Esperanza avale une queue

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Esperanza avale une queue
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Du 1er Augustus 2001 au 31 Septem 2001
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Sujet: Quelque part, sur une plage isolée... Dim 22 Avr - 19:33
Fin aprilis 2000 La petite plage de galets grisĂ©s Ă©tait bien paisible. Quelques mouettes fouillaient dans les algues rejetĂ©es sur ce bord, cherchant de possibles restes d'animaux pour se sustenter. L'aube pointait Ă  peine et annonçait par un magnifique ciel dĂ©gagĂ©e une belle journĂ©e. Pourtant, la nuit avait Ă©tĂ© mouvementĂ©e. Une tempĂȘte avait sĂ©vi quelques heures le long de la cĂŽte. Preuve en Ă©tait qu'un navire gisait non loin de la plage, au trois quart englouti. Aucun pavillon n'ėtait visible et des survivants possibles, il n' y avait aucune trace. En mĂȘme temps, sur les cĂŽtes duchĂ©ennes, ce n'Ă©tait pas les villages dans les terres. Ce navire Ă©tait donc Ă  l'abandon, brisĂ©, attendant que la mer termine la fin de son agonie avec les prochains marĂ©es. Et qui sait quelles marchandises restaient encores prĂ©sentes Ă  l'intĂ©rieur de ses flancs. Un homme observait la plage depuis un bosquet de petits pins maritimes. Le navire ne l'intĂ©ressait guĂšre. Il Ă©tait ici pour une bonne raison : il guettait la venue d'une personne en particulier. A force d'interroger quelques contacts, il avait fini par trouver le soit-disant lieu de rendez vous. L'activitĂ© paraissait ĂȘtre illicite, mais ça, il s'en fichait. Car pour rĂ©pondre Ă  ses propres projets, il avait besoin d'informations sur ce qui se tramait derniĂšrement dans les DuchĂ©s. Et qui c'est, demander un certain soutien....Mais avant... Peddyr Thelrand, mercenaire de son Ă©tat, avait enfin pris la dĂ©cision ne cesser de fuir son passĂ©. La rencontre avec sa niĂšce Lydie et d'autres facteurs combinĂ©s avait poussĂ© le vieil homme Ă  cesser cette fuite. Il Ă©tait temps pour lui et ce qu'il avait Ă©tĂ© qu'il revienne Ă  la "vie". Mais avant... il devait voir la Duchesse Pirate....
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Messages : 390 Date d'inscription : 08/12/2017 Localisation : FrontiÚre Duchés/Akkaton
Sujet: Re: Quelque part, sur une plage isolée... Ven 27 Avr - 14:28
Il Sanguinario avait appareillĂ© la veille en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Les voiles noires gonflĂ©es par le vent de Nord-Ouest promettaient une traversĂ©e rapide jusqu’à ce que des rafales suivies de grosses vagues annoncent un grain susceptible de jeter le navire sur les Ă©cueils proches des cĂŽtes. Valerya fit lancer par-dessus bord les ancres flottantes et le navire cinq fois centenaire affronta la tempĂȘte en pleine mer. Ce n’était ni son premier grain, ni le pire orage qu’il ait subi. Le bois grinça mais le navire amiral de la duchesse ne connut pas d’avanie Ă  part un filin cassĂ© et un peu d’eau sur le pont. Le seul Ă©vĂšnement notable fut que le plus jeune mousse dĂ©gueula toute la nuit sous les quolibets des marins dont l’estomac s’était habituĂ© aux traĂźtres