Elle aime seulement les bad boys

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Elle aime seulement les bad boys
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par Claire Aubier
Créé le 11/08/2014 à 17:14 , modifié le 11/08/2014 à 17:14


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Pourquoi les bad boys sont-ils objets de nos fantasmes ? On a toutes un souvenir de béguin pour un mec louche ou une copine qui sort avec quelqu'un qui la fait souffrir. Et ça arrive même au cinéma ! Dernier exemple en date : Maintenant ou jamais *, où Leïla Bekhti en pince tellement pour Nicolas Duvauchelle qu'elle va jusqu'à braquer une banque avec lui. Pour savoir ce qu'il en est vraiment, nous avons demandé son avis à la psychologue Patricia Delahaie.
Il y a de tout : certaines filles préfèrent les mauvais garçons, d’autres les gentils. Et ces dernières sont souvent plus heureuses. Cette attirance dépend souvent du passé : quand on a eu sa dose de souffrance, on veut un garçon gentil et fidèle , qui nous rende heureuse.
C’est un type qui fait souffrir . On souffre ? Alors on est face à un mauvais garçon. Il ne nous offre pas d’amour mais on veut le rendre amoureux . On veut faire mieux que les autres, que les filles de son passé qui n’ont pas réussi à le changer. On veut qu’il craque pour nous, on pense qu’avec nous ce sera différent. Quand on pense ainsi, quand on est dans cette bataille, c’est qu’on est face à un mauvais garçon. Ça ne se reconnaît pas au premier abord, parce qu’un mec n’est pas forcément bad boy dès le début, ou au contraire il l’est mais ne le sera pas avec nous : c’est selon ce que l’on ressent en le fréquentant que l’on peut savoir.
C’est la résistance qui plaît. Les filles assimilent la résistance à la virilité . C’est un jeu. Il y a l’envie de gagner, de changer l’autre. Si le mec craque, elles vont au final moins l’aimer. Parce que réussir ne les maintient plus dans l’amour : ce qui les maintenait, c’est la résistance. C’est pour ça que l’idéal, c’est un gentil avec du caractère. D’ailleurs les filles aiment les garçons gentils, mais elles n’aiment pas les mous !
Elle peut venir d’un hasard. On tombe amoureuse de quelqu’un, on le trouve mystérieux , on se rapproche et il s'avère que c’est un mauvais garçon. Sinon, cette attirance peut venir d’une habitude relationnelle à se battre. Quand on a eu, dans l’enfance, l’habitude de se battre pour conquérir l’amour de quelqu’un qui nous le refusait ou ne nous le donnait pas en continu (le père ou la mère souvent), on y court.
Ça dépend souvent du passé. Les filles qui estiment que l’amour est facile et serein ne restent pas avec les mauvais garçons. Elles ne supportent pas de souffrir et partent. Il y a donc celles qui veulent leur propre bien et celles qui ont une capacité à tenir en amour même si elles ne sont pas super heureuses dans la relation .
Oui et non, parce qu’il y a des mauvais garçons qui ne le sont que ponctuellement. Auquel cas, on prend peu de risques, ou disons moins. Ils ont juste peur de l’amour pendant un temps, et on peut gagner, on peut les faire changer. Parce qu’être un mauvais garçon est à ce moment-là, pour eux, simplement « accidentel ». Par contre, s’il l'est depuis toujours, si c’est « structurel », là en effet, on prend le risque de souffrir et c’est une mauvaise chose. Certaines y trouvent leur compte mais à quel prix ? Quel est le taux de bonheur et quel est le taux de larmes ?
Je ne crois pas beaucoup au masochisme. On peut tomber amoureuse sans avoir vu venir le côté mauvais garçon et donc souffrir. Mais rester. Ce n’est pas que l’on aime se faire du mal, c’est qu’on s’est liée à lui et qu’il n’est pas facile de se défaire comme ça. Par contre si on a une capacité à recevoir des doses de malheur, on reste auprès de ce mauvais garçon parce qu'on a une vraie résistance à la souffrance psychique. Ce n'est pas aimer se faire du mal que de rester, il y a forcément un bénéfice secondaire : par exemple, certains garçons nous révèlent à nous-mêmes. On souffre mais quelque part, ils nous aident à nous épanouir sur certains pans de nous : on se découvre sexy, vivante, etc. La relation peut apporter quelque chose, une dimension de soi que l’on ne connaissait pas. Rester s’il n’y a que souffrance, je n’y crois pas trop. On a quand même un instinct de survie !
Aller vers la sagesse, qui est : si je souffre, je pars ! Prendre conscience que l’on n’est pas bien, que cet homme n’est pas fait pour nous. Il faut se vouloir du bien. L’amour, c’est fabriquer du bonheur ensemble. Rester pour rester, pour avoir quelqu’un, ça ne va pas du tout, c’est souvent le drame . Il faut s’écouter. Parce qu’au fond, on le voit tout de suite lors d’une rencontre. Ça va le faire ou pas.
Oui, exactement de la même manière. Nous aussi nous sommes parfois peu attirées par un mec, on va jouer avec, on va se comporter comme eux se comportent avec nous. Et eux aussi, c’est dans cette résistance qu’ils vont vivre l’amour.
Ces amours qui nout font mal, Comment guérir d'une relation toxique ? Patricia Delahaie, éd. Marabout
* Maintenant ou jamais , en salles le 3 septembre 2014. Un film de Serge Frydman avec Leïla Bekhti, Nicolas Duvauchelle, Arthur Dupont...




