Elle lui donnera juste un pourboire
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Elle lui donnera juste un pourboire
Continent Media Blog JUSTICE Son patron refuse de lui donne le gros pourboire quâelle vient juste de gagner. Furieuse elle dĂ©cide de rĂ©agir !
JUSTICE
Son patron refuse de lui donne le gros pourboire quâelle vient juste de gagner. Furieuse elle dĂ©cide de rĂ©agir !
by CONTINENT MEDIA
8 novembre 2021
il y a 9 mois
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Parfois, la vie vous offre un cadeau mais vous le reprend tout de suite. Câest exactement ce qui est arrivĂ© Ă cette serveuse du Dennyâs, qui avait eu la chance de recevoir un pourboire qui aurait pu changer sa vie mais nâa jamais eu la chance de lâutiliser. Shikira Ă©tait arrivĂ©e Ă la table muni dâun chiffon et dâun spray, prĂȘte Ă nettoyer aprĂšs le dĂ©part du client.
Elle sâest arrĂȘtĂ©e net lorsquâelle a vu le pourboire sur la table. Elle nâen croyait pas ses yeux face au montant Ă©crit. Ce serait suffisant pour payer ses prĂȘts Ă©tudiants, pour commencer une nouvelle vie ailleurs, pour lâaider Ă rĂ©aliser ses rĂȘves. Malheureusement, dâun seul coup de main, son patron lui a retirĂ© ce cadeau. Elle nâa pas pu sâempĂȘcher de laisser couler des larmes sur son uniforme.
Shikira Edwards attrape et met son tablier puis attache ses cheveux tous les jours pour son travail au restaurant Dennyâs. Depuis trois ans, cette Ă©tudiante en mĂ©decine dentaire jongle entre travail et Ă©tudes pour rembourser ses emprunts et payer son loyer.
Cela valait la peine dâĂȘtre menĂ©e Ă la baguette et de jouer les serveuses, ne serait-ce que pour avoir un avenir dĂ©pourvu de dettes. Parfois, elle se demandait : « Comment se sent-on quand on vit sans ce fardeau ? ». Shikira Ă©tait loin dâimaginer quâelle Ă©tait sur le point dâavoir la rĂ©ponse.
Travailler en tant que serveuse signifie ĂȘtre confrontĂ©e quotidiennement Ă des clients difficiles. Câest pourquoi Shikira Ă©tait plus quâheureuse de servir une dame sympathique et son mari en cette matinĂ©e particuliĂšre. En effet, elle avait rarement lâoccasion dâavoir une rĂ©ponse Ă ses sourires chaleureux.
Et ce jour-lĂ , cette femme alla mĂȘme jusquâĂ dire tout haut combien sa joie de vivre Ă©tait apprĂ©ciĂ©e. Au moment du dĂ©part de ces charmants clients, Shikira remercia sa bonne Ă©toile dâavoir eu droit Ă de gentils clients ce matin-lĂ , mais elle ne se doutait pas que sa bonne Ă©toile nâavait pas encore fini de faire son travail.
Lorsquâelle commença Ă nettoyer la table, elle sâarrĂȘta net en ramassant le pourboire. Ses yeux devaient lui jouer des tours, ou alors le ticket indiquait bien que la dame venait de lui laisser un chĂšque de 4 000 dollars comme pourboire ? Quand elle rĂ©alisa que câĂ©tait bien vrai, ses yeux se remplirent de larmes de gratitude.
Câest tout ! Comme ça, dâun seul coup, cette femme gĂ©nĂ©reuse lui avait donnĂ© un sĂ©rieux coup de pouce dans la vie. Shikira tenta dâabord de se ressaisir avant de se diriger joyeusement vers son manager pour lui annoncer la bonne nouvelle
La marche jusquâau bureau de son directeur nâĂ©tait pas longue, mais Shikira avait dĂ©jĂ eu le temps de formuler un plan sur la façon de dĂ©penser cet argent un peu tombĂ© du ciel. Elle avait dĂ©cidĂ© de dĂ©jĂ payer une partie de son prĂȘt Ă©tudiant.
