr, à quatorze kilomètres de la ville de Kilis en Turquie. Cyr, c’est l’antique Cyrrhus , Cyrrus , ou Kyrros (Κύρρος) ayant également porté les noms de Hagioupolis, Nebi Huri, et Khoros. Successivement occupée par les Macédoniens, les Arméniens, les Romains, les Perses puis les Musulmans et les Croisés, elle se trouve au carrefour de nombreuses influences. Son ancien nom de Nebi Huri fait directement référence à l’histoire dont il est question ici.
Intérieur du mausolée de Nebi Uri (Cyr, Cyrrhus)
Il rencontre à l’écart des ruines principales un vieil homme, un cheikh nommé M. Alouf, gardien d’un mausolée isolé où l’on trouverait les reliques d’un saint… musulman, nommé Nebi Uri. Le lieu est chargé d’une puissance bénéfique pour les gens qui viennent y trouver le remède à leurs maux. Le malade s’allonge sur le sol pour y trouver l’accomplissement du miracle. Lorsque Dalrymple l’interroge sur l’histoire de ce personnage enterré sous cette dalle, M. Alouf lui compte l’histoire du chef des armées de David, marié à Bethsabée, qui n’est ni plus ni moins que Urie le Hittite , personnage de l’Ancien Testament que David a envoyé se faire tuer pour se marier avec sa femme. On peut voir l’intégralité de cette légende sur les magnifiques tapisseries du château d’Écouen (Val d’Oise), Musée National de la Renaissance. Ce qu’il nous raconte là, c’est la profonde similitude des cultes chrétiens et musulmans qui se confondent, s’entrelacent et disent finalement que les deux ont cohabité dans une certaine porosité sans pour autant chercher à s’annuler. Une belle leçon à raconter à tous ceux qui exposent des sentiments profonds sur l’intégrité de la religion…
Petite remise en perspective de l’histoire :
Quel improbable alliage de fables ! Un saint musulman du Moyen-Âge enterré dans une tombe à tour byzantine beaucoup plus ancienne, et qui s’était peu à peu confondu avec cet Urie présent dans la Bible comme dans le Coran. Si cela se trouvait, ce saint s’appelait justement Urie et, au fil du temps, sont identité avait fusionné avec celle de son homonyme biblique. Il était encore plus insolite que dans cette cité, depuis toujours réputée pour ses mausolées chrétiens, la tradition soufie ait repris le flambeau là où l’avaient laissés les saints de Théodoret. Avec ses courbettes et ses prosternations, la prière musulmane semblait dériver de l’antique tradition syriaque encore pratiquée à Mar Gabriel ; parallèlement, l’architecture des premiers minarets s’inspirait indubitablement des flèches d’églises syriennes de la basse Antiquité. Alors les racines du mysticisme — donc du soufisme — musulman étaient peut-être à chercher du côté des saints et des Pères du désert byzantins qui les avaient précédés dans tout le Proche-Orient.
Aujourd’hui, l’Occident perçoit le monde musulman comme radicalement différent du monde chrétien, voire radicalement hostile envers lui. Mais quand on voyage sur les terres des origines du christianisme, en Orient, on se rend bien compte qu’en fait les deux religions sont étroitement liées. Car l’une est directement née de l’autre et aujourd’hui encore, l’islam perpétue bien des pratiques chrétiennes originelles que le christianisme actuel, dans sa version occidentale, a oubliées. Confrontés pour la première fois aux armées du Prophète, les anciens Byzantins crurent que l’islam était une simple hérésie du christianisme ; et par mains côtés, ils n’étaient pas si loin de la vérité : l’islam, en effet, reconnaît une bonne partie de l’Ancien et du Nouveau Testament et honore Jésus et les anciens prophètes juifs.
Si Jean Moschos revenait aujourd’hui, il serait bien plus en terrain connu avec les usages des soufis modernes que face à un « évangéliste » américain. Pourtant, cette évidence s’est perdue parce que nous considérons toujours le christianisme comme une religion occidentale, alors qu’il est, par essence, oriental. En outre, la diabolisation de l’islam en Occident et la montée de l’islamisme (née des humiliations répétées infligées par l’Occident au monde musulman) font que nous ne voulons pas voir — la profonde parenté entre les deux religions.