ballottements ocĂ©aniques. La tempĂȘte s’était dissipĂ©e au milieu de la nuit et Il Sanguinario avait repris son voyage vers le continent, ses voiles et son bois sombre se confondant avec la nuit. L’aurore pointait Ă  l’horizon lorsque le navire arriva en vue des cĂŽtes. Le gros temps les avait prĂ©cĂ©dĂ©s ; les restes d’un bĂątiment dĂ©chiquetĂ© par les rochers finissait d’agoniser dans les vagues. BientĂŽt il sombrerait dĂ©finitivement dans les hauts fonds. AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© qu’aucune autre flotte ne traĂźnait dans les parages pour l’attaquer par surprise, Valerya fit descendre plusieurs barques. L’une s’approcha de l’épave Ă©ventrĂ©e qui ballottait au grĂ© des vagues. Les autres Ă©taient emplies d’hommes armĂ©s. La duchesse leur avait donnĂ© pour mission de surveiller les parages. Un rendez-vous sur un rivage dĂ©sert avec un groupe de mercenaires dans les duchĂ©s
 ça faisait pas mal de paramĂštres susceptibles de mal tourner. Un groupe d’hommes s’enfonça dans les terres pour la prĂ©venir de l’arrivĂ©e de ses clients. En mer comme sur la terre, la duchesse pirate restait prudente. Elle tourna le dos au soleil dont le disque rouge donnait Ă  la mer une couleur violacĂ©e. Les premiers rayons se reflĂ©taient sur le sable et les prunelles de la vampire, protĂ©gĂ©es par des lentilles amĂ©liorĂ©es, passaient progressivement du gris au rouge sang. Elle resta figĂ©e un instant, ressentant la faiblesse qui envahissait son ĂȘtre au point du jour. DerriĂšre elle des hommes descendaient quelques caisses. C’étaient de petits Ă©chantillons de l’équipement qu’elle gardait en cale. Elle ferait parvenir le reste sur la plage si le chef mercenaire Ă©tait intĂ©ressé  Ou avait de quoi payer. Un sifflement strident provenant d’un Ă©claireur lui indiqua que les mercenaires descendaient vers la plage ; elle rĂ©solut d’attendre ses partenaires le fessier sur une haute caisse. Un groupe d’une quinzaine d’hommes bardĂ©s de fer et armĂ©s de piques s’approcha sur le sable. C’étaient pour la plupart de robustes soldats qui avaient survĂ©cu Ă  un bon nombre de rixes. La duchesse descendit de la caisse pour saluer ses hĂŽtes tandis que ses hommes lui fournissaient une escorte patibulaire ; derriĂšre eux Il Sanguinario semblait d’une immobilitĂ© tranquille mais ses sabords ouverts Ă©taient tournĂ©s vers les terres. A la moindre entourloupe les boulets risquaient de pleuvoir sur la plage. AprĂšs un Ă©change d’amabilitĂ©s sommaires, le couvercle des caisses de diffĂ©rentes tailles furent ouverts. Depuis les hauteurs on pouvait voir les soldats regarder les arquebuses ou manipuler des lames de facture duchĂ©enne. Il y avait Ă©galement un tout petit baril de poudre et ce qui semblait ĂȘtre un fauconneau, un petit canon mobile qui peut ĂȘtre tractĂ© sur le champ de bataille et quelques boulets adaptĂ©s. Le chef mercenaire semblait parlementer avec la petite blonde qui dirigeait les pirates. Il devait nĂ©gocier une ristourne sur le prix des armes mais l’attitude froide de son interlocutrice supposait qu’il aurait fort Ă  faire pour la convaincre.