Puis elle donnerait le reste Ă une organisation Ă but non lucratif qui aide les adolescents souffrant de dĂ©pression. Ses espoirs Ă©taient si grands en pensant au nombre de personnes que cet argent pourrait aider, mais elle ne savait pas que ces rĂȘves Ă©taient sur le point de sâeffondrer.
Le manager de Shikira Ă©tait abasourdi. Il fixa le chĂšque, en regardant le chiffre qui y figurait au niveau du montant, encore et encore. Oui, il avait entendu parler des Ă©normes pourboires donnĂ©s Ă lâĂ©quipe de service, mais il ne pouvait pas croire que cela Ă©tait arrivĂ© Ă lâun de ses employĂ©s.
Son esprit Ă©tait submergĂ©. AprĂšs quelques minutes de discussion gĂȘnante, il glissa soigneusement le chĂšque dans sa poche. Il regarda Shikira dans les yeux et lui annonça que lâargent resterait en sa possession jusquâĂ ce quâelle accepte de remplir une condition.
Shikira eut droit Ă un deuxiĂšme choc en Ă peine quelques minutes dâĂ©cart, mais au lieu de la joie quâelle ressentait auparavant, elle Ă©tait maintenant tiraillĂ©e entre un sentiment de colĂšre et dâeffroi. Comment son patron pouvait-il lui imposer une condition ?
AprĂšs tout, ce pourboire lui avait Ă©tĂ© donnĂ© pour la qualitĂ© de son service. CâĂ©tait tellement inattendu quâelle nâavait aucune idĂ©e de la façon dont elle devait rĂ©agir. Dâune part, câĂ©tait son argent. Dâautre part, elle ne voulait pas perdre son emploi.
Shikira eut besoin de temps pour rĂ©flĂ©chir. Elle rentra chez elle et chercha sur Internet des histoires similaires de serveuses recevant dâĂ©normes pourboires. MalgrĂ© la tourmente quâelle traversait, elle Ă©tait rĂ©confortĂ©e de savoir que tant de serveuses travailleuses avaient Ă©tĂ© tirĂ©es de leur situation difficile par des personnes gĂ©nĂ©reuses qui leur avaient offert ce cadeau.
Une serveuse gagne gĂ©nĂ©ralement entre 298 et 500 dollars par semaine. Et pourtant, Shikira avait reçu 4 000 dollars dâun seul client. Elle avait besoin de cet argent, mais ce que son manager lui avait demandĂ© de faire Ă©tait pratiquement impossible.
La dĂ©cision fut difficile Ă prendre. Shikira allait-elle se battre pour exercer son droit Ă rĂ©cupĂ©rer son pourboire et risquer un conflit avec son patron ou ferait-elle ce quâil lui avait demandĂ© mĂȘme si cela lui semblait impossible ?
Shikira avait besoin de cet argent mais souhaitait Ă©galement assurer la sĂ©curitĂ© de son emploi. Elle gardait en tĂȘte quâelle travaillait extrĂȘmement dur chaque jour pour se libĂ©rer de ses dettes, et ce pourboire Ă©tait un moyen dây parvenir beaucoup plus rapidement. Elle devait faire quelque chose, et le plus vite possible.
Le patron de Shikira avait une condition avant quâelle ne puisse rĂ©cupĂ©rer son pourboire, câĂ©tait de retrouver la gentille dame de ce matin-lĂ et de lui faire confirmer quâelle avait vraiment voulu inscrire ce montant sur le chĂšque.
Shikira avait longuement rĂ©flĂ©chi pour essayer de se souvenir de tous les dĂ©tails qui pourraient lâaider dans ses recherches, mais câĂ©tait difficile Ă©tant donnĂ© que la dame nâĂ©tait pas une habituĂ©e du restaurant. Shikira avait peu de moyens pour retrouver cette cliente. Elle Ă©tait dĂ©couragĂ©e par la tournure des Ă©vĂ©nements.
