Elle fait travailler son anus

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Elle fait travailler son anus
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Tout, tout, tout
 vous saurez tout sur le maillot.
Vous faites ce métier depuis combien de temps ?
Les techniques n’ont pas vraiment Ă©voluĂ©. Ce qui a le plus changĂ©, se sont les demandes des clientes. Il y a 18 ans, elles n’osaient pas dire ce qu’elles voulaient
 Je me souviens, certaines d’entre elles venaient pour une Ă©pilation classique du maillot. Moi j’épilais ce qui dĂ©passait de la culotte . Et elles Ă©chancraient toutes seules au rasoir. Quand je m’en rendais compte, je proposais d’épiler plus. Il y en a certaines qui se rasaient entiĂšrement le pubis parce qu’elles n’osaient pas me demander un maillot intĂ©gral. Aujourd’hui, la lingerie est beaucoup plus Ă©chancrĂ©e ; les femmes assument de plus en plus et de plus en plus jeunes.
Vous vous souvenez de la premiÚre fois que vous avez fait une épilation intégrale ?
Oui, j’avais 16 ans. Je commençais, j’étais en stage d’observation. Ma patronne m’a appelĂ©e : » Cris ! Entre en cabine  ». J’arrive et la cliente est toute nue. Je vois bien que ma patronne est en train de l’épiler complĂštement. C’était une jeune femme de 30 ans et c’était la premiĂšre fois qu’on Ă©pilait quelqu’un intĂ©gralement Ă  l’institut oĂč je travaillais.
Ça ne m’a pas choquĂ©e, mais je n’avais jamais vu ça, donc j’étais curieuse. Je me suis approchĂ©e pour regarder. Quand ma patronne a fini, elle m’a dit : « Si ça ne te dĂ©ranges pas, prends une pince Ă  Ă©piler et enlĂšve ce qui reste ». J’ai pris ma pince, j’ai Ă©pilĂ©. Et quand la cliente est partie, ma patronne m’a dit « C’est bon, tu es faite pour ça ». J’avais passĂ© le test

Vous vous souvenez de la premiĂšre fois que vous vous ĂȘtes Ă©pilĂ© le maillot ?
Je l’ai fait seule. Je ne voulais pas que ma patronne m’épile, j’avais honte. Un jour elle est partie en vacances, elle m’a laissĂ© m’occuper toute seule de l’institut. Le soir, aprĂšs avoir fermĂ©, je suis restĂ©e et je me suis dit « allez, j’y vais ». J’ai eu trĂšs mal. J’ai pensĂ© que je n’aurais jamais la force d’aller au bout.
Quels types de maillots sont les plus demandés ?
Il y a 4 diffĂ©rents types de maillot . Le classique : on Ă©pile uniquement ce qui dĂ©passe de la culotte. Il ne se pratique plus beaucoup
 je dirais que 20 % de ma clientĂšle le demande et ce sont essentiellement des femmes d’un certain Ăąge.
Ensuite, il y a le maillot brĂ©silien . C’est un maillot trĂšs Ă©chancrĂ© qui comprend aussi l’épilation de l’anus. D’ailleurs, beaucoup de femmes ignorent qu’elles ont des poils Ă  cet endroit. Quand j’ai fini d’échancrer devant, je dis « Maintenant il faut se retourner, on va faire aussi derriĂšre ». Elles me rĂ©pondent « Ah bon ? Mais tout le monde a des poils derriĂšre ou c’est juste moi ? » Tout le monde en a, plus ou moins. Ben, c’est des muqueuses, hein
 c’est naturel.
Ensuite, vous avez le maillot semi intĂ©gral : on Ă©pile les lĂšvres et on laisse des poils sur le pubis. Peu importe la forme, ça peut ĂȘtre rectangulaire ou triangulaire. Le semi-intĂ©gral a plusieurs autres noms : on l’appelle aussi le « ticket de mĂ©tro » ou le « maillot amĂ©ricain ». Mais moi, je l’appelle le Crazy .
