Elle se soumet à son maître

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Elle se soumet à son maître
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La douce rencontre d’ un homme & d’une femme
La soumission est une posture psychologique : être en attente, laisser le Maître décider, être soumise et seulement obéir ou exécuter sans penser. Ne pas être soi-même « maître » de la situation pendant un moment, faire une pause, ne plus penser pendant les séjours, moi qui a toujours voulu maîtriser ma vie, LA Vie. Etre enfin dans le moment présent, chose si difficile pour moi ! Je me dois d’être soumise à mon Maître même à distance et je suis punie quand je ne respecte pas les clauses du contrat ou quand je ne réponds pas correctement aux demandes de mon Maître.
Quoiqu’il advienne dans un futur proche ou lointain, si la vie nous éloigne, je serais toujours reconnaissante à l’Homme qu’est mon Maître, d’avoir su m’offrir cette opportunité unique d’aller toujours plus loin en confiance accompagnée de son amour et sa croyance en mes potentialités.
Je suis une jeune femme de presque 47 ans d’ 1 m 60 . Je suis mariée je deviens la femme en même temps que je découvre mon besoin de soumission grâce à mon amant, mon homme, mon Maître qui a su voir en moi la soumise et perverse que j’ai toujours fantasmé d’être.
J’aime la sodomie, la fessée, la soumission et bien d’autres pratiques que j’ai longtemps fantasmées ou que je n’imaginais même pas avant ma relation avec mon Maître Benoît…
J'aime aussi la douceur de mon Maître qui malgré la HARD itude de nos rapports, l'incorpore dans nos jeux, il sait que cela me tient à coeur, moi sa soumise!
Le Maître doit d'être imaginatif de telle manière que sa soumise soit fière et se sente l'objet de toutes les convoitises. Le Maître se doit de façonner sa soumise de telle manière que sa chair et son esprit soit imprégné des principes à la base de la relation d’échange de pouvoir. Il se devra de prendre tout égard de telle manière que sa soumise prennent un réel plaisir, notamment aussi en lui annonçant avec soin certaines séances. Il se devra de la surprendre par exemple en préparant avec soin et classe une séance de domination ceci toujours dans un esprit de la soumission. 
 Le Maître se devra de faire tout ce qui est possible pour permettre qu'ensemble avec sa soumise le chemin de la soumission débouche sur un monde sans interdit, si ce n'est celles des règles déjà établies au départ. De ce fait ensemble le Maître ainsi que sa soumise n'auront que soif de découvrir les plaisirs cachés voire inconnu du monde de la soumission. Le Maître est conscient qu'il ne peut y avoir aucune symbiose si la soumise ne réalise pas tout de suite qu'elle consiste pour lui à être le plus précieux des objets et de ce fait à droit au égards de son statut.
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Cet article est cité par

Bellavitis, Anna. (2018) Women’s Work and Rights in Early Modern Urban Europe . DOI: 10.1007/978-3-319-96541-3_8
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Des esclaves pour la liberté sexuelle de leurs maîtres [Texte intégral]
(Europe occidentale, XIVe-XVIIIe siècles)
Paru dans Clio. Histoire‚ femmes et sociétés , 5 | 1997

