Entretien avec Silvia Saint

Entretien avec Silvia Saint




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Entretien avec Silvia Saint
Actualité critique de la diversité culturelle

by Combats Magazine • 6 février 2017 • 0 Comments

by Combats Magazine • 5 février 2020

by Combats Magazine • 2 mars 2018
Entretien avec Silvia Capanema, vice-présidente à la jeunesse et à la lutte contre les discriminations au Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis.
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Robert Scarcia Lors de notre première chronique, nous avons voulu rendre hommage aux femmes protagonistes des documentaires, en respectant le fait que le FIPA-DOC de cette année a voulu dédier un regard particulier à des histoires ayant des femmes en…
Le 20 août 2017, je me rendais à Lussas, petit village d’Ardèche situé dans la montagne, qui abrite depuis 29 ans, un festival de films documentaires d’auteurs, les États Généraux du film documentaire. Le festival est porté par l’association Ardèche…

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Dans le pays d'hiver · Silvia Costa
C'est nous le théâtre #2 avec Yasmine Hadj Ali
Un web-série en partenariat avec le Bondy Blog
Répertoire poétique - La voix des habitants, artistes, et spectateurs de la MC93
De nouveaux enregistrements pour le QG Poésie
Édito de la saison 2022-2023 par Hortense Archambault

Comment situer Dialogues avec Leuco dans l’œuvre de Cesare Pavese ?


Ce n’est pas le texte le plus connu de Pavese. C’est l’un de ses derniers, celui avec lequel il a été retrouvé dans l’hôtel où il s’est suicidé, sans doute le plus important à ses yeux même s’il n’a pas eu beaucoup de succès. Il n’a pas été complètement compris à l’époque. Parce que Pavese était connu comme un auteur réaliste, écrivant des histoires très concrètes, liées au territoire, à la vie dans les villages… Et donc à la sortie du livre, en 1949, en pleine période réaliste, une partie de la critique n’a pas accepté sa volonté de s’intéresser à la fable, à la mythologie et à ces temps très anciens.


Qu’est-ce qui vous a intéressé dans cette œuvre ?


D’abord, j’aime bien les textes un peu oubliés. J’ai monté par exemple Poil de Carotte de Jules Renard et travaillé sur un autre auteur italien, De Amicis , complètement passé de mode. Ensuite, je sens une difficulté à comprendre les phénomènes qui nous entourent. Mais on ne peut pas fuir le monde. Ma façon d’être présente et de faire du théâtre aujourd’hui c’est de regarder les choses à travers une forme de beauté et de poésie. La mythologie n’est pas pour moi un refuge nostalgique mais l’occasion d’affirmer une croyance en l’invention et une certaine magie de la création. Je ne cherche pas à reproduire les faits concrets de notre actualité. J’espère transmettre le plaisir que j’ai en lisant ces textes qui sont tout à fait ouverts, qui font penser et rêver. Les mythes contiennent beaucoup de symboles dont certains ont été déformés. Il faut se les réapproprier. Ce sont comme des fleurs qui, composées différemment, peuvent libérer nos imaginaires.


Ce qui m’intéresse, c’est la volonté de Pavese d’écrire sur quelque chose qui n’est pas tout à fait clair : des fables, avec un secret incompressible, des zones d’ombre qui laissent ouvertes les interprétations. Tous ces mythes nous accompagnent, parfois à notre insu. Tout le monde connaît l’un des personnages ou des thèmes évoqués mais il reste une part de mystère dans ces histoires. Pavese n’en change pas la trame, mais propose de nouveaux points de vue sur leur signification. A mon tour, j’essaie de faire marcher cette machine mythologique et de prolonger la dynamique interprétative de Pavese, en cherchant l’épure.


Comment avez-vous choisi les cinq dialogues sur les 27 que comporte le livre ?


