Elle offre une belle vidéo porno à son homme

Elle offre une belle vidéo porno à son homme




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Elle offre une belle vidéo porno à son homme
Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».

Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Mesure d'audience , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal
Paramétrer les cookies Accepter et fermer


Se connecter







Rechercher sur le site











Partager sur facebook









Partager sur twitter









Partager sur pinterest

























Virginie Despentes : « Un féminisme plus festif, ça nous ferait pas de mal » - © Bettina Pittaluga






Suivez-nous





Lien vers réseau social facebook








Lien vers réseau social twitter








Lien vers réseau social pinterest








Lien vers réseau social youtube








Lien vers réseau social instagram








Lien vers réseau social snapchat










Newsletter Culture
Je m'inscris


Contacts





Annonceurs




Abonnez-vous




La rédaction




Et depuis toujours, Elle s'efforce de vous proposer des articles de qualité, engagés et exclusifs. La publicité est un des moyens de nous soutenir. En acceptant ces cookies, vous nous permettez de maintenir cette exigence éditoriale.
Nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accéder à des données personnelles vous concernant comme celles liées à votre visite sur ce site. Nous pouvons également utiliser des traceurs exemptés du recueil du consentement pour le dépôt de cookies de mesure d’audience. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basés sur l'intérêt légitime à tout moment en cliquant sur 'Paramétrer' ou dans notre page 'Données personnelles et cookies' .
« Cher connard » est l’événement de cette rentrée, Virginie Despentes pose son regard aussi affûté que tendre sur notre époque. Rencontre avec une impératrice des lettres.
Après avoir terminé « Vernon subutex », elle voulait écrire sur l'addiction et les femmes. #MeToo est passé par là. Impossible, pour l'auteure de « King Kong Théorie », de ne pas s'en emparer. Mais Virginie Despentes n'est jamais là où on l'attend. Dans « Cher connard » (éd. Grasset), roman épistolaire, elle se glisse dans la peau d'un trio infernal : un auteur harceleur, une jeune fille harcelée, une actrice indomptable. Au travers de leur correspondance, Despentes ouvre grands les yeux sur son époque. L'addiction : à la drogue, à l'alcool, aux écrans. Les injonctions faites aux femmes. Et le féminisme, dont elle donne une vision personnelle et libératrice. Intransigeante et tendre, percutante et drôle, toujours empathique, Virginie Despentes prouve, encore une fois, que la patronne, c'est elle.
ELLE. « Cher connard », ce titre s’est imposé vite ? 
VIRGINIE DESPENTES . C'était mon titre de travail. Olivier Nora, mon éditeur, a dit banco. Ça n'annonce pas réellement ce qu'est le livre, mais c'était de loin le titre le plus rigolo.        
ELLE. Il évoque l’idée d’une correspondance…
V.D. Oui, et le ton que l'on peut avoir les uns avec les autres sur Internet. Et pas que sur Internet. Je trouve que le Covid nous a rendus encore plus agressifs. Je voulais un livre qui ne soit pas une insulte à l'intelligence, mais qui fasse du bien. Je me pose toujours la question de savoir quelle lectrice je suis. En ce moment, j'ai besoin de réconcilier, d'apaiser… L'une des fonctions que peut avoir le roman, c'est la possibilité de regarder le monde dans un espace protégé, où l'on peut réfléchir, réorganiser les choses. Un lieu où reprendre des forces.         
ELLE. Dans « Vernon subutex », comme dans « Cher connard », vous vous glissez dans la peau de personnages très éloignés de vous…                 
V.D. Une des expériences géniales de la littérature, c'est d'entrer en télépathie avec ceux qui vous sont étrangers : je ne suis pas d'accord, mais j'y vais quand même, je me sens capable d'essayer de faire l'effort de penser comme des gens qui ne me ressemblent pas.         
ELLE. Quand vous vous mettez dans la tête d’Oscar, écrivain accusé de harcèlement sexuel par une jeune attachée de presse qui tient un blog féministe, vous savez comment le rendre audible ?                 