Son manager savait probablement Ă quel point sa condition serait difficile Ă remplir pour Shikira. Elle se demanda si cette condition presque impossible nâĂ©tait un moyen facile de simplement garder lâargent pour lui. Le restaurant pour lequel elle travaillait nâĂ©tait pas au mieux de sa forme financiĂšrement.
Une telle somme dâargent aurait pu certainement renverser la situation. Shikira rĂ©flĂ©chit Ă la situation, retournant dans tous les sens toutes les informations Ă sa disposition. Finalement, ce fut le dĂ©clic. AprĂšs de longs moments de rĂ©flexion, Shikira eut une idĂ©e
Shikira dĂ©cida que sa meilleure chance Ă©tait dâobtenir lâaide dâInternet. Cela lui permettrait dâĂ©tendre son rĂ©seau au-delĂ de son cercle social, au-delĂ de son quartier, juste pour retrouver cette femme et son mari, et rĂ©cupĂ©rer cet argent.
Elle Ă©crivit son post et le partagea avec le monde entier dans lâespoir de trouver lâĂąme charitable qui lui avait laissĂ© ce chĂšque. Cependant, les semaines passĂšrent et la dame ne se manifesta pas. Les espoirs de Shikira sâestompaient un peu plus chaque jour.
Cependant, Ă lâinsu de Shikira, son post gagnait en popularitĂ©. Bien que personne nâait pu localiser la personne Ă lâorigine de son mystĂ©rieux pourboire, de nombreuses personnes furent scandalisĂ©es par la façon dont la serveuse, qui travaillait dur, Ă©tait traitĂ©e.
Une Ă©norme chaĂźne comme les restaurants Dennyâs gagnait beaucoup dâargent, alors pourquoi aurait-il fallu retenir le pourboire que leur employĂ©e avait le droit de garder ? Furieuses de sa situation, de nombreuses personnes sâexprimĂšrent sur les rĂ©seaux sociaux. Elles furent en fait tellement nombreuses que les mĂ©dias commencĂšrent Ă sây intĂ©resser
Dans lâespoir de retrouver la personne qui lui avait laissĂ© un pourboire, Shikira avait dĂ©cidĂ© de contacter la chaĂźne dâinformation locale qui nâĂ©tait que trop heureuse de diffuser son histoire aprĂšs que lâĂ©quipe lâait lue en ligne. Ce jour-lĂ , elle passa son message Ă son client mystĂšre, lâinvitant Ă se manifester afin quâelle puisse rĂ©cupĂ©rer son argent.
Elle expliqua quâelle Ă©tait assez gĂȘnĂ©e de devoir demander Ă son client de se prĂ©senter, mais la direction du Dennyâs avait laissĂ© entendre que le fait que quelquâun ait laissĂ© une somme aussi importante comme pourboire Ă Shikira soit probablement dĂ» Ă une erreur.
Plus elle y rĂ©flĂ©chissait, plus Shikira ressentait de la colĂšre vis-Ă -vis de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle avait travaillĂ© de longues heures Ă©reintantes pour un salaire dĂ©risoire, souriait malgrĂ© lâimpolitesse des clients, et sâassurait que le restaurant Ă©tait propre et accueillant⊠Et câĂ©tait ainsi que la direction la traitait ?
Elle en avait presque assez. Il nây avait aucune rĂšgle, Ă©crite ou autre, stipulant quâune serveuse devait obtenir les coordonnĂ©es de la personne qui lui donnait un pourboire. Alors, pourquoi cela lui arrivait-il Ă elle ?
Le tollĂ© gĂ©nĂ©ral avait atteint des niveaux impressionnants, et le restaurant Dennyâs ainsi que la personne en charge de la gestion furent obligĂ©s de faire une dĂ©claration avant que le problĂšme ne devienne incontrĂŽlable et que cette histoire ne ternisse de façon irrĂ©versible lâimage de lâenseigne.