Parce que la premiĂšre fois qu’une fille me l’a demandĂ©, c’était une danseuse du Crazy Horse. Et puis, comme dit l’une de mes clientes « parce que ça les rend fous ». Et aussi parce que, quand les filles m’appellent du bureau pour prendre RDV, je leur demande ce qu’elles veulent, de façon Ă  pouvoir organiser mon emploi du temps. Si elles rĂ©pondent « Je voudrais un Crazy », je comprends et ça leur Ă©vite de dire « ticket de mĂ©tro » devant les collĂšgues.
70 % des femmes me demandent soit le brésilien, soit le Crazy. Les plus jeunes, entre 18 et 25 ans, préfÚrent le Crazy.
Ca nous laisse 10% pour le maillot intégral alors.
Oui. Vous voyez, ce n’est pas Ă©norme. En mĂȘme temps, ça se sait peu, mais l’épilation du pubis est bien plus douloureuse que l’épilation des lĂšvres. Les femmes qui demandent une Ă©pilation intĂ©grale ont gĂ©nĂ©ralement entre 30 et 40 ans. Quand j’ai commencĂ© dans ce mĂ©tier, les Ă©pilations intĂ©grales se pratiquaient exclusivement avant un accouchement ou une intervention chirurgicale. Comme de toute façon, les mĂ©decins rasent le pubis, tant qu’à faire, il valait mieux Ă©piler. Et puis ces femmes se sont rendues compte que c’était bien.en termes d’hygiĂšne. Ou que c’était plus agrĂ©able dans le cadre de leur sexualité  Et elles ont voulu continuer.
Moi ? Le Crazy. Le maillot intĂ©gral, je ne trouve pas ça joli. Evidemment, c’est complĂštement subjectif
 mais quand il ne reste plus rien du tout, visuellement, il y a un truc qui cloche. Ca fait petite fille.
Est-ce que les clientes ont honte de demander une épilation intégrale ?
Souvent, elles ont honte de se mettre toutes nues. Je les comprends ; c’est vrai que la position n’est pas trĂšs avantageuse : on se retrouve installĂ©e comme chez le gynĂ©cologue. Sauf qu’on se sent Ă©videmment plus en confiance avec un mĂ©decin. Tout ce qui touche Ă  la santĂ©, on n’a pas le choix, la pudeur passe aprĂšs. Quand elles sont vraiment mal Ă  l’aise, je leur dis « Ecoutez, gardez la culotte et je me dĂ©brouille ». Et puis il y a celles qui se justifient. Comme si j’étais lĂ  pour les juger
 C’est drĂŽle. Il y en a une qui m’a demandĂ© un maillot intĂ©gral et qui a ajoutĂ© trĂšs vite « parce que je vais Ă  la piscine ». Je n’ai pas pu m’empĂȘcher de plaisanter, j’ai demandĂ© « Mais
 c’est une piscine de nudistes ? ».
Pourquoi elles se justifient d’aprùs vous ?
Je ne sais pas
 Elles ne sont pas Ă  l’aise avec leur corps, elles culpabilisent de leurs propres demandes. Et vous n’imaginez pas le nombre de clientes qui me disent « Olalala
 excusez moi je suis trĂšs poilue ». Elles s’excusent ! Je rĂ©ponds « En mĂȘme temps, si vous n’aviez pas de poils, je vois pas trĂšs bien pourquoi on se verrait ».
Vous ĂȘtes en train de dire que la plupart de vos clientes sont complexĂ©es ?
