Entre paradis et enfer

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Entre paradis et enfer





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Harry Potter - J. K. Rowling




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Albus Dumbledore/Gellert Grindelwald Albus Dumbledore & Gellert Grindelwald




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Gellert Grindelwald Albus Dumbledore




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Heaven & Hell The Author Regrets Nothing Love Past Relationship(s) Past Dark Past Magic Love/Hate Hate Crimes




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Français




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Published: 2022-05-15 Updated: 2022-07-13 Words: 9252 Chapters: 4/15 Kudos: 7 Bookmarks: 1 Hits: 161





Chapter 1 : 1 - Le ciel et la pièce







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1. 1 - Le ciel et la pièce
2. 𝟐 - 𝟏 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭𝐬
3. 3 - Recherche de l'apaisement
4. Heure 3 : Souvenirs, cris…


Le ciel, voilà quelque choses de mystérieux… On raconte que c'est ici, à cet endroit, que les esprits s'étant perdus, sont de nouveaux réunis. Dans le ciel, deux anciens amants se retrouvent dans une petite pièce, se voyant obligés de nettoyer leurs leurs regrets passés pour accéder au paradis.
Cette expérience, risque-t-elle de se transformer en enfer ?
Le ciel, voilà quelque chose de curieux et de mystérieux. Nombreux sont les hommes et femmes qui ont tentés d'en percer les secrets et même encore aujourd'hui, cette partie de la Terre reste relativement secrète pour la plupart d'entre nous. Le ciel, voilà ce que regardait Albus Dumbledore alors qu'il tombait dans le vide. Il avait conscience qu'il vivait actuellement ses dernières instants dans le monde des vivants. La mort venait le bercer peu à peu, lui conseillant de se vider la tête. Cependant, le directeur de Poudlard ne pouvait s'empêcher de se poser une question : Et si, dans ce ciel si secret, se trouvait la suite de mon existence ? »
L'instant suivant, Albus Dumbledore, le plus grande sorcier du monde magique, n'était plus, ou du moins plus présent sur sur cette Terre.
Personne ne sait ce qu'il se passe après la mort et pourtant c'est la question à laquelle on tente de répondre depuis des siècles. Malheureusement, personne n'a jamais réussi à percer à jour les multiples secrets de la Mort.
Albus avait l'impression que sa tête allait exploser. Il la prit entre ses mains quelques instants avant de se rendre compte qu'il n'était plus en train de tomber dans le vide. Non. La sorcier se tenait debout dans une tenue qu'il portait il y a des années alors qu'il était encore professeur à Poudlard : un gilet de costume beige en lin et un pantalon similaire. Autour de son cou, une cravate turquoise était attachée. Les chaussures que portait Albus était parfaitement ciré. Ce dernier remarqua alors que sa barbe blanche n'était plus. Cette dernière était devenue bien plus courte comme à l'époque où il enseignait encore. Le professeur avait rajeuni et, par déduction, il pensait avoir retrouvé l'apparence qu'il avait à l'âge de 40 ans. La nostalgie s'invita alors dans la tête de notre protagoniste alors qu'il repensait aux nombreuses heures qu'il avait passé à enseigner la Défense contre les Forces du Mal. Le professeur avait eu des élèves surprenants et attachants. Il avait aimé enseigner, transmettre son savoir et partager des moments mémorables avec ses élèves
La curiosité reprit ensuite le dessus sur cette nostalgie et le sorcier commença à observer ce qu'il se trouvait autour de lui. Il fut pour le moins surpris lorsqu'il découvrait, qu'il se tenait devant un manoir. Ne venait-il pas de trouver la mort dans une chute interminable ? Pourquoi se trouvait-il ici ?Puis après avoir réfléchi quelques minutes, il se rendit compte que il devait se trouver dans le monde qui accueillait les morts. Ce monde existait donc réellement ! Ce manoir devait être sa prochaine destination. Il allait le mener vers le monde des morts. La bâtisse qui se tenait face à lui, était misérablement entretenue et les pierres commençaient à envahir les recoins du bâtiment. Les pierres semblaient usées par le temps et les épreuves. Il y avait quelque chose d'élégant qui ressortait de ce manoir, quelque chose qui vous attirait inlassablement sans que jamais vous ne compreniez pourquoi. Une sorte de magie inexplicable s'en dégageait...
