Elle fait travailler son anus
đ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đđ»đđ»đđ»
Elle fait travailler son anus
Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accĂ©der Ă des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basĂ©s sur l'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialitĂ© sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
DonnĂ©es de gĂ©olocalisation prĂ©cises et identification par analyse du terminal , PublicitĂ©s et contenu personnalisĂ©s, mesure de performance des publicitĂ©s et du contenu, donnĂ©es dâaudience et dĂ©veloppement de produit , Stocker et/ou accĂ©der Ă des informations sur un terminal
Inscrivez-vous Ă notre newsletter dĂšs maintenant Je mâinscris
Tout, tout, tout⊠vous saurez tout sur le maillot.
Vous faites ce métier depuis combien de temps ?
Les techniques nâont pas vraiment Ă©voluĂ©. Ce qui a le plus changĂ©, se sont les demandes des clientes. Il y a 18 ans, elles nâosaient pas dire ce quâelles voulaient⊠Je me souviens, certaines dâentre elles venaient pour une Ă©pilation classique du maillot. Moi jâĂ©pilais ce qui dĂ©passait de la culotte . Et elles Ă©chancraient toutes seules au rasoir. Quand je mâen rendais compte, je proposais dâĂ©piler plus. Il y en a certaines qui se rasaient entiĂšrement le pubis parce quâelles nâosaient pas me demander un maillot intĂ©gral. Aujourdâhui, la lingerie est beaucoup plus Ă©chancrĂ©e ; les femmes assument de plus en plus et de plus en plus jeunes.
Vous vous souvenez de la premiÚre fois que vous avez fait une épilation intégrale ?
Oui, jâavais 16 ans. Je commençais, jâĂ©tais en stage dâobservation. Ma patronne mâa appelĂ©e : » Cris ! Entre en cabineâŠÂ ». Jâarrive et la cliente est toute nue. Je vois bien que ma patronne est en train de lâĂ©piler complĂštement. CâĂ©tait une jeune femme de 30 ans et câĂ©tait la premiĂšre fois quâon Ă©pilait quelquâun intĂ©gralement Ă lâinstitut oĂč je travaillais.
Ăa ne mâa pas choquĂ©e, mais je nâavais jamais vu ça, donc jâĂ©tais curieuse. Je me suis approchĂ©e pour regarder. Quand ma patronne a fini, elle mâa dit : « Si ça ne te dĂ©ranges pas, prends une pince Ă Ă©piler et enlĂšve ce qui reste ». Jâai pris ma pince, jâai Ă©pilĂ©. Et quand la cliente est partie, ma patronne mâa dit « Câest bon, tu es faite pour ça ». Jâavais passĂ© le testâŠ
Vous vous souvenez de la premiĂšre fois que vous vous ĂȘtes Ă©pilĂ© le maillot ?
Je lâai fait seule. Je ne voulais pas que ma patronne mâĂ©pile, jâavais honte. Un jour elle est partie en vacances, elle mâa laissĂ© mâoccuper toute seule de lâinstitut. Le soir, aprĂšs avoir fermĂ©, je suis restĂ©e et je me suis dit « allez, jây vais ». Jâai eu trĂšs mal. Jâai pensĂ© que je nâaurais jamais la force dâaller au bout.
Quels types de maillots sont les plus demandés ?
Il y a 4 diffĂ©rents types de maillot . Le classique : on Ă©pile uniquement ce qui dĂ©passe de la culotte. Il ne se pratique plus beaucoup⊠je dirais que 20 % de ma clientĂšle le demande et ce sont essentiellement des femmes dâun certain Ăąge.
Ensuite, il y a le maillot brĂ©silien . Câest un maillot trĂšs Ă©chancrĂ© qui comprend aussi lâĂ©pilation de lâanus. Dâailleurs, beaucoup de femmes ignorent quâelles ont des poils Ă cet endroit. Quand jâai fini dâĂ©chancrer devant, je dis « Maintenant il faut se retourner, on va faire aussi derriĂšre ». Elles me rĂ©pondent « Ah bon ? Mais tout le monde a des poils derriĂšre ou câest juste moi ? » Tout le monde en a, plus ou moins. Ben, câest des muqueuses, hein⊠câest naturel.
