Enculez-la ce soir

Enculez-la ce soir




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Enculez-la ce soir
book La Philosophie dans le boudoir Donatien Alphonse François de Sade 1795 Londres V Tome I Sade - Philosophie dans le boudoir, Tome I, 1795.djvu Sade - Philosophie dans le boudoir, Tome I, 1795.djvu/5 1-180 
Destinés à l’éducation des jeunes Demoiselles.
Madame DE SAINT-ANGE, le Chevalier DE MIRVEL.
(Elles y passent dans les bras l’une de l’autre.)
Madame de SAINT-ANGE, EUGÉNIE, DOLMANCÉ.
La scène est dans un Boudoir délicieux.
Eugénie , très-surprise de voir dans ce cabinet un homme qu’elle n’attendait pas.
Mad. de Saint-Ange , également surprise.
Dolmancé saisit Eugénie, la presse entre ses bras et la baise.
Madame de Saint-Ange , la baisant de même.
Mad. de Saint-Ange , l’aidant à se déshabiller.
Dolmancé , considérant les tetons d’Eugénie sans les toucher.
Dolmancé , balbutiant et baisant Eugénie sur la bouche.
Dolmancé . Il touche à mesure, sur Madame de Saint-Ange, toutes les parties qu’il démontre.
Eugénie , maniant les testicules de Dolmancé.
Mad. de Saint-Ange , lui présentant les fesses.
Eugénie , se précipitant sur le sein de Madame de Saint-Ange.
Eugénie , se précipitant dans les bras de Madame de Saint-Ange.
Dolmancé , baisant et maniant la jeune personne.
Eugénie , d’une voix basse… et entrecoupée.
Mad. de Saint-Ange , lui sautant au col.
Jamais entre eux ne se mangent les loups,
DOLMANCÉ, Madame de SAINT-ANGE, LE CHEVALIER.
Dolmancé , s’emparant déjà du chevalier.
Eugénie , déjà branlée par madame de Saint-Ange.
Dolmancé , il faut observer que les pollutions vont toujours pendant le dialogue.
Eugénie , toujours branlée par son amie, comme le chevalier l’est par Dolmancé.
Destinés à l’éducation des jeunes Demoiselles.
Madame de Saint-Ange , amenant Augustin.
Madame de Saint-Ange , éclatant de rire.
Dolmancé , suspend une minute, pour contempler son ouvrage : puis reprenant.
Madame de Saint-Ange , examinant les fesses d’Eugénie.
Le Chevalier , tenant à pleine main son vit bandant.
Le Chevalier , empoignant le vit énorme d’Augustin.
Dolmancé , fouettant à tour de bras.
Madame de Saint-Ange , au chevalier.
Eugénie , rendant le foutre qu’elle a dans le cul et dans la bouche.
Eugénie , avec l’air de la répugnance.
Madame DE SAINT-ANGE, EUGÉNIE, LE CHEVALIER.
Madame DE St. ANGE, EUGÉNIE, LE CHEVALIER, AUGUSTIN, DOLMANCÉ, Madame DE MISTIVAL.
Madame de Mistival , à Madame de Saint-Ange.
Dolmancé , s’approchant de Madame de Mistival.
Eugénie , à moitié nue, comme on doit s’en souvenir.
Madame de Mistival , repoussant Eugénie avec horreur.
Madame de Mistival , à Madame de Saint-Ange.
Dolmancé , dès que Madame de Mistival est nue.
Madame de Saint-Ange , s’approchant d’elle et la saisissant par le bras.
Dolmancé , lui palpant et lui claquant toujours les fesses,
Dolmancé , allant toujours son train, et commençant par enculer la mère.
Madame de Mistival , recevant cette vexation.
Madame de Mistival , perdant connoissance.
Madame de Saint-Ange , éclatant de rire.
Dolmancé , prenant les épines de la main d’Augustin qui rentre.
Madame de Mistival , ouvrant les yeux.
Eugénie , piquant de tems en tems les lèvres du con dans l’intérieur, et quelquefois le ventre et la motte.
Dolmancé , se faisant branler par Madame de Saint-Ange en face de l’opération.
Dolmancé , sortant bandant des mains de Madame de Saint-Ange.
Madame de Mistival , criant comme un diable.
Dolmancé , lui plantant l’aiguille très-avant dans les chairs.
Madame de Saint-Ange , exécutant l’attitude demandée.
Dolmancé , qui a fini son opération, ne fait plus que multiplier ses piquures sur les fesses de la victime, en déchargeant.

