Elle se mettra à sauter sur le lit

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Elle se mettra à sauter sur le lit


Top 15 des Romans au Style qui Déboite

Vous en avez marre de lire des bouquins qui vous ennuient ? Ras-la-casquette de faire défiler des pages sans jamais être surpris ou, encore mieux, choqué ?
Vous cherchez des lectures qui vous secouent les puces et vous fassent sortir de cette zone de confort littéraire soporifique où les mêmes histoires prévisibles se répètent à l’infini, et où l’absence accablante de style original et audacieux semble devenue une putain de norme ?
Alors, vous êtes au bon endroit. Et je vais vous dire, vous êtes pas prêt pour l’artillerie ultra balèze que j’ai réunie pour vous dans cet article…
Attention les yeux, voici mon Top 15 dédié aux pires DESPERADOS DU STYLE !
Invention de nouveaux langages, argot éhonté, ponctuation et syntaxe anarchiques, sans compter les thèmes carrément barrés choisis par ces auteurs que rien n’effraie sinon la normalité, cet article vous présente 15 livres et 15 auteurs qui n’ont en commun qu’un seul truc : un monstrueux je-m’en-foutisme envers les règles les plus primaires et les mieux établies de la littérature !
Révolution à eux seuls, ces artistes souvent décriés à leur époque ont fini par devenir des piliers dans leur domaine, des références, des monuments, et pour cause : ils ont eu les couilles de n’en faire qu’à leur tête, suivant leur instinct, au mépris du qu’en-dira-t-on et de la critique, pour engendrer des œuvres à l’originalité spectaculaire.
Ces œuvres sont réunies ici, chacune présentée avec sa couverture, son résumé, un extrait particulièrement représentatif de leur bizarrerie, et mon analyse stylistique.
Et je parie qu’après les avoir dévorées, vous ne verrez plus jamais la littérature du même œil…
L'Orange Mécanique restera sûrement l'un des romans les plus marquants de son temps, parce qu'il est notre époque. Ne serait-ce qu'à ce titre, on peut assurer qu'il demeurera, tout comme le film qu'en a tiré Stanley Kubrick, longtemps d'actualité. Alex " l'humble narrateur et martyr " et aussi le héros de l'histoire, est le parfait produit d'une civilisation où la violence est devenue habituelle, non pas l'expression d'une révolte, mais l'expression tout court, manifestée par le langage et les actes de certains, exercée en représailles par les gens du Bien et de l'Ordre, passivement subie par la masse. Civilisation d'aveugles titubant et distribuant ou recevant les coups dans une nuit absolue. Les adolescents comme Alex (il n'a pas quinze ans) ont été élevés dans cette violence. Leurs bandes terrorisent la métropole et se terrorisent entre elles. Mais le jour où Alex, qui est un pur à sa façon, est lâché par ses "drougs" (copains) et arrêté par les "milichiens" de la "rosse" (police), c'est pour être jeté dans une autre violence, celle des prisons. Et quand on essaie sur lui des méthodes nouvelles de "récupération" sociale et de rédemption, c'est au viol de sa conscience qu’on procède scientifiquement, par le conditionnement, et à des fins de propagande politique...
On avait les poches pleines de mouizka, si bien qu’on n’avait vraiment pas besoin, histoire de craster encore un peu de joli lollypop, de tolchocker un vieux veck au fond d’une impasse et de le relucher baigner dans son sang tout en comptant la recette et la divisant par quatre, ni de faire les ultra-violents à cause d’une viokcha ptitsa, toute grisaille et tremblante dans sa boutique, pour vider tiroir-caisse jusqu’aux tripes et filer en se bidonskant. Mais, comme on dit, l'argent n’est pas tout. 
Inutile de vous faire un dessin, pas vrai ? Ce court extrait incarne à lui seul toute l’originalité et toute la démence de cet incroyable roman ! Franchement, fallait oser ! Vous vous demandez à quoi riment ces mots inconnus, super nombreux, qui sillonnent chaque putain de phrase au point de carrément créer un nouveau langage ? Anthony Burgess s’est inspiré du russe et du manouche pour enfanter ce nouvel argot qui semble si naturel dans la bouche du narrateur, Alex. Et le truc le plus dingue, c’est qu’il finit par nous devenir évident, à nous aussi. La première surprise passée, ce livre se lit avec une grande fluidité, et y se trouve que ça claque, en fait. Ça déchire à mort, au point qu’on s’étonne d’employer nous-mêmes cet étrange langage en privé !
