Esperanza Gómez baise des filles dans la jungle

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Esperanza Gómez baise des filles dans la jungle
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" DANS LA JUNGLE DES VILLES ", de Bertolt Brecht
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Les deux théâtres les plus puissants du demi-siècle, dans leurs fois contraires, ont jailli de cris étonnamment semblables par leur difformité gratuite. Avant de s'appeler Claudel et Brecht, et de vouloir diviniser ou changer le monde, le jeune Cebès et son frère Garga ont adressé au Rimbaud qui mourait en eux avec l'enfance les mêmes adieux rageurs, obscurs et fulgurants (1).
Tout comme " Tête d'Or " recèle en germes les futures métaphores claudéliennes et y réserve intuitivement la place d'un Dieu encore absent, le pugilat sans cause de " la Jungle des villes " fait pressentir par son absurdité même, d'autres luttes moins idéales. La violence " pour le plaisir " renvoie aux combats plus définis de la maturité, les obsessions aux thèmes conscients du lendemain, la pure étrangeté à la distance calculée du message épique. Il y a bien aussi la constatation de ce que la vie n'offre pas d'équivalent aux séances de boxe, qu'au jeu de la haine pour la haine le temps marque seul des points et donne nécessairement la victoire au plus jeune. Mais hors cette banale découverte d'adolescent, la pièce ne comporte aucune leçon cohérente pour l'esprit ; d'où le mépris où la tiennent à la fois l'esthétique militante et les partisans de la clarté à tout prix. Comme tous les plongeons sans but ni raison au gouffre de l'enfance et de la poésie, comme les " néants sonores " de Mallarmé, les illuminations de Rimbaud ou les analogies proliférantes de Claudel, " Dans la Jungle des villes " s'adresse d'abord à ceux que la logique indiffère pourvu que quelques éclairs d'inspiration illuminent par surprise leur nuit.
Ce qui importe donc, ce n'est pas la rivalité inexplicable et confuse entre un vieux marchand jaune de Chicago et un petit bibliothécaire venu de la savane - pas plus que ne comptent chez Claudel les fumeux rapports Agnel - Cebès ou Laine-Pollock, - mais le mécanisme incontrôlé de ces élucubrations dramatiques et le pont qu'elles semblent jeter entre les phantasmes de l'auteur et les nôtres dans la liberté folle des images ou des mots. C'est l'impression de communier à la vision qu'avait le jeune Brecht de la cruauté de Shiller, des mystères de la boxe, du gangstérisme américain sous Capone, des foires ambulantes d'Augsbourg. C'est l'illusion, non de lire " la Soison en enfer ", mais de nous reconnaître la lisant, ou de retrouver devant cette histoire de haine amoureuse notre terreur d'enfant devant les démêlés du petit Rimbe avec son époux infernal. C'est la joie d'être admis dans ces limbes poétiques où influences, souvenirs, instincts, rêves et explosions de fantaisie se mêlent sans loi avant les formulations adultes. C'est le bonheur de libérer, avec ceux de l'auteur, nos trésors enfouis d'incohérence divinatoire, et de fureur conquérante, de prendre deux heures durant nos éblouissements aberrants pour la suprême connaissance, d'admettre sans scrupule que la jeunesse triomphe et que les " clameurs " soient " blanches "...
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Publié le 29/11/08 à 17h08
— Mis à jour le 03/12/08 à 10h51