Un livre est une chose, le théâtre une autre : on a besoin d’une structure, d’un trajet à proposer au spectateur dans lequel se dessine une narration personnelle et une possible évolution scénique. Les cinq dialogues choisis abordent la question des origines, de la naissance du langage, de la faute, de notre animalité ou encore du déluge. Jusqu’au dernier où c’est un dieu qui parle et regarde l’humanité d’en haut, avec tendresse. Il évoque sa capacité à inventer, des histoires et des divinités. Tous ces récits sont doubles : à la fois poétiques, reliés à une culture classique mais aussi porteurs d’une part sombre, de souffrance et de violence. Il s’agit de faire goûter cette ambivalence au spectateur.


J’ai toujours besoin de toucher la matière et de voir les interprètes modifiés par elle. Je pars souvent des objets dans l’espace puis je construis un lien entre les mots, les corps et ces objets : de nombreux accessoires, des sculptures qui engendrent des actions scéniques et permettent la visualisation de certains symboles ainsi que des métamorphoses. La narration se construit par association, accumulation et multiplication de ces éléments de telle sorte qu’à la fin, ils constituent une forme de ville ou de musée imaginaire, un nouveau pays. Par ailleurs notre trio d’interprètes (Silvia Costa joue dans le spectacle) permet de mettre en scène les dialogues bien sûr mais aussi de jouer avec la figure du double, du miroir ou de l’ombre. J’utilise beaucoup le langage des gestes, des actions précises, chorégraphiées. 


Si l’on devait dessiner une constellation de sources inspirantes pour ce spectacle… 


Parmi tous les possibles, il y aurait sans doute Duchamp, pour sa façon de reconfigurer la valeur d’un objet esthétique en fonction de sa propre énigme, de la sexualisation de l’œil, de la machine comme système symbolique.C’est un artiste qui pourrait faire partie de mon panthéon. J’ai aussi beaucoup regardé les dessins de Henry Darger, un artiste d’art brut qui toute sa vie a fait des dessins à partir de calques trouvés dans les magazines et composé des sagas mythologiques avec des petites filles, et beaucoup de violence même si les formes sont très enfantines et colorées. 


J’aime l’idée d’associer le plateau de théâtre à un pays, un pays à repeupler grâce aux mots de Pavese. Ensuite l’hiver et ses connotations contrastent avec la chaleur produite par les histoires racontées. On part donc du froid pour aller vers un réveil, pour raviver la lave cachée sous les mots pris dans les glaces de la communication, des data. Je me suis demandée à qui pouvaient s’adresser ces dialogues de Pavese. Je répondrais : aux gens qui, comme moi, ont encore envie de croire, non pas aux dieux, mais à la puissance de la création, à l’infinie possibilité de réinventer. 


Propos recueillis par Olivia Burton en mars 2018. 

Le Bondy Blog et la Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis s'associent dans le cadre d'un partenariat pour valoriser les parcours de jeunes comédiens issus des quartiers populaires et périphériques.
Le Répertoire poétique a vu le jour au cours de la résidence de Daniel Conrod à la MC93. Il nous invitait à constituer un répertoire de...
Depuis un an, avec l’équipe de la MC93, les équipes artistiques, et vous, spectateurs fidèles ou découvrant la Maison, nous avons pu nous retrouver.

Psychanalyse de l'Orientation lacanienne

Entretien avec Silvia Ons autour de son ouvrage « L’amour, la folie et la violence au XXIe siécle »
Bettina Quiroga s’entretient avec Silvia Ons à propos de son dernier livre, « L’amour, la folie et la violence au XXIe siècle », paru aux éditions Paidós en 2016.

Établi par: Liliana Mauas ; Auteur: Silvia Ons


25:37 minutes | Audio en Espagnol | Enregistré le 16.02.2017

Interview de Rômulo Ferreira da Silva


Intervention de Jacques-Alain Miller à la Journée sur "Les usages du contrôle"

Radio Lacan fait partie du réseau des contenus online de l'Association Mondiale de Psychanalyse.



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La Femme au marteau · Silvia Costa & Marino Formenti
C'est nous le théâtre #2 avec Yasmine Hadj Ali
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De nouveaux enregistrements pour le QG Poésie
Édito de la saison 2022-2023 par Hortense Archambault

Qui est Galina Ustvolskaja, la compositrice qui inspire votre spectacle ?


