Elles ont vraiment envie

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Qu'est-ce qui excite vraiment les femmes et fait frémir leur libido ? Certainement pas la liste de clichés, réguliÚrement mise à jour, qui se résume par le besoin de tendresse, de douceur et de fidélité.
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Le vagin et le pĂ©nis sont deux entitĂ©s qui se complĂštent et ont les mĂȘmeS intentions ; LIEN ENTRE LES DEUX ÊTRES (OU PLUSieurs) , ORGASMES COSMIQUES ET FÉCONDITÉ.

Pasteur chaste jean-rené

Bref, le désir masculin et féminin sont semblables.
Je m'en doutais un peu...

Je vais ressentir le plaisir, le désir avec l'imagination. Ne pas avoir mon homme à mes cÎtés durant quelques jours et c'est l'anarchie totale niveau émotions ! Je ressens un plaisir, une envie de lui en voyant seule un film d'amour, avec des scÚnes d'amour réalistes qui traduisent une sensualité trÚs forte, qui donnent envie. Comme les hommes aiment voir du porno. Je lui fais alors des tas de sextos, des messages brûlants, qui le réveillent dés que l'on se voit... un régal !


je ne prend du plaisir que lorsque je controle totalement mon partenaire... j'aime le sentir totalement Ă  ma merci... j'aime le savoir maso, offert et fragile ... soumis... alors qu'il est si dominant dans son travail et dans la vie de tout les jours... cette excitation interdite, secrete me grise totalement..
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La libido fĂ©minine dĂ©range. Parfois mĂȘme : on la craint. De lĂ  Ă  savoir qui et pourquoi, c’est plus compliquĂ©. James Pfaus, Ă©minent chercheur en neurobiologie du comportement sexuel Ă  l'UniversitĂ© Concordia, Ă  MontrĂ©al, tente d’apporter une rĂ©ponse, aussi sincĂšre que maladroite ou dĂ©placĂ©e, c’est selon. “Pourquoi maintenons-nous le dĂ©sir des femmes sous une chape de plomb ? Les hommes ont peur : si cette boĂźte de Pandore s'ouvre, si nous perdons le contrĂŽle, nous allons tous ĂȘtre cocus. L'intĂ©rieur de la boĂźte nous effraie”, lance-t-il.
Sur ce terreau prospÚrent à l'envi les mythes foireux et les diktats sociaux immuables depuis des siÚcles, laissant accroire que la libido féminine serait un filet d'eau tiÚde, plus doucereuse que volcanique, se réchauffant aux seuls feux de l'amour. Dans l'inconscient collectif, le raccourci est vite fait : sexualité féminine libre et libérée = batifolage, voire désordre social.
Et on en était encore là, en 2014 (date de parution initiale de cet article, ndlr ) comme en 2019, cinq ans plus tard, lors de sa réédition. Stop ! Il est grand temps de tordre le cou aux idées reçues. Le journaliste américain Daniel Bergner s'y est attelé, dans Que veulent les femmes ? Ed. Hugo Doc , en compilant ses huit années d'investigation sur la sexualité féminine. Voici la vérité. Sa vérité, du moins.
Et si on embarquait pour une expĂ©rience de lĂącher-prise sexuel total, sans tabous ni pudeur, afin de lever le voile sur le vĂ©ritable starter de l'excitation fĂ©minine ? Aux commandes, Meredith Chivers, professeure de psychologie Ă  la Queen's University de Kingston (Canada). Elle a conviĂ© des femmes Ă  visionner sept films Ă©rotiques de 90 secondes. Tandis qu'elles sont installĂ©es dans un fauteuil, une fine sonde de 5 cm de long est placĂ©e dans leur vagin. Mission : mesurer l'afflux sanguin vaginal, lequel s'intensifie proportionnellement Ă  l'excitation sexuelle. Ce qui dĂ©clenche, en rĂ©action, la lubrification des muqueuses. “De cette maniĂšre, on cerne au plus prĂšs ce qui, au niveau primaire, excite les femmes, car les barriĂšres mentales sont contournĂ©es”, indique la spĂ©cialiste.
