Elle chevauche comme dans un western

Elle chevauche comme dans un western




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Elle chevauche comme dans un western

Joan Crawford dans «Johnny Guitare» de Nicholas Ray (1954).




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Marilyn Monroe


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Antoine Sire
— 26 juillet 2014 à 9h09
Le western est un genre cinématographique foncièrement viril… à quelques exceptions près. Récemment sorti en salles, The Homesman de Tommy Lee Jones se distingue par sa distribution majoritairement féminine. Dans Un roi et quatre reines (1956) de Raoul Walsh, Clark Gable se retrouvait dans une ferme isolée en compagnie d’un quarteron de splendides présumées veuves et de leur belle-mère. Et certaines amazones fameuses –Calamity Jane, Belle Starr, Annie Oakley– ont été célébrées au cinéma.
Mais les femmes du Far West sont le plus souvent des tenancières de saloon ou des épouses éplorées, un peu interchangeables. Doc Holliday, héros récurrent du western, est ainsi affublé de partenaires féminines qui varient selon les films et les époques: l’exotique Chihuahua (Linda Darnell) dans La poursuite infernale , la sculpturale Rio (Jane Russell) dans Le banni, la tourmentée Kate Fisher (Jo Van Fleet) et la florissante Laura (Rhonda Fleming) dans Règlement de comptes à OK Corral , la blonde Kate Elder (Faye Dunaway) dans Doc Holliday ... Tout se passe comme si la légende de l’Ouest, ardente à conserver le nom des hommes, s’ingéniait à effacer celui de leurs compagnes!
Quelques grandes actrices ont su malgré tout se frayer un chemin jusqu’à des rôles mémorables. Nous en avons sélectionné quinze…
Duel au Soleil , c’est l’histoire du couple tragique formé par Lewt, somptueux hors-la-loi que joue Gregory Peck, et Pearl Chavez, métisse venue des frontière du Mexique, incarnée par une Jennifer Jones à la sensualité incandescente.
Lewt déçoit les espoirs de mariage de la jeune femme, puis multiplie crimes et trahisons. A la fin du film, elle le poursuit, avec sa carabine et sur fond de chœurs antiques, jusque dans son repaire des montagnes, lui livrant un torride et mortel combat entre des rochers écrasés de soleil…
La brune Jennifer Jones venait de décrocher un Oscar en incarnant Bernadette Soubirous dans le magnifique Chant de Bernadette , de Henry King, mais c’est bien son rôle de pécheresse sensuelle et sauvage dans Duel au soleil qui assure aujourd’hui sa postérité. Ce film au Technicolor somptueux fut terminé par William Dieterle après que le réalisateur King Vidor ait rendu son tablier, excédé par les interventions permanentes de David O. Selznick, le producteur d’ Autant en emporte le vent .
Véritable inspirateur de Duel au soleil , conçu comme un poème d’amour à la gloire de l’actrice qui deviendra son épouse en 1949, Selznick fera également une excellente affaire avec ce film, qui coûtera 6 millions de dollars mais en rapportera 17!
Star depuis le début des années 30, Barbara Stanwyck a tourné dans quelques westerns mémorables dont Les furies , d’Anthony Mann, où elle défigure Judith Anderson en lui lançant une paire de ciseaux au visage.
Elle a cinquante ans lorsqu’elle accepte de prendre tous les risques dans Quarante tueurs . Trois frères chasseurs de primes, dont l’aîné n’aspire plus qu’à une vie paisible, arrivent dans la ville de Tombstone. Habillée en homme, vêtue de noir, Barbara Stanwyck y règne sur un ranch, entourée de quarante pistoleros: la scène où on la découvre présidant la tablée qui réunit tous ses hommes est fascinante.
Elle accomplit elle-même une cascade terrible où un cheval au galop la traîne par les pieds pendant plusieurs secondes. «Non seulement Stanwyck a fait la cascade, mais elle l’a refaite je ne sais combien de fois», raconte le réalisateur Samuel Fuller dans ses mémoires. «Barbara avait quelques bleus, mais elle ne s’est jamais plainte. Un vrai petit soldat!»