Le fait que le narrateur s’exprime d’une manière tout à fait personnelle et inédite lui offre une dimension de réalité supplémentaire, et nous incite à pénétrer sa sphère, à nous glisser dans sa version de la réalité, et à, si ce n’est le comprendre, du moins nous sentir plus intime, voire dans une promiscuité relativement malsaine, avec les actes monstrueux auxquels il se livre. Si ce roman n’était pas écrit à la première personne, d’une part, et si ce langage nouveau n’existait pas, d’autre part, il nous serait certainement moins facile de nous identifier à lui, au point de le juger moins sévèrement que ce qu’il mérite…
C’est un coup de maître de la part de l’auteur ! Déjà parce qu’il fallait avoir les couilles de le faire, et ensuite parce que ça n’a rien de gratuit. En effet, au fil de la lecture, on réalise qu’Alex est finalement lui aussi victime d’un système dont sa façon de parler n’est que la marque extérieure. La brutalité d’un monde déshumanisé et le viol de la conscience dont parle ce livre, on se les prend de plein fouet, et le propos final est aussi triste qu’alarmant…
Bref, je terminerai en disant qu’il est inutile de savoir parler russe pour capter ce qui se dit, mais qu’un glossaire est tout de même disponible à la fin de l’ouvrage, plus par humour que pour aider à la compréhension.
Ils sont quatre amis inséparables qui ont en commun une enfance, une ville, des voisins, le chômage. Et surtout une dévotion appliquée pour une seule et unique héroïne en forme de seringue. On entend ces quatre-là, on les écoute : chacun raconte son Edimbourg, entre deux pintes de bière, après un fix, avant une tasse de thé, ou pendant une baston à coup d'aiguilles à tricoter taillées en pointe. On voit les corps mangés par le virus, la drogue, les hallucinations, et puis quelque chose se détache : on est d'Edimbourg, mais comme on est de Fresnes ou de la Santé. Il faut s'échapper.
Sick Boy ruisselait ; il tremblait. Moi, posé là, à fond dans la télé, j’ignorais l’enculé. Il me foutait le cafard. J’essayais de me concentrer sur le Van Damme.
Ce genre de films c’est réglé comme du papier à musique : d’abord l’inévitable accroche dramatique, ensuite ils font monter la tension en introduisant le fils de pute en chef et les premières bribes d’une intrigue mal foutue. Là, Jean-Claude devrait pas trop tarder à latter à tout va.
- Rents. Faut que j’aille voir Mère Supérieure, ânonne Sick Boy en secouant la tête.
Si seulement ce fils de pute pouvait gicler ailleurs et me laisser tranquille avec Jean-Claude. N’empêche, dans pas longtemps ce sera mon tour d'être en manque et si cet enculé va pécho seul et revient chargé, il va me forcer à faire la manche. Si on l’appelle Sick Boy c’est pas qu’il est tout le temps en chien, mais parce que c’est un putain d’enculé.
Et vas-y les gros mots, et vas-y l’argot, et vas-y l’absence de négation ! Et encore, ceci n’est qu’un extrait. Ce roman étant polyphonique, plusieurs personnages s’expriment, chacun avec sa façon propre de dégrader la langue (y en a un notamment qui ponctue toutes ses phrases de “enfin, j’veux dire, t’sais ?” qui écorche carrément les nerfs, à la longue, comme le ferait un pote à nous qu’on a sans cesse envie de reprendre sur ses putains de fautes de syntaxe !). Mais voilà, qu’est-ce que vous voulez, ces mecs sont des toxicos d’une pauvre banlieue écossaise, et si on tient à être cohérent, pas d’autre choix possible que… ça.