Visualisons les films en question. Le premier met en scĂšne une femme nue allongĂ©e dans un bois. Son amant, aux muscles saillants et aux cheveux ras, la pĂ©nĂštre avec vigueur. Il est militaire. Pour accĂ©lĂ©rer son va-et-vient en elle, il prend appui sur ses bras, et la camĂ©ra s'attarde sur ses fesses tendues sous l'action. La femme noue ses jambes autour de sa taille et finit par agripper ses bras dans le plaisir. Fin de la sĂ©quence. Pour remettre Ă  zĂ©ro le curseur de l'excitation potentielle avant la projection suivante, on projette aux "cobayes" des images, neutres, de montagnes. DeuxiĂšme film : un homme nu Ă  la plastique sculpturale ­- disons Bradley Cooper ou Teddy Riner - marche sur une plage. Son sexe, au repos, balance d'une cuisse Ă  l'autre. Le geste de lancer des galets fait saillir ses muscles. Zoom sur son bas-ventre quand, bravant le danger, il longe Ă  pas vifs l'arĂȘte d'une falaise. TroisiĂšme film : une femme est assise, nue, sur le rebord d'une baignoire. Plans serrĂ©s sur ses seins, beaux et lourds, aux arĂ©oles sombres. Une seconde femme sort de la baignoire, cheveux et corps ruisselants. AussitĂŽt elle enfouit son visage entre les cuisses de la premiĂšre et s'adonne Ă  un cunnilingus voluptueux. Ainsi se succĂšdent une fellation passionnĂ©e entre hommes, des scĂšnes de masturbation fĂ©minine et masculine, une sodomie gay, une pĂ©nĂ©tration lesbienne... Clou du show, le septiĂšme film : un couple de singes bonobos joue dans une prairie. Subitement, la femelle se laisse tomber sur le dos et lĂšve les pattes, le mĂąle la pĂ©nĂštre illico et adopte un rythme endiablĂ©. La femelle dĂ©ploie ses bras derriĂšre sa tĂȘte.
Conclusions de l'expĂ©rience ? Toutes les femmes ont Ă©tĂ© instantanĂ©ment Ă©moustillĂ©es par chacun des scĂ©narios, bonobos compris... A un dĂ©tail prĂšs : l'homme nu sur la plage a suscitĂ© une excitation moindre que les singes en rut. Quant aux lesbiennes, leur afflux sanguin vaginal a connu une sĂ©rieuse inflation devant les scĂšnes de fellations et de sodomies masculines. Traduction : “L'excitation sexuelle fĂ©minine est totalement anarchique et affiche des tendances omnivores. Ce qui signe l'animalitĂ© d'une pulsion primitive dans le dĂ©sir fĂ©minin.”
LĂ  oĂč les choses se corsent, c'est que toutes les “cobayes” ont dĂ©clarĂ© ­ sur une tablette numĂ©rique qui leur Ă©tait remise ­ ne pas avoir Ă©tĂ© excitĂ©es du tout. Un ressenti intime rĂ©solument contradictoire avec les donnĂ©es physiologiques relevĂ©es par l'appareil. La psychologue Terri Fisher, de l'Ohio State University, Ă  Mansfield, y voit la preuve d'une censure intĂ©riorisĂ©e par les femmes aprĂšs des siĂšcles d'oppression de leur plaisir : “Être un humain sexuĂ©, Ă  qui on permet d'ĂȘtre actif sexuellement, est une libertĂ© que la sociĂ©tĂ© accorde plus facilement aux hommes qu'aux femmes. La rĂ©pression imposĂ©e aux femmes a laissĂ© des traces.”