Toutes ! Elles se trouvent grosses, flasques, elles sont toutes au rĂ©gime , elles ne supportent pas d’avoir des vergetures ou de la cellulite . Mais vous savez, je vois 25 femmes par jour, tous les jours depuis 18 ans et je vais vous dire un truc : on a toutes de la cellulite. MĂȘme les maigres en ont. Souvent je rĂ©ponds « Pour soigner vos complexes, vous devriez venir faire un stage en cabine ; on trouve toujours pire que soi ». Non mais il faut arrĂȘter avec les magazines
 En Europe, la majoritĂ© des gens s’habillent en 42. Alors bien sĂ»r, j’ai des clientes qui sont magnifiques. Elles ont des corps de rĂȘve, comme on voit sur les photos. C’est vrai que c’est fascinant, mais parce que c’est rare. Et elles sont toujours trĂšs jeunes. D’ailleurs elles ne sont pas forcĂ©ment sportives. J’ai des clientes sublimes qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de sport. C’est une nature.
Est-ce qu’il y a des choses qui vous choquent ?
Je ne parle pas souvent Ă  mon mari de ce que je fais dans la journĂ©e mais il y a quelque temps, j’ai vue une cliente atteinte d’obĂ©sitĂ©. Et je l’ai vue toute nue. On voit parfois des obĂšses dans la rue, mais elles sont habillĂ©es. DĂ©vĂȘtue, c’est autre chose. On aurait dit que son corps appelait au secours. Je suis rentrĂ©e Ă  la maison et j’ai Ă©prouvĂ© le besoin d’en parler. Sinon, il y a effectivement des clientes qui sont trĂšs poilues. Ca ne me choque pas, mais je sais que ça ne doit pas ĂȘtre facile pour elles. Elles ont le poil noir, dru, qui repousse trĂšs vite – tous les 10 jours et pas toutes les 3 semaines – sur des zones habituellement imberbes : le ventre, le dos, le visage
 C’est trĂšs rare, mais lĂ , je me dis « la pauvre ». Je conseille gĂ©nĂ©ralement d’aller voir un dermato parce qu’il s’agit forcĂ©ment d’un dĂ©rĂšglement hormonal. Et puis de tenter l’épilation dĂ©finitive. Parce que ce n’est pas facile pour une femme, d’ĂȘtre trĂšs poilue.
Dans ce genre de cas, vous avez des techniques pour mettre vos clientes à l’aise ?
Oui, mais ce sont des techniques que j’utilise avec toutes mes clientes, mĂȘme quand elles ont un corps parfait. La premiĂšre chose que je fais quand j’arrive dans la cabine et que je dois Ă©piler quelqu’un que je ne connais pas, c’est lui passer la main sur les jambes, pour dire bonjour. Ca crĂ©e un contact. Et la premiĂšre chose que je regarde, ce ne sont pas les mollets de mes clientes, mais leurs yeux.
Quelle est la question qu’on vous pose le plus souvent ?
« Est-ce que ça se fait beaucoup ? » Elles veulent toutes savoir si leurs dĂ©sirs sont dans la norme. Si ce qu’elles demandent est extravagant ou banal.
Est-ce que l’institut esthĂ©tique est un cadre qui pousse les femmes Ă  la confidence ?
Oui, elles me parlent beaucoup
 De leur sexualitĂ©, de leur famille, de leur travail. Se retrouver allonger dans une cabine, avec une autre femme, c’est forcĂ©ment un moment intime. Et puis elles sont dĂ©vĂȘtues, ça les rend probablement plus vulnĂ©rables. Souvent, aprĂšs une sĂ©ance d’épilation, elles me disent « Cristina, tout ça ne sort pas d’ici hein ? ». Pas mal de secrets sont Ă©changĂ©s entre ces quatre murs. Ce n’est pas toujours Ă©vident Ă  gĂ©rer. Il m’arrive d’avoir des clientes qui travaillent ensemble et qui ne s’aiment pas du tout. Elles sont trĂšs indiscrĂštes. Elles essaient d’obtenir des informations : «Est-ce qu’elle s’est faite liposucer ? Est-ce qu’elle s’est fait refaire le nez ? Vous ne trouvez pas qu’elle a beaucoup maigri ? », etc. Il y a beaucoup de jalousie entre les femmes Il y en a qui vont trĂšs loin, l’air de rien : « Tiens j’ai une copine qui vient chez vous
 Mais qu’est-ce qu’elle se fait chez vous ? » Souvent j’ai du mettre les choses au point en disant « non je vous raconterai pas ce qu’elle fait ici, ça la regarde ». Et quand on me demande « Vous avez telle cliente ? », je rĂ©ponds « Non je ne sais pas, ça me dit rien », mĂȘme si je vois trĂšs bien qui c’est. J’imagine que ça doit ĂȘtre plus facile de travailler avec des mecs.