Silvia Costa : Galina Ustvolskaja a été, dans les années 40, la seule femme étudiante en composition dans la classe de Dmitri Chostakovich, à Leningrad. Les deux compositeurs sont restés en contact jusqu’aux années 60. Ce qui est fondamental pour moi, c’est sa rupture artistique avec son maître, une dénonciation qui a causé un grand scandale. C’est aussi une des raisons pour lesquelles sa musique a été très peu jouée en Russie. C’est un acte radical qui met en lumière la dévotion totale que cette compositrice donnait à l’art et à l’acte de création, elle disait : « ma musique est ma vie ».


Elle cherchait la source de son soi, de son âme. Volonté, clarté, absence de références, d’attributions, de comparaisons. Tout cela me passionne et me fait penser à l’importance de découvrir, aujourd’hui, cette figure et son histoire. Jugée inconvenante par le régime soviétique, sa musique a dû attendre 1968 pour être jouée en public. Quand elle est sortie de l’ombre, et qu’elle était invitée à des festivals de femmes compositrices, elle refusait de s’y rendre en demandant si on pouvait réellement faire une différence entre la musique composée par les hommes et celle écrite par les femmes.


Si nous avons maintenant des Festivals de musique de « compositeurs féminins », ne serait-il pas juste d'avoir des Festivals de musique de « compositeurs masculins » ? Elle était visionnaire sur ces questionnements et je pense, comme elle, que la persistance d'une telle division ne devrait pas être tolérée. Nous devrions simplement effectuer notre travail et celui-ci doit parler pour nous.


Sa musique ne ressemble à rien d’autre. À la première écoute, j’ai entendu une puissance, une énergie que je ne comprenais pas. Galina dit que sa musique vient d’un trou noir, au sens de l’âme qui absorbe l’énergie de quelqu’un. On sent une connexion très forte avec une forme de foi ou du travail de sculpture, où on enlève la matière pour arriver à la forme. Dans sa musique, tout est nécessaire, aucun surplus ne reste. Elle ne cherche aucune fioriture décorative. Sa musique est presque un acte primitif, comme un retour à quelque chose qui est pur dans le langage et la pensée, comme un enfant. Cette radicalité dans l’esthétique, et ce minimalisme total m’ont touchée. Le déclic pour cette création eut lieu en moi à l’écoute des six sonates pour piano, qu’elle a composées sur une durée de quarante ans.


Dix ans parfois se sont écoulés entre une sonate et la suivante, parfois un an. C’est une sorte de métronome de la vie dont on peut imaginer le rythme, le temps qui passe, le corps qui change, les sentiments qui coulent. La vie de création de cette femme a déclenché chez moi beaucoup de réflexions sur le sens de nos vies à tous, notre place dans ce monde et sur ce que l’on peut construire.


Pourquoi ces sonates ont-elles retenu votre attention ?


J’entends ces sonates comme des monologues qui me sont adressés, mais les mots ne sont que dans la tête. La façon dont on joue ces sonates sur le piano est très physique car elle demande une amplitude harmonique très grande et donc il faut user des phalanges, des poings et de son coude pour y arriver : ce ne sont pas seulement les doigts, c’est vraiment tout le corps qui doit s’engager. C’est la trace corporelle de la pensée. Un journaliste une fois l’a surnommée péjorativement et pour cette raison « la femme au marteau » mais au contraire, j’aime cette expression que j’ai retenue comme titre de cette pièce. Elle évoque en moi une idée de force, de persistance, à travers un instrument de travail, un marteau, qui sert pour construire, pas pour détruire.


Comment se construit le spectacle ?


Le spectacle se construit par six narrations, une pour chaque sonate, que l’écoute de sa musique m’a fait imaginer. Le défi était de faire un spectacle à partir de quelque chose qui normalement est donné en concert. Par rapport à d’autres spectacles que j’ai faits où la dimension esthétique et plastique était très forte, ici je n’aurai pas de décor. Sur scène j’ai décidé d’avoir seulement le piano, qu’il faut considérer comme un personnage aussi, et un objet qui résonne. Par dimension et volume avec le piano : un lit double, qui est le lieu de la nuit, de l’intimité, du rêve mais aussi de la mort, de la maladie, de l’amour, de la naissance. À partir de ces deux éléments scéniques l’un en face de l’autre, j’ai commencé à réfléchir à chaque histoire. Le fait que les sonates ont été écrites sur un arc temporel assez long, m’a permis de composer un casting d’actrices d’âges différents, pouvant représenter les plusieurs étapes et états de la vie. Mais elles ne sont pas pour moi le même personnage, c’est une idée plus générale de vies que je cherche, un éventail de mondes possibles. Enfin, c’est le lit qui est leur terrain commun, comme pour nous tous : c’est le lieu où l’on retourne à la fin de chacune de nos journées.


