Elle essaie sa nouvelle poitrine

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Elle essaie sa nouvelle poitrine


Rite de passage à l'adolescence, la société instaure l'idée que porter un soutien-gorge transforme les adolescentes en «vraies» femmes. | jackmac34 via Pixabay




Égalités


Santé


soutien-gorge


femmes


vêtements


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Delphine Dauvergne
— 14 novembre 2019 à 8h00
La plupart des femmes qui ont décidé d'arrêter de porter un soutien-gorge le font car elles ont commencé à prendre goût à un confort auquel elles avaient renoncé. «Un jour, je me suis changée trop vite en mettant mon costume pour une animation médiévale. J'ai oublié de mettre mon soutien-gorge et alors demandé à mon copain si cela se voyait. Il m'a dit que non. C'est alors que je me suis dit: “À quoi bon en mettre?”», se souvient Aloyse, 46 ans. «J'ai une grosse poitrine et je galérais à trouver des soutifs à ma taille, solides, confortables, pas trop chers et pas trop moches», renchérit cette partisane du No Bra depuis 2014.
Même raisonnement pour Joëlle, 31 ans: «Ma colocataire m'a conseillé d'investir dans de meilleurs soutiens-gorge pour ne pas en avoir qui me serrent trop. Là, j'ai eu le déclic: pourquoi dépenser autant d'argent pour ça?». Pour Azalée, le moment déclencheur a été la période de sa grossesse. «Une semaine après m'être acheté de nouveaux soutifs, ils ne m'allaient plus. Je me sentais enserrée et mal à l'aise, à un moment où mon corps avait besoin d'être chouchouté. J'ai opté pour des débardeurs moulants, et j'ai continué après la naissance de ma fille.»
Annabelle fait du 100D, mais elle a aussi arrêté «pour des raisons de confort. J'ai commencé à l'ôter de temps en temps, puis pendant l'été, et je n'en ai jamais reporté. Je mets seulement une brassière lorsque je fais du sport». Pour Margot, 30 ans, la prise de décision s'est faite en 2013, «en lisant des articles relatant le fait que cela comprimait les vaisseaux sanguins de la cage thoracique».
Si l'on connaît peu les effets du soutien-gorge sur la santé, c'est parce «qu'aucune grande étude scientifique n'a été menée sur ce sujet: la recherche finance plutôt des projets liés au soin du cancer du sein, ou bien à la création de meilleurs soutiens-gorge», estime le Dr Jean-Denis Rouillon .
Pour ce médecin du sport et professeur émérite de l'université de Franche-Comté, «le soutien-gorge bloque la circulation sanguine et la circulation lymphatique. Il participe aussi à l'élévation de la température du sein, ce qui peut avoir plusieurs conséquences, dont l'apparition de vergetures». Plusieurs études scientifiques dont une étude de C.C. Hsieh en 1991 ont aussi avancé l'idée d'un lien hypothétique avec le cancer du sein, mais rien n'a été prouvé à ce jour.
Le Dr Jean-Denis Rouillon a consacré une étude au soutien-gorge, sur plus de 300 femmes depuis 1997, pour interroger l'utilité de ce sous-vêtement. «Le soutien-gorge empêche le tissu musculaire de travailler, ce qui accélère le vieillissement du sein», analyse-t-il. Au moment du premier bilan, six semaines après avoir arrêté d'en porter, «les femmes de mon étude ne voulaient plus en mettre de nouveau, elles ne le supportaient plus».
Concernant le vieillissement du sein ( la ptôse) , le médecin a vérifié son hypothèse de départ. «La fermeté et le raffermissement des seins s'améliorent sans soutien-gorge. Des femmes qui en ont porté des dizaines d'années, dotées de fortes poitrines, avaient déjà un vieillissement avancé des seins, mais ce sont elles qui ont réalisé les progressions les plus rapides, car le fait que le sein soit lourd sollicite davantage les tissus de suspension, comme pour toute musculation.»
1. Cage thoracique ; 2. Muscles pectoraux ; 3. Lobules ; 4. Mamelon ; 5. Aréole ; 6. canaux galactophores ; 7. Tissu adipeux ; 8. Peau . Les ligaments de Cooper (à gauche des muscles pectoraux, au niveau des lobules) et les muscles qui sont les soutiens naturels de la poitrine ne travaillant plus, ceux-ci s’atrophient et la poitrine perdant sa fermeté s’affaisse encore plus rapidement avec le temps. | soutiengorge.info et Patrick J. Lynch via wikimedia
Parmi les personnes interrogées dans cet article, certaines ont remarqué, comme Maillata, 39 ans, que «les seins tombent moins qu'avant». Elle a arrêté de porter un soutien-gorge depuis cinq ans car elle ne trouvait pas de taille adaptée. Pour Amélie, 31 ans, «il faut dans tous les cas accepter que notre corps vieillit et que notre poitrine changera que l'on en porte ou non».
Respiration difficile, irritations, mal de dos, bretelles qui saucissonnent ou tombent… Se passer du soutien-gorge est souvent une révolution du confort, qui change aussi le rapport au corps. «Je vois désormais la vraie forme de mon corps et je l'aime comme il est», affirme Azalée.