Le magicien avança d'un pas lent puis monta les marches qui menaient à la porte. Les bruits produits s'évanouissaient dans l'air, se rendant futile. Le directeur observa le porche. L'architecture était ancienne et l'ensemble de la structure ne semblait pas avoir été très entretenue depuis des années. Pourtant, Albus trouvait que cela avait un certain charme. Il tourna ensuite les yeux vers la porte. Elle contrastait avec le reste du manoir. Les contours étaient faits d'or tout comme les ornements de feuilles qui semblaient se répandre sur l'ensemble de la porte. Derrière ses feuilles, une plaque de verre laissait faiblement entrevoir l'intérieur du bâtiment. Intrigué, Dumbledore saisit la poignée de bronze et pénétra dans le manoir abimé par le temps.
L'intérieur du bâtiment était tout aussi majestueux et étrange que l'extérieur. Le directeur s'attendait à découvrir une immense salle avec une importante hauteur sous plafond et pourtant rien de tout cela n'était vrai. Le sorcier se trouvait dans une pièce très peu spacieuse. Le plafond fait de moulures dorées était bas. Dans le fond de la pièce se trouvait une petite réception. Les seuls éclairages présents dans la pièce était deux petits lanternes de chaque côté de la réception. Albus avança d'un pas lent et hésitant. Il ne savait pas vraiment si ce qu'il faisait aller le mener quelque part mais il agissait de tout de même, comprenant que c'était la seule chose qu'il était en capacité de faire. Le sorcier était néanmoins certain d'être arriver dans le monde des morts. Il arriva devant la réception et sonna sur la cloche située à sa gauche. Soudain, une figure sombre sortie de l'ombre, se présentant au nouvel arrivant :
Devant Albus Dumbledore , se tenait une jeune femme qui arborait un sourire lumineux, contrastant puissamment avec le reste de la pièce ou même avec tout ce que Albus avait connu depuis son arrivée de ce monde bien étrange. Il était rassuré de rencontrer une personne semblable à la jeune femme :
- « Puis-je vous aider, monsieur ? Vous êtes ? »
- « Euh... Je suis Albus Dumbledore. Je viens de mourir.
- Albus Wulfric Perceval Brian Dumbledore, c'est ça ?
- Très bien, je vais chercher votre dossier dans notre bas de données »
La jeune femme commença sa recherche sur son ordinateur. Le bruit de ses doigts frappant sur les touches résonnaient dans la pièce exiguë. Albus ne prononça mot de peur de déranger la mystérieuse personne qui se tenait, là, debout derrière la réception qui partit vers la porte qui se trouvait derrière la réception. Elle ouvrit la porte et se rendit dans une pièce mystérieuse. Albus n'eut d'autres choix que de patienter, et en effet il fallut un peu de temps à la réceptionniste pour trouver le dossier du directeur illustre.
- « Je viens de vous trouver. Vous avez été directeur de Poudlard et vous venez de mourir après que Severus Rogue vous ait lancé un sortilège de Mort en tout en haut de la tour d'astronomie de l'école de sorcellerie. Vous avez longuement chuté par la suite avant de mourir. Exact ? »
Albus Dumbledore était mort. Il n'était plus vivant. Il ne remettra jamais les pied sur Terre. Albus Dumbledore était mort et pour de bon. Le directeur voyait encore la larme qui avait coulée sur la joue du professeur Rogue au moment où il avait dû lui jeter ce fameux sort. Il repensa à Harry Potter qu'il avait laissé seul au sommet de cette tour. Et pourtant... Une partie d'Albus était heureuse d'avoir péri. Durant les 116 années qu'il avait passé sur Terre, il n'avait cessé de voir des gens qui lui été chers partir ou périr les uns après les autres. Aujourd'hui, il les avait rejoint. Albus allait pouvoir retrouver sa soeur, sa mère, son père mais aussi nombreux de ses amis partis avant lui. Cependant, Albus savait qu'une partie de son coeur aurait voulu ne jamais mourir pour rester à jamais auprès de ses élèves à Poudlard. Il avait passé plusieurs décennies à la tête de cette école et il y laissait par conséquent une partie de son coeur.
- « Je vois que votre dossier est assez complet. Mon Dieu, j'ai rarement vu une personne avec autant de regrets. Moniseur Dumbledore vous avait eu une vie compliquée, n'est-ce pas ? »
