Etudiant indienne impatient de se découvrir

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Jean Rombier


Publié le
19/09/2016 à 15h15


- Mis à jour le
19/09/2016






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Rémouleur, porteur, charmeur de serpents... Ils font partie du paysage animé des trottoirs de Bénarès ou Calcutta, en Inde . Mais les modes de consommation urbains changent. Entretien avec Supranav Dash, qui, en les photographiant, leur assure une postérité.
Etudiant en photo à l’Ecole des arts visuels de New York, Supranav Dash a eu l’idée de raconter en profondeur les mille et un petits métiers pratiqués dans les rues de son Inde natale. Un travail documentaire qui est devenu son sujet de thèse. La toute première série du jeune photographe concernait un barbier de rue, qui ressemblait beaucoup à celui qui, quand Supranav était petit, venait chaque matin raser son grand-père au domicile familial de Calcutta (Bengale-Occidental). Depuis, une centaine de modestes artisans ont défilé dans le petit studio ambulant que Supranav a posé dans plusieurs quartiers de la mégapole de son enfance et aussi à Bénarès (Uttar Pradesh). Son projet, toujours en cours, devrait prochainement donner naissance à un livre et à une exposition.
GEO : Vos portraits rappellent ceux du Français Eugène Atget et de l’Allemand August Sander qui, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, photographièrent aussi les petits métiers. Vous ont-ils influencé ? Supranav Dash Oui, beaucoup. Il y a une phrase d’August Sander qui m’est allée droit au cœur : "Nous savons que les personnes sont faites de lumière et d’air, de traits qu’elles ont hérités et de leurs actions. Nous pouvons dire à quoi se dédie quelqu’un d’après son aspect ; nous pouvons lire sur son visage s’il est heureux ou s’il est soucieux." J’ai travaillé en faisant attention à la dignité, à la profondeur et aux détails. J’ai également été beaucoup marqué par Les Habitants de l’Inde , un travail de photographie ethnologique réalisé entre 1868 et 1875 par les Britanniques Sir John F. Watson et John W. Kaye. Comme eux, j’ai noté combien gagnaient ceux que je photographiais, et la taille de la famille qu’ils faisaient vivre en pratiquant leur métier. Ce qui m’a permis d’aborder des thèmes comme l’exploitation, la précarité et le manque de réformes sociales en Inde. Mon pays a choisi d’oublier la détresse de ces masses qui survivent souvent avec moins d’un dollar par jour [selon la Banque mondiale, 21,9 % d’Indiens vivaient sous le seuil de pauvreté en 2011].
Vous avez commencé ce travail en 2011 et le poursuivez encore aujourd’hui. Dans quel but ? Je veux décrire autant de métiers marginalisés que possible avant qu’ils ne disparaissent. Un autre de mes objectifs est d’éveiller les consciences afin de provoquer les réformes sociales dont l’Inde a besoin. La plupart des gens que j’ai pris en photo font partie des castes inférieures. La discrimination fondée sur ce système séculaire est malheureusement toujours en place. J’espérais que ma démarche intéresserait le gouvernement, tout au moins que des institutions ou des musées collaboreraient à cette forme de recensement d’activités qui ne résisteront pas longtemps aux progrès technologiques liés à la modernité. Mais cela n’a pas été le cas. En revanche, mon travail suscite beaucoup d’intérêt aux Etats-Unis et en Europe.
Quels sont les artisans les plus menacés par cette transformation de l’Inde urbaine ? Il y a les parfumeurs artisanaux, concurrencés par les eaux de toilette produites industriellement ; les écrivains publics, par les cybercafés ; les orchestres auxquels on faisait appel pour animer les mariages, par des DJ professionnels ; l’avenir des nettoyeurs d’oreilles est, lui, menacé par la production de cotons-tiges... Et puis ces petits métiers sont transmis de père en fils mais, aujourd’hui, la nouvelle génération opte pour des activités plus lucratives. C’est aussi pour elle une façon d’échapper aux stéréotypes associés à leur statut, même si la situation évolue.
Tous vos sujets posent devant une toile et sous des projecteurs. Pourquoi pas in situ ? Je n’apprécie pas l’esthétique des instantanés pris sur le vif. Il y a aussi trop de pagaille dans les rues. J’ai donc loué à la journée un espace dans un bazar ou au coin d’une rue, tendu mes toiles et disposé mes éclairages. Puis je suis parti vagabonder pour trouver mes sujets, en laissant le studio à la garde de deux assistants. En Inde, rien n’est difficile, mais savoir qui approcher prend du temps. J’ai cherché des hommes ou des femmes qui correspondaient à l’idée visuelle que je me faisais de leur activité, me fiant à ma mémoire, à mon éducation et à mon instinct. J’ai également choisi la monochromie plutôt que les couleurs vives auxquelles l’Inde est traditionnellement associée.
