Entretien avec le nouvel étalon

Entretien avec le nouvel étalon




🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Entretien avec le nouvel étalon
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Mesure d'audience , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal
Paramétrer les cookies Continuer sans accepter Accepter et fermer

Voir les sous-rubriques Politique


Politique





Voir les sous-rubriques Société


Société





Voir les sous-rubriques Économie


Économie





Voir les sous-rubriques Monde


Monde





Voir les sous-rubriques Agora


Agora





Voir les sous-rubriques Culture


Culture





Voir les sous-rubriques Art de vivre


Art de vivre





Patrice Franceschi : "La sécurité est le nouvel étalon de nos sociétés et la liberté un accessoire optionnel"
Entretien


La contagion fulgurante du virus de la peur a été la principale pandémie de l’année


Il ne faudrait pas que nous ayons un jour à demander, comme Bernanos : la liberté, pour quoi faire ?


Pourquoi vivre si l’on n’est pas d’abord libre, telle est, encore une fois, la question face au projet gouvernemental


Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti
Albert Camus


Voir les sous-rubriques Politique


Politique





Voir les sous-rubriques Société


Société





Voir les sous-rubriques Économie


Économie





Voir les sous-rubriques Monde


Monde





Voir les sous-rubriques Agora


Agora





Voir les sous-rubriques Culture


Culture





Voir les sous-rubriques Art de vivre


Art de vivre





Voir les archives par année
Archives



Voir les sous-rubriques Politique


Politique





Voir les sous-rubriques Société


Société





Voir les sous-rubriques Économie


Économie





Voir les sous-rubriques Monde


Monde





Voir les sous-rubriques Agora


Agora





Voir les sous-rubriques Culture


Culture





Voir les sous-rubriques Art de vivre


Art de vivre





Voir les archives par année
Archives







Foire aux questions




Mentions légales




Données personnelles et cookies




Gérer mes cookies




CGU et CGV




Formulaire de rétractation




Postuler à un stage




Flux RSS









Foire aux questions




Mentions légales




Données personnelles et cookies




Gérer mes cookies




CGU et CGV




Formulaire de rétractation




Postuler à un stage




Flux RSS




Et depuis toujours, Marianne s'efforce de vous proposer des articles de qualité, engagés et exclusifs. La publicité est un des moyens de nous soutenir. En acceptant ces cookies, vous nous permettez de maintenir cette exigence éditoriale.
Avec votre accord, Nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accéder à des données personnelles vous concernant comme celles liées à votre visite sur ce site. Vous pouvez d’ores et déjà affiner votre choix en cliquant sur « Paramétrer » puis retirer votre consentement à tout moment en cliquant sur le lien « Gérer mes cookies » en bas de page. Si vous cliquez sur « Continuer sans accepter », des traceurs exemptés du recueil du consentement pour la mesure d’audience et des traceurs fonctionnels seront déposés. De même, vous pouvez vous opposer au dépôt de ces traceurs de mesure d’audience en vous rendant sur notre page 'Données personnelles et cookies' .