Ensuite, vous avez le maillot semi intĂ©gral : on Ă©pile les lĂšvres et on laisse des poils sur le pubis. Peu importe la forme, ça peut ĂȘtre rectangulaire ou triangulaire. Le semi-intĂ©gral a plusieurs autres noms : on lâappelle aussi le « ticket de mĂ©tro » ou le « maillot amĂ©ricain ». Mais moi, je lâappelle le Crazy .
Parce que la premiĂšre fois quâune fille me lâa demandĂ©, câĂ©tait une danseuse du Crazy Horse. Et puis, comme dit lâune de mes clientes « parce que ça les rend fous ». Et aussi parce que, quand les filles mâappellent du bureau pour prendre RDV, je leur demande ce quâelles veulent, de façon Ă pouvoir organiser mon emploi du temps. Si elles rĂ©pondent « Je voudrais un Crazy », je comprends et ça leur Ă©vite de dire « ticket de mĂ©tro » devant les collĂšgues.
70 % des femmes me demandent soit le brésilien, soit le Crazy. Les plus jeunes, entre 18 et 25 ans, préfÚrent le Crazy.
Ca nous laisse 10% pour le maillot intégral alors.
Oui. Vous voyez, ce nâest pas Ă©norme. En mĂȘme temps, ça se sait peu, mais lâĂ©pilation du pubis est bien plus douloureuse que lâĂ©pilation des lĂšvres. Les femmes qui demandent une Ă©pilation intĂ©grale ont gĂ©nĂ©ralement entre 30 et 40 ans. Quand jâai commencĂ© dans ce mĂ©tier, les Ă©pilations intĂ©grales se pratiquaient exclusivement avant un accouchement ou une intervention chirurgicale. Comme de toute façon, les mĂ©decins rasent le pubis, tant quâĂ faire, il valait mieux Ă©piler. Et puis ces femmes se sont rendues compte que câĂ©tait bien.en termes dâhygiĂšne. Ou que câĂ©tait plus agrĂ©able dans le cadre de leur sexualité⊠Et elles ont voulu continuer.
Moi ? Le Crazy. Le maillot intĂ©gral, je ne trouve pas ça joli. Evidemment, câest complĂštement subjectif⊠mais quand il ne reste plus rien du tout, visuellement, il y a un truc qui cloche. Ca fait petite fille.
Est-ce que les clientes ont honte de demander une épilation intégrale ?
Souvent, elles ont honte de se mettre toutes nues. Je les comprends ; câest vrai que la position nâest pas trĂšs avantageuse : on se retrouve installĂ©e comme chez le gynĂ©cologue. Sauf quâon se sent Ă©videmment plus en confiance avec un mĂ©decin. Tout ce qui touche Ă la santĂ©, on nâa pas le choix, la pudeur passe aprĂšs. Quand elles sont vraiment mal Ă lâaise, je leur dis « Ecoutez, gardez la culotte et je me dĂ©brouille ». Et puis il y a celles qui se justifient. Comme si jâĂ©tais lĂ pour les juger⊠Câest drĂŽle. Il y en a une qui mâa demandĂ© un maillot intĂ©gral et qui a ajoutĂ© trĂšs vite « parce que je vais Ă la piscine ». Je nâai pas pu mâempĂȘcher de plaisanter, jâai demandĂ© « Mais⊠câest une piscine de nudistes ? ».
Pourquoi elles se justifient dâaprĂšs vous ?
Je ne sais pas⊠Elles ne sont pas Ă lâaise avec leur corps, elles culpabilisent de leurs propres demandes. Et vous nâimaginez pas le nombre de clientes qui me disent « Olalala⊠excusez moi je suis trĂšs poilue ». Elles sâexcusent ! Je rĂ©ponds « En mĂȘme temps, si vous nâaviez pas de poils, je vois pas trĂšs bien pourquoi on se verrait ».
