Elle s'insre un sextoy dans son anus il est norme

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Elle s'insre un sextoy dans son anus il est norme
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Pour prouver les difficultés du métier de radiologue aux étudiants, un centre de recherche a publié les clichés des cas les plus compliqués et insolites d'objets coincés dans le rectum de patients. Des images qui resteront dans les annales ! 
Un patient qui a "glissé" sur un pilon
Une bouteille avec des aiguilles dedans
Un sextoy fait maison avec un tube de vitamines
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Publié par Bénédicte Demmer , le 06/02/2015 à 11:19
Comment ce pilon est-il arrivé là ? Selon le centre de recherche en radiothérapie Radiopaedia, il aurait pénétré dans le rectum d"un patient de 40 ans "tombé par terre en cuisinant".
Le patient aurait avouĂ© s"ĂȘtre lui-mĂȘme insĂ©rĂ© cette petite bouteille contenant du cafĂ© d"une marque trĂšs connue, dans le rectum. Comment les aiguilles se sont retrouvĂ©es plantĂ©es Ă  l"intĂ©rieur ? C"est encore un mystĂšre.
N"ayant pas de jouet coquin sous la main, le patient aurait dĂ©cidĂ© d"en faire un lui-mĂȘme en vissant un tube de vitamines sur une bombe de dĂ©odorant. Le problĂšme c"est que sa petite fabrication maison est restĂ©e coincĂ©e Ă  l"intĂ©rieur de son rectum.
Pas facile de garder son sérieux pour le médecin qui a découvert la silhouette d"une bouteille d"un soda trÚs connu en visionnant la radio du rectum de son patient.
"Il devrait y avoir une petite corde qu"il faut attacher à sa cheville pour ne pas perdre ces objets coquins", a plaisanté le médecin qui a retrouvé un petit vibromasseur coincé dans l"anus de son patient.
Selon le centre de recherches en radiothĂ©rapie Radiopaedia, cette image montre une aubergine coincĂ©e dans le rectum d"un patient qui l"aurait lui-mĂȘme insĂ©rĂ©e. "Il aurait dĂ» savoir que tout ce qui traverse l" anus est automatiquement aspirĂ© Ă  l"intĂ©rieur" ont rappelĂ© les mĂ©decins.
Parmi les clichés radiologiques inoubliables, celui d"un patient qui avait inséré volontairement une orange à l"intérieur de son rectum.
Une fois l"objet retiré du rectum de leur patient, les médecins se sont aperçus qu"il s"agissait d"une bouteille de déodorant.




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1.2 Difficultés des recherches sur la nature de l'éjaculat

1.4 RĂŽle des muscles pubo-coccygiens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

↑ Les premiĂšres Ă©vocations de la femme fontaine sont attribuĂ©es Ă  Hippocrate Voir sur Psychologies.com [ archive ] .

↑ (en) Simon Levay et Janice Baldwin, Human Sexuality , 3 e édition, Sinauer Associates, 2009.

↑ (en) Samuel Salama , Florence Boitrelle , AmĂ©lie Gauquelin et Lydia Malagrida , « Nature and Origin of “Squirting” in Female Sexuality » , The Journal of Sexual Medicine , vol. 12, n o 3,‎ mars 2015 , p. 661–666 ( DOI 10.1111/jsm.12799 , lire en ligne [ archive ] , consultĂ© le 4 juillet 2020 ) .

↑ (en) « Female ejaculation orgasm vs. coital incontinence: a systematic review. » [ archive ] , sur PubMed.gov , juillet 2013 (consultĂ© le 31 janvier 1 ) .

↑ (en) M. Zaviačič, S. DoleĆŸalovĂĄ, I.K. Holomåƈ, A. ZaviačičovĂĄ, M. MikuleckĂœ et V. Valer BrĂĄzdil, « Concentrations of Fructose in Female Ejaculate and Urine: A Comparative Biochemical Study » , The Journal of Sex Research , vol. 24,‎ 1988 , p. 319-325 ( JSTOR 3812855 ) .

↑ (en) M. Zaviacic et R.J. Ablin, « The female prostate and prostate-specific antigen. Immunohistochemical localization, implications of this prostate marker in women and reasons for using the term "prostate" in the human female » , Histology and Histopathology , vol. 15, n o 1,‎ janvier 2000 , p. 131-142 ( DOI 10.14670/HH-15.131 ) .

