Elle se mesure au monstre

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Elle se mesure au monstre
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Sommaire I) Lucrèce dominée par ses émotions A. Un colère démesurée B. ...qui se traduit dans la forme C. ...aussi bien que dans le fond II) colère qui se redirige en blâme contre don Alphonse A. Infantilisation de son époux B. Paroxysme de la colère de Lucrèce III) Un sentiment de toute puissance de la part de Lucrèce A. Côté noir de Lucrèce exacerbé B. Tension scénique C. Mais nuances comiques cependant Conclusion
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A partir de la célèbre tirade de Lucrèce de la scène 2 de la première partie de l'acte II, nous allons voir comment Lucrèce, qui cherchait à redevenir une femme vertueuse, laisse de nouveau place à son côté noir ; et comment cela jouera en sa défaveur. Cette tirade est primordiale dans la pièce puisqu'elle annonce l'issue tragique de la pièce ; Lucrèce ne peut lutter contre son "mauvais ange", et cette tirade en explicite parfaitement les raisons. (...)
[...] Ainisi, d'un point de vue visuel, la tirade se prête d'emblée au rire. Au niveau des comportements également, la tirade est comique. En effet, non seulement la longue phrase où Lucrèce semble perdre le fil de sa pensée en agressant son mari fait sourire, mais d'une manière plus générale, c'est l'inversion des sexes et des rôles dans leur ensemble qui fait rire ici. En effet, c'est Lucrèce qui commande à son mari : je veux que (l. 53) ; et lui, est complètement infantilisé par sa femme, alors qu'il est le détenteur du pouvoir, comme il le rappellera à la scène 4 : vous êtes la femme, la sujette et la servante d'Alphonse, duc de Ferrare, et vous êtes à Ferrare! [...]
[...] Tous les jours, ce sont de nouvelles injures, et jamais je ne vous en vois ému. Est-ce que cette boue dont on me couvre ne vous éclabousse pas, don Alphonse ? Allons, sur mon âme, courroucez-vous donc un peu, que je vous voie, une fois dans votre vie, vous fâcher à mon sujet, monsieur ! Vous êtes amoureux de moi, dites-vous quelquefois ! Soyez-le donc de ma gloire. Vous êtes jaloux ? Soyez-le de ma renommée ! [...]
[...] Lucrèce semble alors désemparée ; elle donne l'impression de ne plus savoir quoi faire pour provoquer une réaction chez le duc, et, à bout, elle le somme explicitement de s'énerver, à la fois suppliante et excédée : Allons, sur mon âme, courroucez-vous donc un peu, que je vous voie, une fois dans votre vie, vous fâcher à mon sujet, monsieur! à 35) Le fait de finir sa phrase par monsieur tout comme elle l'avait fait par exemple dans je vous en préviens, monsieur le duc (l. 23) montre également l'exaspération de Lucrèce, puisqu'étant à la fin de la phrase, cette appellation est placée sous l'accent et porte donc toute la colère de Lucrèce. [...]
[...] ] Ne vous appelez-vous pas Lucrèce Borgia? Ainsi, lors de cette tirade, Lucrèce, en proie à ses émotions, ne contrôle pas parfaitement son langage, comme le prouve la légère faute de personne qu'elle fait lorsqu'elle dit : le nom de votre femme gravé au-dessous de mes armoiroies de famille (l. De plus, elle se livre à des répétitions : Monsieur, monsieur (l.1) ; ceci répété 3 fois dans la même phrase. Ces répétitions prouvent l'importance de sa colère, qui s'amplifie au fur et à mesure qu'elle parle ; comme le prouve, entre autres, la gradation de la première phrase : ceci est indigne, ceci est odieux, ceci est infâme La ponctuation forte, comme les interrogatives, traduit également l'emportement de Lucrèce et laisse a penser que sur scène, ces propos sont criés plus qu'ils ne sont dit. [...]
[...] En effet, elle constitue un moment charnière puisque dans ce monologue de la scène 2 de la première partie de l'acte II, Lucrèce demande à son mari le duc Alphonse réparation pour un affront qui lui a été fait à la fin de l'acte à savoir l'arrachage de la première lettre de son nom gravé sur un mur. Or le spectateur sait que le coupable que recherche Lucrèce est en réalité la personne qu'elle aime le plus au monde, à savoir Gennaro, son fils. [...]
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Accueil Sixième Français Cours : La figure du monstre
B Le monstre entre peur et fascination
II Les multiples représentations du monstre dans la littérature et les arts
A Des créatures hybrides entre l'homme et l'animal
B Des créatures ressemblant à l'homme
C Des créatures nées d'une transformation
Dans La Métamorphose (1915), Franz Kafka décrit un homme qui est transformé en un insecte géant. Dans Rhinocéros (1959), Eugène Ionesco raconte la métamorphose de toute une population en rhinocéros.