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Accueil Numéros 17 Documents Se soumettre pour se libérer. Une...
Le procès intenté par une esclave contre son maître, à Cadix, en 1704, est surprenant. Elle demandait au tribunal ecclésiastique d’obliger son maître à lui octroyer la charte d’affranchissement, puisqu’elle avait passé un contrat verbal avec lui contemplant ses services sexuels en échange de la liberté. Sous quel registre inscrire cette démarche ? La prostitution publique des esclaves était interdite, et sa pratique (contrairement au cas des affranchies) inconnue. Mais dans le secret des maisons les relations sexuelles maître-esclave était monnaie courante. S’agissait-t-il seulement de rapports d’exploitation, de viols, de « droit de cuissage » sous couvert de la propriété du corps de l’esclave ou, comme dans le cas présenté ci-dessus, aussi de stratégies de libération ? L’esclave n’avait pas seulement un corps, mais aussi une tête.
The action a female slave took against her master in Cadix in 1704, is somewhat surprising. She asked the ecclesiastical court of justice to get her master to treat her like a free woman, on the grounds that she had with him an oral agreement that secured her freedom in exchange of sexual services. In what file should that action be registered ? Public prostitution of slaves was forbidden and its practise unknown. But in the secret of homes sexual relationships between slaves and masters was common. Was it mere exploitation, rape, sexual harassment, because the slave’s body was not free, or strategies for freedom as in this case ? Indeed this story shows that the slave did not only have a body but also a brain and a mind.
1 Voici des extraits traduits de la transcription d’une affaire portée devant le juge du tribunal ecclésiastique de Cadix, en 1704 (Archivo Diocesano de Cadiz, ADC, Varios, Divorcios , leg. 936).
2 « Demande en justice : Cadix, 3 décembre 1704. Monsieur le Juge ecclésiastique, Theresa Josepha, d’origine turque, esclave de Antonio de Medina, avec tout le respect dû à Vuestra Merced, dit que cela fait douze ans qu’elle est esclave du susdit, et qu’il y aura trois ans que, resté veuf, il avait sollicité les faveurs sexuelles 1 de la suppliante, et qu’il avait eu avec elle une fille, avec la promesse de lui donner la liberté, et maintenant il ne veut pas tenir sa parole mais bien continuer à offenser Dieu notre seigneur, et pour que cela soit réparé et qu’il octroie la liberté à la suppliante, elle se remet à la piété de V. M., pour avoir justice dans cette affaire, qu’elle espère de votre grande chrétienté.
3 1er témoin : Manuel de la Rocha de Sequera, c’est ainsi qu’il dit s’appeler, et être maître coiffeur, et vivre dans la maison de Antonio de Medina, maître de ladite Turque, dans la rue des Flamands […] dit qu’il vit dans la maison dudit Antonio de Medina depuis deux ans et demi, c’est-à-dire depuis le temps de son veuvage, et que le susdit a pour esclave ladite Theresa Josepha, qu’il a vu traiter comme telle sans que, en présence du témoin, il ait eu aucune affection à son égard, et après la mort de l’épouse dudit Antonio de Medina, neuf mois après plus ou moins, ladite Turque accoucha d’une fille qu’on mit à l’hospice des enfants abandonnés, et elle affirma au témoin et aux filles dudit Antonio de Medina qu’elle était fille de son dit maître, et pour cette raison les susdites eurent querelle avec leur père ; lui, il ne répondit rien, ne se fâcha pas avec ladite Turque pour ladite grossesse et s’occupa d’elle jusqu’à ce qu’elle fut hors de danger ; mais le témoin, comme il vient de le dire, ne les a jamais vus coucher ensemble ni commettre autre action par laquelle on pourrait déduire une relation illicite, et la Turque, ayant appris que son maître voulait s’embarquer et ne pas lui donner la liberté, parla au témoin pour qu’il serve d’intermédiaire à son profit, compte tenu qu’elle avait bien consenti à son plaisir, et ayant fait cette proposition audit Antonio de Medina, il ne répondit pas s’il allait la libérer ou pas ; et dans une autre occasion, une de ses filles dit à la Turque que son père ne pouvait pas lui donner la liberté sans son consentement et celui de ses sœurs, puisqu’elle faisait partie des biens de leur mère, et là-dessus non plus ledit Antonio de Medina ne dit rien ; et que c’est tout ce qu’il sait et peut déclarer, et que c’est la vérité dite sous serment, et qu’il est âgé de 28 ans, et le signa.
4 2e témoin : Maria de los Remedios, ainsi dit-elle s’appeler, d’origine turque, et esclave de Juan Guerrero, boulanger, et qu’elle vit dans le quartier de la Viña, dit qu’elle sait que ladite Theresa Josepha est esclave de Antonio de Medina depuis douze ans, chez lequel elle l’a vu servir, et qu’il y aura trois ans que celui-là était resté veuf, et qu’il y aura deux ans qu’elle aura vu ladite Theresa Josepha enceinte, et la témoin lui avait demandé de qui elle était enceinte, et elle répondit que c’était son maître qui lui avait offert la liberté
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