Il est des clichés qui s'accrochent comme une bernique sur un rocher : l'osmose émotionnelle, la réassurance, la confiance et les sentiments comme indispensables aphrodisiaques féminins sont de ceux-là. Oui, cela compte. Parfois. Mais pas toujours... Cette fois-ci, l'expérience passe par des pornos sonores. Parmi les scénarios à fantasmer : Ryan Gosling ou Idris Elba, en agent immobilier à la virilité trépidante, vous fait visiter un appartement ; vous ne résistez pas, et le parquet devient le terrain d'ébats ébouriffants. Une inconnue, moulée dans une robe torride, vous suit chez vous et referme la porte à clé. Une autre, dans le vestiaire de votre salle de sport, essuie son corps au sortir de la douche en vous fixant dans les yeux. Un copain, de passage pour le week-end, s'exhibe nu dans l'appartement. Votre amant(e) officiel(le) rentre avec un bouquet de fleurs. Votre meilleure amie essaie de la lingerie qui galbe ses courbes.
RĂ©sultat : la perspective d'un corps Ă  corps enflammĂ© avec un homme ou une femme totalement inconnu(e), dans une situation imprĂ©vue, dĂ©croche la palme du dĂ©sir impĂ©rieux et dĂ©bride littĂ©ralement la libido fĂ©minine. Sachant que l'inconnu mĂąle s'avĂšre huit fois plus excitant que les autres. En troisiĂšme position s'imposent les jeux sexuels avec une amie connue. L'amant officiel est largement distancĂ© ; quant au copain de longue date, il ne suscite aucun attrait sexuel. “ L'Ă©rotisme fonctionne le mieux dans l'imprĂ©vu et avec des inconnus ”, rĂ©sume la Pre Chivers.
Non, les femmes ne sont pas de pures affectives Ă©motionnelles qui laisseraient aux seuls hommes le plaisir de jouir de ce qu'ils voient dans leurs Ă©treintes, comme le confie Nathalie, 47 ans : “Quand je dĂ©fais sa ceinture, j'aime deviner son sexe bandĂ© sous le tissu du caleçon, et je guette cet instant oĂč il va surgir pour moi, la veine principale palpitante de dĂ©sir. Il n'est jamais tout Ă  fait le mĂȘme, je touche, j'embrasse, je lĂšche, j'aime me dire que ce bronze puissant enveloppĂ© de soie fragile, que je regarde, va renverser mes sens.” 
Une appĂ©tence visuelle que confirme Kim Wallen, chercheur en neuropsychologie Ă  l'Emory University, Ă  Atlanta. ArmĂ© de logiciels neuro-mathĂ©matiques, il a mesurĂ© le temps et le degrĂ© d'observation d'hommes et de femmes regardant des photos Ă©rotiques, afin de dĂ©finir l'intĂ©rĂȘt qu'elles suscitaient chez eux. RĂ©sultat : les femmes les ont scrutĂ©es avec autant d'audace et aussi intensĂ©ment que les hommes. 
De son cĂŽtĂ©, la Pre Chivers a soumis des gros plans de pĂ©nis au repos et en Ă©rection, ainsi que de vulves­ en partie cachĂ©es par les cuisses, puis largement offertes ­à des femmes hĂ©tĂ©rosexuelles. Effet immĂ©diat constatĂ© : afflux sanguin record dans les muqueuses vaginales, et donc excitation optimale, devant le sexe en Ă©rection. Une ultra-rĂ©activitĂ© visuelle qui apporte “une preuve de plus que le dĂ©sir fĂ©minin, Ă  la base, est tout ce qu'il y a de plus anima”.
