Elle prend le pire

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Elle prend le pire


29 octobre 2021 28 octobre 2021 par Chana


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Dans la dimension post punk, c’est un petit ovni complĂštement barrĂ© qui vient de dĂ©coller. Cela fait des annĂ©es que Gustaf Ă©cume les scĂšnes New Yorkaises. A force de travail, d’acharnement, d’accepter tous les gigs les plus pourris, les voilĂ  projetĂ©s dans le tour bus de Beck aprĂšs avoir fait la premiĂšre partie sa secret party. Transcendant la folie qui nous ravage et portĂ© par sa charismatique chanteuse Lydia Gammill, Gustaf n’est qu’au dĂ©but de sa gloire et va rĂ©sonner prochainement sur toutes les lĂšvres. Discussion sur les rĂ©actions maniaques, d’humiliations lors de scĂšnes d’impros, et d’exploitation d’enfants pour la bonne cause.
Lydia : Je vais super bien ! Et toi?
LFB : Je vais bien, merci! Commençons donc par le commencement. Comment as tu rencontré tous les membres de Gustaf ?
Lydia : Tara et moi nous sommes rencontrĂ©s Ă  l’universitĂ© il y a longtemps maintenant. Le groupe a commencĂ© parce que Tara et Tine, notre bassiste, Ă©taient dans le groupe Ex-girlfriends . Tous les membres du groupe sont trĂšs bons, ils jouent dans beaucoup de groupes diffĂ©rents. Ils devaient jouer Ă  ce festival de musique au Texas : South by Southwest. Tara Ă©tait censĂ©e conduire tout le trajet pour y aller. Mais cette tournĂ©e a Ă©chouĂ©, alors elle m’a demandĂ© si je pouvais l’aider Ă  conduire la camionnette avec elle. Et j’ai dit oui, mais j’ai proposĂ© que nous jouions quelques concerts en descendant. Elle a dit « super ! Tu as ton propre groupe ? » Ce qui n’était pas le cas. Nous avons donc pris la section rythmique du groupe Ex-girlfriends , Tine et notre batteuse d’origine Angela. Le petit ami de Tara, Vrom, Ă©tait Ă©galement censĂ© se rendre au festival South by Southwest, mais sa tournĂ©e a aussi Ă©tĂ© annulĂ©e. Alors nous lui avons proposĂ© de jouer de la guitare avec nous ! Nous avons pu rĂ©cupĂ©rer certains des concerts que son autre groupe a dĂ» annuler. De ce fait, nous avions dĂ©jĂ  des dates avant d’avoir mĂȘme un nom ou une repet ou un truc du genre. C’était en quelque sorte venu assez spontanĂ©ment. C’était assez marrant parce que cela nous obligeait Ă  ĂȘtre trĂšs rusĂ© sur scĂšne parce qu’on Ă©tait encore en train de comprendre ce qui se passait. (rires) Heureusement je n’étais pas seule. Nous avions un point de dĂ©part et nous avons en quelque sorte construit le tout ensemble. La raison pour laquelle Gustaf fonctionne est sans doute que nous n’avions pas vraiment le choix, nous avions un dĂ©lai pour le faire fonctionner. Je n’avais pas le temps de rĂ©flĂ©chir ou me poser des questions, nous devions juste y aller et voir ce qui se passait. Le meilleur peut arriver ainsi !
LFB : Vous vous revendiquez clairement en tant que groupe New-yorkais, en quoi la ville a-t-elle eu une influence sur votre musique ?