En parlant de mecs, vous avez beaucoup de clients-hommes ?
Oui et de plus en plus. Au début, ils venaient essentiellement pour une épilation du dos, des oreilles, des narines
 Mais ils commencent à demander des soins du visage et des manucures.
Ils ont honte de leurs demandes aussi, comme les femmes ?
Ben dĂ©jĂ , ils ont honte de passer la porte de l’institut. Et aprĂšs, ils se justifient : « je transpire beaucoup », « je fais du sport », « ça me gĂšne », « c’est ma copine qui n’aime pas »  Et franchement, je me mets Ă  leur place. Moi ça fait 18 ans que je suis esthĂ©ticienne ; pourtant j’aurais du mal Ă  entrer dans un institut de beautĂ© et Ă  demander une Ă©pilation intĂ©grale.
Et vous ĂȘtes aussi Ă  l’aise dans l’exercice de votre mĂ©tier avec des hommes qu’avec des femmes ?
Ah non, pas du tout. J’ai vĂ©cu une mauvaise expĂ©rience Ă  mes dĂ©buts. Un homme avait pris RDV pour une Ă©pilation des aisselles, je suis arrivĂ©e dans la cabine et il Ă©tait entiĂšrement nu. J’avais 16 ans, je suis sortie choquĂ©e ; c’est ma patronne qui l’a mis dehors. Et ce genre de dĂ©bordement n’est pas rare. MĂȘme au tĂ©lĂ©phone, parfois il y en a qui posent des questions bizarres : « Vous faites des massages ? 
Oui ? 
Vous massez aussi les parties gĂ©nitales ? ». A leur dĂ©charge, il y a des instituts de beautĂ© qui n’en sont pas et qui proposent rĂ©ellement ce genre de services. Etant donnĂ© qu’aujourd’hui, je gĂšre mon propre salon, je me suis autorisĂ©e le luxe de ne pas faire ce qui me dĂ©range. Je n’épile pas les hommes sous la ceinture.
Quel est le meilleur souvenir de toute votre carriĂšre ?
Le jour oĂč j’ai rencontrĂ© ma meilleure amie. Elle a dĂ©barquĂ© en tant que cliente, on a parlĂ© maquillage, puis elle est revenue rĂ©guliĂšrement, elle a commencĂ© Ă  me raconter ses aventures avec ses copains
 Un jour on a dĂ©jeunĂ© ensemble et puis ça fait 18 ans qu’on est amies.
Épiler une enfant. Un jour, une cliente m’a amenĂ© sa fille de 9 ans. Elle avait tellement de poils sur les mollets qu’elle n’osait pas se mettre en jupe. C’était l’étĂ©, elle mourrait de chaud. Mais les enfants sont durs entre eux. J’ai commencĂ© Ă  l’épiler et elle, Ă  pleurer. Elle pleurait tout ce qu’elle pouvait. Je n’y arrivais pas. Je disais Ă  la maman : « C’est pas possible, c’est horrible de me demander ça ». Puis j’ai proposĂ© Ă  la petite fille : « Si tu veux, on arrĂȘte. Si tu n’y arrives pas, c’est peut-ĂȘtre parce que tu n’es pas prĂȘte ». Elle m’a dit : « Si, si, on continue ». Mais quand j’ai voulu tirer une autre bande, elle m’a dit « Attendez, attendez, je peux avoir un verre d’eau, d’abord ? ». Et ça a pris des heures
 Et ça m’a arrachĂ© le cƓur. Mais elle est revenue me voir depuis. En jupe.