Vous ĂȘtes en train de dire que la plupart de vos clientes sont complexĂ©es ?
Toutes ! Elles se trouvent grosses, flasques, elles sont toutes au rĂ©gime , elles ne supportent pas dâavoir des vergetures ou de la cellulite . Mais vous savez, je vois 25 femmes par jour, tous les jours depuis 18 ans et je vais vous dire un truc : on a toutes de la cellulite. MĂȘme les maigres en ont. Souvent je rĂ©ponds « Pour soigner vos complexes, vous devriez venir faire un stage en cabine ; on trouve toujours pire que soi ». Non mais il faut arrĂȘter avec les magazines⊠En Europe, la majoritĂ© des gens sâhabillent en 42. Alors bien sĂ»r, jâai des clientes qui sont magnifiques. Elles ont des corps de rĂȘve, comme on voit sur les photos. Câest vrai que câest fascinant, mais parce que câest rare. Et elles sont toujours trĂšs jeunes. Dâailleurs elles ne sont pas forcĂ©ment sportives. Jâai des clientes sublimes qui nâont jamais mis les pieds dans une salle de sport. Câest une nature.
Est-ce quâil y a des choses qui vous choquent ?
Je ne parle pas souvent Ă mon mari de ce que je fais dans la journĂ©e mais il y a quelque temps, jâai vue une cliente atteinte dâobĂ©sitĂ©. Et je lâai vue toute nue. On voit parfois des obĂšses dans la rue, mais elles sont habillĂ©es. DĂ©vĂȘtue, câest autre chose. On aurait dit que son corps appelait au secours. Je suis rentrĂ©e Ă la maison et jâai Ă©prouvĂ© le besoin dâen parler. Sinon, il y a effectivement des clientes qui sont trĂšs poilues. Ca ne me choque pas, mais je sais que ça ne doit pas ĂȘtre facile pour elles. Elles ont le poil noir, dru, qui repousse trĂšs vite â tous les 10 jours et pas toutes les 3 semaines â sur des zones habituellement imberbes : le ventre, le dos, le visage⊠Câest trĂšs rare, mais lĂ , je me dis « la pauvre ». Je conseille gĂ©nĂ©ralement dâaller voir un dermato parce quâil sâagit forcĂ©ment dâun dĂ©rĂšglement hormonal. Et puis de tenter lâĂ©pilation dĂ©finitive. Parce que ce nâest pas facile pour une femme, dâĂȘtre trĂšs poilue.
Dans ce genre de cas, vous avez des techniques pour mettre vos clientes Ă lâaise ?
Oui, mais ce sont des techniques que jâutilise avec toutes mes clientes, mĂȘme quand elles ont un corps parfait. La premiĂšre chose que je fais quand jâarrive dans la cabine et que je dois Ă©piler quelquâun que je ne connais pas, câest lui passer la main sur les jambes, pour dire bonjour. Ca crĂ©e un contact. Et la premiĂšre chose que je regarde, ce ne sont pas les mollets de mes clientes, mais leurs yeux.
Quelle est la question quâon vous pose le plus souvent ?
« Est-ce que ça se fait beaucoup ? » Elles veulent toutes savoir si leurs dĂ©sirs sont dans la norme. Si ce quâelles demandent est extravagant ou banal.
Est-ce que lâinstitut esthĂ©tique est un cadre qui pousse les femmes Ă la confidence ?