Publié le

14/05/2020 à 15:51


Le 25 mai, les députés doivent voter le projet de loi de traçage numérique, à partir de l'application StopCovid. Un choix qui est tout sauf anodin, car comme l'affirme l'écrivain Patrice Franceschi dans son "tract de crise", Bonjour Monsieur Orwell : "La problématique soulevée par le Covid-19 n’est pas seulement sanitaire et économique. Elle pose avec brutalité l’éternelle question métaphysique du sens et de la valeur de l’existence, interrogation que nous avions mise de côté, semble-t-il. Pourquoi vivre si l’on n’est pas d’abord libre, telle est la question face au projet gouvernemental."
Marianne : Selon vous l’application StopCovid qui va être discutée et votée à l’Assemblée nationale avant la fin du mois, représente une menace pour nos libertés. N’est-ce pas un mal nécessaire pour sauver des vies ?
Patrice Franceschi : La problématique soulevée par le Covid-19 n’est pas seulement sanitaire, si l’on veut bien regarder les choses de près. Elle va bien au-delà. Dans la mesure où l’on nous a privé pendant deux mois de nos libertés fondamentales avec le confinement, cette pandémie et tout ce qui lui est rattaché, pose l’éternelle question du sens et de la valeur de l’existence, interrogation que nous avions mise de côté, semble-t-il. Pourquoi vivre si l’on n’est pas d’abord libre, telle est la question fondamentale que pose le projet gouvernemental StopCovid. Le danger qui nous menace avec cette application, sous des apparences incroyablement anodines, est celui d’une nouvelle réduction de nos libertés individuelles et collectives au prétexte d’un peu plus de sécurité.
On pourrait en rester là et accepter encore ces restrictions de liberté. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que ce projet de loi a quelque chose de très particulier et d’absolument nouveau : si le parlement le vote, nous basculerons dans un autre monde qui, à moyen terme, sera celui du totalitarisme numérique. Voilà l’enjeu. Qui peut prétendre qu’il n’est pas essentiel ? C’est la première fois dans l’histoire de notre démocratie que nous sommes face à un tel défi.
Mais, bien entendu, cela ne nous est pas présenté ainsi et l’on joue sur deux de nos culpabilités supposées pour nous faire accepter l’inacceptable : n’être pas assez "modernes" et ne pas vouloir tout faire pour sauver nos semblables. On veut même nous faire croire des choses pourtant invalidées par les faits, comme l’anonymisation des données collectées ou leur caractère "agrégé". Quant au volontariat sur lequel il serait basé, qui ne voit pas les effets pervers qu’il engendrerait ?
Pour nous faire accepter l’entrée dans ce nouveau monde, on ne cherche pas seulement à nous anesthésier par des propos lénifiants. On joue depuis le début sur la sacralisation de la santé et surtout sur la peur qui caractérise l’esprit de notre temps. C’est à cause d’elle que nous nous sommes tous retrouvés en résidence surveillée, hypothéquant l’avenir de notre jeunesse par l’effondrement économique résultant de cette panique, injustifiée au regard des faits. Des pays européens comme la Suède s’y sont refusés, montrant qu’il y avait d’autres choix. En vérité, la contagion fulgurante du virus de la peur a été la principale pandémie de l’année.
Le confinement et le possible traçage nous prouvent-ils que la valeur cardinale de notre société néolibérale est la sécurité et non la liberté ?
Bien évidemment – et je dirais, bien sûr, hélas... La recherche de sécurité a toujours été l’une des quêtes essentielles de l’humanité, mais elle n’avait encore jamais autant pris le pas sur tout le reste. L’une des équations de la vie nous enseigne pourtant qu’il existe un rapport constant entre sécurité et liberté – un rapport en forme de vase communiquant : augmenter l’une, c’est diminuer l’autre dans la même proportion.
Longtemps, nous avons su doser intelligemment ce rapport pour nous assurer une vie à peu près sure et à peu près libre, dans un monde imparfait, fugace et volatil. Depuis peu, nous avons rompu cette sorte de pacte pour faire de la sécurité le nouvel étalon de nos sociétés, et de la liberté un accessoire optionnel. A mes yeux, cela ne permets pas de constituer de véritables communautés humaines. Nous devons reprendre l’ascendant sur notre destin. C’est pour cette raison que le texte que j’ai écris à ce propos aux éditions Gallimard dans la collection "Tracts de crise" et intitulé Bonjour monsieur Orwell – en libre accès de lecture sur le site Gallimard - s’adresse à tous les Français qui veulent demeurer des citoyens libres et refusent d’être ravalés au rang de simples consommateurs que les puissants mènent à leur gré comme des troupeaux craintifs. Il concerne tous ceux qui ne placent rien au-dessus de la liberté et considèrent que c’est cette valeur supérieure qui donne sens à toutes les autres.
N’est-il pas normal qu’une société qui a refoulé loin d’elle la mort ait plus peur de cette dernière que de la privation de liberté ?