Lydia : C’est la scĂšne d’oĂč nous venons. Une grande partie des chansons de cet album ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es juste en jouant Ă  New York. J’avais un travail de booker dans cette boĂźte de nuit appelĂ©e Pianos. C’était une salle difficile Ă  remplir car ce n’était pas rĂ©munĂ©rĂ©. Personne n’est payĂ©. TrĂšs bruyante aussi. J’avais des groupes qui disaient : « Oh, nous aimerions bien faire le concert, mais nous ne sommes pas prĂȘts ». Je me souviens d’avoir Ă©tĂ© une bookeuse frustrĂ©e, j’avais juste besoin de groupe dans cette salle ! Alors une fois que le groupe a commencĂ©, j’ai juste dit oui Ă  tous les concerts par solidaritĂ©. (rires) J’avais certains amis qui bookaient aussi des concerts, et faisaient face Ă  des annulations de derniĂšre minute. Je prenais la place, en mode « t’en fait pas, ça va aller ! » 
LFB : Alors vous avez littéralement commencé votre carriÚre en remplaçant les groupes manquants (rires)
Lydie : Mais clairement ! Pour des clips aussi !  En quelque sorte, nous avons construit nos sons et notre ambiance juste en jouant beaucoup Ă  New York. Et New York est tellement fun, c’est un super endroit pour faire ça. Il y a des spectacles tous les soirs de la semaine. Il y a toujours des gens qui font des trucs, le mardi soir peut ĂȘtre un vendredi soir si tu veux. (rires) ça a beaucoup comptĂ© pour nous, faire partie de cette scĂšne musicale et beaucoup y jouer. Ça a aidĂ© Ă  façonner qui nous sommes. Les gens ont une idĂ©e trĂšs romantique d’une ville musicale depuis des dĂ©cennies. Et c’est juste amusant de voir les diffĂ©rents genres, sons et gros groupes qui en sortent. C’est cool d’avoir notre petite place dans notre dĂ©cennie.
LFB : J’y crois à fond. Alors vous allez bientît lancer votre premier album Audio Drag For Ego Slobs , comment vous sentez-vous ?
Lydia : Ça a Ă©tĂ© long Ă  venir. Je n’arrive pas Ă  y croire ! Je suis vraiment excitĂ©. J’ai toujours Ă©tĂ© trĂšs timide Ă  l’idĂ©e de graver quoi que ce soit dans la pierre, de le publier de façon permanente pour le partager au monde. Mais c’est aussi comme ça qu’on apprend. Nous avons obtenu un contrat d’enregistrement juste au moment oĂč la pandĂ©mie a frappĂ©. Nous n’avons sorti notre premier titre qu’au milieu de la crise. Nous avons longtemps jouĂ© des concerts sans aucune musiques enregistrĂ©es, ce qui Ă©tait aussi un dĂ©fi. Mais c’est amusant maintenant de savoir que les gens peuvent venir nous voir jouer, sachant dans quoi ils s’embarquent, connaissant les chansons. Il nous a fallu un certain temps pour sortir un son, parce que je voulais faire les choses bien. Et maintenant, c’est fait. J’ai jouĂ© dans beaucoup de groupes au fil des ans, mais c’est la premiĂšre fois que je joue un rĂŽle aussi important dans l’écriture et l’interprĂ©tation.
LFB : Tu es plus impliquĂ© qu’avant dans le processus de crĂ©ation du coup ?
Lydie : Oui ! Mais c’est important en tant que musicien d’avoir son propre groupe ainsi que de jouer dans les groupes d’autres personnes. Il y a des trucs Ă  apprendre dans chaque poste. Gustaf est aussi trĂšs collaboratif. MĂȘme si en fin de compte, je suis une sorte de moniteur de camp. « Nous allons faire ceci et nous faisons cela. » Cela m’aide Ă©galement Ă  me donner beaucoup plus de perspective sur les points de vue des gens dans mes prĂ©cĂ©dents groupes. En quelque sorte, ça vous aide Ă  mieux comprendre le travail en groupe et la meilleure façon de participer. Mais aussi de juste profiter de la balade, peu importe ce que vous faites. (rire)
LFB : C’est vrai. Tu Ă©tais bassiste avant non ?