abés: abbés
adoreroient: adoreraient
affermissoient: affermissaient
agravez: aggravez
allarmant: alarmant
allégeoit: allégeait
anéantiroit: anéantirait
appaisent: apaisent
appele: appelle
aquéreront: acquerront
archévêque: archevêque
assayez: asseyez
athéïsme: athéisme
autorisoient: autorisaient
blamer: blâmer
blasphême: blasphème
blasphêmes: blasphèmes
brêches: brèches
callipige: callipyge
captivoient: captivaient
ceuillir: cueillir
châleur: chaleur
contrarierois: contrarierais
courreront: courront
courtisannes: courtisanes
crater: cratère
crêver: crever
débourer: débourrer
déchireroit: déchirerait
déclamoit: déclamait
degagé: dégagé
degradation: dégradation
delire: délire
dépucellons: dépucelons
dérangeroit: dérangerait
désaprouvassiez: désapprouvassiez
desirera: désirera
desirerais: désirerais
desirerois: désirerais
desirerons: désirerons
desireront: désireront
desires: désires
détruiroit: détruirait
dévouemens: dévouements
discerneroient: discerneraient
disparoitra: disparaîtra
disparution: disparition
dissentions: dissensions
distilant: distillant
distingueroient: distingueraient
ècarts: écarts
échévelé: échevelé
éclorront: écloront
écrouleroit: écroulerait
effaroucheroient: effaroucheraient
égorgeroit: égorgerait
embrâserons: embraserons
embrâseront: embraseront
encensoient: encensaient
enculeroient: enculeraient
enculeroit: enculerait
enflament: enflamment
enivroient: enivraient
entourrais: entourais
entrouve: entrouvre
éprouveroient: éprouveraient
équivaudroit: équivaudrait
érigerent: érigèrent
etaye: étaye
étranglerois: étranglerais
evite: évite
exigerois: exigerais
expliqueroit: expliquerait
exténuoit: exténuait
fairas: feras
fairoit: ferait
feroce: féroce
fesaient: faisaient
fesait: faisait
flétrissoient: flétrissaient
foutoit: foutait
foutte: foute
fraiche: fraîche
fréluquets: freluquets
fretille: frétille
frétillemens: frétillements
fretilles: frétilles
gangreneroient: gangrèneraient
Ganimède: Ganymède
godmiché: godemiché
hipocondre: hypocondre
hipocrisie: hypocrisie
idees: idées
imbécillement: imbécilement
immoleroit: immolerait
immoloient: immolaient
imposans: imposants
incensé: insensé
indecente: indécente
indiscibles: indicibles
infâmie: infamie
insultans: insultants
integre: intègre
inventerent: inventèrent
Judee: Judée
Kook: Cook
langote: langotte
leche: lèche
livreroient: livreraient
mandier: mendier
méconnoissoient: méconnaissaient
médicamens: médicaments
mirthes: myrtes
mistifiez: mystifiez
nazardes: nasardes
nuisoient: nuisaient
opiniâtrément: opiniâtrement
outrageroit: outragerait
pamer: pâmer
parcourerons: parcourrons
payennes: païennes
pelotter: peloter
penètre: pénètre
petter: péter
piquures: piqûres
poignardoient: poignardaient
prévenoient: prévenaient
procéderoit: procéderait
prostituoient: prostituaient
prostituoit: prostituait
protege: protège
prototipe: prototype
puniroient: puniraient
puniroit: punirait
racroché: raccroché
rafinant: raffinant
recéler: receler
refuseroient: refuseraient
régénéreroit: régénérerait
réglement: règlement
règnera: régnera
rejetera: rejettera
renaissans: renaissants
renchaîneroient: renchaîneraient
rensevelissoit: rensevelissait
reparoisse: reparaisse
repents: repends
repondre: répondre
reunir: réunir
reversiblement: réversiblement
sentirois: sentirais
sermonez: sermonnez
serrails: sérails
souflette: soufflette
soustrairoit: soustrairait
succer: sucer
synonime: synonyme
tenèbres: ténèbres
théïsme: théisme
thiarre: tiare
traitans: traitants
travailleroit: travaillerait
tueroit: tuerait
vacillans: vacillants
vénéroit: vénérait
voierie: voirie


Dernière modification il y a 2 ans par Cunegonde1


B on jour, mon frère, eh bien, M. Dolmancé ?

Il arrivera à quatre heures précises, nous
ne dînons qu’à sept, nous aurons, comme
tu vois, tout le temps de jaser.