C’est effectivement un effet pour ainsi dire mécanique de notre refoulement de la mort, devenue le tabou des tabous. La mort ne nous est plus familière, c’est un fait. L’effroi qu’elle inspire nous pousse à accepter sans peine ce que nous aurions jadis refusé sans crainte. Soixante-dix ans de paix et de prospérité nous ont éloignés, nous autres Occidentaux, du tragique de la vie et de sa finitude – les réservant aux autres peuples dont nous contemplons de loin les épreuves incessantes. Il ne s’agit pas, bien sûr, de remettre en cause les progrès inestimables apportés par la paix, ce serait pour le moins ridicule, mais de constater qu’ils ont aussi fait de la mort ce tabou des tabous dont j’ai parlé plus haut, et que cela a des conséquences sur le prix que nous sommes prêts à payer pour demeurer libre.
D’une certaine manière, nous devons nous rappeler que l’on se sait rien si l’on ne sait pas que la vie est tragique. Nous devons repenser ce tragique de la mort comme nos anciens, ceux de la philosophie grecque et latine pour qui "la mort n’était pas à craindre". Ainsi, la seule chose dont nous devons avoir peur est de ne rien faire de valable du peu de temps que la vie nous concède avant cette mort annoncée. Et que faire de valable si l’on ne vit pas en liberté ? Nous devons accepter notre finitude et en faire quelque chose de positif. L’esclavage et la servitude volontaire naissent avec la peur de la mort, c’est ainsi. Il ne faudrait pas que nous ayons un jour à demander, comme Bernanos : la liberté, pour quoi faire ?
Vous sous-entendez que nous risquons de basculer vers un monde orwellien. N’est-ce pas exagéré ?
J’aimerais que l’on puisse prétendre que j’exagère. Mais les faits sont là pour dire les choses crûment à ceux qui veulent bien demeurer lucide – première vertu de l’homme libre, pensant et agissant par lui-même. Le pire qui puisse nous arriver est d’être dans le déni alors que tout se passe sous nos yeux avec évidence. Le totalitarisme numérique à venir, si nous le laissons pénétrer dans nos vies, est Orwellien en ce sens qu’il prendra toujours pour prétexte le bien commun pour se justifier et s’imposer. C’est sa caractéristique centrale. Pour lui, la société est comme une vaste termitière où il peut considérer les termites heureux puisque qu’il les infantilise et les déresponsabilise.
Ce type de totalitarisme qui transforme l’homme en animal domestique, rappelle également Huxley et son "Meilleur des mondes". C’est le chemin que suit la Chine, par exemple. Elle est en train de devenir, avec la mise en œuvre de son projet de "Société apaisée", un gigantesque camp de rééducation – dont les musulmans Ouïgours sont les premières victimes de masse à l’heure où nous parlons. Nous devons refuser de faire un seul pas dans cette direction où l’on ne pourra bientôt plus nous appeler "citoyens".
Par conséquent, ce n’est pas parce que le projet de traçage numérique de nos vies est difficilement attaquable sur le fond puisque conçu pour notre bien que nous devons l’accepter. Le maintien des libertés publiques doit se faire à tout prix, au détriment, si nécessaire, d’un surcroît d’efficacité sanitaire. La liberté, parfois, coûte cher – et la vie des hommes libres n’est pas une cour de récréation.
Finalement, n’avons-nous pas choisi nous-même la surveillance de masse avec nos smartphones nos réseaux sociaux et Google ?
Il est tout à fait exact que nous sommes entrés depuis longtemps dans une époque de surveillance généralisée permise par l’extension sans fin des nouvelles technologies. C’est, à mes yeux, une raison supplémentaire pour ne pas aller plus loin. Mais il est vrai que l’effet d’accoutumance joue à plein et que la résignation est proche. Il faut cesser d’être aussi passifs. L’occasion nous est donnée. Le projet de loi StopCovid franchit une étape cruciale, je le répète.
De surcroît, il ne provient pas d’un géant privé des GAFA, mais de l’État lui-même, ce qui est très différent. Une digue serait rompue et nous ne pourrions plus revenir en arrière. Il ne s’agit pas là d’un fantasme. Toute l’histoire des sciences montre qu’une invention, lorsqu’elle est efficace, ne cesse de s’étendre. Il y a un effet de cliquet constant. En matière de contrôle, il n’est pas de retour dans le passé quand celui-ci est le fait d’un progrès technologique. La surveillance numérique serait si efficace qu’on y reviendrait à la première occasion car il y aura toujours un "virus" quelconque pour nous menacer. Il portera même toutes sortes de noms – à commencer par celui de terrorisme – permettant de justifier la poursuite du contrôle des citoyens, jusqu’à ce que ce contrôle devienne la norme.
C’est pourquoi, pour finir, je demande à ceux qui partagent mon refus de nous diriger vers une société aux relents totalitaristes, d’envoyer sans attendre un mail à leur propre député pour lui demander de voter contre StopCovid. Plus nous serons nombreux à agir moins ce projet de loi liberticide aura de chance de passer au parlement. Pourquoi vivre si l’on n’est pas d’abord libre, telle est, encore une fois, la question face au projet gouvernemental. Comme toujours, notre destin est entre nos propres mains.
Série d'été - Ils n'ont pas dit que des conneries (2/6)