Lydia : Oui principalement bassiste. J’adore la basse. Mais j’ai toujours aimĂ© chanter et j’écris des chansons depuis le lycĂ©e. Nous avons tous des outils diffĂ©rents dans notre boĂźte Ă  outils. Donc pour moi, basse, batterie, chant. Vous pouvez toujours rendre les choses compliquĂ©es, mais parfois ce sont les choses les plus simples qui me touchent vraiment. Juste une simplicitĂ© sans paroles. ESG est gĂ©nial en ça. Le premier LP de Violent Femmes est tellement cohĂ©rent, simple, mais aussi tout simplement puissant. Utiliser le moins possible pour rendre quelque chose d’aussi percutant que possible.
LFB : C’est ainsi que tu dĂ©crirais votre musique ? Audio Drag for Ego Slobs?
Lydie : Ouais ! J’aime travailler dans un cadre. Cela a aidĂ©, du moins pour ce premier album, d’ĂȘtre dramatique mais avec une base un peu cadrĂ©e. Audio Drag, nous avons pris de Laurie Anderson . Elle a un alter ego pour lequel elle utilise un vocodeur. La partie Ego Slobs, c’est quelqu’un qui fait un mauvais travail de comprĂ©hension du monde extĂ©rieur. J’aime le rock and roll et j’aime cette idĂ©e de folie glorifiĂ©e. Se pencher sur les Ă©motions cathartiques que l’on a et qui ne sont pas toujours justifiĂ©es, les extraire de soi, se moquer d’elles d’une certaine maniĂšre. Pour que nous puissions les dĂ©manteler, nous rĂ©intĂ©grer et peut-ĂȘtre devenir de meilleurs ĂȘtres humains. c’est un personnage amusant Ă  aborder. C’est comme prendre les pires parties de soi et s’en moquer. C’est si universel d’une certaine maniĂšre. Nous avons tous des moments oĂč nous sentons que nous avons raison et que l’autre a tort. Retournez-le du point de vue de l’autre personne, elle pense qu’elle a raison et vous avez tort. C’est en quelque sorte jouer avec les piĂšges Ă©motionnels que nous nous faisons. C’est amusant aussi! Quand vous Ă©crivez les paroles, vous n’avez pas Ă  les prendre trop au sĂ©rieux, parce que vous vous moquez de l’expĂ©rience humaine. Je pense que parfois, la musique peut ĂȘtre un peu trop sĂ©rieuse. Les gens peuvent Ă©galement utiliser leurs chansons comme un moyen de regarder les choses d’un point de vue plus Ă©levĂ©.
LFB : Tu incarnes donc complĂštement un personnage dans cet album. C’est comme un thĂ©Ăątre, une comĂ©die ou un drame.
Lydia : Ouais, je pense que c’est ça. Nous avons tous des pĂ©pites dans notre propre expĂ©rience. Mais c’était important pour moi de les diffĂ©rencier, je pense que c’est plus facile. Vous pouvez avoir un point de vue plus Ă©levĂ© et voir au-delĂ  de vous-mĂȘme. Je voulais trouver ces moments personnels, jolis ou laids, que tout le monde peut ressentir. Les gens adorent Fleetwood Mac Rumors , Lemonade , des albums qui parlent d’un morceau de la vie de quelqu’un. Mais je voulais parler davantage d’une entitĂ© Ă©trange qui vit en chacun de nous. Ce n’est pas nĂ©cessairement une jolie entitĂ©, il s’agit aussi de nos Ă©motions injustifiĂ©es.
LFB : Lydia, tu es la chanteuse la plus dramatique que je connaisse, une maniĂšre trĂšs thĂ©Ăątrale de chanter et de jouer. D’oĂč est ce que ça vient?