Sujet: Re: Quelque part, sur une plage isolée... Mer 2 Mai - 10:22
Peddyr n'eut pas Ă  attendre bien longtemps. Depuis sa cachette vĂ©gĂ©tale, il avait observĂ© l'arrivĂ©e du sombre navire. On ne pouvait pas louper son identitĂ© : Il Sanguinario. Aussi sombre que la nuit et la mort tĂ©nĂ©breuse elle-mĂȘme. Le vieux mercenaire n'Ă©tait pas un marin et passait rarement par la mer pour ses voyages, mais il ne pouvait pas ignorer le nom du navire de la Duchesse Pirate. Lui-mĂȘme Ă©tait des DuchĂ©s et avait Ă©tĂ© Duc dans une autre vie, une vie oubliĂ©e et fragmentĂ©e dans son esprit. Mais lĂ , il agissait et pensait comme Peddyr Thelrand ; pour le moment. Depuis l'aurore et depuis que les premiers membres d'Ă©quipage avaient posĂ© les pieds sur la plage, il avait veillĂ© Ă  mieux se dissimuler dans le petit bosquet oĂč il s'Ă©tait rĂ©fugiĂ© (plutĂŽt cachĂ©) le temps de voir l'arrivĂ©e d'Il Sanguinario et de celle qui le dirigeait. Il commençait Ă  regretter de pas avoir pris une cape qui l"aurait bien aidĂ© Ă  se fondre dans la flore. LĂ , il se contentait de sa vieille cape grisĂ©e, capuche rabattue sur sa tĂȘte et son visage. Il savait qu'il y aurait du monde, mais il ne s'Ă©tait guĂšre attendu Ă  voir autant de mercenaires. En mĂȘme temps, quand on venait nĂ©gocier quelque chose avec des pirates, il ne fallait pas s'attendre Ă  des joyeusetĂ©s comme s'ils Ă©taient les meilleurs amis au monde. Donc, Peddyr avait aussi assistĂ© Ă  l'arrivĂ©e des mercenaires, pendant que les barques faisaient des aller et retour entre le navire pirate et la plage. A voir l'Ă©quipement dĂ©ballĂ©, cela sentait presque une petite vendetta dans le coin dans les prochaines semaines. Mais cela n'avait rien de surprenant, quand on savait comment fonctionnait les DuchĂ©s, cette contrĂ©e qui fournissait le plus de mercenaires dans tout le continent. Il avait serrĂ© les dents quand, juste avant le dĂ©but des nĂ©gociations, des hommes de la Duchesse Pirate Ă©taient parti dans les environs. Les risques de se faire dĂ©couvrir Ă©taient minimales, mais tout de mĂȘme. Pour le moment, la chance Ă©tait avec lui. Mais elle ne le restera pas. Sauf s'il dĂ©cidait de partir pour ne pas prendre le risque de se faire abattre Ă  vue. Car la petite opĂ©ration commerciale qu'il observait n'Ă©tait pas lĂ©gal. Donc, il courait le risque d'ĂȘtre pris pour un espion. Mais en mĂȘme temps, dans ce qu'il entreprenait, et tout ce qu'il avait vĂ©cu jusqu'ici, la mort l'avait toujours suivi de prĂšs. En somme, ce n'Ă©tait pas le moment de commencer Ă  trembler comme une feuille dans la perspective d'y laisser sa peau. *Et j'ai toujours pris des risques, mĂȘme inconsidĂ©rĂ©s. Ce n'est donc pas maintenant que je vais flancher. * Il fallait trouver le bon moment... et surtout la bonne maniĂšre pour ĂȘtre amenĂ© en vie devant la Duchesse Pirate. Et cela ne prit pas longtemps finalement, car Ă  peine avait-il redressĂ© son visage encapuchonnĂ© que son regard croisa celui d'un des hommes de Spaventosa... Plus bas, sur la plage, les nĂ©gociations se poursuivaient. Et comme le chef des mercenaires l'avait pensĂ©, il avait fort Ă  faire avec la ''vendeuse", car elle ne lĂąchait rien. Mine de rien, elle amenait de la bonne facture pour les lames et certaines armes Ă©taient plus difficiles Ă  se procurer sur le marchĂ© normal sans que cela attire l'attention. Et comme ces mercenaires lĂ  cherchaient Ă  acheter discrĂštement les armes, cela ne pouvait que rendre les prix que plus difficiles Ă  nĂ©gocier ; et surtout Ă  faire baisser. Puis, la conversation sur les possibles ristournes cessĂšrent quand quelques pirates rejoignirent le petit comitĂ© en nĂ©gociation commerciale, tenant visiblement un homme qui Ă©tait aucunement un membre d'Il Sanguinario. Le chef des mercenaires sourcilla quand on jeta cet individu sans mĂ©nagement sur le sol. Ce dernier avait grommelĂ© sous la rencontre brutale avec le