“Au cƓur de la libido fĂ©minine, on trouve le besoin d'ĂȘtre l'objet de tous les dĂ©sirs pour dĂ©sirer en retour. Le narcissisme, c'est l'Ă©tincelle du dĂ©sir fĂ©minin. Le vĂ©ritable orgasme, c'est d'ĂȘtre dĂ©sirĂ©e", plaide Marta Meana, ancienne prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© pour la recherche et la thĂ©rapie sexuelles, docteure en psychologie Ă  l'UniversitĂ© du Nevada, Ă  Las Vegas. Pour parvenir Ă  ces conclusions, elle a conduit des expĂ©riences avec un appareil quasi ophtalmologique. Les femmes y posent le menton, et l'appareil enregistre, Ă  la milliseconde prĂšs, toute oscillation de l’Ɠil et, de fait, la façon dont il scrute les images, tandis qu'elles visionnent un film X ou des photos scĂ©narisant des prĂ©liminaires sexuels . Conclusion : les femmes s'attardent sur le visage et le corps des femmes, mais avec nettement plus d'insistance sur les expressions manifestes et significatives du dĂ©sir de l'homme pour sa partenaire.
Par dĂ©finition, un objet de dĂ©sir n'est pas immĂ©diatement accessible. Le rĂȘve de fusion, totale et comblante, avec son partenaire, est une idĂ©e fausse. Se fondre dans l'autre signifie qu'il n'y a plus de terrain de conquĂȘte
" Le narcissisme attise la libido, sans ça elle s'Ă©teint. C'est ce qui est arrivĂ© Ă  Eileen, une de mes patientes... Son partenaire ponctuait leurs Ă©bats de : "Ça va ? Est-ce que ça va ?" Certes, il Ă©tait attentif, mais il n'y avait plus l'Ă©lan qui coupe le souffle, plus de ruĂ©e incontrĂŽlable, plus d'assaut animal... bref, aucun signe que son dĂ©sir pour elle l'emportait, lui, comme une vague irrĂ©pressible." Pauline, 41 ans, a procĂ©dĂ© au jeu inverse : "J'ai eu envie de tout lui donner quand j'ai vu qu'il me voulait, moi, au point de peiner Ă  canaliser son dĂ©sir. Il avait le souffle court, une impatience un peu bestiale. Je n'ai rien raisonnĂ©, ç'a Ă©tĂ© comme une pulsion-rĂ©action, une sorte de pilotage automatique primal, je me suis sentie femelle comme jamais, arrimĂ©e Ă  son sexe." 
En fait, si le narcissisme touche si puissamment le désir féminin, c'est aussi "parce qu'il s'inscrit dans une forme de retour au lien primitif et archaïque des femmes avec leur mÚre. Les femmes portent inconsciemment le désir impossible qu'elles ont ressenti un jour pour le corps de leur mÚre. En étant l'objet de tous les désirs, elles acquiÚrent l'omnipotence érotique de leur mÚre", décrypte la Dre Meana.
"La libido Ă©touffe sous un trop-plein d'intimitĂ©, comme le feu sous la cendre. Pour exister, le dĂ©sir a besoin d'une certaine distance avec l'autre, insiste la Dre Meana. Par dĂ©finition, un objet de dĂ©sir n'est pas immĂ©diatement accessible. Le rĂȘve de fusion, totale et comblante, avec son partenaire, est une idĂ©e fausse. Se fondre dans l'autre signifie qu'il n'y a plus de terrain de conquĂȘte, ni de mystĂšre suffisant pour dĂ©goupiller la flamme pulsionnelle du dĂ©sir. Cela vaut au fĂ©minin comme au masculin : les femmes ne sont pas plus "cĂąblĂ©es" que les hommes pour l'intimitĂ©. »
Comme en tĂ©moigne Rania : "J'aime Erwan, je suis attachĂ©e Ă  lui, nous ne faisons qu'un, mais c'est comme si on m'avait volĂ© ma libido. Mon ex, Kader, n'Ă©tait jamais lĂ  oĂč je l'attendais, au sens propre comme au figurĂ©, et le fond de mon ventre lui a toujours rĂ©pondu du tac au tac. Il arrivait sans prĂ©venir, en pleine nuit, il me collait contre le mur, me mordillait les seins et me prenait en Ă©cartant ma culotte brutalement. Quelque chose d'instinctif me connectait Ă  lui. Avec Erwan, on est trop proches." Ce que la Dre Meana conclut d'un : "Pour qu'il y ait Ă©rotisation, il faut qu'il y ait un "autre"."