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Les femmes aiment les bad boys, ce n’est pas un secret et tout le monde le sait. Mais pourquoi, exactement? Parce qu’avouons que pendant que certaines filles resteront accrochées aux mauvais garçons toute leur vie, d’autres filles vivront leur « trip », comme on dit, et passeront à un autre appel après quelques échecs amoureux. Malgré tout, qu’est-ce qui fait en sorte que toutes les filles tomberont dans les bras d’un bad boy, un jour ou un autre? Ces 11 raisons expliquent une bonne partie de ce phénomène, selon moi.
Il est attirant car il se fout de tout, il agit comme bon lui semble, il s’assume et il vit selon sa propre loi. Ça démontre, aux filles, qu’il ne se laisse pas marcher sur les pieds et qu’il a du caractère pour foncer dans la vie.
Parce que soyons honnête... Quand on dit le mot « bad boy » à une fille, il n’y en a aucune qui s’imagine un petit maigrichon de 5 pieds 1, 95 livres, avec des boutons, des broches et des lunettes. Non. Bad boy, pour une fille = bel homme, grand, viril, sexy, avec des tattoos (probablement), une barbe de 2-3 jours et des muscles raisonnables. Vous voyez le genre? Ça ne veut pas dire que tous les bad boys le sont, sexy, mais quand même, la perception des mauvais garçons chez les femmes est plutôt positive.
Et c’est prouvé! Une chercheuse a démontré que lorsque les femmes ovulent, elles ont tendance à être attirées encore plus par les beaux parleurs, les bad boys et bref, des hommes qui ne les attirent pas normalement. Étant dans une période fertile, les femmes qui ovulent se font des illusions sur les bad boys et ne voient que leur virilité et leur possible dévouement pour un enfant et une famille, sans trop penser au reste.
Je suis une fille, je le sais : mes parents ne m’ont jamais encouragée à sortir avec un bad boy. Non, ils m’ont plutôt montré les bonnes valeurs et m’ont gentiment suggéré de sortir avec des bons gars. Mais comme toutes les filles du monde, il est venu un moment où j’ai complètement oublié ces bonnes valeurs et les fameuses suggestions de mes parents. Le fait que les bad boys soient un peu interdits et mal vus, ça rend l’expérience encore plus palpitante. Ça donne l’impression de défier la loi et de défier l’autorité, et de vivre sa vie pleinement. Et c’est une autre raison pourquoi les bad boys sont irrésistibles aux yeux des femmes.
Ouf, j’ai mal juste à l’écrire, mais reste que c’est vrai. Et heureusement, avant de me faire tabasser verbalement par celles qui nous lisent, j’ai une étude pour le prouver! Un chercheur a étudié 200 garçons pour comprendre d’où venait le comportement de bad boy. Ce comportement provient en fait d’une stratégie de survie, la stratégie du « plus fort ». C’est bizarre, mais c’est vrai. Et selon le test, les bad boys étaient tous de véritables séducteurs qui avaient eu de nombreuses expériences avec les filles. En d’autres mots, un bad boy montre aux filles qu’il est en mesure de survivre, qu’il est plus fort, et c’est pourquoi il est un véritable Don Juan.
Quelle fille n’aime pas les défis, en amour? Elles ont beau ne pas l’avouer, toutes les filles en recherchent, que ce soit directement ou indirectement. Avec un bad boy, une fille a tout son lot de défis : le faire sourire, le rendre heureux, qu’il soit plus calme, qu’il s’assagisse, qu’il devienne amoureux, etc. C’est vraiment con, je le sais bien, mais on dirait que les filles sentent le besoin de changer un homme, dans une relation. Avec un mauvais garçon, elles auront bien des choses à changer, et ce sera un travail de longue haleine, ce qui semble leur plaire.
C’est son côté mystérieux qui est si sexy, son côté « assurance » qu’il démontre ouvertement, sans même s’en rendre compte.
Vous savez, quand on dit que les contraires s’attirent, ici ça prend tout son sens. Les filles aiment les gars qui sont ultra différents d’elles. En tout cas, peut-être pas pour passer toute une vie, mais pour passer quelques nuits, oui.
Bizarrement, les filles s’attendent à beaucoup moins de la part d’un bad boy que de la part d’un bon gars. Ainsi, s’il n’envoie aucun texto pendant 3 jours, ce sera perçu comme étant normal. Et lorsqu’il enverra enfin un texto, la fille sera ultra heureuse et surévaluera probablement tout son contenu (il m’a écrit bonne nuit, ça veut dire qu’il pense à moi et qu’il veut me revoir, et bla bla bla...).
Les filles aiment bien les gars imprévisibles, et les bad boys sont tout sauf prévisibles. Elles ne savent pas trop quoi penser de lui, elles ne savent pas non plus ce qu’il pense d’elles. Beaucoup de questionnements, qui font en sorte que la fille pense toujours au gars en question!
Les filles savent bien qu’on ne s’ennuie jamais avec un mauvais garçon : il y a toujours des activités à faire, que ce soit de bonnes idées ou non. Aucune fille n’a envie de sortir avec un gars avec qui elle s’ennuiera et avec qui elle passera ses soirées devant la télé. Avec un bad boy, la fille a l’assurance que ça ne se produira pas.
Bon, ne soyez pas un bad boy pour autant, les gars. Parce que comme je l’ai mentionné dans l’introduction, plusieurs filles finissent par passer à autre chose, et par apprécier à nouveau les bons gars à leur juste valeur.
Vous avez aimé cet article? Consultez celui-ci :
Source(s) image(s):
Bad boy, via Shutterstock