Oui. La vie d'Albus Wulfric Perceval Brian Dumbledore avait été compliquée et semée d'embûche. Le directeur ne pensait plus jamais avoir à affaire avec ses regrets et pourtant, ils revinrent bien vite le hanter. Il repensa à sa soeur, à sa famille, à l'égoïsme dont il avait fait preuve pendant de longues années, ne pensant qu'à son avenir que quiconque voyait comme brillant. Puis un souvenir en particulier apparut dans son esprit, celui d'un sorcier qui avait eu un grand impact dans sa vie, un sorcier aux cheveux blancs et aux yeux envoutants. Un sorcier devenu mage noir. Un sorcier que notre protagoniste avait été contraint de combattre pour sauver son monde. Et ce même si son coeur lui avait hurlé le contraire.
- « Monsieur... Monsieur Dumbledore... »
A l'entente de son nom, Albus revint à la réalité et fixa la jeune femme se tenant face à lui. Ses yeux s'étaient peuplés de larmes chaudes emplies de souffrance et de milliers de petits et grands regrets.
- « Monsieur, je vois que des souvenirs reviennent vous hanter, elle marqua un silence, je peux vous délivrer de cette souffrance mais il va falloir me suivre. »
Albus ne savait pas trop à quoi se fier. Il avait mal à la tête et ses jambes menaçaient de lâcher d'une seconde à l'autre à cause de la peine qui l'envahissait. Alors c'est d'une marche presque robotique qu'il suivit la jeune femme. Cette dernière lisait dans les yeux du sorcier une déchirure très profonde, bien plus profonde que ce que quiconque avait pu s'imaginer. Elle fit apparaitre le dossier d'un coup de baguette entre ses bras. En effet, ce dossier avait une taille plus que conséquente. Il devait y avoir plus de mille pages et l'élastique qui retenait tous ces papiers menaçant de céder.
La réceptionniste avançait d'un pas assuré qui résonnait dans les petits couloirs étroits qu'elle empruntait. Albus lui, ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Il se perdait dans les souvenirs qu'il avaient du mage noir. Il était perdu dans toutes ses émotions, perdu dans le passé, le sombre passé qui faisait définitivement parti de lui.
Soudain, la femme s'arrêta et observa Dumbledore :
- « Monsieur, vous êtes destiné au paradis grâce aux nombreux exploits que vous avez accompli pour l'humanité mais aussi car un Qilin s'est agenouillé devant vous, vous déclarant par extension, pur de coeur et d'intentions. Néanmoins, vous avez bien trop de regrets pour partir. Si vous voulez vous assurer de vous rendre au paradis, vous devez absolument discuter avec la personne qui est liée à la majeur partie de vos regrets. Je dois vous laisser dans cette salle avec elle pendant un total de 12 heures. Si, par malheur, vous n'avez pas résolu vos différents, je serais obligé de vous amener en enfer mais si vous réussissez à vous pardonner, le paradis vous ouvrira grand ses portes. »
Albus revenait peu à peu à lui et il n'était pas sûr de comprendre d'avoir tout compris. Il était certain que cela est à voir avec toits les regrets qu'il avait accumulés au cours du temps.Mais une question restait encrée dans son esprit :
- Je ne peux pas vous le dire mais vous aurez confirmation dans une heure lorsque cette personne va arriver, monsieur. Je vous dis au revoir et je me dois de vous souhaiter de réussir. »
La jeune femme ouvrit la porte face à elle et indiqua au sorcier qu'il fallait entrer, ce qu'il fit. Le directeur de Poudlard pénétra dans une salle largement éclairé d'ont les murs étaient couverts d'une tapisserie beige bien étrange. Dans cette pièce, il y avait seulement une table et deux chaises. Cette ensemble de meubles étaient seulement faits de bois et ne donnait aucune personnalité à la petite pièce :
- Une dernière chose, monsieur, ajouta la jeune femme, n'oubliez pas que le temps s'écoule différemment ici »
Dumbledore entendit ensuite la porte s renfermer derrière lui le laissant ainsi seul dans cette salle. Le sorcier s'assit alors sur une des deux chaises et inspecta la pièce comme si il allait trouver quelque choses de différent que ce qu'il avait déjà pu observer. Mais rien, juste lui et le silence, juste lui et ses regrets.
Gellert Grindelwald venait de trouver la mort. Le mage noir quittait le monde des vivants pour rejoindre celui des morts. Le sorcier avait été tué par Voldemort en 1998. Sombre année que cette année-ci. Sombre année pour le mage noir. Son dernier souffle avait été consacré à la protection de Dumbledore. Son dernier souffle avait contre-dit à lui tout seul, l'entièreté de son existence. Grindelwald avait passé sa vie à vouloir engendrer une guerre entre les mordus et les sorciers mais au moment de mourir, ils avaient protégé le monde tout entier.