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Économie Dans la jungle des soldes presse
 Allergiques au shopping, cliquez vite ailleurs. Cette chronique scanne les   soldes presse, autant dire la quintessence des soldes. 
 Au départ destinées aux seules journalistes, "pour les remercier"   dixit une attachée de presse, ces opérations spéciales se sont   démocratisées. Et la plupart sont devenues des ventes privées plus que des   soldes presse. Les fashionistas s’échangent désormais les bons plans en   ligne, avec conseils ("avec un grand sourire, y’a moyen de rentrer")   et invitation à télécharger. On est loin de l'exclusivité. 
 A quoi servent vraiment ces ventes? Difficiles à dire, les marques   communiquent peu sur le sujet. Tout juste avouent-t-elles que cela permet de   déstocker à moindre frais et, parfois, de créer le buzz. C'est le cas   notamment des nombreuses "petites" marques lancées ces dernières   années et qui doivent beaucoup au bouche-à-oreille des ventes privées. Pour   certaines, le chiffre d'affaires d'une seule journée représente jusqu'à 10   fois celui d'une journée normale en boutique. 
 Ce qui explique qu'une vente presse, ça commence en général par une file   d'attente. L'occasion de vérifier que le look de cet hiver est bien gris.   Version jean slim, robe pull ou legging, mais gris. Avec de la grosse   maille, des ballerines ou des bottes plates. Grises, évidemment. 
 Le public, lui, est plus varié. Cela va des (très) jeunes filles aux anciennes   rédactrices de mode, en passant par quelques hommes. Mais le gros de la   troupe est constitué de trentenaires accros à la mode. Dans le lot, il y a   des acharnées ("Demain, j’ai pris une RTT, y’a Tara Jarmon et   Claudie Pierlot") et des prévoyantes ("Si j’arrive à revendre   mes Gaspar Yurkievitch sur eBay, je vais à la vente Sandro"). Des   opportunistes, qui en profitent pour boucler tous leurs cadeaux de Noël à   moindre prix, des chanceuses ("Tu n'as pas vu les jupes? Elles étaient   pourtant dans le carton") et des compulsives ("Je l’ai pris en   bleu pour ma sœur, en vert pour Sophie, en mauve et en noir pour moi"). 
 Il y a de rares ventes où le vêtement est respecté, suspendu avec soin, et les   vendeurs prêts à vous mettre une paire d’escarpins de côté, le temps de vous   laisser "découvrir l’univers de la botte". C'est-à-dire   d'aller dénicher une paire de cavalières. Mais huit fois sur dix, les robes   sont jetées en boule dans des cartons, les chemises piétinées. En général,   il n'y a pas de cabine pour essayer les vêtements. En dix minutes, il y a   des filles en slip au beau milieu de la salle. 
 On ressort de là le porte-monnaie un peu plus léger: 450 euros à -70%, ça   reste une somme… C'est vrai, on n’est pas super fière d’avoir usé des   stratagèmes les plus bas – comme de faire croire à votre voisine que non,   vraiment, elle ne tombe pas très bien sur toi – pour emporter la dernière   petite robe en soie en taille médium – vous avez parfaitement compris, cette   même robe qui ne tombait "pas très bien". Pourtant une   vente presse, ça reste doublement grisant: on a l'impression de faire partie   des happy few et d'avoir réalisé de (très) bonnes affaires. Personne n'est   obligé de savoir que vous avez fait la queue 1h50, comme tout le monde, et   que vous ne porterez probablement jamais la tunique en mohair beige payée 90   euros. 
 Surtout, pendant quelques heures, on s'est transformée en lionne, prête à tout   non pas pour protéger ses petits, mais pour accroître le volume de sa   penderie. Quand on sort de là, on est vidée mais heureuse: on a survécu à la   jungle. 

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Cette pièce en onze tableaux de Bertolt Brecht (1898-1956) relate « l'inexplicable corps à corps de deux hommes » et « le naufrage d'une famille » dans la ville géante de Chicago. Une première version intitulée Dans la jungle , écrite en 1921-1922 (et publiée seulement en 1968), fut représentée le 9 mai 1923 au Residenztheater de Munich dans une mise en scène d'Erich Engel, en collaboration avec Bertolt Brecht , et dans des décors de Caspar Neher. Cette représentation provoqua un scandale : on accusa l'auteur d'immoralité et de perversion. La pièce fut reprise l'année suivante au Deutsches Theater à Berlin, avec un accueil similaire. En 1926, Brecht remania son texte en vue de l'édition, et la pièce fut publiée en 1927 sous son titre définitif.




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« DANS LA JUNGLE DES VILLES, Bertolt Brecht » est également traité dans :

Dans le chapitre « Une dramaturgie anti-hégélienne »
 : […]
La critique brechtienne de la forme dramatique du théâtre s'opère d'abord par l'écriture. Dans ce cadre, Homme pour homme (1927), où Brecht soumet la notion de caractère à une expérience dramaturgique, et Dans la jungle des villes (1924), qui questionne l'idée même de conflit, posent les bases d'une dramaturgie anti-hégélienne. Le spectateur d' Homme pour homme est invité à observer le personna […]
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L'armée, essentiellement composée de Cinghalais, parvient à reprendre les principales villes du nord-est de l'île occupées par les rebelles après l'évacuation du corps expéditionnaire indien, en mars ; mais ceux-ci se réfugient dans la jungle. Principale victime des combats, la population tamoule fuit en masse la région.
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Jean-Louis BESSON,
« DANS LA JUNGLE DES VILLES, Bertolt Brecht - Fiche de lecture », Encyclopædia Universalis [en ligne],
consulté le 12 août 2022 . URL : https://www.junior.universalis.fr/encyclopedie/dans-la-jungle-des-villes/