↑ Revenir plus haut en : a et b (en) Gary Schubach, Urethral expulsions during sensual arousal and bladder catheterization in seven human females , Ed. D. thesis, Institute for Advanced Study of Human Sexuality, 1996.

↑ Cabello Santa Maria, Francisco, communication au XV e congrùs mondial de sexologie, Paris, juin 2001.

↑ (en) C. A. Darling, J. K. Davidson et C. Conway-Welch, « Female ejaculation : perceived origins, the GrĂ€fenberg spot/area, and sexual responsiveness » , Archives of Sexual Behavior , vol. 19, n o 1,‎ 1990 , p. 29-47 ( DOI 10.1007/BF01541824 ) .

↑ (en) « female ejaculation has a positive impact on women's and their partners' sexual lives » [ archive ] , sur PubMed.gov , juillet 2013 (consultĂ© le 31 janvier 2015 ) .

↑ AgnĂšs Giard , « Les femmes aussi Ă©jaculent » [ archive ] , sur LibĂ©ration , 1 er mai 2021 (consultĂ© le 24 juillet 2021 ) . Voir l'ouvrage de Stephanie Haerdle, Fontaines – Histoire de l’éjaculation fĂ©minine de la Chine ancienne Ă  nos jours , traduit de l’allemand par StĂ©phanie Lux, Lux, 2021.

↑ https://www.docsonline.tv/sacred-water/ [ archive ]

↑ Samuel Salama , Femmes fontaines & Ă©jaculation fĂ©minine : mythes, controverses et rĂ©alitĂ©s , Cherche midi ;Impr. EPAC technologies., 2020 ( ISBN 978-2-7491-3606-6 , lire en ligne [ archive ] )






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L' éjaculation féminine désigne, chez la femme , la libération d'un liquide (différent de la cyprine ) à l'approche ou au moment de l' orgasme .

L'émission de liquide est trÚs faible chez une majorité de femmes, mais abondante chez d'autres ; l'expression populaire « femme fontaine » est utilisée pour désigner une femme à l'éjaculation trÚs abondante [ 1 ] .

L'éjaculation féminine a été décrite par Ernst GrÀfenberg dÚs 1950. Mais ce phénomÚne était déjà mentionné dans des manuscrits indiens du XI e siÚcle [ 2 ] .

La nature de l'éjaculation féminine consiste en :

L'Ă©jaculation fĂ©minine — qu'elle provienne des glandes para-urĂ©trales, de la vessie ou des deux — est naturelle et ne saurait ĂȘtre confondue avec l'incontinence coĂŻtale, elle, pathologique [ 4 ] .

La double nature de cet éjaculat a fait que beaucoup de résultats d'études ont été perçus comme contradictoires. Des recherches ont été faites pour en définir la composition, en mesurant notamment les quantités de créatinine , de phosphatase acide , d' urée , de glucose et de fructose [ 5 ] qu'il contient. Certains spécialistes concÚdent à cet éjaculat toutes les caractéristiques du sperme , sauf la présence de spermatozoïdes . D'autres études [ 6 ] évoquent le rÎle de la « prostate féminine », les glandes para-urétrales, glandes diffuses situées entre le vagin et l'urÚtre.

Afin de distinguer sécrétion des glandes para-urétrales et sécrétion vésicale, le chercheur Gary Schubach (en) a recruté des femmes éjaculant en grande quantité, qui ont consenti à ce qu'on leur insÚre un cathéter de l' urÚtre jusqu'à la vessie . Quand ces femmes ont atteint l' orgasme en se masturbant, dans tous les cas, un grand volume de liquide est sorti par le cathéter, et dans quelques cas un peu de substance nacrée est sortie en dehors du cathéter . La conclusion de cette expérience est que l'éjaculat des « femmes fontaines » vient principalement de la vessie, et qu'il est parfois accompagné d'une faible sécrétion des glandes para-urétrales [ 7 ] .