William Dalrymple , L’ombre de Byzance
Sur les traces des Chrétiens d’Orient
1997, Libretto
J’adresse ce court billet à tous ceux, comme certains dont je suis par ailleurs très proche, n’arrêtent pas d’asséner ad nauseam que notre société est « chrétienne » ou « judéo-chrétienne » et que l’islam, quel qu’il soit, remet en cause ses fondements. Je leur adresse ce billet non pour qu’ils changent d’avis, car c’est là une tâche impossible, mais pour leur dire simplement que rien n’est pur, rien n’est aussi lisse que ce qu’il souhaiterait, a fortiori certainement pas la religion qu’ils arborent autour du cou…
On a beaucoup parlé du Musée du Bardo ces derniers temps pour l’histoire tragique qui s’y est déroulée. Ce musée regroupant certaines des plus belles merveilles du monde méditerranéen à travers les âges, renferme en son cœur quelques pages d’une des plus belles copies du Coran qui existe au monde, une pièce maîtresse de l’art islamique. Une autre partie se trouve non loin de Kairouan, dans le très beau Musée national d’art islamique de Raqqada et quelques feuillets sont détenus dans des collections privées qui les rendent parfaitement inaccessibles.
Le Coran bleu de Kairouan est un livre de toute beauté datant des environs du Xè siècle (IVè siècle de l’Hégire). Son format relativement petit (41 x 31cm) en fait un objet qui ne vaut par sa taille mais par l’exceptionnelle couleur bleue qui orne le fond des pages. De qualités inégales et d’une teinte qui varie d’un feuillet à l’autre, ce bleu est certainement relatif à la couleur céleste, couleur sacrée. L’écriture est faire d’encre d’or rappelant que la parole divine est ce qu’il y a de plus précieux, appliquée sur des feuilles de vélin épaisses (de la véritable peau de veau) d’abord teintes à l’indigo puis séchées avant d’être recouvertes d’écriture coufique à hampes courtes et corps étiré. Il semblerait que cette technique extrêmement coûteuse soit inspirée des techniques de chrysographie des codex impériaux byzantins, généralement teints en pourpre.
Un cartel est disponible sur le site de Qantara .
Bulletin météo de la journée (samedi 18 août 2012) :
10h00 : 28.8°C / humidité : 52% / vent 22 km/h
14h00 : 31°C / humidité : 46% / vent 28 km/h
22h00 : 28,9°C / humidité : 54% / vent 22 km/h
C’est aujourd’hui le dernier jour du ramadan ( ramazan ), un jour vécu à la fois comme une libération et comme un renouveau, après un mois lunaire éprouvant pour les corps et les esprits, un mois censé mettre son âme à l’épreuve et purifier. Demain, ce sera la fête. Je plains ces hommes et ces femmes qui s’astreignent à ne pas manger et surtout à ne pas boire pendant ces longues journées torrides. Ramadan, c’est aussi l’occasion de se retrouver tous ensemble dans la rue et partager ensemble dans une ambiance chaleureuse son repas dès lors que le muezzin a commencé sa longue complainte, qui sur l’hippodrome, entre Sultanahmet Camii et Sainte-Sophie, dure près de 8 minutes… une éternité qui transperce le cœur et donne la chair de poule, malgré la sueur qui continue de dégouliner sur mon corps et la chaleur insensée. Je regardais hier soir les belles femmes endimanchées (ou plutôt enramadanées ) dans leurs manteaux longs traînant par terre, boutonnés jusqu’au col dans lequel est coincé un foulard serré qui leur enserre le visage. Comment supporter la chaleur dans ces conditions ? Certaines sont visiblement à l’aise financièrement, mais on sent clairement le poids de la tradition ; ce n’est pas ici que traîne la jeunesse stambouliote émancipée.
Il fait nuit, une nuit noire, mais certainement pas calme. Les minarets de Sultunahmet, tendus comme des chandelles vers le haut, ne sont qu’à 50 mètres de la chambre. A un peu plus de 4 heures du matin, j’entends comme un craquement dans l’air calme de la nuit, le micro est ouvert et le muezzin entame sa longue plainte en suppliant le nom d’Allah. Le nez dans l’oreiller, un œil à moitié ouvert, il ne me viendrait jamais à l’idée de me l
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