Fuller raconte aussi que Marilyn Monroe aurait rêvé de jouer ce rôle: «Elle avait entendu dire que Stanwyck serait mon héroïne. Monroe me demanda pourquoi je ne l’avais pas auditionnée […]. Je lui ai dit que le film aurait été une comédie si elle avait joué dedans […] Mes quarante tueurs sont quarante connards. Mon héroïne fait régner sa loi sur les quarante gars, puis elle les met de côté au profit du quarante-et-unième […] La bonté de Monroe n’aurait pas été crédible, son innocence mal placée, finalement drôle. Marilyn a écouté et hoché la tête pensivement. Il n’y avait rien de faux en elle.»
Dans La dernière caravane de Delmer Daves (1956), Richard Widmark passe l’essentiel du film attaché à la roue d’un chariot. Interrogé sur la pénibilité de ce tournage un peu particulier, il répondit que la présence de la ravissante Félicia Farr avait contribué lui rendre les choses plus douces, dans la réalité autant qu’à l’écran.
Après L’homme de nulle part , également sorti en 1956, l’actrice retrouve Delmer Daves l’année suivante dans 3h10 pour Yuma . Ce film vaut d’abord pour son suspense et pour le face à face entre un bandit aux nerfs solides (Glenn Ford) et le fermier désargenté qui le tient en joue (Van Heflin). Mais la relation amoureuse entre le hors-la-loi et l’ex-chanteuse devenue tenancière de saloon, que joue Felicia Farr, est magnifique.
La scène où ils se souviennent s’être vus dans une vie antérieure est imprégnée d’une tendresse inhabituelle dans l’Ouest sauvage. Quelques instant plus tard, on les voit sortir de l’arrière-boutique en achevant de se rajuster, après avoir manifestement fait l’amour: une bravade envers le sévère code d’autocensure d’Hollywood, en vigueur depuis 1934.
Felicia Farr ne fit pas beaucoup d’autres films, mais on la vit chez Billy Wilder dans Embrasse-moi idiot . Elle épousa Jack Lemmon en 1962.
Il faut beaucoup d’imagination pour voir dans ce film, où Marilyn chante joliment One Silver Dollar, ce qu’il est censé être, c’est à dire une adaptation au Far West du Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica. Mais il donne à la star l’occasion de jouer un rôle plutôt dramatique, celui d’une chanteuse de saloon qui prend en affection un orphelin de mère dont le géniteur (Robert Mitchum) réapparaît brusquement.
Otto Preminger, sous contrat avec la Fox, dont Marilyn était un pur produit, fut commis d’office pour réaliser ce western. Il eut la surprise de voir débarquer l’actrice avec sa coach , Natasha Lytess, une Allemande qui se faisait passer pour une Russe.
Selon Preminger, elle conseillait à Marilyn «de ne pas prononcer son texte sur ce ton susurré qui faisait partie de son charme, mais d’énoncer chaque syllabe clairement et distinctement». De ce fait, l’actrice disait son texte «avec une articulation si outrée qu’on ne pouvait plus la photographier, tant ses lèvres effectuaient des efforts désespérés de bonne prononciation».
Heureusement, Robert Mitchum intervint, donnant à Marilyn de grandes bourrades dans le dos et l’exhortant à retrouver son naturel avant le début de chaque prise. En revanche, rien ne pouvait la guérir de ses légendaires trous de mémoire: «Nous devions souvent refaire vingt fois la même scène», écrivit Preminger dans ses mémoires.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la référence des midinettes s’appelait Veronica Lake, célèbre pour sa longue mèche blonde qui lui cachait un œil. En 1944, alors que son étoile commençait à pâlir, elle épousa le metteur en scène d'origine hongroise André De Toth, l'un des personnages les plus talentueux et truculents d'Hollywood.
Il réalisa en 1948 Femme de feu, où l'actrice partage la vedette avec Joel McCrea, son partenaire dans Les voyages de Sullivan , la comédie qui l'avait révélée en 1941. Une Veronica Lake au visage durci et aux expressions farouches s'oppose à un riche fermier local qui a fait main basse sur tout l'environ. Le contraste entre l'apparente fragilité de l'actrice et son personnage plein de détermination est un des éléments qui donne au film sa saveur.