« DANS LA JUNGLE DES VILLES, Bertolt Brecht - Fiche de lecture ». Dans Encyclopædia Universalis [en ligne]. Consulté le 12 août 2022 sur https://www.junior.universalis.fr/encyclopedie/dans-la-jungle-des-villes/

Encyclopædia Universalis, s.v. « DANS LA JUNGLE DES VILLES, Bertolt Brecht - Fiche de lecture »,
Consulté le 12 août 2022 , https://www.junior.universalis.fr/encyclopedie/dans-la-jungle-des-villes/
© 2022 Encyclopædia Universalis France. Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés.

Publié
le 27/05/2009 à 18:05
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L'action se situe à Chicago en 1912. Dans la jungle des villes est l'une des pièces de jeunesse de Bertolt Brecht. Il l'a écrite en 1921. Infirmier pendant la Grande Guerre, il a été frappé par la vio...
L'action se situe à Chicago en 1912. Dans la jungle des villes est l'une des pièces de jeunesse de Bertolt Brecht. Il l'a écrite en 1921. Infirmier pendant la Grande Guerre, il a été frappé par la violence du monde et est déjà hanté par l'Amérique, où il s'exilera des années plus tard (1940-1946). Chicago, c'est la grande ville de l'argent, des trafics et des tripots chinois. La grande ville qui fascine, attire, détruit. Celui qui écrivait des poèmes qu'il disait et chantait en s'accompagnant à la guitare dans les cabarets de Munich, celui qui allait dès 1922 recevoir le prix Kleist pour Tambours dans la nuit , imagine donc un combat terrible entre deux hommes. Il y a Schlink, le riche négociant originaire de Malaisie, le « jaune », l'Autre, et le jeune George Garga que l'homme d'affaires douteuses vient curieusement défier dans la bibliothèque de prêt où il travaille : il lui propose de l'argent, beaucoup d'argent pour qu'il change de jugement à propos d'un livre… et lui fait don de son commerce de bois… Début d'un roman noir dans lequel c'est toute la famille de Garga, emprisonné, qui sombre, et en particulier sa sœur, Marie, et sa fiancée, Jane, prostituées par Schlink… C'est sur le modèle d'un match de boxe en une succession de rounds que Brecht a construit cette fascinante histoire…
La manière dont Clément Poirée, metteur en scène rare, se saisit de l'œuvre est très forte. La première scène se joue à l'arrière du plateau et le spectateur a le sentiment de saisir à la dérobée, dans la bibliothèque, l'étrange marché. Puis on passe dans la salle. Vaste espace, éléments mobiles, la scénographie, la lumière, le son, tout est traité entre le réalisme poétique et le fantastique. Cela convient parfaitement à l'ouvrage. Le rythme est bon, les « rounds » sont percutants. La distribution de dix comédiens venus d'horizons très différents trouve une homogénéité. Dans le rôle de Schlink, haute silhouette de marchand de sable à la Hoffmann, Philippe Morier-Genoud impose les contradictions du tentateur. Le Garga de Bruno Blairet dégage la juste vitalité, Catherine Salviat joue sa mère avec subtilité. Jane a la beauté lasse de Julie Lesgages et Laure Calamy donne à Marie une bouleversante profondeur. Tous les autres sont très bien, Geoffrey Carey, Laurent Ménoret, Raphaël Almosni, David Stanley, Dominic Gould.
« Je suis chez moi dans les villes d'asphalte » chante Brecht le poète… Situer l'action de sa pièce Im Dickicht der Städte (Dans l'épaisseur des villes) à Chicago permet au jeune écrivain de vingt-deux ans d'inventer un monde sombre avec ses personnages interlopes, émigrants venus d'Europe, d'Asie, pionniers qui rêvent de fortune, bandits, marchands cyniques, cigarettes, whisky, filles perdues. Mais jamais il n'oublie la nature, immense, qui cerne la mégapole et les scènes essentielles se situent au bord du lac… Brecht choisira encore Chicago pour Sainte Jeanne des Abattoirs et pour La Résistible ascension d'Arturo Ui , dix ans et vingt ans plus tard.
Dans la jungle des villes , Théâtre de la Tempête, Cartoucherie, route du Champ-de-Manœuvre (XIIe). Tél. : 01 43 28 36 36. Horaires : 19 heures du mar. au sam., 16 heures dim. Places : de 10 à 18 €. Durée : 3 heures, entracte compris. Jusqu'au 7 juin.

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