Convaincre ces différents artisans de poser pour vous a-t-il été difficile ? Oui. Ils ont l’habitude d’être photographiés dans la rue par des touristes mais leur demander de quitter leur coin familier pour venir s’installer sous mes projecteurs leur faisait peur. Ils sont souvent rançonnés par des policiers corrompus et certains, pensant que j’en étais un, ont refusé de me suivre. Il est aussi arrivé que des badauds s’interposent et les découragent, en leur racontant par exemple que mes photos serviraient à les impliquer dans des dossiers compromettants fabriqués de toutes pièces pour leur faire perdre leur travail, ou encore que j’allais gagner plein d’argent sur leur dos... au point que plusieurs ont changé d’avis alors que je les avais convaincus d’accepter. J’ai d’ailleurs appris à ne pas insister car, dans la rue, de petites polémiques peuvent s’envenimer en quelques minutes. Le plus délicat fut de les persuader de m’accompagner avec leurs outils de travail ou avec les produits qu’ils commercent. Après, une fois arrivés au studio, tout se passait bien même si une chose m’a souvent irrité : ils n’arrivaient pas à tenir en place et gigotaient dans tous les sens ! J’ai fini par comprendre qu’ils étaient tendus et impatients de retourner à leur activité car, pour eux, le temps qu’ils passaient en ma compagnie était du temps de travail perdu. Pour que la séance photo leur soit plus douce, j’ai aussi décidé de remplacer les flashes par une lumière continue.
Quel est le souvenir le plus marquant que vous ayez gardé de ces rencontres ? La séance avec un vieil homme nommé Esri Das, âgé de 70 ans. Il exerçait le métier de cordonnier-cireur de chaussures. Il a d’abord été bouleversé que je lui propose de porter moi-même sa boîte d’ustensiles jusqu’au studio. Quand on a terminé, je lui ai donné une accolade et il s’est figé avant de se mettre à pleurer. Puis il m’a expliqué que, jusqu’alors, aucun Indien d’une classe supérieure ne l’avait jamais pris dans ses bras : il appartenait à la caste des intouchables.
Pendant que vous réalisiez ce travail, qu’avez-vous appris sur votre pays ? C’est une interprétation très personnelle, mais j’ai noté un changement dans la façon dont les jeunes Indiens s’adressent désormais avec politesse et respect à ces petits artisans. C’est un comportement nouveau après des siècles d’injustice, de répression et de mépris. Certains de ces artisans commencent aussi à se montrer plus fermes avec leur clientèle, issue majoritairement de la petite classe moyenne urbaine. Les maçons, les charpentiers, les femmes de ménage font ainsi payer de plus en plus cher leurs services. Un jour, en tout cas, ces petits métiers disparaîtront. J’espère que mes images aideront à leur conserver une postérité.
Supranav Dash, indien originaire de Calcutta âgé de 39 ans, a d’abord suivi des études de comptabilité avant de bifurquer vers sa passion, la photographie, et d’étudier à l’Ecole des arts visuels de New York. Après des travaux sur les fêtes religieuses en Inde, il s’est tourné vers le portrait. Il résume sa philosophie par la recherche des trois "D" : la dignité, la profondeur (depth en anglais) et les détails.
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« C'est justement ce qu'il manquait dans ce centre commercial, une enseigne à petits prix », se réjouit Mélissa, 26 ans. Du côté des clients, l'arrivée de l'enseigne Primark est unanimement saluée comme une bonne nouvelle. « On n'aura plus besoin d'aller à Créteil où elle était déjà présente, s'exclame Maéva, 15 ans. Par contre, on risque d'avoir tous les mêmes habits... » Si Primark est reconnue pour ses prix attractifs, l'enseigne est aussi pointée du doigt pour la qualité de ses produits qui peut parfois laisser à désirer. « Attention, on n'achète pas tout chez Primark, prévient une fashionista. Il ne faut acheter que les choses basiques comme les débardeurs, les chaussettes et quelques accessoires. Pour les manteaux, pantalons et autres pulls, il vaut mieux aller ailleurs ! »
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Translation of "impatientes de découvrir" in English


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Chaque jour, ils partagent des contenus vidéo que les audiences sont impatientes de découvrir .




Every day, they're sharing video content that audiences are eager to discover .



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