Mais si elle est une femme forte, elle n'est pas une femme d'expérience comme le seront la Joan Crawford de Johnny Guitar ou la Barbara Stanwyck de Quarante tueurs. Dans sa volonté inflexible de défendre ses droits, elle déclenche un inexorable engrenage de la violence et du meurtre gratuit…
A la fin de sa vie, John Ford affirmait ne pas aimer cette flamboyante rousse irlandaise qui, elle, se flattait d’avoir résisté à ses avances pendant le tournage de L’homme tranquille . Ils firent en tout cas cinq films ensemble, dont deux chefs-d’œuvre se déroulant dans des pays celtiques et un western, Rio Grande .
Maureen O’Hara y interprète la femme d’un officier de cavalerie (John Wayne). Ils vivent séparés, mais vont être paradoxalement rapprochés par une dispute sur l’avenir militaire de leur fils après son échec à l’école des cadets de West Point.
Alors âgée de 30 ans, l’actrice incarne une femme magnifique qui en a au moins 35. Son regard, ses sourires discrets et son expression angoissée lors du retour des soldats après le combat montrent combien son cœur, qui appartient à son fils, continue aussi de battre pour son colonel de mari.
Maureen O’Hara tourna une dizaine d’autres westerns dont Buffalo Bill , de William Wellman (1944) et New Mexico (1962), le premier film de Sam Peckinpah, où elle incarna, sans plaisir mais avec talent, une femme de mauvaise vie.
En 1969, dans True Grit d’Henry Hathaway, devenu en France Cent dollars pour un shérif , John Wayne accompagne une jeune fille qui veut venger la mort de son père. L’orpheline est interprétée par Kim Darby, qui voulait jouer comme dans une comédie façon Mary Poppins, et qui s’entendit mal avec Hathaway. Du coup, c’est à Wayne, excellent en shérif borgne, escroc et alcoolique, que ce film valut, à 62 ans, le seul Oscar de sa carrière.
Quarante ans plus tard, les frères Coen réalisent un remake à l’humour plus âpre et au final plus sombre. Dans cette version c’est bien Hailee Steinfeld, retenue parmi… 15.000 prétendantes, qui, du haut de ses 14 ans, s’impose par sa calme détermination, volant presque la vedette aux excellents Jeff Bridges et Matt Damon. Une prestation qui lui valut, trois ans plus tard, d’être choisie pour jouer avec Tommy Lee Jones (également réalisateur) et Hillary Swank dans The Homesman.
Joan Crawford, immense star des années 30 à la garde-robe légendaire et au regard assassin, avait été remise en selle en 1945 par le film noir Mildred Pierce. En 1954, elle fut recrutée par le modeste studio Republic Pictures, qui demanda à Nicholas Ray de bâtir autour d’elle le western Johnny Guitar .
Elle y incarne Vienna, une patronne de casino-saloon qui s’est installée dans un village perdu où elle se heurte à une riche propriétaire et à ses sbires. Dans Johnny Guitar, presque tous les hommes sont minables mais les femmes sont courageuses et inflexibles, qualités réputées viriles à cette époque machiste. L’un des croupiers de Vienna, impressionné, s’exclame:
«Jamais vu une femme aussi masculine. Elle pense et agit comme un homme. Parfois, elle me fait douter de moi!»
Le film est une parabole de la «chasse aux sorcières» qui sévissait alors à Hollywood. L’adversaire féminine de Vienna, avec qui elle finira par se battre au revolver, est incarnée par Mercedes McCambridge, qui dans la vraie vie fut pourtant victime de l’hystérie anticommuniste. Elle détestait Joan Crawford, tout comme Sterling Hayden, qui joue l’ex-pistolero devenu guitariste auquel le film doit son titre. Après le tournage de Johnny Guitar, il déclara:
«Il n’y a pas assez d’argent à Hollywood pour me convaincre de faire un autre film avec Joan Crawford!»
La blonde Virginia Mayo était arrivée à Hollywood pour jouer dans des comédies musicales et fut la partenaire de Danny Kaye dans La Vie secrète de Walter Mitty de Norman Z. McLeod (1947).