Irvine Welsh a révolutionné le roman, avec ce truc, ouvrant la voie vers une torture de la langue qui, si elle déplaît fatalement aux indécrottables partisans de la supposée “noblesse” de l’expression romanesque, n’en demeure pas moins existante, et réelle. Déjà en action dans la rue. Et vous savez quoi ? Moi, ça me plaît.
Je considère même que d’écrire de cette façon, avec un style qui colle au plus près de la réalité, c’est offrir une voix aux laissés-pour-compte et autres méprisés du système. Nan, tout le monde ne s’exprime pas avec des saloperies de fleurs plein la bouche, et refuser de tordre le langage de la “rue” pour le faire correspondre à une certaine idée de la beauté ou de respect de la langue ou de je ne sais quelle connerie est pour moi une visée honorable. Sans compter qu’une fois de plus, le roman en ressort grandi. On a l’impression d’être en plein cœur du quotidien misérable et désespéré de gars infoutus de trouver le moindre sens ou la moindre valeur à la vie, ce qui, pardonnez-moi, est clairement représentatif de cette putain d’époque.
“Le regard que j’ai toujours porté sur Los Angeles est celui d’un autochtone. Je n’ai jamais vu cette ville comme une terre étrangère dépeinte par des écrivains venus d’ailleurs. C’est là que j’ai grandi. Les données que je récoltais, je les passais au crible, je les transfigurais comme un gamin peut le faire…”
James Ellroy poursuit la psychanalyse sauvage de sa vie et de sa ville natale à travers une série de textes percutants, qu’ils soient intimes, documentaires ou de fiction. Il y aborde une variété de sujets allant de la boxe aux crimes sexuels, en passant par la justice, la peine de mort et bien sûr, lui-même. Refusant la complaisance, il se montre totalement sincère, provoquant, inventif. Il a créé une langue et un style qui n’appartiennent qu’à lui, le style Ellroy.
Je m’installe. L’immeuble est rempli d’immigrés clandestins bruyants. Ma piaule est deux fois plus petite qu’une cellule. J’ai l’impression d’être en cabane. Les immigrés me flanquent la trouille. L’immeuble a des airs de planque pour malfrats ou d’hôpital psychiatrique. Je picole pour arriver à m’endormir et j’avale des poppers le lendemain matin. 
Les voix reviennent. Je me bouche les oreilles et je me cache dans mon lit. J’ai l’impression que les résistances électriques de ma couverture chauffante sont des micros espions. Je les arrache et je les jette contre le mur. 
Le plancher est miné et couvert de pièges à loups. Je me cache dans mon lit et pisse partout dans les draps. Les Voix persistent. Je lacère mon oreiller et je m’enfonce du caoutchouc mousse dans les oreilles.
Alors, ce qui saute aux yeux immédiatement ici, c’est l’enchaînement de phrases extrêmement courtes, tout à fait représentatives du style de James Ellroy, et du sentiment d’étouffement qu’elles engendrent. Tout “défenseur de la bonne manière d’écrire” vous le dira : il n’est pas conseillé de faire ça ! Normalement, on est supposé varier le rythme des phrases et des paragraphes, ne pas répéter “je” comme c’est fait ici, et aussi ne pas dire que les immigrés sont flippants !
Mouais. Normalement (qui a inventé cette foutue norme ?!). Cela dit, le “style Ellroy”, haché, parfois emprunté au style documentaire ou journalistique, souvent très descriptif ou informatif, même quand il s’agit d’évoquer des émotions ou un bad trip, comme ici, est aujourd’hui salué par le monde entier, et cet auteur est une putain de légende ! Alors, certes, cette étrange manière d’écrire est souvent justifiée par les thèmes abordés : comptes-rendus de scènes de crime, profusions de faits et détails liés à un meurtre, enquêtes policières… Coller au plus près des faits semble la chose à faire. Mais le truc se corse quand on entre dans la sphère privée, comme par exemple quand l’auteur raconte son enfance et son adolescence à Los Angeles, faites de branlades, de larcins, de violations de domiciles, de revues pornos et de fantasmes glauques de baise avec des femmes mortes par homicide.