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.


Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne


Patek Philippe Calatrava Date, Sweep Seconds Reference 5226G-001
TAG Heuer Connected Calibre E4 Porsche Edition
Patek Philippe Calatrava Date, Sweep Seconds Reference 5226G-001
Purnell Escape II Yellow Ceramized Titanium
Glashütte Seventies Chronograph Date Panorama
TAG Heuer Carrera Red Dial Limited Edition
Panerai Luminor Luna Rossa PAM01342
Grand Seiko Heritage 44GS Édition limitée 55e anniversaire
Ulysse Nardin Diver Chronograph “Great White”
Roger Dubuis Excalibur Sorayama Monobalancier
Zenith Defy Midnight Sunset & Borealis
Hublot Big Bang Unico St Tropez Boutique
TAG Heuer Monaco Purple Dial Limited Edition
Audemars Piguet Royal Oak Offshore Selfwinding Music Edition
Girard-Perregaux Laureato 42mm Pink Gold & Onyx
IWC Big Pilot’s Watch Perpetual Calendar Edition “Toto Wolff x Mercedes-AMG Petronas Formula One™ Team”
Roger Dubuis Excalibur Spider Huracán MB
Ulysse Nardin Diver X Skeleton Black
Omega casts a light on Buzz Aldrin for the moonlanding anniversary
Une montre A. Lange & Söhne pour un avenir meilleur
Omega casts a light on Buzz Aldrin for the moonlanding anniversary
TAG Heuer s’associe à Netflix dans le film The Gray Man
Chopard, Official Timekeeper of the 1000 Miglia 2022
TAG Heuer continue son exploration du Web3
Gracias Rafa! A vibrant tribute from Richard Mille
The Rallye des Princesses Richard Mille “Goes West!”
Sergio Pérez d’Oracle Red Bull Racing gagne Le Grand Prix de Formule 1 de Monaco
New Ambassador Jacob Elordi joins TAG Heuer in Monaco
TAG Heuer lance les paiements en ligne en cryptomonnaie
Introducing The Tudor Pro Cycling Team
Tour Auto 2022 : les fabuleux chronographes Classic Timer de Hanhart 1882
Celebrating the return of Les Voiles de Saint Barth Richard Mille
Hublot launches two NFTs with Takashi Murakami
Richard Mille applauds Scuderia Ferrari for an outstanding start to the season
Dior presents an exceptional diamond, named Le Montaigne
Hanhart gagne l’Enduro du Touquet 2022 !
Hublot inaugure sa nouvelle boutique à Milan
TAG Heuer présente son nouvel ambassadeur Wi, Ha Jun


Rolex 116610LN Submariner €13,990 €16,230


Ulysse Nardin 226-68-581
Angell Summers se fait prendre au soleil
Deux lesbiennes chaudes s'amusent ensemble
Baiser la femme de chambre

Report Page