Oui, elles me parlent beaucoup⊠De leur sexualitĂ©, de leur famille, de leur travail. Se retrouver allonger dans une cabine, avec une autre femme, câest forcĂ©ment un moment intime. Et puis elles sont dĂ©vĂȘtues, ça les rend probablement plus vulnĂ©rables. Souvent, aprĂšs une sĂ©ance dâĂ©pilation, elles me disent « Cristina, tout ça ne sort pas dâici hein ? ». Pas mal de secrets sont Ă©changĂ©s entre ces quatre murs. Ce nâest pas toujours Ă©vident Ă gĂ©rer. Il mâarrive dâavoir des clientes qui travaillent ensemble et qui ne sâaiment pas du tout. Elles sont trĂšs indiscrĂštes. Elles essaient dâobtenir des informations : «Est-ce quâelle sâest faite liposucer ? Est-ce quâelle sâest fait refaire le nez ? Vous ne trouvez pas quâelle a beaucoup maigri ? », etc. Il y a beaucoup de jalousie entre les femmes Il y en a qui vont trĂšs loin, lâair de rien : « Tiens jâai une copine qui vient chez vous⊠Mais quâest-ce quâelle se fait chez vous ? » Souvent jâai du mettre les choses au point en disant « non je vous raconterai pas ce quâelle fait ici, ça la regarde ». Et quand on me demande « Vous avez telle cliente ? », je rĂ©ponds « Non je ne sais pas, ça me dit rien », mĂȘme si je vois trĂšs bien qui câest. Jâimagine que ça doit ĂȘtre plus facile de travailler avec des mecs.
En parlant de mecs, vous avez beaucoup de clients-hommes ?
Oui et de plus en plus. Au début, ils venaient essentiellement pour une épilation du dos, des oreilles, des narines⊠Mais ils commencent à demander des soins du visage et des manucures.
Ils ont honte de leurs demandes aussi, comme les femmes ?
Ben dĂ©jĂ , ils ont honte de passer la porte de lâinstitut. Et aprĂšs, ils se justifient : « je transpire beaucoup », « je fais du sport », « ça me gĂšne », « câest ma copine qui nâaime pas »⊠Et franchement, je me mets Ă leur place. Moi ça fait 18 ans que je suis esthĂ©ticienne ; pourtant jâaurais du mal Ă entrer dans un institut de beautĂ© et Ă demander une Ă©pilation intĂ©grale.
Et vous ĂȘtes aussi Ă lâaise dans lâexercice de votre mĂ©tier avec des hommes quâavec des femmes ?
Ah non, pas du tout. Jâai vĂ©cu une mauvaise expĂ©rience Ă mes dĂ©buts. Un homme avait pris RDV pour une Ă©pilation des aisselles, je suis arrivĂ©e dans la cabine et il Ă©tait entiĂšrement nu. Jâavais 16 ans, je suis sortie choquĂ©e ; câest ma patronne qui lâa mis dehors. Et ce genre de dĂ©bordement nâest pas rare. MĂȘme au tĂ©lĂ©phone, parfois il y en a qui posent des questions bizarres : « Vous faites des massages ? âŠOui ? âŠVous massez aussi les parties gĂ©nitales ? ». A leur dĂ©charge, il y a des instituts de beautĂ© qui nâen sont pas et qui proposent rĂ©ellement ce genre de services. Etant donnĂ© quâaujourdâhui, je gĂšre mon propre salon, je me suis autorisĂ©e le luxe de ne pas faire ce qui me dĂ©range. Je nâĂ©pile pas les hommes sous la ceinture.
Quel est le meilleur souvenir de toute votre carriĂšre ?
Le jour oĂč jâai rencontrĂ© ma meilleure amie. Elle a dĂ©barquĂ© en tant que cliente, on a parlĂ© maquillage, puis elle est revenue rĂ©guliĂšrement, elle a commencĂ© Ă me raconter ses aventures avec ses copains⊠Un jour on a dĂ©jeunĂ© ensemble et puis ça fait 18 ans quâon est amies.
Ăpiler une enfant. Un jour, une cliente mâa amenĂ© sa fille de 9 ans. Elle avait tellement de poils sur les mollets quâelle nâosait pas se mettre en jupe. CâĂ©tait lâĂ©tĂ©, elle mourrait de chaud. Mais les enfants sont durs entre eux. Jâai commencĂ© Ă lâĂ©piler et elle, Ă pleurer. Elle pleurait tout ce quâelle pouvait. Je nây arrivais pas. Je disais Ă la maman : « Câest pas possible, câest horrible de me demander ça ». Puis jâai proposĂ© Ă la petite fille : « Si tu veux, on arrĂȘte. Si tu nây arrives pas, câest peut-ĂȘtre parce que tu nâes pas prĂȘte ». Elle mâa dit : « Si, si, on continue ». Mais quand jâai voulu tirer une autre bande, elle mâa dit « Attendez, attendez, je peux avoir un verre dâeau, dâabord ? ». Et ça a pris des heures⊠Et ça mâa arrachĂ© le cĆur. Mais elle est revenue me voir depuis. En jupe.