sol, cherchant dĂ©jĂ  Ă  se relever. L'Ă©pĂ©e bĂątarde, qui Ă©tait la sienne et qui lui avait Ă©tĂ© retirĂ©, tout comme son poignard, Ă©tait tenue par un des hommes de la Duchesse et menaçait de lui entailler le bas de la mĂąchoire s'il osait bouger. ''Hum, c'est quoi ce dĂ©lire, capitaine ? Vous vous prĂ©pariez Ă  m'accuser d'espionnage avec cet homme sorti de nulle part ? Sachez en tout cas, que ce n'est pas un de mes hommes, histoire d'anticiper. Bon t'es qui toi ! Peddyr porta Ă  peine son regard sur le chef des mercenaires, avant de braquer ses yeux sombres sur la Duchesse d'Esperanza. Nul doute qu'elle allait se montrer trĂšs rĂ©active quand Ă  la prĂ©sence d'un intrus dans sa petite phase commerciale
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Sujet: Re: Quelque part, sur une plage isolée... Mar 8 Mai - 11:19
La duchesse pirate entendit un sifflement signalant un problĂšme puis une partie de ses Ă©claireurs revinrent en traĂźnant un vieux soudard avec eux. Le soldat pouvait trĂšs bien avoir suivi les mercenaires Ă  distance qui ne s’étaient pas souciĂ©s d’ĂȘtre pistĂ©s. A se croire invulnĂ©rable on en oublie la prudence Ă©lĂ©mentaire. Elle avait coĂ»tĂ© la vie Ă  Ilfrido et Ă  bien d’autres avant et aprĂšs lui. Etait-ce pour ça que son client se montrait nerveux ? Ou se mĂ©fiait-il d’elle, la suspectant d’avoir enrĂŽlĂ© un espion ? « Du calme, je n’ai accusĂ© personne. » lĂącha Valerya d’un ton blasĂ© Ă  son client trĂšs -voire trop- pressĂ© de se dĂ©douaner. « Retournez-voir s’il y en a d’autres. On ne sait jamais. » Les Ă©claireurs Ă  qui elle s’adressait retournĂšrent Ă  leur poste en abandonnant les armes de l’intrus afin de passer le sous-bois au peigne fin. « Foutez-moi ça de cĂŽtĂ©. On l’interrogera une fois nos affaires terminĂ©es.» dit-elle aux pirates sur la plage qui tenaient l’inconnu en joue que ce soit avec des armes Ă  feu ou leurs propres lames. En fait elle ne lui prĂȘta pas plus d’intĂ©rĂȘt qu’à un ballot de marchandise. Les espions n’étaient pas rares dans les duchĂ©s et tout le monde savait qu’elle Ă©coulait de la marchandise pillĂ©e au plus offrant. Sa rĂ©putation de receleuse? Elle s’en fichait. Quant au mercenaire avec qui elle marchandait, il devait s’ĂȘtre assis sur son honneur depuis longtemps. La duchesse conserva la dague qu’elle glissa Ă  sa ceinture et l’épĂ©e bĂątarde Ă  la main. L’escrimeuse soupesa l’arme : c’était une lame Ă©quilibrĂ©e avec une garde originale. Elle n’était pas Ă  la portĂ©e du premier mercenaire venu et avait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© enchantĂ©e. L’idĂ©e que l’inconnu Ă©tait un vĂ©tĂ©ran et non un espion lui traversa l’esprit, ce qui souleva la question de sa prĂ©sence sur cette plage. Valerya ne s’essaya pas Ă  poursuivre son examen de la lame : elle avait envie d’expĂ©dier cette vente pour se dĂ©barrasser du mercenaire en chef qu’elle trouvait horripilant Ă  ergoter sur le moindre dĂ©tail. « Bon, oĂč en Ă©tions-nous ? » demanda t-elle au chef mercenaire comme s’ils n’avaient jamais Ă©tĂ© interrompus. Le type joua l’offensĂ© en lui adressant un regard courroucĂ©; elle eut une soudaine envie de calotter ce gamin qui la prenait de haut. Merde ! Elle, la Duchesse Sanguinaire, s’était dĂ©placĂ©e pour traiter avec lui. Il aurait dĂ» se sentir honorĂ© au lieu de la considĂ©rer comme une donzelle. « Vous n’allez pas le tuer ou le questionner ? Nous pouvons nous en occ... » demanda le mercenaire avec un ton paternaliste un brin offensĂ©. « C’est bon les gars, on remballe ! » Beugla la duchesse. Trop c’est trop. Non mais pour qui il se prenait, ce mercenaire de pacotille ? « Mes hommes l’ont vu en premier, il est Ă  moi. Et je suis tout Ă  fait capable de mener cet interrogatoire. J’en pratiquais dĂ©jĂ  alors que vos ancĂȘtres n’étaient mĂȘme pas arrivĂ©s dans les DuchĂ©s. » rĂ©pliqua t-elle d’un ton sec. Ses pirates fermaient dĂ©jĂ  les caisses et certaines prenaient la direction des barques. Le chef mercenaire pĂąlit tandis que ses hommes s’inquiĂ©taient. Ils avaient fait tout ce chemin pour ne rien acheter ? Comment allaient-ils se battre sans armes ni munitions ? Autant de questions vitales auxquelles leur meneur aurait Ă  rĂ©pondre, ce qui risquait de mal tourner. « Non ! C’est bon ! C’est bon ! » s’empressa t-il de dire alors que Valerya rĂ©primait un petit sourire victorieux. Ces soldats, tous les mĂȘmes