Le docteur Cabell Santa Maria, qui a travaillĂ© sur ce phĂ©nomĂšne, indique que 75 % des femmes Ă©tudiĂ©es par son Ă©quipe expulsent un liquide lors de l' orgasme [ 8 ] ; cependant la sĂ©crĂ©tion est souvent insuffisante pour ĂȘtre perçue. Ses expĂ©rimentations ont permis de mettre en Ă©vidence que les sĂ©crĂ©tions des glandes para-urĂ©trales (ou prostate fĂ©minine) entrent dans la composition de la lubrification vaginale, un phĂ©nomĂšne jusqu'ici mĂ©connu.

Dans une enquĂȘte faite auprĂšs d'un grand Ă©chantillon de femmes travaillant dans le milieu de la santĂ© [ 9 ] , 39,5 % des femmes affirmaient ressentir une Ă©jaculation au moment de l'orgasme.

Dans certains cas, l'Ă©jaculat passe totalement inaperçu alors que, dans d'autres, l'Ă©jaculation s'accompagne d'un vĂ©ritable jaillissement, pouvant atteindre un volume de 300 ml [ 7 ] (contenance moyenne d'une vessie pleine). Le phĂ©nomĂšne peut se produire plusieurs fois au cours d'un rapport sexuel . Chez les personnes non habituĂ©es ou non informĂ©es, l'imminence du jaillissement peut ĂȘtre ressentie comme une subite envie d' uriner . L'Ă©jaculation peut se produire sous la forme d'un Ă©coulement lent ou d'un vĂ©ritable jet plus ou moins puissant. Cette particularitĂ© peut ĂȘtre ressentie comme une gĂȘne, un frein par certaines femmes non averties ; ou alors comme un plaisir supplĂ©mentaire (pour 90 % des partenaires, et presque 80 % des personnes concernĂ©es [ 10 ] ).

Dans l'expérience de l'éjaculation, le mental compte beaucoup mais aussi le physique, plus précisément la force des muscles du plancher pelvien . Grùce à un ensemble d'exercices divers de relaxation, de reconnaissance anatomique et d'apprentissage des sensations, il est possible, pratiquement pour chaque femme, de parvenir à l'éjaculation et de la maßtriser.

Selon Voltaire , dans L'Homme aux quarante Ă©cus , le jĂ©suite TomĂĄs SĂĄnchez croyait « que les deux vĂ©hicules fluides de l’homme et de la femme s’élancent et s’unissent ensemble, et que dans le moment l’enfant est conçu par cette union » , partageant en cela l’opinion d’ Hippocrate . Il souleva ainsi une question thĂ©ologique qui peut se rĂ©sumer, en latin, à : Utrum virgo Maria semen emiserit in copulatione cum Spiritu Sancto ( « La Vierge Marie a-t-elle Ă©mis une semence en s'unissant avec l'Esprit Saint ? » ). Voltaire remarque aussi qu’ « il y a beaucoup de femmes qui ne rĂ©pandent aucune liqueur, qui ne reçoivent qu’avec aversion les embrassements de leurs maris, et qui cependant en ont des enfants. Cela seul dĂ©cide contre Hippocrate et Sanchez. »

Dans les années 1980, la féministe canadienne Shannon Bell organise des performances avec Annie Sprinkle et Deborah Sundahl pour démontrer l'existence de l'éjaculation féminine [ 11 ] .