III Le monstre et ses différents liens avec l'homme
C L'homme : un monstre pour l'homme
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Dans chaque pays du monde, à toutes les époques, les hommes ont eu besoin d'inventer des monstres. Ces créatures imaginaires, repoussantes ou attirantes, gentilles ou méchantes, mi-homme mi-animal, permettent à l'homme d'exprimer sa peur ou son admiration à l'égard de ce qui est différent de lui, de ce qui lui est étranger, de ce qui ne lui ressemble pas et de ce qu'il considère comme monstrueux. La littérature et les arts représentent les différentes figures du monstre et interrogent les diverses relations entre l'homme et le monstre : combat, affrontement, entente amicale ou amoureuse, etc. La littérature et les arts montrent également de quelle manière la figure du monstre permet au héros de prendre sa place. Quelles sont les représentations du monstre dans la littérature et dans les arts ? Quelles sont les émotions ressenties ? En quoi les liens entre l'homme et le monstre permettent à l'homme d'être monstrueux et au monstre d'être humain ?
Le monstre est une créature imaginée par l'homme qui peut prendre différentes formes. Le monstre provoque la peur mais aussi la fascination.
La définition du mot « monstre » est variée et complexe. C'est un mot qui peut prendre plusieurs sens. La créature monstrueuse peut être un être ou un animal terrible incarné par le dragon . Le monstre peut être une créature effrayante, soit par son physique soit par son attitude morale et ses actions .
Le mot « monstre » vient du latin monstrum qui signifie « prodige », « ce qui est donné à voir ». On distingue trois sens du mot « monstre » :
Les trois sens du mot « monstre » trouvent chacun des représentations dans la littérature et les arts.
Quand le monstre est un être ou un animal fantastique terrible, il ressemble souvent à une sorte de dragon étrange et imaginaire. Il possède plusieurs têtes, plusieurs membres supérieurs et inférieurs (pattes, sorte de bras, etc.), des écailles, des ailes, des griffes, des cornes. Il est effrayant par sa taille, par son pouvoir magique, par les sons qu'il émet. Il peut cracher du feu pour se défendre.
Scylla, dans l' Odyssée d'Homère, est un monstre marin qui ressemble à un dragon avec ses « douze pieds difformes, et six longs cous sortent de son corps : à chaque cou est attachée une tête horrible, et dans chaque gueule pleine de la noire mort il y a une triple rangée de dents épaisses et nombreuses. » (Homère, Odyssée , chant XIII)
Quand une personne est d'une laideur effrayante, elle est souvent considérée comme monstrueuse. Elle a des traits physiques difformes, laids, et non conformes à l'ordinaire.
Quasimodo est un personnage monstrueux du roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831). Il est borgne, bossu et boiteux.
Une créature peut être monstrueuse du fait de son comportement. Elle fait preuve d'une méchanceté incomparable au point de commettre des actes inimaginables.
Dans la mythologie grecque, Médée est une princesse douée de pouvoirs magiques. Elle aide Jason à retrouver la Toison d'or. Ensemble, ils ont des enfants, mais Jason finit par tromper Médée. Elle entre dans une terrible colère et souhaite se venger. Elle fait preuve d'une violence redoutable et d'une grande cruauté au point de tuer ses propres enfants qu'elle aimait pourtant. Médée est un personnage dont le comportement est monstrueux.
L'homme ressent de la peur pour les monstres, mais il est également fasciné par leurs caractéristiques physiques, par leurs pouvoirs et par leurs actes .
La littérature montre que l'homme peut avoir peur des monstres qu'il rencontre sur son passage. Les légendes populaires ont souvent utilisé la figure du loup. Le loup serait une créature monstrueuse qui effraie l'homme et lui veut du mal. Le loup a en effet très souvent mauvaise réputation dans la littérature : il est celui qui mange les troupeaux de moutons dans la montagne, les petits enfants dans les contes merveilleux comme Le Petit Chaperon rouge . Plus encore, certains hommes sont capables de prendre l'aspect d'un loup et de devenir un homme-loup appelé « loup-garou » qui ne sortirait que le soir pour effrayer les gens.
Entre 1764 et 1767, au sud de l'Auvergne, dans le Gévaudan, une bête monstrueuse et mystérieuse s'attaque aux hommes et les effraie.