Gellert avait surtout offert son dernier souffle à son amant, Albus Dumbledore. Il avait chercher à se racheter. Il avait voulu rejoindre Albus, mais ça, il ne l'admettra jamais. Le mage noir se souvient du jour ou il avait appris la mort de son ancien ami. Il avait vu un phénix s'approchait de la petite fenêtre de sa cellule. Très vite, le sorcier avait reconnu Fumsek, le phénix rattaché à la famille Dumbledore. Gellert avait compris alors que quelque chose était arrivé à son amant. Ce n'est qu'au moment où l'oiseau laissa s'échapper une larme que Grindelwald sut. Il sut que tout venait de prendre fin, que Albus avait trouvé la mort. Il avait compris que plus jamais sa vie ne serait même. Il avait admis enfin que son coeur était vide depuis qu'Albus n'était plus près de lui. Il avait accepté le fait qu'il était quelqu'un de foncièrement horrible. Il avait senti les remords l'habiter à nouveau. C'était à cet instant qu'une larme avait commencé à couler le long de sa joue pour le première fois depuis des décennies. Pendant l'année qui avait suivi, le mage noir avait vécu avec un coeur brisé et un esprit meurtrira les regrets.
Puis vint le jour où Voldemort le tua. Gellert avait senti une douleur agréable se répandre dans son corps. Toutes ses souffrances trouvaient enfin une fin. Il était libéré. L'ancien mage noir ne savait pas ce qui l'attendait après mais il était heureux, heureux de ne plus vivre dans ce monde cruel, heureux de ne plus vivre dans cette prison, heureux de voir autre chose que le fond de sa cellule, bref, heureux de partir pour le monde des morts.
Grindelwald se retrouva au même endroit qu'Albus. Seulement une heure s'était écoulé pour Dumbledore; et pourtant aux yeux de Grindelwald une année entière était passée depuis la mort du directeur de Poudlard. Le prisonnier regardait lui aussi les alentours et fut surpris à son tour, de voir, devant lui, un manoir à l'allure presque nonchalante. Puis, le mage noir remarqua son changement de vêtements et d'âge, tout comme Albus plus tôt. Il était surpris et peinait à comprendre ce qui lui arrivait.
Il y avait donc un monde après la mort. Grindelwald nourrit alors une goutte d'espoir mais soudain tout lui revint en mémoire : le mage noir avait tué et semé le chaos une grande partie des vie alors il était certain que l'enfer l'attendait et ainsi le torturer pour l'éternité. C'est alors avec appréhension que le sorcier monta les marches du manoir comme Dumbledore une heure avant lui. Il admira aussi les lieux en étant surpris de la richesse qui s'en dégageait. La pièce qu'il découvrit derrière la porte le rassura. Gellert pensait que derrière cette porte se trouvait l'Enfer, le vrai mais lorsqu'il vit la réception. De l'autre côté, il soupira de joie.
Il vit lui aussi la jeune femme s'approcher et le saluait poliment :
- Attendez ici, je vais chercher votre dossier, demanda la réceptionniste »
Le mage noir tendit que la jeune femme reviennent avec son dossier et contempla alors lui aussi la petite pièce sans âme. Le bois de la réception était élégamment vernis et derrière ce meuble se trouvait une porte où la femme venait de disparaitre. Gellert se demandait à quoi pouvait ressembler la pièce qui se trouvait de l'autre côté. Lorsque la réceptionniste fit son apparition avec un dossier plus que volumineux, l'ancien mage noir fut comme décontenancé. Il ne s'imaginait pas cela.
La jeune femme lui sourit et commença à parler :
- « Gellert Grindelwald, vous avez été tué par le mage noir Voldemort, de son vrai nom Tom Jedusor après que ce dernier vous ait lancé le sort de la Mort. Exact ?
Ce soupir était un soupir heureux. Grindelwald se voyait libérer de l'existence misérable dans cette prison amère. Il sentait que ce qu'il l'attendait allait être moins pénible que les nombreuses punitions qui lui avaient été infligées. Il avait été battu pendant des années si bien que son corps en avait gardé des traces. Gellert regarda ses mains et remarqua alors que ses poignées étaient encore marqués des horreurs qui lui avaient été destinés. La jeune femme face à lui le remarqua et lui dit :
- « Vous allez conserver chacune de vos cicatrices Mr Grindelwald.
La réceptionniste marqua une pause avant de répondre :
- « Je ne serais pas en mesure de vous répondre, vous êtes seul maître de votre destin. Veuillez me suivre »
La jeune femme passa devant le meuble de droite et se dirigea vers le couloir
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Zoey Foxx se prend une faciale