Lydia : Quand j’avais la vingtaine, j’ai fait beaucoup de trĂšs mauvaises scĂšnes d’improvisation. C’était utile de m’humilier complĂštement au dĂ©but de la vingtaine. (rires) Je me souviens d’un de mes cours. L’objectif est que vous montiez sur scĂšne, que vous vous asseyiez sur la chaise, sans vous ne fassiez rien vous vous sentiez complĂštement Ă  l’aise et prĂ©sent. Dans ces cours, vous faites beaucoup d’exercices de prĂ©sence, comme Ă©tablir un contact visuel avec tout le monde. Vous vous habituez Ă  devoir vous connecter avec un esprit de groupe, une expĂ©rience de groupe, et Ă  ĂȘtre sur la mĂȘme longueur d’onde de la piĂšce. Je pense que ça a toujours Ă©tĂ© important pour moi. J’ai vu beaucoup de gens qui aiment le rock and roll, mais Ă©motionnellement, cela semble dĂ©connectĂ©. J’ai donc toujours voulu faire des trucs fun, rock’n’roll flashy que les gens aiment. Vivre dans un instant, mĂȘme si c’est ridicule. C’était vraiment une excellente prĂ©paration pour la façon dont Gustaf évolue. Une partie du plaisir des sets live est d’avoir cette incertitude, mais de toujours garder le contrĂŽle. Un peu comme si tenais un vase d’une main et que tu essayais de le maintenir en Ă©quilibre de toutes les maniĂšres. C’est un grand moment. Une partie de cela vient simplement de la confiance en toi et en tes membres du groupe. Ca nous a Ă©galement tous aidĂ©s Ă  nous dĂ©chaĂźner sur scĂšne. Nous adorons rentrer dedans, ĂȘtre prĂ©sents, plutĂŽt que de nous cacher derriĂšre des instruments.
LFB : On a toujours l’impression que tu es au pied d’une falaise, et on ne sait jamais si tu vas sauter ou pas.
Lydia : On aime pas avoir un film oĂč il ne se passe rien. (rire)
LFB : Peut-on parler de la pochette de l’album ? S’il te plaĂźt, dis-moi que c’est toi qui a dessinĂ© ça.
Lydia : (rires) En fait, non ce n’est pas moi ! C’est plutĂŽt marrant. C’est arrivĂ© au tout dĂ©but du groupe. Mon amie gardait une petite fille en Nouvelle-OrlĂ©ans. Elle a postĂ© une photo d’un chameau qu’elle avait dessinĂ©e et j’ai trouvĂ© ça incroyable. Quand est venu le temps de trouver la couverture de l’album, je cherchais dans nos archives, et j’ai repĂ©rĂ© ces dessins dessinĂ©s Ă  la main! Je pensais que ça pouvait marcher, ça ressemblait pas mal Ă  ce que nous avions dĂ©jĂ  construit comme identitĂ© visuelle et similaire au style que je fais. Elle devait avoir 12 ans Ă  l’époque, nous a fait notre pochette, et elle a vraiment gĂ©rĂ© sans rien savoir du groupe. Y a tellement de petites choses merveilleuses. Il y a un train sur le point d’écraser un rat et plein de poubelles partout. Nous aimons vraiment, vraiment, les ordures de New York. Nous rentrions d’une des tournĂ©es les plus longues de notre vie. Enfin, nous avions notre dernier concert dans le New Jersey. On jouait New York, New York de Frank Sinatra dans la voiture et lĂ , on sort du tunnel. Soudain, nous avons vu avec Ă©merveillement toutes ces ordures. Des piles de poubelles gĂ©antes que vous ne voyez nulle part ailleurs qu’à New York. Nous Ă©tions Ă  la maison !
LFB : Vous exploitez donc des enfants pour votre couverture ?
Lydie : Ah ouais. Totalement. (rires) C’est bon, nous l’avons payĂ©e. (rire)
LFB : Peux tu décrire votre album en trois mots ?
Lydia : Cathartique, simple, névrosé
LFB : J’ai vu que vous avez tous participĂ©, dans des proportions diffĂ©rentes, Ă  l’écriture des paroles. C’était important pour vous d’exprimer votre voix ?
Lydie : Ouais! J’avais dĂ©jĂ  quelques dĂ©mos. Et puis, tout le monde a commencĂ© Ă  poser ses instruments dessus. Pour les premiĂšres dĂ©mos, le chant Ă©tait dĂ©jĂ  bien finis. Mais pour les chansons que nous avons crĂ©Ă©s en tant que groupe, nous Ă©tions plus collaboratif. Tara est douĂ©e pour s’amuser, elle rĂ©pond en choeur Ă  ma voix. C’est une belle interaction entre nous deux.