T-shirt illustrant la page Facebook Sans soutif / No Bra
«Certaines femmes ont le sentiment de se réapproprier leur corps. Elles découvrent en quelque sorte la forme réelle de leurs seins et les acceptent même s'ils différent de la norme telle que se la représente l'imaginaire collectif. Avec le retrait de cette couche de vêtement elles retrouvent aussi de nouvelles sensations, comme le mouvement des seins en fonction de celui du reste du corps», explique Lorraine, qui a mené une étude sur le soutien-gorge durant sa double licence ethnologie-arts vivants à l'université Nice Sophia Antipolis.
Assumer ce choix comporte aussi des inconvénients, selon le corps et la vie de chacune. «Pour moi la seule chose dérangeante, ce sont les petites auréoles lorsque les seins transpirent», confie Margot. «Quand je descends les escaliers, cela m'arrive de me tenir la poitrine. J'ai remis une brassière pour un week-end à thème “t-shirt blanc”, je ne me sentais pas d'y aller avec une tenue si transparente, admet Maillata, qui portait du 105C. Cela m'arrive d'avoir des regards déplacés sur mes seins, mais je ne suis pas sûre que cela soit plus qu'avant», nuance-t-elle.
Certaines femmes interrogées se sentent parfois obligées de porter de nouveau un soutif ou une brassière, lors d'événements, pendant une séance de sport ou encore dans un contexte professionnel. «Cela sert parfois de protection dans un environnement où l'on est moins à l'aise», concède Annabelle, 24 ans, comédienne.
«De manière générale, j'essaie de porter des hauts moulants pour éviter le balancement des seins. Si je marche seule dans la rue et que je vois une bande d'hommes, je croise les bras sur ma poitrine», admet Joëlle.
Cette libération des seins doit aussi être assumée quand l'on se retrouve au milieu de son entourage. «Ma mère voulait que j'en achète de nouveaux pour “protéger” ma poitrine pendant ma grossesse, les sages-femmes et les pédiatres multipliaient les remarques…, se souvient Azalée. Mon mec de l'époque trouvait ça osé, il avait peur qu'on m'embête», ajoute-t-elle.
Ne pas en porter serait le signe que l'on est une femme facile, sans cette protection qui laisse parfois apparaître des tétons. «Parfois, je ressens un petit inconfort car les filles sans soutif sont perçues comme des aguicheuses, les seins qui pointent sont interprétés comme un signe de désir, alors que pas du tout», témoigne Margot.
«Cela m'arrive d'être gênée si je porte un haut blanc qui laisse deviner mes tétons par transparence, mais, très vite, je me raisonne. On voit des tétons d'homme tout le temps, au pire ça apporte une visibilité à ceux des femmes», relativise Amélie. Renoncer au soutien-gorge, comme l'ont fait les femmes du mouvement de Mai 68, signifierait aujourd'hui davantage un souhait d'égalité avec les hommes qu'une libération sexuelle.
Si les souffrances liées à l'usage de cette lingerie sont à ce point banalisées et minorées chez la plupart des femmes, «cela découle du fait que les représentations sont intériorisées, avec des formules telles que: “Il faut souffrir pour être belle”», souligne Lorraine.
Rite de passage à l'adolescence, encouragé par les copines que l'on envie ou par la famille, la société instaure l'idée que porter un soutien-gorge fait des adolescentes de «vraies» femmes. «Les femmes ont été conditionnées dès la puberté à porter des soutifs. Ce n'est même pas un choix qu'on leur propose, c'est une obligation de passer par là dès lors qu'on commence à avoir des seins», critique Maëva, 28 ans, qui se félicite de s'être «émancipée de cette injonction» .
«C'est comme si porter un soutien-gorge était tellement normalisé, inné en nous (via les modèles de femmes autour de nous, les traditions, l'achat du premier soutien-gorge, les publicités, etc.), que je n'avais jamais pensé à le remettre en question, souligne Joëlle. C'est en normalisant le No Bra et en multipliant les témoignages» que les mentalités pourront changer.
C'est ce qu'a essayé de faire Aloyse, en créant un groupe , puis une page Facebook Sans soutif / No Bra , «pour échanger et dénoncer les idées reçues. Aujourd'hui on met surtout des soutifs par conformisme».
Azalée fait aussi partie du groupe d'administratrices de cette page: «Je ne milite pas pour qu'on jette les soutifs, mais pour que tout le monde prenne conscience que c'est un choix et pas une obligation d'en porter.»
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Rite de passage à l'adolescence, la société instaure l'idée que porter un soutien-gorge transforme les adolescentes en «vraies» femmes. | jackmac34 via Pixabay