Mais seul Raoul Walsh comprit le parti qu’il pourrait tirer de sa beauté sauvage, la faisant tourner dans quatre films et obtenant d’elle une performance d’actrice qu’elle n’approcha dans aucun autre de ses rôles.
La fille du désert , remake en western de son film noir High Sierra, est l’un des chefs-d’oeuvre de Walsh. Joel McCrea y incarne un bandit du nom de McQueen (!), un hors-la-loi en fuite qui rêve de s’établir avec une jeune fille dont il a sauvé la vie (Dorothy Malone). Celle-ci ne l’aime pas et est même prête à le dénoncer.
En revanche, Colorado (Virginia Mayo), la belle métisse à la crinière blonde, au regard profond et aux épaules aguicheuses qu’il a rencontrée dans la maison de ses complices, ne pense qu’à le protéger et le sauver. Elle se dressera avec furie devant ceux qui lui veulent du mal. Jamais une héroïne de western n’aura accompli autant de sacrifices pour un homme, jusqu’à l’instant fatal où elle fait face avec deux pistolets aux cavaliers qui traquent son amant blessé…
«Les scènes d’amour qu’elle avait avec Joel McCrea, déclarera Walsh, donnaient l’impression que ce bonheur allait se briser. Oui, une menace était là, derrière, comme si quelque chose allait exploser…»
Jane Russell était une actrice sculpturale, mais son talent allait bien au-delà de sa plastique avantageuse. Selon Bertrand Tavernier, lorsqu’Howard Hawks était interrogé sur Marilyn Monroe, il marquait sa préférence pour la brune qu’il avait dirigée avec elle dans Les hommes préfèrent les blondes, en répondant invariablement: «Jane Russell est une actrice formidable» .
En 1942, le milliardaire Howard Hughes réalisa Le Banni en hommage à sa beauté flamboyante. Malgré l’aide de Hawks, ce western, qui envoya en prison pour pornographie le premier patron de cinéma ayant osé le projeter, est loin d’être excellent. Bien meilleur est Les implacables , de Raoul Walsh, où Jane Russell est recueillie par Clark Gable, en soldat démobilisé qui aide un éleveur à convoyer son troupeau.
«Je n’aime pas qu’on me soupèse, qu’on me jauge, qu’on m’évalue», lance fièrement la jeune femme à l’éleveur (Robert Ryan) qui trouve la force de la reluquer malgré une tempête de neige. Elle est moins farouche lorsque, après l’avoir secourue dans le blizzard, Gable lui réchauffe délicatement les pieds et lui fait enlever ses vêtements pour qu’ils sèchent près du feu.
Mais il en faudra davantage au moustachu pour conquérir la belle Jane! Le film est rythmé par une trouvaille qui met en valeur la jolie voix de l’actrice: en faisant sa toilette, elle chante plusieurs fois une chanson dont elle fait varier les couplets selon les dispositions de son cœur…
Le train sifflera trois fois est un western à petit budget, en noir et blanc et sans grands espaces, pourtant considéré par l’American film Institute comme le deuxième meilleur de tous les temps.
C’est l’histoire d’un vieux shérif –Gary Cooper– qui vient d’épouser une jeune et jolie femme Quaker, donc puritaine et non-violente –Grace Kelly. A l’instant de rendre son étoile pour mener une existence paisible, il apprend que le bandit qui est son pire ennemi arrivera en ville par le train de midi. Tandis que son mari cherche vainement des alliés, la jeune femme découvre un monde de violence qu’elle ne soupçonnait pas, ainsi que l’ancienne amante de son époux, interprétée par la merveilleuse actrice mexicaine Katy Jurado…
Grace Kelly fut choisie parce que, encore débutante, elle ne coûtait pas cher. Le réalisateur Fred Zinnemann la vit arriver pour son audition portant de petits gants blancs en peau de chevreau. «Elle joua le rôle admirablement, écrit Zinnemann dans ses mémoires, peut être parce qu’elle n’y était pas encore prête techniquement, ce qui lui donnait un air distant et tendu.»