« Une Bête féroce est apparue dans nos climats, laissant les traces sanglantes de sa cruauté. Elle est venue comme par miracle, et sème la terreur dans nos campagnes, elle joint la force à la ruse, fond sur sa proie avec une agilité extraordinaire, parcourt d'énormes distances en un temps très bref. Ce monstre s'en prend de préférence aux femmes, aux enfants, aux vieillards aussi, mais ose attaquer les hommes robustes. [...] Un homme a vu la Bête traverser la Truyère à gué sur ses deux pattes de derrière : pour lui, ce ne peut être qu'un singe ou un loup-garou. »
La littérature montre également que l'homme peut ressentir de l'attirance pour les créatures monstrueuses. Certains monstres sont attirants et envoûtants. Ils empruntent des caractéristiques humaines comme la voix.
Ce tableau montre comment Ulysse, attaché solidement au mât du bateau, résiste au chant envoûtant de six sirènes qui tournent autour de lui pendant qu'une autre va tenter un de ses compagnons. Ces sirènes ont un très beau visage humain, très fin, avec des cheveux bruns, mais leur corps est celui d'un oiseau noir aux larges ailes.
Dans la littérature et les arts, on trouve de multiples représentations du monstre. Il peut être une créature hybride entre l'homme et l'animal, une créature qui ressemble à l'homme ou encore une créature née d'une métamorphose.
Les créatures monstrueuses hybrides sont un mélange imaginaire d'homme et d'animal . C'est le cas des géants ou des vampires.
Les géants sont des créatures hybrides que l'on retrouve notamment dans les récits antiques et dans les contes merveilleux.
L'adjectif « hybride » signifie « croisement » : c'est un mélange entre deux éléments.
Les géants sont des créatures hybrides qui ont des caractéristiques humaines mais sont de taille démesurée. Ils peuvent également n'avoir qu'un œil comme les cyclopes dans l' Odyssée d'Ulysse.
Le mot « odyssée » vient du grec Odusseus qui signifie « Ulysse ». L'épopée détaille le long et difficile retour d'Ulysse à Ithaque, sa terre natale, après la victoire des Grecs à Troie. Ulysse s'est absenté de sa patrie pendant vingt ans : il a vécu dix ans de siège à Troie et dix ans d'errance.
Dans la littérature et les arts de l'Antiquité, de nombreux géants existent : les titans, les cyclopes, les ogres, etc. On les trouve notamment dans les épopées.
Le mot « épopée » vient du grec epos qui signifie « chant ». L'origine du mot rappelle le caractère oral du texte : les récits étaient racontés et chantés devant un public par un chanteur appelé « aède » accompagné d'une lyre.
Une fois la guerre de Troie terminée, Ulysse et ses compagnons reprennent la route pour Ithaque. Ils débarquent sur une île sauvage habitée par les Cyclopes, mot qui signifie « les yeux ronds ».
« Nous vîmes une haute caverne ombragée de lauriers, près de la mer. Là habitait un géant qui, seul et loin de tous, menait paître ses troupeaux, et ne se mêlait point aux autres, mais vivait à l'écart, faisant le mal. C'était un monstre prodigieux. Il ne ressemblait pas à un homme qui mange le pain, mais au faîte boisé d'une haute montagne, qui se dresse, seul, au milieu des autres sommets. »
Homère affirme explicitement que le cyclope est « un monstre prodigieux ». L'adjectif qualificatif est hyperbolique et insiste sur son caractère monstrueux tout comme la vie retirée du cyclope, sa grande taille (« un géant ») et son caractère très méchant (« faisant le mal »).
La figure du géant est également très présente dans les contes merveilleux avec l'ogre.
Le conte merveilleux est un récit de tradition orale dans lequel on trouve de nombreux éléments magiques ou extraordinaires.
Dans le conte merveilleux, l'ogre est un personnage méchant et un ennemi pour le héros qui doit l'affronter.
Le Petit Poucet et ses frères sont abandonnés dans la forêt par leurs parents qui sont trop pauvres pour les nourrir. Les enfants trouvent refuge dans une maison. C'est celle d'un ogre géant qui mange les petits enfants. (Charles Perrault, « Le Petit Poucet », Les Contes de ma mère l'Oye , 1697)
Les vampires sont des créatures hybrides. Ils ont des caractéristiques humaines, mais ils ont également des canines pointues, la peau très pâle, et boivent du sang humain.
Les vampires sont des morts-vivants qui craignent la lumière. Ils vivent dans l'obscurité et ne sortent de leur cercueil que la nuit. Les vampires ressemblent à des êtres humains mais ont un teint de peau très pâle. Leurs dents très pointues, notamment leurs canines, les rapprochent de l'animal. Elles leur servent à boire du sang humain afin de se nourrir et de prolonger leur existence. Leur victime peut devenir un nouveau vampire. Pour se débarrasser d'un vampire, plusieurs solutions existent selon les légendes : il faut leur couper la tête, leur brûler ou leur arracher le cœur.
Jonathan Harker est un jeune notaire anglais qui doit se rendre en Transylvanie, dans le Nord de la Roumanie, pour conclure une affaire avec un noble bien étrange et monstrueux.