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femmes


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Delphine Dauvergne
— 14 novembre 2019 à 8h00
La plupart des femmes qui ont décidé d'arrêter de porter un soutien-gorge le font car elles ont commencé à prendre goût à un confort auquel elles avaient renoncé. «Un jour, je me suis changée trop vite en mettant mon costume pour une animation médiévale. J'ai oublié de mettre mon soutien-gorge et alors demandé à mon copain si cela se voyait. Il m'a dit que non. C'est alors que je me suis dit: “À quoi bon en mettre?”», se souvient Aloyse, 46 ans. «J'ai une grosse poitrine et je galérais à trouver des soutifs à ma taille, solides, confortables, pas trop chers et pas trop moches», renchérit cette partisane du No Bra depuis 2014.
Même raisonnement pour Joëlle, 31 ans: «Ma colocataire m'a conseillé d'investir dans de meilleurs soutiens-gorge pour ne pas en avoir qui me serrent trop. Là, j'ai eu le déclic: pourquoi dépenser autant d'argent pour ça?». Pour Azalée, le moment déclencheur a été la période de sa grossesse. «Une semaine après m'être acheté de nouveaux soutifs, ils ne m'allaient plus. Je me sentais enserrée et mal à l'aise, à un moment où mon corps avait besoin d'être chouchouté. J'ai opté pour des débardeurs moulants, et j'ai continué après la naissance de ma fille.»
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Si l'on connaît peu les effets du soutien-gorge sur la santé, c'est parce «qu'aucune grande étude scientifique n'a été menée sur ce sujet: la recherche finance plutôt des projets liés au soin du cancer du sein, ou bien à la création de meilleurs soutiens-gorge», estime le Dr Jean-Denis Rouillon .
Pour ce médecin du sport et professeur émérite de l'université de Franche-Comté, «le soutien-gorge bloque la circulation sanguine et la circulation lymphatique. Il participe aussi à l'élévation de la température du sein, ce qui peut avoir plusieurs conséquences, dont l'apparition de vergetures». Plusieurs études scientifiques dont une étude de C.C. Hsieh en 1991 ont aussi avancé l'idée d'un lien hypothétique avec le cancer du sein, mais rien n'a été prouvé à ce jour.
Le Dr Jean-Denis Rouillon a consacré une étude au soutien-gorge, sur plus de 300 femmes depuis 1997, pour interroger l'utilité de ce sous-vêtement. «Le soutien-gorge empêche le tissu musculaire de travailler, ce qui accélère le vieillissement du sein», analyse-t-il. Au moment du premier bilan, six semaines après avoir arrêté d'en porter, «les femmes de mon étude ne voulaient plus en mettre de nouveau, elles ne le supportaient plus».
Concernant le vieillissement du sein ( la ptôse) , le médecin a vérifié son hypothèse de départ. «La fermeté et le raffermissement des seins s'améliorent sans soutien-gorge. Des femmes qui en ont porté des dizaines d'années, dotées de fortes poitrines, avaient déjà un vieillissement avancé des seins, mais ce sont elles qui ont réalisé les progressions les plus rapides, car le fait que le sein soit lourd sollicite davantage les tissus de suspension, comme pour toute musculation.»
1. Cage thoracique ; 2. Muscles pectoraux ; 3. Lobules ; 4. Mamelon ; 5. Aréole ; 6. canaux galactophores ; 7. Tissu adipeux ; 8. Peau . Les ligaments de Cooper (à gauche des muscles pectoraux, au niveau des lobules) et les muscles qui sont les soutiens naturels de la poitrine ne travaillant plus, ceux-ci s’atrophient et la poitrine perdant sa fermeté s’affaisse encore plus rapidement avec le temps. | soutiengorge.info et Patrick J. Lynch via wikimedia