Sais-tu, mon frère, que je me repents un
peu, et de ma curiosité, et de tous les projets
obscènes formés pour aujourd’hui ; en
vérité, mon ami, tu es trop indulgent, plus
je devrais être raisonnable, plus ma maudite
tête s’irrite et devient libertine : tu me passes
tout, cela ne sert qu’à me gâter… À vingt-six
ans, je devrais être déjà dévote, et je
ne suis encore que la plus débordée des
femmes… On n’a pas d’idée de ce que je
conçois, mon ami, de ce que je voudrais
faire. J’imaginais qu’en m’en tenant aux
femmes, cela me rendrait sage ;… que mes
desirs concentrés dans mon sexe, ne s’exhaleraient
plus vers le vôtre ; projets chimériques,
mon ami, les plaisirs dont je voulais
me priver, ne sont venus s’offrir qu’avec plus
d’ardeur à mon esprit, et j’ai vu que quand
on était, comme moi, née pour le libertinage,
il devenait inutile de songer à s’imposer
des freins, de fougueux desirs les brisent
bientôt. Enfin, mon cher, je suis un animal
amphibie, j’aime tout, je m’amuse de tout,
je veux réunir tous les genres ; mais, avoue-le,
mon frère, n’est-ce pas une extravagance
complette à moi, que de vouloir connaître
ce singulier Dolmancé qui de ses jours, dis-tu,
n’a pu voir une femme comme l’usage le
prescrit, qui, sodomite par principe, non-seulement
est idolâtre de son sexe, mais ne
cède même au nôtre, que sous la clause spéciale
de lui livrer les attraits chéris dont il
est accoutumé de se servir chez les hommes.
Vois, mon frère, quelle est ma bizarre fantaisie !
je veux être le Ganimède de ce nouveau
Jupiter, je veux jouir de ses goûts, de
ses débauches, je veux être la victime de ses
erreurs : jusqu’à présent tu le sais, mon cher,
je ne me suis livrée ainsi, qu’à toi, par complaisance,
ou qu’à quelqu’un de mes gens
qui, payé pour me traiter de cette façon, ne
s’y prêtait que par intérêt ; aujourd’hui ce
n’est plus ni la complaisance, ni le caprice,
c’est le goût seul qui me détermine… Je
crois, entre les procédés qui m’ont asservie,
et ceux qui vont m’asservir à cette manie
bizarre, une inconcevable différence, et je
veux la connaître. Peins-moi ton Dolmancé,
je t’en conjure, afin que je l’aye bien dans la
tête avant de le voir arriver ; car tu sais
que je ne le connais que pour l’avoir rencontré
l’autre jour dans une maison où je ne fus
que quelques minutes avec lui.

Dolmancé, ma sœur, vient d’atteindre sa
trente-sixième année, il est grand, d’une
fort belle figure, des yeux très-vifs et très spirituels,
mais quelque chose d’un peu dur
et d’un peu méchant se peint malgré lui dans
ses traits ; il a les plus belles dents du monde,
un peu de mollesse dans la taille et dans la
tournure, par l’habitude, sans doute, qu’il
a de prendre si souvent des airs féminins ; il
est d’une élégance extrême, une jolie voix,
des talens, et principalement beaucoup de
philosophie dans l’esprit.

Il ne croit pas en Dieu, j’espère ?

Ah ! que dis-tu là ? c’est le plus célèbre
athée, l’homme le plus immoral… Oh !
c’est bien la corruption la plus complette
et la plus entière, l’individu le plus méchant
et le plus scélérat qui puisse exister au
monde.

Comme tout cela m’échauffe, je vais raffoler
de cet homme, et ses goûts, mon frère ?

Tu les sais ; les délices de Sodome lui sont
aussi chers comme agent que comme patient ;
il n’aime que les hommes dans ses plaisirs,
et si quelquefois néanmoins il consent à essayer
les femmes, ce n’est qu’aux conditions
qu’elles seront assez complaisantes pour changer
de sexe avec lui. Je lui ai parlé de toi,
je l’ai prévenu de tes intentions, il accepte,
et t’avertit à son tour des clauses du marché .
Je t’en préviens, ma sœur, il te refusera
tout net, si tu prétends l’engager à autre
chose : ce que je consens à faire avec votre
sœur, est, prétend-il, une licence,… une
incartade dont on ne se souille que rarement
et avec beaucoup de précautions.