"La monogamie des femmes est un des idĂ©aux les plus profondĂ©ment ancrĂ©s dans notre culture, rappelle Daniel Bergner. Cela a permis Ă  des gĂ©nĂ©rations d'hommes d'anesthĂ©sier leur angoisse d'ĂȘtre trompĂ©s." Et tous les chercheurs s'accordent Ă  dire que la libido fĂ©minine n'est pas plus "programmĂ©e" pour la fidĂ©litĂ© que la libido masculine. A l'appui de ce consensus, leurs observations cliniques, faute d'Ă©tudes scientifiques. La tendance au butinage est largement confirmĂ©e chez la guenon et la rate, mais transposer tout de go ces rĂ©sultats chez les femmes frigorifie de rĂ©ticences les chercheurs les plus audacieux. La Dre Meana Ă©voque nĂ©anmoins une Ă©tude allemande montrant que le dĂ©sir fĂ©minin s'Ă©vanouit plus vite que celui des hommes et que nombre de femmes s'ennuient au lit aprĂšs quelques annĂ©es d'union : "A l'intĂ©rieur des barriĂšres de la fidĂ©litĂ©, le pĂ©tillant besoin d'ĂȘtre dĂ©sirĂ©e perd constamment de sa vigueur. Car la femme comprend que son partenaire est pris au piĂšge et que son mĂąle dĂ©sir n'a plus Ă  choisir de la choisir mais qu'il se "doit" de la choisir".
L'Ă©crivaine Françoise SimpĂšre, auteure du Guide des amours plurielles (Ă©d. Pocket) , confirme : "L'exclusivitĂ© sexuelle ne me semble pas faire partie de la fidĂ©litĂ©. S'aimer, ce n'est pas se possĂ©der, et ce qui est formidable avec la non-monogamie, c'est que c'est le plus sĂ»r ferment de l'Ă©galitĂ© dans le couple. Si l'homme est volage, et la femme, fidĂšle, ou l'inverse, tĂŽt ou tard cela explosera. Enfin, n'est-ce pas horriblement prĂ©tentieux de dire : "Je suis la (le) seul(e) digne d'ĂȘtre aimĂ©(e) sur les six milliards de Terriens ?""
Lorraine Dennerstein, psychiatre Ă  l'UniversitĂ© de Melbourne (Australie), va plus loin : la monogamie a-t-elle un effet dĂ©lĂ©tĂšre sur la libido fĂ©minine ? Pour y rĂ©pondre, elle s'est penchĂ©e sur l'histoire de centaines de femmes ĂągĂ©es de 40 Ă  55 ans, et son constat est sans appel : "A l'heure oĂč le tango hormonal fĂ©minin s'essouffle ­ ce qui peut induire, chez certaines, une baisse de libido , il s'avĂšre clairement que les Ă©motions sexuelles ressenties par celles qui vivent une relation nouvelle dĂ©gomment haut la main les facteurs hormonaux, supposĂ©s pĂ©nalisants pour la libido."
Conclusion : les thĂ©ories Ă©volutionnistes peuvent aller se rhabiller ! Celles-lĂ  mĂȘme qui entretiennent l'idĂ©e que l'homme­ le mĂąle ­aurait besoin, animalitĂ© originelle oblige, d'un grand nombre de partenaires pour diffuser sa semence et pĂ©renniser ses gĂšnes, tandis que la femme - ­ la femelle - ­ n'aurait besoin que d'un seul mĂąle protecteur pour l'accompagner dans l'Ă©ducation de sa progĂ©niture. On savait que c'Ă©tait faux, on en a dĂ©sormais la preuve. Lorsque le corps fĂ©minin exulte, c'est fort de toute son animalitĂ©.
Pour en savoir plus sur le sujet, vient également de paraßtre le « Dictionnaire des sexualités », dirigé par Janine Mossuz-Lavau (éd. Robert Laffont).
Article publié initialement dans le magazine Marie Claire, avril 2014 - réédité en juin 2019
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