 Elle allait lui faire cracher son or comme un Esperanzien au concours de lancer de pĂ©pin. Cette andouille avait intĂ©rĂȘt d’avoir les poches bien remplies. « Alors vous achetez quoi ? Vingt petits barils de poudre, dix bouches Ă  feu avec une douzaine de boulets chacun, une cinquantaine d’arquebuses avec une centaine de balles chacune, quatre-vingt Ă©pĂ©es
 Combien d’arbalĂštes ? Cinquante avec une quarantaine de carreaux chaque ? Ça fera trois mille piĂšces d’or, et encore je vous fais cadeau des balles et des carreaux.» Le capitaine mercenaire eut l’air d’avoir avalĂ© une fiole de poison tant sa grimace lui dĂ©formait le visage. Puis ses traits se radoucirent et sa voix se fit mielleuse. « Mais bien entendu. » Il tendit Ă  la duchesse un sac rempli de piĂšces mais trop maigre pour en contenir ce qu’elle rĂ©clamait. Elle avait vu ce genre de manƓuvre trop souvent pour ĂȘtre dupe. Si elle saisissait la bourse ce type allait profiter de l’ouverture pour lui trouer la peau au niveau de l’aine afin de la neutraliser et la prendre en otage. Il rĂ©clamerait une rançon et partirait avec les Ă©chantillons dĂ©ballĂ©s sur la plage ; c’est ce qui s’appelle vouloir le beurre et l’argent du beurre. La pirate siffla le signal d’urgence en sautant en arriĂšre tandis que le sac tombait au sol laissant s’échapper les piĂšces dans le sable. En un instant la tension Ă©tait montĂ©e d’un cran et la rencontre pacifique virait Ă  l’affrontement. Les deux camps se faisaient face et au loin les sabords d’Il Sanguinario s’étaient parĂ©s de bouches de canon. Valerya souriait ironiquement en fixant d’un air calculateur son adversaire de ses pupilles rougies par ses lentilles. Pauvre idiot ! Elle n’avait pas Ă©tĂ© surprise le moins du monde. Maintenant, il allait payer pour sa ruse grossiĂšre. L’instinct de traque de la vampire s’était Ă©veillĂ© et son client Ă©tait devenu sa proie. Elle ne ferait aucun quartier. Certains vampires apprĂ©ciaient une chasse sĂ©curisĂ©e Ă  base de sĂ©duction. Valerya faisait partie des immortels qui avaient besoin d’adrĂ©naline pour se sentir encore vivants. Un combat ou une situation violente donnait une saveur particuliĂšre au sang du vaincu. La duchesse Ă©prouvait l’envie de jouer au chat et Ă  la souris. Tandis que son adversaire dĂ©gainait, elle en fit de mĂȘme avec l’épĂ©e bĂątarde de l’inconnu trouvĂ© dans les sous-bois et jeta l’arme dans sa direction. C’était un mouvement Ă©trange qui pouvait passer pour stupide. D’ailleurs son mauvais client haussa un sourcil de surprise avant de se mettre en garde. Valerya s’était fiĂ©e Ă  son instinct : un vieux soldat qui avait eu le cuir assez solide pour survivre jusqu’à avoir des fils argentĂ©s dans sa barbe et ses cheveux devait savoir se battre comme un lion et il valait mieux avoir cet atout dans sa manche plutĂŽt qu’il reste inutilement le fessier dans le sable Ă  prendre le soleil en spectateur. Elle concentra toute son attention sur son adversaire. Foutu soleil! Elle dĂ©testait se battre en journĂ©e, elle se sentait terriblement diminuĂ©e. La rapiĂšre adverse fendit l'air et la duchesse l'esquiva de justesse. Elle ajusta un bon coup de pied dans le sable pour aveugler son adversaire l'espace de quelques secondes le temps de dĂ©gainer Crudele. Le premier assaut avait lancĂ© la bagarre gĂ©nĂ©rale, la mĂȘlĂ©e projetait des ombres indĂ©cises sur le sable Ă©clairĂ© par un soleil encore rouge sang s'Ă©levant au-dessus de la mer.