LFB : Quelles sont les sujets les plus importants pour vous ?
Lydia : Les personnages se battent toujours avec le monde qui les entoure. J’aime la musique ringarde, ultra sentimentale, j’aime me perdre dans les Ă©motions. Et ces personnages sont tous des anti-amour. Encore une fois, c’est ce type de personnes qui essayent de trouver sa voie dans un monde qui lui semble inconfortable. La personne essaie de comprendre si c’est sa faute Ă  elle ou le monde qui l’entoure. Pour cet album, nous imaginons un personnage adossĂ© Ă  un coin, imaginant qu’il n’y pas de porte de sortie. Mais il y en a toujours une. J’ai aussi Ă©tudiĂ© l’anthropologie Ă  l’universitĂ©. J’aime l’idĂ©e qu’il n’existe pas de narrateur fiable. Vous ne pouvez jamais dupliquer quelque chose sans le modifier lĂ©gĂšrement d’une maniĂšre ou d’une autre, parce que cela passe par vous. Par votre propre ressenti. Nous dĂ©formons en quelque sorte les choses qui nous traversent. Nous avions des t-shirts avec trois lignes dessus : une ligne droite appelĂ©e rĂ©alitĂ©, une ligne dentelĂ©e qui est votre perception, et Gustaf était reprĂ©sentĂ©e par grosse ligne dĂ©sordonnĂ©e. Un gros bordel. Gustaf , c’est aimer hyperboliser les mutations que nous faisons dans notre perception du monde qui nous entoure.
LFB : Avant mĂȘme de sortir un morceau, vous avez jouĂ© avec Tropical Fuck Storm, et fait une ouverture pour Beck. Comment expliquez-vous un tel enthousiasme et un tel succĂšs ?
Lydia : Nous l’avons vraiment fait Ă  l’ancienne. Nous sommes un peu un groupe pris au piĂšge dans la mauvaise dĂ©cennie. Nous avons jouĂ© tellement de concerts que les gens en ville nous connaissaient. Pour Tropical Fuck Storm , les promoteurs nous connaissaient et nous ont demandĂ© d’ouvrir pour eux. Et puis le meilleur est arrivĂ©: Instagram !! Oh mon Dieu, toutes les choses merveilleuses de ma vie se produisent grĂące Ă  Instagram. Mon amie Kat a travaillĂ© pour Cage the Elephant , ils Ă©taient en tournĂ©e avec Beck . Ils ont voulu organiser un dĂźner secret de fin de tournĂ©e. Mon amie Kat les a aidĂ©s Ă  trouver des groupes intĂ©ressants. Matt nous avait vu jouer Ă  South by Southwest plus tĂŽt cette annĂ©e-lĂ . Nous savions donc que nous Ă©tions sur son radar. Elle m’a dit : « HĂ©, tu veux jouer Ă  dĂźner secret dans un loft ? » Ba oui ! Ouais. Oui!!! (rires) C’était super. Beck est depuis lors un trĂšs bon ami. Il est gĂ©nial, parce qu’il aime profondĂ©ment la musique. Il adore sortir. Et c’est un gars vraiment sympa et solidaire. Nous sommes allĂ©s le voir jouer le lendemain soir dans le New Jersey. Nous sommes allĂ©s dans les coulisses et il nous a demandĂ© si nous avions un plan pour rentrer. Nous Ă©tions venus avec la voiture de Tara, mais il nous a proposĂ© de lui emprunter son bus. (rires) C’était une trĂšs belle expĂ©rience. Nous avons tous dormi sur le sol car toutes nos clĂ©s d’appartements Ă©taient dans la voiture. On s’est rĂ©veillĂ© le lendemain en se disant « qu’est-ce qui s’est passĂ© ? » (rire) C’était complĂštement fou, fortuit, merveilleux, incroyable. Et depuis, c’est un trĂšs, trĂšs bon ami et supporter.
LFB : Il a l’air d’ĂȘtre un chic type.