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T-shirt illustrant la page Facebook Sans soutif / No Bra
«Certaines femmes ont le sentiment de se réapproprier leur corps. Elles découvrent en quelque sorte la forme réelle de leurs seins et les acceptent même s'ils différent de la norme telle que se la représente l'imaginaire collectif. Avec le retrait de cette couche de vêtement elles retrouvent aussi de nouvelles sensations, comme le mouvement des seins en fonction de celui du reste du corps», explique Lorraine, qui a mené une étude sur le soutien-gorge durant sa double licence ethnologie-arts vivants à l'université Nice Sophia Antipolis.
Assumer ce choix comporte aussi des inconvénients, selon le corps et la vie de chacune. «Pour moi la seule chose dérangeante, ce sont les petites auréoles lorsque les seins transpirent», confie Margot. «Quand je descends les escaliers, cela m'arrive de me tenir la poitrine. J'ai remis une brassière pour un week-end à thème “t-shirt blanc”, je ne me sentais pas d'y aller avec une tenue si transparente, admet Maillata, qui portait du 105C. Cela m'arrive d'avoir des regards déplacés sur mes seins, mais je ne suis pas sûre que cela soit plus qu'avant», nuance-t-elle.
Certaines femmes interrogées se sentent parfois obligées de porter de nouveau un soutif ou une brassière, lors d'événements, pendant une séance de sport ou encore dans un contexte professionnel. «Cela sert parfois de protection dans un environnement où l'on est moins à l'aise», concède Annabelle, 24 ans, comédienne.
«De manière générale, j'essaie de porter des hauts moulants pour éviter le balancement des seins. Si je marche seule dans la rue et que je vois une bande d'hommes, je croise les bras sur ma poitrine», admet Joëlle.
Cette libération des seins doit aussi être assumée quand l'on se retrouve au milieu de son entourage. «Ma mère voulait que j'en achète de nouveaux pour “protéger” ma poitrine pendant ma grossesse, les sages-femmes et les pédiatres multipliaient les remarques…, se souvient Azalée. Mon mec de l'époque trouvait ça osé, il avait peur qu'on m'embête», ajoute-t-elle.
Ne pas en porter serait le signe que l'on est une femme facile, sans cette protection qui laisse parfois apparaître des tétons. «Parfois, je ressens un petit inconfort car les filles sans soutif sont perçues comme des aguicheuses, les seins qui pointent sont interprétés comme un signe de désir, alors que pas du tout», témoigne Margot.
«Cela m'arrive d'être gênée si je porte un haut blanc qui laisse deviner mes tétons par transparence, mais, très vite, je me raisonne. On voit des tétons d'homme tout le temps, au pire ça apporte une visibilité à ceux des femmes», relativise Amélie. Renoncer au soutien-gorge, comme l'ont fait les femmes du mouvement de Mai 68, signifierait aujourd'hui davantage un souhait d'égalité avec les hommes qu'une libération sexuelle.
Si les souffrances liées à l'usage de cette lingerie sont à ce point banalisées et minorées chez la plupart des femmes, «cela découle du fait que les représentations sont intériorisées, avec des formules telles que: “Il faut souffrir pour être belle”», souligne Lorraine.
Rite de passage à l'adolescence, encouragé par les copines que l'on envie ou par la famille, la société instaure l'idée que porter un soutien-gorge fait des adolescentes de «vraies» femmes. «Les femmes ont été conditionnées dès la puberté à porter des soutifs. Ce n'est même pas un choix qu'on leur propose, c'est une obligation de passer par là dès lors qu'on commence à avoir des seins», critique Maëva, 28 ans, qui se félicite de
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