Sujet: Re: Quelque part, sur une plage isolée... Jeu 10 Mai - 20:34
La rĂ©action avait Ă©tĂ© vive parme les mercenaires, provoquant une tension presque palpable parmi eux. Sur ordre de la capitaine, Peddyr fut mis un peu Ă  l'Ă©cart. Un des hommes de la dame pirate l'obligea Ă  se redresser sĂ©ance tenante. Un autre confia la dague et son Ă©pĂ©e Ă  la capitaine, qui plaça la courte lame Ă  sa ceinture et prit l'autre arme en main, la jaugeai dĂ©jĂ . Peddyr se contenta de sourciller. Protester aurait Ă©tĂ© mal venu et trĂšs mal avisĂ©. En mĂȘme temps, il Ă©tait venu ici dans un but prĂ©cis. Il encourait des risques qu'il avaient bien mesurĂ©es, quitte Ă  manquer d'y laisser des plumes, voir la vie. Mais si on ne prenait pas de risques, on ne connaissait jamais la fin du chemin entrepris. Par contre, il avait veillĂ© Ă  doucement Ă©cartĂ© les bras et laisser ses mains bien en vue pendant que les autres marins le tenaient en joue avec leurs armes. Pour l'instant, il n'Ă©tait qu'un spectateur tenu comme prisonnier, le temps que les affaires commerciales en cours se terminent. La suite de la transaction devait reprendre normalement son cours, comme si rien n'Ă©tait venu la perturber, mais on voyait bien dans le regard condescendant du chef mercenaire que les choses ne lui convenaient guĂšre. Il paraissait aux yeux du vieux mercenaire, en attente de son sort, que le dirigeant de ce groupe de mercenaires lĂ  n'apprĂ©ciaient guĂšre de voir des femmes ĂȘtre Ă  son niveau d'Ă©galitĂ©. Et quand celui-ci commit le pas de travers en la questionnant quand Ă  l'avenir temporaire de leur prisonnier perturbateur de l'instant prĂ©cĂ©dent, la Duchesse Sanglante entra dans un nouveau jeu. Peddyr avait entendu parler de son sens des affaires. Elle excellait en la matiĂšre et Ă  ce qu'il observait par la suite ne faisait que confirmer ce qu'il avait pu entendre sur elle. DouĂ©e pour les affaires, et donc dangereusement intelligente. Et ça, le capitaine mercenaire avait un peu nĂ©gligĂ© ce fait. Ce qui allait lui coĂ»ter sur le plan financier... et plus encore quand la capitaine d'Il Sanguinario bondit soudainement en arriĂšre tout en lĂąchant un sifflement prĂ©cis. AussitĂŽt, les choses virĂšrent dangereusement. La nĂ©gociation commerciale venait de stopper net, laissant place Ă  une te
Elle se rĂ©veille chaude et prĂȘte Ă  baiser
Voluptueuse Alanah Rae
Emma est entourée de bites

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