Avec l'aimable autorisation de The Toska Matrix; conception et illustration par Viktor Koen.
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Si quelqu’un m’avait dit que dix minutes d’entretien changeraient ma vie pour toujours, je lui aurais ri au nez.
Il y a quelques années, à 34 ans, je me suis retrouvée à passer un entretien d'embauche pour un poste de dominatrice dans un donjon BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sadomasochisme) new-yorkais trÚs connu. J'ai menti pendant cet entretien. Beaucoup.
Je n'allais certainement pas révéler que j'étais là pour réaliser un documentaire sur les femmes et hommes qui peuplent l'univers souterrain du BDSM. Pour information, nous n'étions pas en souterrain mais au deuxiÚme étage d'un immeuble de bureaux dans le centre-ville de Manhattan, un emplacement trÚs pratique pour les types qui viennent s'offrir une petite séance de domination tÎt le matin, à la pause-déjeuner ou juste aprÚs le travail.
Mon plan de gĂ©nie consistait Ă  me rapprocher des femmes qui travaillent en tant que dominatrice et de leurs clients, et d'observer la gestion, au quotidien, d'un donjon BDSM de bonne rĂ©putation (une activitĂ© lĂ©gale dans l'État de New York). Je pensais exercer ce mĂ©tier pendant une quinzaine de jours avant de passer Ă  la rĂ©alisation de mon documentaire, qui serait montrĂ© au public lors du prestigieux festival de cinĂ©ma de Sundance et ferait de moi une star.
Si quelqu'un m'avait dit que ces dix minutes d'entretien changeraient ma vie pour toujours, je lui aurais ri au nez.
Je me souviens que mon cƓur battait la chamade quand j'ai sonnĂ© Ă  la porte, attendant que la directrice, une quinquagĂ©naire, me laisse entrer.
En entrant, je me suis arrĂȘtĂ©e pour regarder autour de moi. Le "donjon" Ă©tait un bureau semblable Ă  tous ceux par lesquels j'avais pu passer. À ce stade de ma vie, j'avais occupĂ© une quinzaine d'emplois, de vendeuse ou caissiĂšre dans une boulangerie Ă  secrĂ©taire dans une boĂźte de relations publiques, en passant par des boulots de serveuse pendant mes Ă©tudes d'actrice. Je m'Ă©tais prĂ©parĂ©e Ă  dĂ©barquer dans une piĂšce remplie de chaĂźnes, de fouets et de toutes sortes d'instruments de torture, mais j'Ă©tais dans une salle d'attente ordinaire, avec des Ɠuvres d'art bon marchĂ© accrochĂ©es au mur, un petit vestiaire et une machine Ă  cafĂ©.
La directrice a pris ma piÚce d'identité et m'a posé des questions sur mon accent, ma taille et ma pointure. En moins de dix minutes, on m'avait offert un job et demandé de me choisir un nom de dominatrice.
Trois jours plus tard, j'ai commencĂ© ma transformation. De Stavroula, je suis devenue MaĂźtresse Kassandra, ce qui est bien plus facile Ă  mĂ©moriser et prononcer, vous ne trouvez pas? Mon alter ego m'a donnĂ© la permission de porter du rouge Ă  lĂšvres flamboyant, des talons hauts et des vĂȘtements dans lesquels je me sentais comme une dĂ©esse: jupes crayon et corsets en cuir, robes et combinaisons vinyle, costumes haut de gamme d'infirmiĂšre et de bonne sƓur, et mĂȘme des cols roulĂ©s et des pantalons Ă  pinces qui me couvraient le corps et faisaient travailler l'imagination. Le vestiaire commun de mon nouveau job ressemblait au Toys "R" Us du BDSM, et j'Ă©tais au paradis!