Ils justifiĂšrent leurs actions en dĂ©clarant quâils ne refuseraient jamais de payer leurs employĂ©s, mais quâils avaient la responsabilitĂ© de sâassurer que leurs clients ne payaient pas accidentellement plus que nĂ©cessaire. Câest la raison quâils donnĂšrent pour avoir demandĂ© Ă Shikira de localiser la personne qui lui avait laissĂ© ce pourboire.
Lâhistoire de Shikira avait dĂ©couvert le monde hideux de lâindustrie des services. Contrairement Ă toute autre industrie, les travailleurs du secteur des services sont des « employĂ©s Ă pourboire » et ont donc un salaire diffĂ©rent. Ce quâils obtiennent de leur entreprise est bien infĂ©rieur au salaire minimum fĂ©dĂ©ral.
En thĂ©orie, les pourboires des clients permettent de couvrir le reste pour atteindre le salaire minimum. Cependant, les employĂ©s nâont aucun contrĂŽle sur le montant du pourboire laissĂ© par les clients. Parfois, le pourboire offert est suffisant, mais souvent, ce nâest pas le cas. Le systĂšme est donc injuste pour les serveurs et serveuses qui se dĂ©mĂšnent dans leur travail.
Les dirigeants du Dennyâs et Shikira organisĂšrent une rencontre. Cependant, les rĂ©sultats de cette rencontre laisseront un goĂ»t amer dans la bouche de Shikira. Le restaurant informa la jeune femme des rĂ©sultats de lâenquĂȘte. Ils expliquĂšrent Ă©galement quâils comprenaient que la serveuse soit déçue. Le Dennyâs partagea Ă©galement sa rĂ©ponse avec les mĂ©dias.
Cependant, cette dĂ©claration fut loin de calmer Shikira. Elle avait passĂ© deux annĂ©es Ă travailler dur dans ce restaurant et elle se sentait maintenant furieuse de subir ses rĂšgles et ce rĂšglement. Sa colĂšre ne sâarrĂȘtait pas lĂ . Les choses allaient prendre une tournure qui allait sâaggraver.
La dĂ©claration du Dennyâs fut la suivante : « Nous avons menĂ© une enquĂȘte approfondie sur cette affaire et avons dĂ©couvert que le pourboire en question avait Ă©tĂ© fait par erreur. » Cette dĂ©claration brisa le cĆur de Shikira en mille morceaux.
Le Dennyâs alla plus loin pour expliquer que la personne ĂągĂ©e qui avait laissĂ© le pourboire avait donnĂ© par erreur lâincroyable montant de 4 451,61 dollars au lieu des 4 dollars prĂ©vus. Naturellement, cette nouvelle brisa le cĆur de Shikira. Elle avait lâimpression dâavoir gagnĂ© Ă la loterie et dâavoir immĂ©diatement Ă©tĂ© privĂ©e de ce montant.
Plus tard, le porte-parole du restaurant dĂ©clara lors dâune interview publique que le Dennyâs sâengageait Ă la fois envers ses clients et son personnel et quâil fournirait une formation pour sâassurer que son personnel soit mieux Ă©quipĂ© lorsque des scĂ©narios similaires se produiraient Ă nouveau au sein de ses Ă©tablissements.
La tournure des Ă©vĂ©nements laissa Shikira inconsolable. Elle se sentit frustrĂ©e par toute cette situation et cette histoire, ce qui est comprĂ©hensible. Le pire, câest quâelle nâavait aucun contrĂŽle sur la question et quâelle dut laisser la chaĂźne de restaurants sâoccuper de tout.
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Parfois, la vie vous offre un cadeau mais vous le reprend tout de suite. Câest exactement ce qui est arrivĂ© Ă cette serveuse du Dennyâs, qui avait eu la chance de recevoir un pourboire qui aurait pu changer sa vie mais nâa jamais eu la chance de lâutiliser. Shikira Ă©tait arrivĂ©e Ă la table muni dâun chiffon et dâun spray, prĂȘte Ă nettoyer aprĂšs le dĂ©part du client.