« Son nez aquilin lui donnait véritablement un profil d'aigle ; il avait le front haut, bombé, les cheveux rares aux tempes mais abondantes sur le reste de la tête ; les sourcils broussailleux se rejoignaient presque au-dessus du nez, et leurs poils, tant ils étaient longs et touffus, donnaient l'impression de boucler. La bouche, ou du moins ce que j'en voyais sous l'énorme moustache, avait une expression cruelle, et les dents, éclatantes de blancheur, étaient particulièrement pointues ; elles avançaient au-dessus des lèvres dont le rouge vif annonçait une vitalité extraordinaire chez un homme de cet âge. Mais les oreilles étaient pâles, et vers le haut se terminaient en pointe. [...] Aussi étrange que cela puisse sembler, le milieu des paumes était couvert de poils. »
La description du vampire souligne les éléments humains comme le nez, le front, les cheveux, les sourcils, la bouche, les dents, les lèvres, les oreilles, la moustache. Il est désigné comme « un homme ». Cependant, des détails et des comparaisons précisent également son appartenance au genre animal : « un profil d'aigle », « poils ». La pâleur de ses oreilles et ses dents pointues font peur.
Les créatures monstrueuses peuvent également ressembler à l'homme mais détenir des pouvoirs magiques. C'est notamment le cas des fées ou des sorcières.
La fée est une personne qui ressemble à une femme généralement belle et gentille, elle est très présente dans les contes merveilleux mais on la trouve également dans d'autres formes littéraires.
Dans les arts et la littérature, la fée est très souvent belle. Elle peut changer de physique : elle peut se présenter sous l'aspect d'une magnifique princesse ou sous la forme d'une pauvre vieille femme du village. C'est une personne bonne, généreuse et juste qui vient en aide aux plus faibles. Elle lance des mauvais sorts à ceux qui le méritent.
On trouve de nombreuses figures de fées dans les contes merveilleux que l'on appelle d'ailleurs « contes de fées ».
Dans le conte de Charles Perrault, « Les Fées », la sœur aînée malhonnête rencontre une fée-princesse qui lui jette un vilain sort. La sœur cadette rencontre également la fée sous la forme d'une pauvre vieille femme. Elle lui vient en aide et la fée la dote de pierres précieuses pour la récompenser de sa gentillesse.
La fée est également présente dans d'autres genres littéraires, notamment en poésie.
« Viens, bel enfant ! Je suis la Fée. Je règne aux bords où le soleil Au sein de l'onde réchauffée Se plonge, éclatant et vermeil. Les peuples d'Occident m'adorent Les vapeurs de leur ciel se dorent, Lorsque je passe en les touchant ; Reine des ombres léthargiques, Je bâtis mes palais magiques Dans les nuages du couchant. »
« La Fée et la Péri », Odes et ballades
La sorcière est souvent représentée comme femme méchante et laide. Elle est également présente dans les contes merveilleux . 
La sorcière habite souvent dans un lieu retiré, dans une cabane ou au fond des bois. Elle prépare des potions magiques dans un chaudron et se déplace sur un balai volant. Elle peut se transformer en crapaud, en corbeau, en chat noir. Elle est particulièrement présente dans les contes merveilleux.
Hansel et Gretel sont deux enfants abandonnés par leurs parents, trop pauvres pour les nourrir. Ils arrivent devant une petite maison en pain d'épice qui est habitée par une sorcière .
« Si amicale que se montrât la vieille, elle était cependant une méchante sorcière qui épiait les enfants et qui n'avait bâti de pain sa maisonnette que pour les attirer. Quand il en tombait un dans sa puissance, elle le tuait, le cuisait, et le mangeait, et cela était toujours pour elle un jour de fête. Malgré sa vue basse, la vieille femme avait senti, avec son flair de sorcière, venir près de chez elle Hansel et Gretel. »
« Hansel et Gretel », Contes de l'enfance et du foyer , vol. 1
La sorcière est « une vieille femme » laide et « méchante ». Elle tend des pièges aux enfants grâce à sa maison en gâteau puis elle les tue et les mange, comme le souligne l'énumération : « elle le tuait, le cuisait, et le mangeait ».
Le dessinateur représente la sorcière comme une vieille dame voûtée qui se tient sur deux cannes en bois, elle a un gros nez crochu, des plis sur le visage. Il lui manque des dents. Même si ses traits physiques sont ceux d'un être humain, la sorcière est bien une créature monstrueuse tant elle est horrible et repoussante, tant elle semble effrayer les deux jeunes enfants.
Aujourd'hui, la figure de la sorcière est revalorisée. De nombreux auteurs féministes reprennent cette figure et en font une héroïne, un personnage positif.
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