Avec l'aimable autorisation de The Toska Matrix; conception et illustration par Viktor Koen.
Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix .
Si quelquâun mâavait dit que dix minutes dâentretien changeraient ma vie pour toujours, je lui aurais ri au nez.
Il y a quelques années, à 34 ans, je me suis retrouvée à passer un entretien d'embauche pour un poste de dominatrice dans un donjon BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sadomasochisme) new-yorkais trÚs connu. J'ai menti pendant cet entretien. Beaucoup.
Je n'allais certainement pas révéler que j'étais là pour réaliser un documentaire sur les femmes et hommes qui peuplent l'univers souterrain du BDSM. Pour information, nous n'étions pas en souterrain mais au deuxiÚme étage d'un immeuble de bureaux dans le centre-ville de Manhattan, un emplacement trÚs pratique pour les types qui viennent s'offrir une petite séance de domination tÎt le matin, à la pause-déjeuner ou juste aprÚs le travail.
Mon plan de gĂ©nie consistait Ă me rapprocher des femmes qui travaillent en tant que dominatrice et de leurs clients, et d'observer la gestion, au quotidien, d'un donjon BDSM de bonne rĂ©putation (une activitĂ© lĂ©gale dans l'Ătat de New York). Je pensais exercer ce mĂ©tier pendant une quinzaine de jours avant de passer Ă la rĂ©alisation de mon documentaire, qui serait montrĂ© au public lors du prestigieux festival de cinĂ©ma de Sundance et ferait de moi une star.
Si quelqu'un m'avait dit que ces dix minutes d'entretien changeraient ma vie pour toujours, je lui aurais ri au nez.
Je me souviens que mon cĆur battait la chamade quand j'ai sonnĂ© Ă la porte, attendant que la directrice, une quinquagĂ©naire, me laisse entrer.
En entrant, je me suis arrĂȘtĂ©e pour regarder autour de moi. Le "donjon" Ă©tait un bureau semblable Ă tous ceux par lesquels j'avais pu passer. Ă ce stade de ma vie, j'avais occupĂ© une quinzaine d'emplois, de vendeuse ou caissiĂšre dans une boulangerie Ă secrĂ©taire dans une boĂźte de relations publiques, en passant par des boulots de serveuse pendant mes Ă©tudes d'actrice. Je m'Ă©tais prĂ©parĂ©e Ă dĂ©barquer dans une piĂšce remplie de chaĂźnes, de fouets et de toutes sortes d'instruments de torture, mais j'Ă©tais dans une salle d'attente ordinaire, avec des Ćuvres d'art bon marchĂ© accrochĂ©es au mur, un petit vestiaire et une machine Ă cafĂ©.
La directrice a pris ma piÚce d'identité et m'a posé des questions sur mon accent, ma taille et ma pointure. En moins de dix minutes, on m'avait offert un job et demandé de me choisir un nom de dominatrice.
Trois jours plus tard, j'ai commencĂ© ma transformation. De Stavroula, je suis devenue MaĂźtresse Kassandra, ce qui est bien plus facile Ă mĂ©moriser et prononcer, vous ne trouvez pas? Mon alter ego m'a donnĂ© la permission de porter du rouge Ă lĂšvres flamboyant, des talons hauts et des vĂȘtements dans lesquels je me sentais comme une dĂ©esse: jupes crayon et corsets en cuir, robes et combinaisons vinyle, costumes haut de gamme d'infirmiĂšre et de bonne sĆur, et mĂȘme des cols roulĂ©s et des pantalons Ă pinces qui me couvraient le corps et faisaient travailler l'imagination. Le vestiaire commun de mon nouveau job ressemblait au Toys "R" Us du BDSM, et j'Ă©tais au paradis!