Se souiller !… des précautions ! j’aime à la
folie le langage de ces aimables gens ; entre
nous autres femmes, nous avons aussi de ces
mots exclusifs qui prouvent comme ceux-là,
l’horreur profonde dont elles sont pénétrées
pour tout ce qui ne tient pas au culte admis…
Eh, dis-moi, mon cher,… il t’a eu ? avec
ta délicieuse figure et tes vingt ans ; on peut,
je crois, captiver un tel homme ?

Je ne te cacherai point mes extravagances
avec lui, tu as trop d’esprit pour les blamer.
Dans le fait, j’aime les femmes moi, et je
ne me livre à ces goûts bizarres que quand un
homme aimable m’en presse. Il n’y a rien que
je ne fasse alors ; je suis loin de cette morgue
ridicule qui fait croire à nos jeunes fréluquets
qu’il faut repondre par des coups de canne à
de semblables propositions ; l’homme est-il
le maître de ses goûts ? Il faut plaindre ceux
qui en ont de singuliers, mais ne les insulter
jamais, leur tort est celui de la nature, ils
n’étaient pas plus les maîtres d’arriver au
monde avec des goûts différens, que nous ne
le sommes de naître ou bancal ou bienfait.
Un homme vous dit-il d’ailleurs une chose désagréable
en vous témoignant le desir qu’il a
de jouir de vous ? non sans doute, c’est un
compliment qu’il vous fait ; pourquoi donc
y répondre par des injures ou des insultes ?
Il n’y a que les sots qui puissent penser ainsi,
jamais un homme raisonnable ne parlera sur
cette matière différemment que je ne fais ;
mais c’est que le monde est peuplé de plats
imbéciles qui croyent que c’est leur manquer
que de leur avouer qu’on les trouve propres
à des plaisirs, et qui gâtés par les femmes,
toujours jalouses de ce qui a l’air d’attenter
à leurs droits, s’imaginent être les Doms
Quichottes de ces droits ordinaires, en brutalisant
ceux qui n’en reconnaissent pas toute
l’étendue.

Ah ! mon ami, baise-moi, tu ne serais pas
mon frère si tu pensais différemment ; mais
un peu de détail, je t’en conjure, et sur le
physique de cet homme et sur ces plaisirs avec
toi.

M. Dolmancé était instruit par un de mes
amis, du superbe membre dont tu sais que
je suis pourvu, il engagea le marquis de V…
à me donner à souper avec lui. Une fois là, il
fallut bien exhiber ce que je portais ; la curiosité
parut d’abord être le seul motif, un très-beau
cul qu’on me tourna, et dont on me
supplia de jouir, me fit bientôt voir que le
goût seul avait eu part à cet examen. Je prévins
Dolmancé de toutes les difficultés de l’entreprise,
rien ne l’effaroucha. Je suis à l’épreuve
du bélier, me dit-il, et vous n’aurez
même pas la gloire d’être le plus redoutable
des hommes qui perforèrent le cul que je vous
offre. Le Marquis était là, il nous encourageait
en tripotant, maniant, baisant tout ce
que nous mettions au jour l’un et l’autre. Je
me présente… je veux au moins quelques
apprêts ; gardez-vous en bien, me dit le Marquis,
vous ôteriez la moitié des sensations
que Dolmancé attend de vous ; il veut qu’on
le pourfende… il veut qu’on le déchire ; il
sera satisfait, dis-je, en me plongeant aveuglément
dans le gouffre… et tu crois peut-être,
ma sœur, que j’eus beaucoup de peine…
pas un mot ; mon vit, tout énorme qu’il est,
disparut sans que je m’en doutasse, et je
touchais le fond de ses entrailles sans que le
bougre eût l’air de le sentir. Je traitai Dolmancé
en ami, l’excessive volupté qu’il goûtait,
ses frétillemens, ses propos délicieux,
tout me rendit bientôt heureux moi-même,
et je l’inondai. À peine fus-je dehors que Dolmancé
se retournant vers moi échévelé, rouge
comme une bacchante : tu vois l’état où tu
m’as mis cher Chevalier, me dit-il, en m’offrant
un vit sec et mutin, fort long, et d’au
moins six pouces de tour, daigne, je t’en
conjure, ô mon amour, me servir de femme
après avoir été mon amant, et que je puisse
dire que j’ai goûté dans tes bras divins tous
les plaisirs du goût que je chéris avec tant
d’empire. Trouvant aussi peu de difficulté à
l’un qu’à l’autre, je me prêtai ; le Marquis se
déculottant à mes yeux, me conjura de vouloir
bien être encore un peu homme avec lui
pendant que j’allais être la femme de son
ami ; je le traitai comme Dolmancé, qui me
rendant au centuple toutes les secousses dont
j’accablais notre tiers, exhala bientôt au fond
de mon cul, cette liqueur enchanteresse dont
j’arrosais, presqu’en même temps celui de
V…

Tu dois avoir eu le plus grand plaisir,
mon frère, à te trouver ainsi entre deux, on
dit que c’est charmant.