Elle sâest arrĂȘtĂ©e net lorsquâelle a vu le pourboire sur la table. Elle nâen croyait pas ses yeux face au montant Ă©crit. Ce serait suffisant pour payer ses prĂȘts Ă©tudiants, pour commencer une nouvelle vie ailleurs, pour lâaider Ă rĂ©aliser ses rĂȘves. Malheureusement, dâun seul coup de main, son patron lui a retirĂ© ce cadeau. Elle nâa pas pu sâempĂȘcher de laisser couler des larmes sur son uniforme.
Travailler dur pour un rĂȘve
Shikira Edwards attrape et met son tablier puis attache ses cheveux tous les jours pour son travail au restaurant Dennyâs. Depuis trois ans, cette Ă©tudiante en mĂ©decine dentaire jongle entre travail et Ă©tudes pour rembourser ses emprunts et payer son loyer.
Cela valait la peine dâĂȘtre menĂ©e Ă la baguette et de jouer les serveuses, ne serait-ce que pour avoir un avenir dĂ©pourvu de dettes. Parfois, elle se demandait : « Comment se sent-on quand on vit sans ce fardeau ? ». Shikira Ă©tait loin dâimaginer quâelle Ă©tait sur le point dâavoir la rĂ©ponse.
Un beau sourire
Travailler en tant que serveuse signifie ĂȘtre confrontĂ©e quotidiennement Ă des clients difficiles. Câest pourquoi Shikira Ă©tait plus quâheureuse de servir une dame sympathique et son mari en cette matinĂ©e particuliĂšre. En effet, elle avait rarement lâoccasion dâavoir une rĂ©ponse Ă ses sourires chaleureux.
Et ce jour-lĂ , cette femme alla mĂȘme jusquâĂ dire tout haut combien sa joie de vivre Ă©tait apprĂ©ciĂ©e. Au moment du dĂ©part de ces charmants clients, Shikira remercia sa bonne Ă©toile dâavoir eu droit Ă de gentils clients ce matin-lĂ , mais elle ne se doutait pas que sa bonne Ă©toile nâavait pas encore fini de faire son travail.
Une surprise incroyable
Lorsquâelle commença Ă nettoyer la table, elle sâarrĂȘta net en ramassant le pourboire. Ses yeux devaient lui jouer des tours, ou alors le ticket indiquait bien que la dame venait de lui laisser un chĂšque de 4 000 dollars comme pourboire ? Quand elle rĂ©alisa que câĂ©tait bien vrai, ses yeux se remplirent de larmes de gratitude.
Câest tout ! Comme ça, dâun seul coup, cette femme gĂ©nĂ©reuse lui avait donnĂ© un sĂ©rieux coup de pouce dans la vie. Shikira tenta dâabord de se ressaisir avant de se diriger joyeusement vers son manager pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Des rĂȘves pour lâavenir
La marche jusquâau bureau de son directeur nâĂ©tait pas longue, mais Shikira avait dĂ©jĂ eu le temps de formuler un plan sur la façon de dĂ©penser cet argent un peu tombĂ© du ciel. Elle avait dĂ©cidĂ© de dĂ©jĂ payer une partie de son prĂȘt Ă©tudiant.
Puis elle donnerait le reste Ă une organisation Ă but non lucratif qui aide les adolescents souffrant de dĂ©pression. Ses espoirs Ă©taient si grands en pensant au nombre de personnes que cet argent pourrait aider, mais elle ne savait pas que ces rĂȘves Ă©taient sur le point de sâeffondrer.
CĆur brisĂ©
Le manager de Shikira Ă©tait abasourdi. Il fixa le chĂšque, en regardant le chiffre qui y figurait au niveau du montant, encore et encore. Oui, il avait entendu parler des Ă©normes pourboires donnĂ©s Ă lâĂ©quipe de service, mais il ne pouvait pas croire que cela Ă©tait arrivĂ© Ă lâun de ses employĂ©s.
Son esprit Ă©tait submergĂ©. AprĂšs quelques minutes de discussion gĂȘnante, il glissa soigneusement le chĂšque dans sa poche. Il regarda Shikira dans les yeux et lui annonça que lâargent resterait en sa possession jusquâĂ ce quâelle accepte de remplir une condition.