Et il se passe un truc surprenant. Bien que le style informatif du roman ne nous incite absolument pas à entrer en empathie avec le narrateur, puisqu’au fond, il ne s’agit que d’une liste de faits, sans réelle pénétration de sa psyché, eh bien, c’est ce qui arrive quand même. Par un procédé aux ficelles impossibles à identifier, en on vient à être à notre tour pris à la gorge et enseveli par cette sorte d’hystérie monomaniaque qui est la marque de fabrique de James Ellroy. Et l’absence d’autocomplaisance qui signe l’expression de ses souvenirs fait naître en nous une sorte de dureté, un brin choquée, un brin émue, qui perdure en nous bien après avoir reposé le livre.
C'est en 1967, dans le magazine anticonformiste Open City , qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière. Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. L'alcool, le sexe, les échos d'une vie marginale et souvent misérable y étaient brandis comme autant de signes de rupture...
Depuis lors, l'auteur des Contes de la folie ordinaire , de Au sud de nulle part , de Pulp , disparu en 1994, est devenu célèbre. Ce Journal n'est pas seulement un des sommets de son œuvre, c'est un classique de la littérature contestataire, qui conserve, aujourd'hui encore, toute sa force, toute sa fraîcheur.
il (nan, pas de majuscule, NDLR) y avait un fils de pute qui ne voulait pas les lâcher, tandis que les autres gueulaient qu’ils étaient raides, la partie de poker était terminée, j’étais sur ma chaise avec mon pote Elf à mes côtés, en voilà un qui a mal démarré dans l’existence, enfant il était tout malingre, des années durant il a dû garder le lit passant le plus clair de son temps à malaxer des balles de caoutchouc, le genre de rééducation complètement absurde, et quand un jour, il a émergé de son pieu, il était aussi large que haut, une masse musculeuse rigolarde qui n’avait qu'un but : devenir écrivain, hélas pour lui son style ressemble trop à celui de Thomas Wolfe qui est, si l’on excepte Dreiser, le plus mauvais écrivain américain de tous les temps, moyennant quoi j’ai frappé Elf derrière l’oreille, si fort que la bouteille m’a échappé (il avait dit quelque chose qui m’avait déplu), mais quand il s’est redressé j’ai récupéré la bouteille, du bon scotch, et je lui en ai remis un coup quelque part entre la mâchoire et la pomme d’Adam… (to be continued).
Tous ceux qui ont lu Bukowski considèrent qu’il y a un avant et après Buko. Je ne sais pas si un auteur, avant ou après lui, s’est jamais lâché de cette façon. Il y a une énorme différence entre dire qu’on n’en a rien à foutre de la critique, et oser le mettre en pratique. Lui, il l’a fait, autant dans sa vie que dans son rapport avec les éditeurs, et, ce qui nous intéresse ici, dans son écriture. Au-delà des thèmes abordés (alcoolisme, pauvreté, paris, putes, boulot de merde et désespoir), c’est la façon dont il les aborde, son angle d’attaque, qui les rend si percutants.
L’impression est la même que si un compagnon éphémère de beuverie te racontait ses malheurs entre deux lampées de scotch. Et ça, c’est loin d’être facile à atteindre. On se demande s’il se contentait de se foutre devant sa machine à écrire et de narrer la dernière connerie qui lui était arrivé, exactement comme ça venait, sans aucune recherche de mise en forme ou d’efforts de langage, ou bien s’il devait travailler à rendre ce style si vivant. Je pencherais évidemment pour la première solution. Mais le truc, c’est que la majorité des écrivains se sentent plus ou moins contraints à écrire différemment de la manière dont ils parlent. Pas lui. Et il y a eu beaucoup d’imitateurs, mais personne n’a atteint son niveau, ce qui prouve la difficulté d’être libre dans son art. Ni plus ni moins.
Je ne vais pas m’étendre indéfiniment sur le sujet, Charles Bukowski est trop connu pour ça, mais je conclurai en disant que cet homme a su élever au rang de la noblesse toute une parcelle de l’humanité qui se trouve dans l’ombre, les marginaux, les trimards, les alcoolos et les miséreux, et qu’il leur a donné, à travers ses écrits, une réalité qu’on ne peut plus nier, et qu’on pourrait même admirer. Ouais, le nihilisme a des burnes.