Surtout, je me sentais totalement en contrĂŽle de mon corps. MaĂźtresse Kassandra Ă©tait puissante, impitoyable, vicieuse, douce, innocente, perverse. Dans sa peau, je pouvais ĂȘtre absolument qui je voulais, sans rendre de comptes Ă personne. J'avais non seulement un nouveau pouvoir et une nouvelle confiance en moi, mais ils Ă©taient mis en avant, respectĂ©s et trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ©s.
Un documentaire? Quel documentaire? J'étais accro à ce métier. Pas question de faire marche arriÚre.
L'une des premiĂšres choses que j'ai apprises dans ce nouvel emploi, c'est que pour des hommes d'Ăąge, de classe sociale, de religion et de culture trĂšs divers, le donjon Ă©tait le seul endroit oĂč ils se sentaient assez en sĂ©curitĂ© pour laisser tomber leur masque, ĂŽter leur armure et rĂ©vĂ©ler leurs vulnĂ©rabilitĂ©s, traumatismes et douleurs, pour tenter de guĂ©rir et devenir des hommes meilleurs. La capitulation de leur esprit et de leur Ăąme reste l'une des plus belles choses auxquelles j'ai pu assister. Et tout cela du fait de femmes puissantes.
Quand on entend le mot "dominatrice", on a tendance Ă se reprĂ©senter des types torturĂ©s par de belles femmes minces Ă la peau blanche et aux cheveux sombres, habillĂ©es de cuir de la tĂȘte aux pieds. La vĂ©ritĂ© est tout autre: j'avais des collĂšgues de toutes les formes, tailles, couleurs de peau, et de tous les Ăąges. Elles Ă©taient mariĂ©es, cĂ©libataires, mĂšres, Ă©tudiantes en master, etc.
Certaines parlaient à leur famille de leur travail; la plupart le gardaient secret, car l'ignorance des gens entraßne souvent des jugements. Chacune était spectaculaire à sa maniÚre, et je me suis vite rendu compte que j'apprendrais beaucoup auprÚs d'elles. J'éprouvais, et j'éprouve toujours, une admiration sans borne pour les femmes qui exercent ce métier, et qui le font avec talent.
En matiÚre d'emploi du temps, de ponctualité, de registre à signer, de ménage et de rangement, de respect des clients et des collÚgues, de discussion en salle de pause dans les moments calmes, etc., mon emploi ressemblait à n'importe quel autre travail.
Nous travaillions huit heures, mais nous ne gagnions d'argent que pour chaque séance réservée. Quand un client réservait l'une d'entre nous pour une domination d'une heure, la maison touchait 240 $, et la dominatrice en recevait 80, plus un éventuel pourboire. Certains client venaient pour des sessions courtes d'une demi-heure, au tarif de 150 $, dont 50 $ pour la dominatrice. La directrice notait tous les rendez-vous, et nous étions payées tous les vendredis matin.
Gagner 80 dollars en une heure, ou mĂȘme 50 dollars en 30 minutes, me convenait trĂšs bien, mais pour celles qui devaient rembourser leur emprunt immobilier, leur prĂȘt Ă©tudiant ou payer les frais de scolaritĂ© de leurs enfants, ça ne suffisait pas. Il y avait parfois prĂšs de 20 dominatrices en service en mĂȘme temps, et la plupart ne touchaient pas grand chose. Certaines choisissaient de rester pour voir si les choses changeraient; d'autres dĂ©missionnaient au bout d'une semaine ou deux. Et puis il y avait celles qui venaient travailler mĂȘme pendant leur jour de repos, parce qu'elles n'avaient rien d'autre Ă faire. Pour elles, le donjon Ă©tait devenu un terrain connu, comme une seconde famille.
La confidentialité est la priorité dans ce métier. Je n'ai encore jamais rencontré d'homme assez sûr de lui pour admettre qu'il fréquente une dominatrice. Nous avions égaleme
MILF brune dans un casting
Satisfait par une adolescente plantureuse
Vénézuélienne se met la bite dans la gorge sans problÚme