V.D. Je sais qu'il sera compliqué de le rendre sympathique, parce que c'est le personnage masculin qui a déconné. Mais je sais qu'il m'est sympathique parce qu'il est écrivain, qu'on vient du même endroit, qu'il m'arrive aussi de me prendre des grosses trempes publiques sur Internet. Je sais aussi que, dans ma vie, il y a des moments où je n'ai pas été correcte avec les gens. Et puis je trouve ça super intéressant, en tant qu'auteure, de pouvoir être un mec, de pouvoir faire sa transition dans le texte. Il y a beaucoup de moi dans chacun de mes trois personnages. Ça vient aussi d'Internet, le fait de lire plein de points de vue, tout le temps. Ce n'est plus de la schizophrénie, c'est de la « foulophrénie » ! Et, avec l'âge, je ne sais plus exactement ce que j'en pense : je pense ça et son contraire, et encore autre chose.        
ELLE. C'est pour ça que vous prenez peu la parole ?
V.D. Si je répondais à toutes les sollicitations, j'y passerais tout mon temps. Et, quand je dis quelque chose, je suis un peu dépassée par l'ampleur que ça prend. C'est comme une arme lourde. Je ne m'en plains pas, mais je préfère garder ça pour les romans.
ELLE. Quelle est votre position sur #MeToo ? 
V.D. J'ai trouvé que c'était super important ! Une déferlante internationale en temps réel, je n'avais jamais vécu ça. Il y avait quelque chose d'accablant, au début, à prendre conscience de tant de douleurs jusqu'alors non exprimées. Je me doutais qu'on n'était pas que quelques-unes à avoir été agressées, dans nos vies, mais, là, c'était comme un raz de marée, et partout, dans tous les milieux, tous les âges. Et, en même temps, il y avait une vraie sensation de force, parce qu'on était des millions… Ça sonne ! Je crois que c'est une première étape. Des jeunes gens, une fois pour toutes, ont entendu que certaines choses étaient inacceptables et que la meilleure des solutions n'était pas de se taire.        
ELLE. Vous ne redoutez pas un retour de bâton ?
V.D. Il est déjà là. Mais ce que ça soulève comme chape de plomb… Le problème, c'est qu'une moitié de l'humanité n'est pas du tout préparée à répondre. Le féminisme, c'est récent. La sexualité reste un truc qui appartient aux hommes. Aux femmes, il y a un milliard de problèmes qui se posent : ne pas savoir comment dire non, et, si tu dis oui, toutes les conséquences… Comment tu vas être jugée, s'il le dit, s'il y a des photos, si on tombe enceinte. Donc, soit tu renonces à l'hétérosexualité, soit il faut la vivre autrement. On ne peut pas y arriver ensemble si l'une des deux parties est à ce point handicapée.        
ELLE. Dans votre livre, il n’y a pas de sexe, on ne se touche pas. C’est l’époque ?          
V.D. Non, il y a de l'amitié, une amitié romantique, où la complicité est de plus en plus forte. Dans ma vie, ça fait longtemps que je n'ai plus d'histoires d'amour, de couple, avec des garçons.        
V.D. Je ne pense pas. Par contre, j'ai des amitiés romantiques avec des hommes sans qui ma vie serait différente.        
ELLE. La « fluidité », en vogue chez les jeunes, se fraie un chemin chez des femmes plus mûres qui veulent « reconsidérer » leur situation… 
V.D. Jusqu'à il y a très peu de temps, on ne parlait jamais de l'option lesbienne. Je l'ai dit plein de fois, ça vaut le coup d'essayer. Moi, ça m'a vraiment réussi.        
ELLE. Vous dites qu’une fille banale peut devenir Sharon Stone sur le marché lesbien. Vraiment ? 
V.D. Moi, sur le marché hétéro, encore plus maintenant, je ne vaux rien. Sur le marché lesbien, c'est incomparable.        
ELLE. Un couple reste un couple, être lesbienne n’affranchit pas des regards ?                  
V.D. Si, quand même. C'est s'affranchir d'un truc super important, notamment dans ma tranche d'âge. Toute notre vie, on nous a dit que ce qui comptait c'était comment les hommes nous voyaient. Or, une fois qu'on fait un pas de côté… On n'attend pas les mêmes choses que ce que les mecs attendent des femmes, du coup, c'est moins normé aussi. Et puis il y a des questions importantes qui changent : qui doit gagner plus d'argent ? Qui doit faire plaisir aux beaux-parents ? Ça n'annule pas tous les problèmes, un couple reste un couple, mais plein de choses prédéfinies se libèrent. Et puis faut pas se leurrer : l'hétérosexualité, vue de notre côté de l'humanité, c'est pas génial. On n'est pas les grandes gagnantes. On est quand même des galériennes.        