Le sexe a changé leur vie, ils ont changé la face du sexe. Retrouvez les 37 épisodes de la chronique du cahier été de Libé.
Werther, salaud ! Le peuple aura ta peau ! Entre deux manifs contre le gouvernement socialo, il ne serait pas idiot de dĂ©filer, le long du bassin de l’arsenal avec sa jolie forme de prĂ©servatif, contre le jeune Werther et ses prĂ©tendues souffrances. Car s’il en est une de ces expĂ©riences fantasmagoriques dont on paie encore socialement les pots cassĂ©s deux siĂšcles aprĂšs, c’est bien celle-lĂ . Revenons Ă  l’origine du mal.
Mai 1771 : Werther est un jeune homme bien sous tous rapports dans le roman du mĂȘme nom, Ă©crit par Goethe. S’imaginant artiste, il aime se promener dans la nature pour dessiner des collines et des fleurs, comme on faisait Ă  l’époque.
Un soir, il rencontre, au bal, Charlotte, qui, malheureusement pour nous, ici, est une jeune et fort jolie demoiselle et pas un excellent gĂąteau. Il tombe amoureux d’elle, lui Ă©crit des lettres. HĂ©las ! elle est promise Ă  un autre. Il ne peut pas rĂ©sister. Il se laisse aller Ă  ses sentiments, persuadĂ© d’ĂȘtre aimĂ©. Il fuit, parfois, pour mieux revenir, aimantĂ© par ses yeux noirs. Jusqu’au drame : passionnĂ©, il se suicide. Symbole de ce Sturm und Drang, ce «TempĂȘtes et passions» allemand qui, plus tard
 mais ne nous Ă©garons pas. «Werther a causĂ© plus de suicides que la plus belle femme du monde», notait Germaine de StaĂ«l dĂšs 1810. Sans lui, peut-ĂȘtre aurions-nous pu échapper à cette injonction au malheur. Pourquoi avoir rendu le romantisme cucul la praline plus beau que tout ? Pourquoi nous obliger Ă  ĂȘtre des hommes contemplant des nuages ? Comme si on ne pouvait pas oublier une femme et passer Ă  une autre. Comme si, elles-mĂȘmes ne pouvaient pas choisir et n’avaient que pour rĂŽle de conduire ou d’éconduire. Dans nos relations genrĂ©es de tous les jours, cela joue encore.
Si on en est lĂ , aujourd’hui, Ă  poser parfois encore la question du consentement pour les femmes et de leur libre choix, c’est en partie de sa faute. Enfin, non, pas de la sienne, Ă©videmment, mais des hommes qui ont racontĂ© son histoire. HĂ©lĂšne, dans la mythologie grecque, est la plus belle femme du monde. Elle est la fille de Zeus et de LĂ©da, qui fut elle-mĂȘme une personne d’une beautĂ© incroyable enlevĂ©e par un homme (ThĂ©sĂ©e) et dont l’histoire de son accouplement avec le dieu suprĂȘme transformĂ© en cygne n’est pas tout Ă  fait claire. Ceci pour vous situer le passif familial de la jeune fille. ProblĂšme, comme vous l’avez compris, dotĂ©e d’un visage Ă  ravager les cƓurs, elle fait transpirer Ă  grosses gouttes de dĂ©sir les rois de GrĂšce. S’ils arrivent Ă  s’entendre entre eux, ils en oublient l’ennemi extĂ©rieur, l’étranger venu jusque dans nos couches pour nous voler nos femmes. Un jour, elle accueille le Troyen Paris, venu rendre visite Ă  son mari MĂ©nĂ©las, malheureusement absent.
Selon les versions, elle tombe amoureuse de lui et ils s’enfuient, ou il l’enlĂšve de force, mais, bref, les Grecs ne sont pas contents. «Un Troyen, un Asiatique, de l’autre cĂŽtĂ© de la mer, reçu en hĂŽte, sĂ©duit l’épouse et l’emmĂšne. Impossible de le supporter» , expliquait l’hellĂ©niste Jean-Pierre Vernant. Ce n’est sans doute pas vraiment pour cela qu’il y a eu une guerre mais c’est ce qui a permis de la justifier. Dans les deux cas, les femmes sont perdantes. D’un cĂŽtĂ©, elles sont passives, interdites de suivre leurs passions et de quitter un homme pour un autre. De l’autre, l’enlĂšvement est rendu romantique, le consentement une notion alĂ©atoire : «Elle finira par vouloir puisque je l’aime. »
HélÚne de tous les pays, rebellez-vous ! Tuez les Ménélas et les Paris et partez en vacances à Marmara avec moi.