Surtout, je me sentais totalement en contrĂŽle de mon corps. MaĂźtresse Kassandra Ă©tait puissante, impitoyable, vicieuse, douce, innocente, perverse. Dans sa peau, je pouvais ĂȘtre absolument qui je voulais, sans rendre de comptes Ă  personne. J'avais non seulement un nouveau pouvoir et une nouvelle confiance en moi, mais ils Ă©taient mis en avant, respectĂ©s et trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ©s.
Un documentaire? Quel documentaire? J'étais accro à ce métier. Pas question de faire marche arriÚre.
L'une des premiĂšres choses que j'ai apprises dans ce nouvel emploi, c'est que pour des hommes d'Ăąge, de classe sociale, de religion et de culture trĂšs divers, le donjon Ă©tait le seul endroit oĂč ils se sentaient assez en sĂ©curitĂ© pour laisser tomber leur masque, ĂŽter leur armure et rĂ©vĂ©ler leurs vulnĂ©rabilitĂ©s, traumatismes et douleurs, pour tenter de guĂ©rir et devenir des hommes meilleurs. La capitulation de leur esprit et de leur Ăąme reste l'une des plus belles choses auxquelles j'ai pu assister. Et tout cela du fait de femmes puissantes.
Quand on entend le mot "dominatrice", on a tendance Ă  se reprĂ©senter des types torturĂ©s par de belles femmes minces Ă  la peau blanche et aux cheveux sombres, habillĂ©es de cuir de la tĂȘte aux pieds. La vĂ©ritĂ© est tout autre: j'avais des collĂšgues de toutes les formes, tailles, couleurs de peau, et de tous les Ăąges. Elles Ă©taient mariĂ©es, cĂ©libataires, mĂšres, Ă©tudiantes en master, etc.
Certaines parlaient à leur famille de leur travail; la plupart le gardaient secret, car l'ignorance des gens entraßne souvent des jugements. Chacune était spectaculaire à sa maniÚre, et je me suis vite rendu compte que j'apprendrais beaucoup auprÚs d'elles. J'éprouvais, et j'éprouve toujours, une admiration sans borne pour les femmes qui exercent ce métier, et qui le font avec talent.
En matiÚre d'emploi du temps, de ponctualité, de registre à signer, de ménage et de rangement, de respect des clients et des collÚgues, de discussion en salle de pause dans les moments calmes, etc., mon emploi ressemblait à n'importe quel autre travail.
Nous travaillions huit heures, mais nous ne gagnions d'argent que pour chaque séance réservée. Quand un client réservait l'une d'entre nous pour une domination d'une heure, la maison touchait 240 $, et la dominatrice en recevait 80, plus un éventuel pourboire. Certains client venaient pour des sessions courtes d'une demi-heure, au tarif de 150 $, dont 50 $ pour la dominatrice. La directrice notait tous les rendez-vous, et nous étions payées tous les vendredis matin.
Gagner 80 dollars en une heure, ou mĂȘme 50 dollars en 30 minutes, me convenait trĂšs bien, mais pour celles qui devaient rembourser leur emprunt immobilier, leur prĂȘt Ă©tudiant ou payer les frais de scolaritĂ© de leurs enfants, ça ne suffisait pas. Il y avait parfois prĂšs de 20 dominatrices en service en mĂȘme temps, et la plupart ne touchaient pas grand chose. Certaines choisissaient de rester pour voir si les choses changeraient; d'autres dĂ©missionnaient au bout d'une semaine ou deux. Et puis il y avait celles qui venaient travailler mĂȘme pendant leur jour de repos, parce qu'elles n'avaient rien d'autre Ă  faire. Pour elles, le donjon Ă©tait devenu un terrain connu, comme une seconde famille.
La confidentialité est la priorité dans ce métier. Je n'ai encore jamais rencontré d'homme assez sûr de lui pour admettre qu'il fréquente une dominatrice. Nous avions égaleme
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