Vue kaléidoscopique de l'Amérique depuis un bus conduit sous acide, Acid Test est une invite à un voyage sans retour. En 1964, Tom Wolfe s'embarque avec un groupe de marginaux californiens, les Merry Pranksters, dans leur bus scolaire conduit par Ken Kesey (auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou ) et Neal Cassady (héros de Sur la route de Jack Kerouac). Organisation de concerts-happenings (les Acid tests) et consommation de LSD au cœur du voyage, les rencontres avec les Beatles et Tim Leary, confrontations hilarantes avec la police et trips divers se télescopent ensuite dans un joyeux chaos. Chronique empathique et distanciée, Acid Test donne à revivre la gestation et l'expansion du mode de vie hippie. Né de la rencontre d'un intellectuel mondain et de pionniers de l'aventure intérieure, il éclaire l'Amérique des années soixante depuis un symbole, la culture psychédélique qui culminera à Woodstock. Au fil des pages, voyager dans le bus devient alors plus qu'un plaisir : une urgence, car le talent de conteur socioréaliste de Wolfe fait de la soif d'expériences contagieuse des Pranksters une épreuve initiatique moderne.
Ils étaient remontés dans l’autobus et avaient repris le chemin de La Honda, sous le bon vieux soleil estival de Big Sur, un soleil gelé, nul n’avait besoin de le préciser : c’était du sérieux, maintenant, pas comme les autres, c’te merde-là , préféraient-ils ajouter, pour tout commentaire, comme pour conjurer… l‘Indicible. On était en pleine parapsychologie . Comme lorsque Sandy, après avoir fait près de trois cent kilomètres sur les routes du Sud Dakota, avait regardé la carte fixée au toit de l’autobus, et les avait vus marqués d’une ligne rouge… Sandy ::::: Il était reparti au pays du Lavage du Cerveau, où les Blouses Blanches ne comprendraient jamais, au grand jamais, d’où il revenait… Cette Ville du Bout du Monde, la Ville-Limite, où ils se retrouvaient tous maintenant...
Désolé Buko, moi Tom Wolfe, je le kiffe ! Faut dire que lui et Hunter S. Thompson sont tout de même à l’origine du “nouveau journalisme” dont ce livre en particulier est le témoin. Pas sûr que cet extrait soit suffisamment représentatif de la dinguerie phénoménale qu’est ce livre, alors je vais tenter de vous faire saisir le truc : c’est bien simple, ouvrir cet ouvrage, c’est monter à bord du bus des Merry Pranksters et se prendre des giclées d’acide plein les dents en une montée continue.
L’absence de distanciation entre la narration et ce qui est rapporté, le côté “pris sur le vif”, LES MOTS EN MAJUSCULES, l’impossibilité de différencier ce qui fait partie de la défonce et la réalité, la fonte, même, de la supposée réalité dans celle de la vision des Merry Pranksters, font de cet ouvrage un trip psychédélique à part entière ! Regardez la fin de l’extrait, le Lavage de Cerveau, les Blouses Blanches, rien qu’avec ça, on capte qu’il s’agit de concepts appartenant aux personnages de ce livre (qui ont tous existé, puisqu’il s’agit de l’immersion d’un journaliste dans leur monde), comme des références personnelles, ce truc qu’on partage avec ses amis les plus proches, un souvenir ou une idée commune qu’on n’a même plus besoin d’expliciter parce que, bordel, tout le monde sait de quoi on parle !
Voilà le pouvoir de ce livre. C’est un billet d’entrée dans une autre réalité, et aussi le témoignage d’une époque, d’un état d’esprit, que vous et moi n’aurons jamais la chance de connaître. Une fois de plus, ce miracle en revient au style de Wolfe. Un auteur qui n’aurait pas été en mesure de lâcher les chevaux comme ça, d’oser écrire avec la même folie que ce qu’il était en train de vivre, n’aurait jamais pu toucher la saveur et la vérité de cette époustouflante virée hallucinatoire !
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