ELLE. Rebecca, actrice rebelle, la cinquantaine, se sent humiliée de subir les sempiternelles injonctions : interdit de vieillir, interdit d’être grosse… Le regard de la société n’a pas évolué là-dessus ?                 
V.D. Pour une comédienne, je pense que c'est le tabou. Vieillir, tu n'y peux rien. Mais, grossir, y a un côté « arrange-toi comme tu veux, faut pas que ça t'arrive, jamais » ! Maintenant, on n'a plus seulement honte d'être grosse, on a honte d'avoir honte d'être grosse. Heureusement, il me semble que les jeunes filles vivent leurs corps différemment.        
ELLE. Les modèles changent, aussi… 
V.D. Moi, j'ai grandi dans un monde où il n'y avait pas de grosses. La première fille un peu en chair que j'ai vue sur scène, c'était Queen Latifah. Je me dis, comme Rebecca, il se passe des choses historiques extraordinaires autour de moi, et la vérité de mon désespoir ce matin c'est que je me suis pesée. Et je trouve ça fou qu'à mon âge, étant qui je suis, ça me touche à ce point.         
ELLE. Rebecca a l’air inspirée de Béatrice Dalle…
V.D. De Béatrice Dalle et de Lydia Lunch, une autre de mes amies proches. Une fille hétérosexuelle qui se tient mal. J'ai eu beaucoup de copines comme ça. Des délurées, des grandes gueules, des super jolies filles, mais qui n'étaient pas des bons sujets. Ni de la féminité, ni du féminisme.        
ELLE. Vous dites : « Le succès social, ça rend con, je n’ai pas vu tellement de monde que ça rend heureux. » 
V.D. C'est vrai. Je me pose la question de ne pas écrire ce qui serait évident que j'écrive. De ne pas trop chercher les compliments. L'embourgeoisement, ça ne fait pas peur parce que personne n'est mort de s'embourgeoiser. Ce qui compte, c'est d'être sincère.        
ELLE. Vous dites aussi qu’avant on voulait être détesté par les cons et qu’aujourd’hui on veut être aimé même par les cons ! 
V.D. Et puis on attend de n'importe quel artiste qu'il puisse plaire à tout le monde : aux enfants, aux personnes âgées, comme si chaque artiste devait être le plus consensuel possible, alors qu'en vérité l'art est quelque chose qui pose des problèmes, dans le bon terme ou pas. Les artistes ne sont pas des publicistes.        
ELLE. L'artiste underground n’existe plus ?              
V.D. L'artiste maudit est déconsidéré, c'est un loser, un raté, qui n'a plus rien de magnifique. Si on rallie beaucoup de monde, c'est incontestable, on vaut quelque chose. Même si ce qu'on fait est objectivement de la merde.        
ELLE. Sur les réseaux sociaux, on rêve de likes mais on obtient le plus souvent des injures, jusqu’à, comme Zoé, ne plus faire la différence entre le monde réel et le monde virtuel…                                                                                        
V.D. Sur les réseaux sociaux, des jeunes gens se prennent des raclées extraordinaires, et on fait comme s'il suffisait qu'ils éteignent leur ordinateur pour qu'ils aillent mieux. Moi, j'ai l'impression qu'on ne sait pas comment les protéger et qu'on est très démunis quand ça leur arrive. J'ai déjà été insultée sur Internet et je sais combien c'est violent. Alors, si tu es toute petite, un peu isolée et qu'on te dit que ce n'est pas grave, que ce n'est pas une vraie agression, ça peut faire beaucoup de dégâts.        
ELLE. Mais, Internet, c’est aussi l’endroit où Zoé peut s’exprimer directement, non ? 
V.D. Et trouver des gens qui l'écoutent. #MeToo n'aurait pas été envisageable sans Internet, c'est aussi un miracle, cette Toile !       
ELLE. Selon vous, Internet est plus dangereux pour les filles ?         
V.D. Je vois très peu de filles se regrouper pour harceler un mec jusqu'à le pousser au suicide. Je vois aussi qu'en France les féministes sont attaquées comme nulle part ailleurs dans le monde. J'ai l'impression qu'il existe des brigades, des gardes de veille, des gars organisés pour faire des raids, il faudrait faire une enquête.        
V.D. Le meilleur conseil que je pourrais donner à une meuf, c'est de ne jamais prendre un pseudonyme féminin. Moi, sur Internet, je ne veux pas être une femme. C'est violent, comme affirmation, mais ça évite pas mal d'emmerdements.        
ELLE. Quel a été votre cheminement féministe ? 