Il est bien certain, mon ange, que c’est la
meilleure place ; mais quoi qu’on en puisse
dire, tout cela sont des extravagances que je
ne préférerai jamais au plaisir des femmes.

Eh bien, mon cher amour, pour
récompenser aujourd’hui ta délicate complaisance,
je vais livrer à tes ardeurs une jeune fille
vierge, et plus belle que l’amour.

Comment, avec Dolmancé… tu fais venir
une femme chez toi ?

Il s’agit d’une éducation, c’est une petite
fille que j’ai connue au couvent l’automne
dernier, pendant que mon mari était aux
eaux. Là nous ne pûmes rien, nous n’osâmes
rien, trop de yeux étaient fixés sur nous,
mais nous nous promîmes de nous reunir dès
que cela serait possible ; uniquement occupée
de ce desir j’ai, pour y satisfaire, fait
connaissance avec sa famille. Son père est un
libertin… que j’ai captivé. Enfin la belle
vient, je l’attends, nous passerons deux jours
ensemble… deux jours délicieux, la meilleure
partie de ce temps, je l’emploie à éduquer
cette jeune personne. Dolmancé et moi
nous placerons dans cette jolie petite tête,
tous les principes du libertinage le plus
effréné, nous l’embrâserons de nos feux, nous
l’alimenterons de notre philosophie, nous lui
inspirerons nos desirs, et comme je veux joindre
un peu de pratique à la théorie, comme
je veux qu’on démontre à mesure qu’on dissertera,
je t’ai destiné, mon frère, à la moisson
des myrthes de Cythère, Dolmancé à
celle des roses de Sodome. J’aurai deux plaisirs
à la fois, celui de jouir moi-même de ces
voluptés criminelles et celui d’en donner des
leçons, d’en inspirer les goûts à l’aimable
innocente que j’attire dans nos filets. Eh bien,
Chevalier, ce projet est-il digne de mon imagination ?

Il ne peut être conçu que par elle, il est
divin, ma sœur, et je te promets d’y remplir
à merveille le rôle charmant que tu m’y
destine. Ah ! friponne, comme tu vas jouir
du plaisir d’éduquer cette enfant ; quelles délices
pour toi de la corrompre, d’étouffer
dans ce jeune cœur toutes les semences de
vertu et de religion qu’y placèrent ses institutrices.
En vérité cela est trop roué pour moi.

Il est bien sûr que je n’épargnerai rien pour
la pervertir, pour dégrader, pour culbuter
dans elle tous les faux principes de morale
dont on aurait pu déjà l’étourdir ; je veux,
en deux leçons, la rendre aussi scélérate que
moi… aussi impie… aussi débauchée. Préviens
Dolmancé, mets-le au fait dès qu’il
arrivera, pour que le venin de ses immoralités
circulant dans ce jeune cœur avec celui
que j’y lancerai, parvienne à déraciner dans
peu d’instans toutes les semences de vertu qui
pourraient y germer sans nous.

Il était impossible de mieux trouver l’homme
qu’il te fallait, l’irréligion, l’impiété,
l’inhumanité, le libertinage découlent des
lèvres de Dolmancé, comme autrefois l’onction
mystique, de celles du célèbre archévêque
de Cambrai ; c’est le plus profond séducteur,
l’homme le plus corrompu, le plus dangereux…
Ah ! ma chère amie, que ton élève
réponde aux soins de l’instituteur, et je te
la garantis bientôt perdue,

Cela ne sera sûrement pas long avec les dispositions
que je lui connais…

Mais dis-moi, chère sœur, ne redoutes-tu
rien des parens ? Si cette petite fille venait à
jaser quand elle retournera chez elle.

Ne crains rien, j’ai séduit le père… il est
à moi, faut-il enfin te l’avouer, je me suis
livrée à lui pour qu’il fermât les yeux, il
ignore mes desseins, mais il n’osera jamais
les approfondir… Je le tiens.

Voilà comme il les faut pour qu’ils soient
sûrs.

Eh dis-moi, je te prie, quelle est cet
Rendez vous avec son gynécologue
Canon se touche
Une blonde sexy se fait gangbanger

Report Page