Etudiante Kasey Warner défoncée par son prof
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Etudiante Kasey Warner défoncée par son prof
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Être amoureux(se) de son prof : attention tabou !
C'est très médiatisé depuis quelques semaines : tomber amoureux de son ou sa prof. Mais avant d'arriver à une belle histoire, il y a quelques obstacles. Déjà : il faut que ce soit réciproque.
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Tomber amoureux de son prof, le sujet reste tabou. Et condamnable. Dans les années 1970, l’histoire d’amour entre Gabrielle Russier, professeur de français et un de ses élèves, mineur, a défrayé la chronique, suite à la plainte des parents, puis le suicide de l’enseignante.
Les relations sexuelles entre un mineur, à partir de 15 ans, et un majeur ne sont pas interdites par la loi. Mais, comme le précise le professeur de droit Dominique Chagnollaud, de l’université Panthéon-Assas, dans son Code junior (éd. Dalloz), « le majeur ne doit pas avoir une influence sur lui, sinon on parle de détournement de mineur ». Le juriste poursuit : « Un mineur de 16 ans ne pourrait pas avoir de relations avec un professeur, parce que celui-ci a une influence, une autorité sur lui. Les parents pourraient porter plainte. »
Cette influence (ce « pouvoir d’attraction ») de l’enseignant est à la fois ce qui attire et séduit les élèves… et ce qui doit lui permettre de garder ses distances. Laurence, 31 ans, professeur d’EPS, enseigne depuis trois ans : « Après une courte carrière de journaliste, je suis devenue prof. Je fais plus jeune que mon âge et, les premiers jours, je n’ai pas réalisé à quel point mes élèves me ‘mataient », comme ils disent. J’ai même surpris une conversation – ‘Elle est pas mal la prof’. Ça m’a choquée, néanmoins amusée. Mais depuis, je fais attention. Je reste à ma place, sévère, pas copine. Ils sont très titillés par leurs hormones ! »
Mireille Cifali, professeure émérite à la faculté de psychologie de l’université de Genève et auteure du » Lien éducatif » (éd. PUF), confirme : « Dans le cadre du lien éducatif, les émergences d’amour sont possibles. Quand elles sont formulées, c’est à l’enseignant de rappeler l’interdiction du passage à l’acte… et de veiller à ne pas rejeter l’élève trop violemment. À cet âge-là, on est fragile et un rejet mal géré peut s’avérer traumatisant ! Un élève qui tombe amoureux de son professeur, c’est courant, ce n’est ni une maladie ni une déviance. C’est la vie. »
Vincent, 50 ans, professeur de philo, raconte : « C’était mon premier poste. J’avais 28 ans, j’en faisais 25. Une élève me fixait souvent, en souriant. À la fin d’un cours, une fille s’approche et me dit que sa copine veut sortir avec moi. J’ai répondu que ce n’était pas mon problème. J’ai ajouté : « J’enseigne, elle aime bien mon cours, point. » Je me suis réfugié derrière ma fonction. Ça a dû être transmis, mais je n’en ai jamais rien su. Le cours suivant, elle est allée s’asseoir au fond. J’ai continué à enseigner normalement. »
S’aimer à l’université : en quoi la situation diffère
À l’université, la loi n’est pas la même. Entre adultes consentants et majeurs, la question ne se pose plus. Des mariages et des familles se créent !
Cristian, 61 ans, et Isabelle, 44 ans, se sont rencontrés sur les bancs de la fac.
Elle avait presque 20 ans, lui 37. « C’était mon prof d’italien. Il était sympa, ouvert, et ses cours étaient intéressants. Il organisait des repas avec ses élèves. Nous sommes devenus amis, puis amants. Il était marié. Je n’en parlais à personne. En cours, il n’y a jamais eu le moindre problème, nous restions à notre place, ni clins d’œil ni apartés. On se vouvoyait. Si notre histoire avait été publique, cela aurait été gênant, surtout parce qu’il était marié. D’ailleurs, sa femme l’a appris. Et on s’est séparés. Je suis partie en Italie. J’étais triste, surtout d’avoir perdu un ami. Plus tard, j’ai su qu’il l’avait quittée. J’ai repris contact. Je l’aimais, et c’était réciproque. Nous vivons désormais à Rome, il est à la retraite, et moi je suis professeure de français. »
Anita, 50 ans, a eu plusieurs amants, surtout au début de sa carrière universitaire.
« On disait de moi que j’étais rock’n’roll. J’avais des copains parmi mes étudiants, mais ils avaient mon âge ! Je m’amusais. Certains collègues étaient au courant – à cause des fêtes. Mais à la fac, j’étais différente, toujours à ma place, professionnelle. Comme dans toutes les entreprises, l’amour arrive sur le lieu de son travail, non ? »
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publié le 18/01/2013 à 13:30, modifié le 03/04/2017 à 19:49
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Une enseignante vacataire de l’université de Nantes a exclu par erreur, jeudi, une élève qui portait le voile islamique, rapporte l’université ce vendredi
L’université de Nantes a indiqué qu’une enseignante vacataire, qui enseigne d’ordinaire au lycée , a demandé en début de cours à cette étudiante, ainsi qu’à un jeune homme portant un bonnet, de se découvrir. Le jeune homme a obtempéré mais l’étudiante.
La jeune fille, exclue de cours, est aussitôt allée s’adresser aux responsables de son département, l’UFR Sciences et Techniques. Ceux-ci ont immédiatement expliqué son erreur à l’enseignante. Cette dernière s’est excusée auprès de l’étudiante, qui a été réintégrée dans le cours et a pu assister à la suite. En effet, la loi du 15 mars 2004 sur la laïcité interdit le port de signes religieux « ostentatoires », toutes confessions confondues, dans les écoles, collèges et lycées publics. Mais contrairement à ce que cette enseignante pensait, elle ne s’applique pas aux étudiants à l’université.
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