Que s’est-il passĂ© entre 1976 et 1978 en Turquie ? Une Ă©toile filante Ă©rotique est apparue sur les pellicules puis s’est Ă©vaporĂ©e aussi vite qu’elle Ă©tait venue, Ă  tel point qu’on se demande parfois si elle a vraiment existĂ©. A l’époque, ce n’est pas la forme pour la production cinĂ©matographique du cĂŽtĂ© du Bosphore.
Une chaĂźne de tĂ©lĂ© nationale a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e attirant la population vers le petit Ă©cran, les salles obscures ne font plus recette. Pour sĂ©duire Ă  nouveau des spectateurs, un genre aussi bref qu’incongru fait son apparition : le Yesilçam porno, un mouvement Ă©rotique plus que X mais dĂ©jĂ  Ă©tonnant pour un pays conservateur mĂȘme si Erdogan Ă©tait encore trĂšs loin d’ĂȘtre au pouvoir.
Dans ces rĂŽles de sexe simulĂ©, une femme irradie plus que les autres : Arzu Okay. En deux ans, elle tourne vingt-cinq films Ă©rotiques et devient un objet immodĂ©rĂ© de fantasmes, une sorte de Brigitte Bardot turque capable de faire arrĂȘter les avions sur le tarmac si elle est en retard. Puis elle quitte un milieu qu’elle juge vĂ©reux, oĂč ce sont surtout les producteurs qui se font de l’argent et pas la jeune actrice indĂ©pendante. «J’en avais marre. Les gens me voyaient uniquement comme un matĂ©riel de sexe» , dit-elle Ă  une journaliste qui l’a retrouvĂ©e en 2015 pour la revue l’Imparfaite , un de ses rares tĂ©moignages. Car, contribuant Ă  son mythe et, encore aujourd’hui, Ă  une rĂ©putation flatteuse, Arzu Okay a longtemps disparu de la circulation, changeant complĂštement de vie. Elle habite dĂ©sormais Ă  Paris, dans le Sentier, oĂč elle possĂšde une retoucherie. «On me demande toujours si j’avais honte, mais c’est toute une gĂ©nĂ©ration qui Ă©tait amoureuse d’elle» , dit, toute fiĂšre, sa fille.
Si, lorsque vous repensez aux dĂ©filĂ©s immenses de la manif pour tous, vous avez encore envie de vomir trois ans aprĂšs, difficile de ne pas aimer Buck Angel. A lui tout seul, la star de porno amĂ©ricaine reprĂ©sente tout ce que les horrifiĂ©s du «gender» abhorrent. Il est un symbole, une nouvelle Ă©tape dans les rapports hommes-femmes. Avec son crĂąne rasĂ©, sa lĂ©gĂšre barbe rousse, ses tatouages et ses airs de mec qui en a vu d’autres, Buck Angel est beau comme un camionneur. On aimerait bien qu’il nous prenne en stop le long de l’historique Route 66 pour filer vers la cĂŽte Ouest et la Californie, lĂ  oĂč il rĂ©side.
L’acteur est nĂ© femme, en 1972. Impression d’ĂȘtre dans le mauvais corps, rupture familiale progressive, dispute, dĂ©part, prostitution
 le chemin est long et compliquĂ© avant qu’il n’entame un processus de changement de sexe. Aujourd’hui, plus masculin que le trans, tu meurs. Et pourtant, il a dĂ©cidĂ© de garder ses organes sexuels fĂ©minins, souhaitant toujours pouvoir avoir un orgasme et jugeant que la reconstruction du pĂ©nis n’est pas complĂštement au point. Dans un milieu, le porno, parfois aussi rĂ©trograde et macho que les autres, il est devenu une star avant de se ranger des machines et de passer derriĂšre la camĂ©ra pour mettre en avant des parcours de transsexuels. «J’ai dĂ©cidĂ© que je serai un homme avec un vagin qui aime le sexe», dit-il tout simplement. Sa performance avec Allanah Starr, premiĂšre scĂšne recensĂ©e de l’histoire entre un et une trans, entre «l’homme avec une chatte» et la «femme avec un pĂ©nis», reste un modĂšle indĂ©passable du genre, une cĂ©lĂ©bration de la fluiditĂ© du monde, de la vie et du plaisir.
Cinq cent quatre-vingts ans aprĂšs, mes sentiments sont encore mitigĂ©s Ă  propos de Jeanne d’Arc, un peu, vous savez, comme avec ce vieil alcool de poire de grand-mĂšre au goĂ»t indĂ©finissable mais dont vous ne pouvez vous empĂȘcher de reprendre une goutte, une derniĂšre.
CĂŽtĂ© pile : au bout d’un moment, y en a assez de cette jouvencelle complĂštement bigote qui parle Ă  Dieu dans sa tĂȘte et qui met en avant sa virginitĂ© comme argument de vente. «Ah ! J’aimerais mieux ĂȘtre dĂ©capitĂ©e
Un noir se tape sa partenaire
Baisée des deux cÎtés
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