Lydia : Ouais, c’est un gars super. Tu devrais aller lui rendre visite quand tu passeras à LA !
LFB : Ouais c’est le plan. (rire) Et du coup, comment tu vis le retour sur scùne ?
Lydia : J’essaye frĂ©nĂ©tiquement de tout finir avant qu’on parte. J’en peux plus d’attendre. Nous avons rĂ©pĂ©tĂ©. Nous nous sommes rĂ©unis. Nous bossons les chansons. On sonne bien. Je suis vraiment excitĂ©e de monter sur scĂšne et de faire du bon travail. Nous avons jouĂ© seulement que deux concerts depuis qu’on a sortis des musiques. Du coup, je suis tellement excitĂ©e de faire un concert oĂč les gens connaĂźtront la musique. Nous vivions un peu cet Ă©tat liminal Ă©trange en tant que groupe, n’existant pas pleinement en dehors des scĂšnes sur lesquelles nous avons jouĂ©. Alors j’ai hĂąte de voir ce que c’est !
LFB : Je suis trÚs excité pour toi. Et tu comptes venir en France bientÎt ?
Lydia : Oui, nous arrivons le 18 novembre ! Un festival de rock fĂ©minin appelĂ© Les Femmes s’en MĂȘlent. Nous jouons Ă  Lille le 19 aussi.
LFB : Et vous avez donc de belles découvertes musicales à nous faire partager ?
Lydia : Oui, de trĂšs bons groupes locaux. Shilpa Raise est vraiment gĂ©nial. Lola pistola , Sloppy Jane aussi. Ce sont nos potes. Bodega , Ă©galement de bons amis Ă  nous. De super groupes Ă  checker. Mel notre batteuse a aussi un groupe appelé Francie Moon , c’est vraiment bien. Tara Ă  sorti un album sous Sharkmuffin . Et puis Vram a aussi fait quelques morceaux d’ambiance sous le nom d’Advanced And Party . C’est amusant !
LFB : Pour finir, que peut-on souhaiter Ă  Gustaf ?
Lydia : Nous nous concentrons pour faire du bon travail et rester en bonne santĂ©. Si vous pouviez envoyer de bonnes places de stationnement pour notre van, ce serait formidable. (rire) C’est tout ce que j’espĂšre en ce moment. C’est la bonne santĂ©, le bonheur, les places de parking. Construire la paix, puis mettre fin Ă  la pauvretĂ©. Si tout le monde pouvait se soigner de ses Ă©motions nĂ©gatives, ce serait gĂ©nial. C’est mon souhait pour le monde. Que des petits combats. (rire)
LFB : Je pense qu’il serait plus facile d’avoir une bonne place de parking que de mettre fin Ă  la misĂšre, mais on peut essayer ! Merci beaucoup Lydia. C’était super!
LFB: I’m fine. Thanks! So let’s start with the beginning. How did you meet all Gustaf members?
Lydia: Tara and I actually met in college A long time ago at this point. The band first started because Tara and Tine our bass player had this band called Ex-girlfriends. Everyone in the band is very good. They’re playing a lot of different bands. They needed to get Tara’s band down to this music festival in Texas South by Southwest. And Tara was supposed to drive it down. But that tour fell through so she asked if I would help drive the van with her. And I said yeah, but maybe we can play some shows on the way down. She said « great! Do you have like your own band? » But no, I haven’t. So we took the rhythm section from the band Ex-girlfriends, Tine and our original drummer Angela. Tara’s boyfriend Vrom was supposed to go to South by Southwest as well, but his tour got cancelled. So maybe he wanted to play guitar with us! So we were able to get ourselves on some of the shows that her other band had to cancel. So we had shows booked before we had a name or practice or like anything like that. It was kind of came together pretty spontaneously. It was funny because it made us have to be very crafty and wily on stage because we’re still figuring things out as we went. And it also was fun. It wasn’t just me, bringing a bunch of songs to some people’s, we had a starting point and we sort of built the whole thing together. The reason Gustaf works was that we didn’t really have a choice, we had a deadline to make it work, I didn’t have time
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