Gary Cooper aussi semble légèrement gêné avec cette épouse de 28 ans plus jeune que lui, qui sera pourtant d’une aide décisive pendant le duel final. Sur le plateau, la jeune comédienne était follement entichée de l’acteur chevronné, mais monsieur Kelly père avait prudemment délégué Lisanne, la sœur de Grace, qui la surveilla pendant tout le tournage…
Femme de caractère aux formes pulpeuses et au regard tantôt furieux, tantôt caressant, Yvonne De Carlo fut pendant six ans la vedette des bons petits westerns en Technicolor de la Universal: La fille des prairies (où elle est Calamity Jane), Bandits de grand chemin (où elle incarne Lola Montes égarée au Far West!), La Taverne du Cheval Rouge, Tomahawk, Les Rebelles , sans parler de La belle aventurière , le seul western où l’on voit l’héroïne, quasiment centenaire, arriver en hélicoptère pour donner sa version de faits remontant au XIX e siècle…
Mais c’est pour la RKO qu’Yvonne de Carlo joue dans Tornade, un film mélancolique et violent d’Allan Dwan. Elle y réalise une vraie performance d’actrice en interprétant deux soeurs aux tempéraments opposés: la première, Rosa, est féminine et sensuelle, tandis que la seconde, Tonya, est un garçon manqué qui manie le lasso avec dextérité. Rosa est assassinée avec toute sa famille, et le père de son enfant, interprété par Cornell Wilde, va frénétiquement chercher vengeance. L’amour que lui porte Tonya l’empêchera néanmoins de se mettre irrémédiablement en marge de la loi… 
Yvonne De Carlo, habituée aux effets de toilettes féminines dans les nombreux films où elle incarne des artistes de saloon, s’avère tout aussi désirable lorsqu’elle moule ses formes dans un costume d’homme pour chevaucher dans les plaines.
Arrivée à Hollywood en 1930, Marlene Dietrich a tourné en 1939 dans son premier western, Femme ou démon , une comédie au final bizarrement tragique avec James Stewart, où elle quittait ses langoureux atours de chanteuse de cabaret à l’européenne pour endosser ceux, plus trépidants, d’une artiste de saloon.
Américaine depuis 1937, elle joue en 1952 pour un autre émigré allemand, Fritz Lang. L’ange des maudits raconte l’histoire d’un homme dont la bien-aimée a été tuée et violée et qui poursuit sa vengeance jusqu’à Chuck-a-Luck, le ranch tenu par Altar Keane, une ancienne danseuse de saloon, où se cache le meurtrier parmi d’autres malfaiteurs.
Alors âgée de 50 ans, Marlene Dietrich est encore assez désirable pour susciter de manière crédible la passion de deux hommes (Mel Ferrer et Arthur Kennedy). Elle en voudra quand même à Fritz Lang de traiter son personnage comme celui d’une femme mûre : «Marlene, dira Lang, n’était pas très contente d’entrer, fut-ce du bout du pied, dans la catégorie des femmes moins jeunes.»
Reste un film tragique et violent, qui sent trop le studio même pour son époque, mais dans lequel Marlene fait encore chavirer les cœurs lorsqu’elle chante Get Away Young Man de sa voix mélancolique.
Robert Parrish, qui l’employa dans L’Aventurier du Rio Grande , regrettait que Julie London (Cry Me a River) ait préféré sa carrière de chanteuse à un parcours d’actrice qui s’annonçait prometteur. Elle crève effectivement l’écran en chanteuse légère dans L’homme de l’Ouest , film d’Anthony Mann dont la violence ouvrit une nouvelle ère du western.
Les anciens complices de Gary Cooper, malfaiteur repenti qui l’a prise sous son aile, la forcent à effectuer un début de strip-tease tout en commençant à taillader la gorge de son protecteur. En s’exécutant, elle couvre les bandits d’un des regards les plus méprisants de l’histoire du cinéma.
Plus tard, elle avoue son amour à Gary Cooper. «Je n’ai personne», dit elle. «Nous sommes très semblables», répond-il.
Pourtant, cet hom
Il se fait surprendre à espionner sa soeur
Madame va lui tailler une pipe sympa
BBW affamée de sexe

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