Je ne suis pas une fille compliquée, mais j’ai des amies qui le sont et parfois, je vous plains d’être hétérosexuels et de devoir vivre avec nous au quotidien. Ayant étudié dans un domaine ultra féminin (la communication), je peux dire que j’en connais long sur les filles, en fait, sur tous les types de filles. Mais mis à part essayer de vous aider à devenir des meilleures date ou des meilleurs chums , ça m’arrive d’avoir une autre vie!
Je suis une passionnée des sports et je suis très active dans la vie de tous les jours. Je cours après le temps, mais aussi dans des demi-marathons un peu partout au Québec. Je joue au tennis, j’adore ça, et ça me permet de me vanter que je bats parfois des hommes. Quand la température et le temps le permettent, je sors ma planche à neige. Je ne joue pas au hockey, mais je l’écoute à a télé et je compte les semaines avant les séries. Je suis aussi une adepte des voyages. Si j’étais riche, ma vie entière deviendrait un voyage et je visiterais tous les pays du monde sauf l’Afghanistan.
Faire un demi-marathon sans avoir mal aux genoux
Devenir tellement bonne en surf que je pourrai en faire sur toutes les vagues du monde
Trouver le temps d’écrire un livre qui se vendra en 500 000 exemplaires
Une Acura... 2002. Beige. (On ne choisit pas la couleur quand on l’achète usagée).




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