Une seule condition
Shikira eut droit Ă un deuxiĂšme choc en Ă peine quelques minutes dâĂ©cart, mais au lieu de la joie quâelle ressentait auparavant, elle Ă©tait maintenant tiraillĂ©e entre un sentiment de colĂšre et dâeffroi. Comment son patron pouvait-il lui imposer une condition ?
AprĂšs tout, ce pourboire lui avait Ă©tĂ© donnĂ© pour la qualitĂ© de son service. CâĂ©tait tellement inattendu quâelle nâavait aucune idĂ©e de la façon dont elle devait rĂ©agir. Dâune part, câĂ©tait son argent. Dâautre part, elle ne voulait pas perdre son emploi.
Recherche en ligne
Shikira eut besoin de temps pour rĂ©flĂ©chir. Elle rentra chez elle et chercha sur Internet des histoires similaires de serveuses recevant dâĂ©normes pourboires. MalgrĂ© la tourmente quâelle traversait, elle Ă©tait rĂ©confortĂ©e de savoir que tant de serveuses travailleuses avaient Ă©tĂ© tirĂ©es de leur situation difficile par des personnes gĂ©nĂ©reuses qui leur avaient offert ce cadeau.
Une serveuse gagne gĂ©nĂ©ralement entre 298 et 500 dollars par semaine. Et pourtant, Shikira avait reçu 4 000 dollars dâun seul client. Elle avait besoin de cet argent, mais ce que son manager lui avait demandĂ© de faire Ă©tait pratiquement impossible.
DĂ©cision
La dĂ©cision fut difficile Ă prendre. Shikira allait-elle se battre pour exercer son droit Ă rĂ©cupĂ©rer son pourboire et risquer un conflit avec son patron ou ferait-elle ce quâil lui avait demandĂ© mĂȘme si cela lui semblait impossible ?
Shikira avait besoin de cet argent mais souhaitait Ă©galement assurer la sĂ©curitĂ© de son emploi. Elle gardait en tĂȘte quâelle travaillait extrĂȘmement dur chaque jour pour se libĂ©rer de ses dettes, et ce pourboire Ă©tait un moyen dây parvenir beaucoup plus rapidement. Elle devait faire quelque chose, et le plus vite possible.
La condition
Le patron de Shikira avait une condition avant quâelle ne puisse rĂ©cupĂ©rer son pourboire, câĂ©tait de retrouver la gentille dame de ce matin-lĂ et de lui faire confirmer quâelle avait vraiment voulu inscrire ce montant sur le chĂšque.
Shikira avait longuement rĂ©flĂ©chi pour essayer de se souvenir de tous les dĂ©tails qui pourraient lâaider dans ses recherches, mais câĂ©tait difficile Ă©tant donnĂ© que la dame nâĂ©tait pas une habituĂ©e du restaurant. Shikira avait peu de moyens pour retrouver cette cliente. Elle Ă©tait dĂ©couragĂ©e par la tournure des Ă©vĂ©nements.
Cette condition ne cachait-elle pas quelque chose ?
Son manager savait probablement Ă quel point sa condition serait difficile Ă remplir pour Shikira. Elle se demanda si cette condition presque impossible nâĂ©tait un moyen facile de simplement garder lâargent pour lui. Le restaurant pour lequel elle travaillait nâĂ©tait pas au mieux de sa forme financiĂšrement.
Une telle somme dâargent aurait pu certainement renverser la situation. Shikira rĂ©flĂ©chit Ă la situation, retournant dans tous les sens toutes les informations Ă sa disposition. Finalement, ce fut le dĂ©clic. AprĂšs de longs moments de rĂ©flexion, Shikira eut une idĂ©e.
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Shikira dĂ©cida que sa meilleure chance Ă©tait dâobtenir lâaide dâInternet. Cela lui permettrait dâĂ©tendre son rĂ©seau au-delĂ de son cercle social, au-delĂ de son quartier, juste pour retrouver cette femme et son mari, et rĂ©cupĂ©rer cet argent.
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