 V.D. Je pense que je n'ai pas beaucoup évolué, je relis Audre Lorde, Monique Wittig, je suis une vieille féministe. Mais je lis aussi beaucoup ce qu'écrivent les jeunes filles, et ça m'intéresse, comme ça m'intéresse de prendre Rebecca Latté comme personnage et comme sujet inconvenable du féminisme. Car, parfois, j'ai l'impression que beaucoup de discours d'aujourd'hui, et, attention, je ne les jette pas, sont un féminisme de femmes dignes et irréprochables. Et c'est un problème qu'on a déjà en tant que femmes, de chercher tout le temps à être respectées. Il faut faire un tas d'efforts, dans sa sexualité, dans son travail, dans sa maternité, et, à la moindre connerie, tout peut vous être retiré. Alors, passer d'une grille où il faut tout le temps être première de la classe à une autre dans laquelle on est soumise au jugement en permanence, il y a un truc qui ne va pas.
ELLE. Le féminisme idéal, ce serait quoi ?         
V.D. Celui qui s'intéresse aussi aux meufs à la con, celles qui sont bourrées, les moches, les mauvaises mères, celles qui se conduisent mal, qui couchent avec les producteurs parce qu'elles veulent un rôle… C'est ce qui m'a fait réfléchir dans le procès Johnny Depp contre Amber Heard. Amber Heard, je m'en fiche, elle ne sera jamais ma copine, mais elle n'est pas une bonne meuf, et, en cela, c'est un sujet du féminisme. S'il faut être juste assez délurée, mais pas trop, on passe d'une oppression à une autre. Dans le féminisme, on n'est pas obligées d'être aussi agressives les unes avec les autres !        
ELLE. La sororité serait une utopie ?
V.D. Il me semble que les filles qui ont vingt ou trente ans de moins que moi sont capables de se reconnaître les unes les autres comme des sujets à part entière.        
V.D. Le féminisme a toujours été hyper violent en France comme aux États-Unis, on l'oublie car on raconte très peu l'histoire du féminisme. Plus de fêtes et moins d'embrouilles, ça nous ferait pas de mal ! Je trouve fou qu'il n'existe pas dans chaque grande ville un festival féministe. Pour faire des trucs cool, pas pour exacerber nos divisions autour d'une énième table ronde entre les anti et les pro-trans ! Le 8 mars est devenu une super belle manifestation, mais ce n'est pas la gay pride. On manque encore de festivité et de fierté. Faudrait un peu plus rigoler !        
V.D. Prenez l'avortement. Dès qu'on en parle, on tombe tout de suite dans le truc « excusez-nous d'avoir ce droit ». On sait que c'est très grave d'avorter, jamais on ne l'utilisera sans souffrir ! Et si on jouissait plutôt de ce bon droit sans s'excuser ? Si certaines veulent raconter leur parcours douloureux, on les respecte, mais, si d'autres veulent raconter qu'elles ont avorté en rigolant et que le lendemain elles n'y pensaient plus, qu'on leur foute la paix. On manque de pride ! Je trouve aussi que les filles de mon âge ne disent pas assez que ne pas avoir d'enfants c'est vachement bien.                                            
ELLE. Cette question des enfants, on vous la pose souvent ? 
V.D. Plus à l'âge que j'ai ! Aujourd'hui, je découvre ce que c'est que d'être une femme de 53 ans. Il faudrait trouver les mots pour décrire ce qu'on devient passé 50 ans, c'est comme si plein de choses t'étaient naturellement enlevées, qu'on ne t'attendait plus de la même façon dans la séduction, comme si tu n'existais plus. Mais c'est aussi une liberté nouvelle. Je pense que la génération des femmes de mon âge va inventer des choses, de représentation, de refus et d'affirmation de désir.        
ELLE. Le problème de Rebecca n’est d’ailleurs pas d’être moins désirée, mais de ne plus désirer…                 
V.D. C'est vrai pour beaucoup d'entre nous, et je ne parle pas seulement de libido ou d'amour. Pas mal de filles « hétérotes » autour de moi croient moins aux choses, elles ont moins d'enthousiasme. Et c'est grave. Car le plus intéressant dans la vie, c'est d'être désirant, et, si ce désir est frustré après, ce n'est pas si grave.        
ELLE. Croyez-vous que l’édition a fait son #MeToo ? 
V.D. Non ! Si j'ai eu cette idée d'Oscar, un jeune auteur à succès qui déconne, ce n'est pas par hasard. C'est un truc que j'ai réalisé avec #MeToo, que je n'étais pas seule dans mon cas, jeune fille arrivant toute seule en ville, à 24 ans avec « Baise-moi ». N'importe quelle fille dans l'édition a connu
J'adore sentir des bites dans ma chatte et mon cul
Deux lesbiennes baisées en partouze chaude et intense
Femme âgée enseigne à une jeune

Report Page