Quelle est la partition de base pour le travail ?


J’ai écrit de brèves histoires, où je décris l’esthétique du lit, le couleur des draps, la situation dans laquelle le personnage se trouve, comme dans le set d’un film, et je les ai partagées aux actrices. Je veux que ces récits puissent résonner en elles avant le début des répétitions.


Ensuite, la plupart du travail sera de composition avec les gestes, que j’utilise comme langage pour reconstruire ce discours mental, que j’entends sous la musique de Galina. Je voudrais tracer sur scène des trajets physiques, un pour chaque actrice, pour mettre en valeur la force de leurs corps, très différents, tout en rêvant leur mouvement à partir de cela. J’ai décidé de ne pas travailler avec des danseuses, mais avec des actrices pour garder une nouveauté dans leurs pratiques, un déplacement dans leurs habitudes à vivre la scène et à l’interpréter, pour chercher un état pas complètement confortable, sûr. Trouver avec elles le chemin, aller ensemble au bout d’un processus où l’on revient à une source personnelle, non pas biographique, mais liée à un sentiment de l’intérieur.


Comment s’est fait le choix du pianiste, Marino Formenti ?


Je l’ai rencontré la première fois à Bologne, au Festival Netmage, où il présentait Nowhere , une performance hors norme, qui fut un vrai cadeau. Il jouait pendant des jours dans un espace abandonné de la ville, le public pouvait entrer et rester avec lui tout le temps qu’il voulait, manger, lire, dormir… tandis que lui jouait du piano sans arrêt. C’était une performance très touchante et une expérience forte sur le sens du partage. Ses réflexions musicales sont toujours affectées par le rapport à la scène, au changement de paradigme et de contamination des langages. Il a déjà travaillé pour la scène avec des metteurs en scène comme Rodrigo Garcìa. Marino Formenti a déjà exécuté trois des sonates, ce sera donc pour lui aussi un défi pour conclure le cycle et d’être celui qui sur scène, rend hommage à Galina Ustvolskaja présente sur plateau. La relation de collaboration et échange qu’on a instaurée est très importante pour moi parce que j’ai la volonté que les sonates se mélangent et coulent le long de récits, comme si aucune autre musique ne pouvait les accompagner.


Quelle place ce projet a-t-il dans votre parcours de metteuse en scène ?


Je me questionne sur mon parcours et je sens que j’ai besoin de passer à une nouvelle étape et peut-être de faire coïncider, dans la forme, tout le travail que j’ai fait à l’opéra avec le théâtre. En ce qui concerne mon processus de travail, je voudrais sortir d’une forme de sécurité liée à des propositions très esthétiques, très composées et laisser davantage les portes ouvertes à ce qui peut surgir des présences sur scène. J’ai souvent considéré les corps comme une matière à sculpter, à définir dans tous les détails. Ici j’ai envie d’expérimenter une forme où, tout en sachant ce dont on veut parler, on invente un langage surprenant ensemble avec les actrices. L’apport que je leur demande est énorme. La forme doit donc être nourrie des découvertes que permet la relation avec elles, toujours dans cette recherche de source primaire en chacun de nous.


Propos recueillis par Olivia Burton en avril 2021.
Crédits photo : © Simon Gosselin

Le Bondy Blog et la Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis s'associent dans le cadre d'un partenariat pour valoriser les parcours de jeunes comédiens issus des quartiers populaires et périphériques.
Le Répertoire poétique a vu le jour au cours de la résidence de Daniel Conrod à la MC93. Il nous invitait à constituer un répertoire de...
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