Elle aime ses voisins

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Elle aime ses voisins

6 août 2019
Mis à jour: 5 août 2019

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Êtes-vous du genre Ă  chanter Ă  tue-tĂȘte « J’aime mon voisin! », comme dans la chanson des FrĂšres Ă  ch’val? Ou du type Ă  espionner entre les lattes des stores pour vous assurer que personne n’est Ă  l’extĂ©rieur quand vous vous apprĂȘtez Ă  sortir?
Comment se sentir en bons termes avec les gens qui habitent notre rue tout en traçant clairement les limites de son intimité? La ligne est parfois mince entre la simple relation cordiale et les samedis tranquilles dans la cour qui se transforment en mégaparty de voisins.
Pour Alexandre Roy, agent de communication au RĂ©seau quĂ©bĂ©cois de Villes et Villages en santĂ© (RQVVS) , instigateur de la FĂȘte des voisins, il n’y a pas de « mauvais voisin » : « Tout le monde peut ĂȘtre un “bon” ou un “mauvais voisin”. Il faut juste ouvrir le dialogue et se respecter. »
Le bon voisinage a de rĂ©elles rĂ©percussions sur notre santĂ©. « Sentiment de sĂ©curitĂ©, d’inclusion, d’appartenance : tout cela a un impact sur notre santĂ© mentale et au bout du compte, sur notre santĂ© physique », explique Alexandre Roy.
Selon lui, le bon voisinage entraĂźne mĂȘme des changements dans les milieux pour en faire des endroits oĂč il fait bon vivre. Parce qu’à force de se parler, les voisins rĂ©ussissent souvent Ă  amĂ©nager une ruelle verte, faire baisser les limites de vitesse sur la rue, devancer la rĂ©novation d’un parc pour enfants ou encore faire coordonner le jour du ramassage des ordures avec celui du recyclage ou du compost. Des petits changements au quotidien qui rendent la vie dĂ©cidĂ©ment plus facile.
Être ami avec ses voisins, ça a aussi ses avantages cĂŽtĂ© Ă©conomies. « Avons-nous vraiment besoin de 2 tondeuses Ă  gazon Ă  20 mĂštres de distance?, se questionne Alexandre Roy. Peut-ĂȘtre qu’on pourrait en partager une, et peut-ĂȘtre que ça pourrait avoir des impacts sur nos finances et sur l’environnement ».
MalgrĂ© tous les avantages Ă  entretenir des rapports de bon voisinage, une Ă©tude de 2015 du City Observatory Report montre que le tiers des AmĂ©ricains n’interagissent jamais avec les gens qui habitent prĂšs de chez eux. 
C’est que dans certains cas, les voisins deviennent
 trop proches! Marie-France* habite un quartier rĂ©sidentiel et familial de MontrĂ©al. Elle adore son coin et le fait que ses enfants aient des amis Ă  proximitĂ©. Mais rĂ©cemment, elle a commencĂ© Ă  se sentir mal Ă  l’aise lorsqu’elle n’invite pas les enfants du coin Ă  se baigner dans sa piscine. « Je les entends jouer devant chez nous, je sais qu’ils nous voient nous baigner et qu’ils aimeraient qu’on les invite, mais j’ai parfois le goĂ»t d’ĂȘtre en famille ».
Le mĂȘme genre d’histoire se rĂ©pĂšte dans les lieux publics du quartier. « Quand je joue au hockey avec mes garçons dans la ruelle, raconte Marie-France, les petits voisins arrivent un par un et leurs parents se sentent Ă  l’aise de les laisser jouer sans rester dans la ruelle, puisque je suis lĂ . Je me retrouve souvent Ă  superviser 5 ou 6 enfants alors que je voulais simplement jouer au hockey avec les miens! »
LĂ©ticia habite elle aussi un quartier oĂč de nombreuses familles ont Ă©lu domicile. Elle a achetĂ© sa maison en sachant que les voisins immĂ©diats Ă©taient des amis Ă©loignĂ©s. Avec le temps ils se sont rapprochĂ©s, mais en respectant toujours leurs limites. « Ce que j’aime de mes voisins, c’est que nous avons un accord tacite. Depuis 7 ans, nous choisissons de ne pas prendre pour acquis notre proximitĂ©. Bien sĂ»r, on se salue et on jase quand on se croise. Mais si on veut prendre l’apĂ©ro ou aller dans le spa, on n’arrive jamais Ă  brĂ»le-pourpoint. On s’envoie des textos avant. Si on a envie de souper ensemble, on se le demande aussi Ă  l’avance. »
MĂȘme si on sait que les bienfaits d’ĂȘtre sympa avec ses voisins sont Ă©normes, il n’est pas toujours Ă©vident d’entamer la conversation avec quelqu’un qui habite sur notre rue depuis des annĂ©es, mais Ă  qui on n’a jamais parlĂ©. Voici quelques idĂ©es pour faire un premier contact :
Pour tout savoir sur la fĂȘte des voisins, qui a lieu chaque premier ou deuxiĂšme samedi de juin, visitez le site du RĂ©seau quĂ©bĂ©cois Villes et Villages en santĂ© .
*Les prénoms ont été changés pour préserver la confidentialité.
5 façons d’amĂ©nager la cour pour laisser les enfants jouer seuls
Les enfants ont la capacitĂ© de s’amuser, de bĂątir des repaires secrets et de s’inventer un monde imaginaire avec peu. Et pour que tout cela se passe Ă  l’extĂ©rieur, voici quelques idĂ©es toutes simples et peu coĂ»teuses.
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C’est mon histoire : « Dans le lit de mes voisins » - © Getty Images






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Alors qu’elle rĂ©dige sa thĂšse, Aurore est interrompue par les manifestations bruyantes du plaisir de ses voisins. De quoi troubler son travail et sa vie. 
J’ai d’abord cru que c’était un chat. Ou plutĂŽt une baston de chats. Et puis, j’ai trouvĂ© que ces miaulements dĂ©chaĂźnĂ©s avaient quelque chose de trĂšs humain. Surtout qu’ils Ă©taient accompagnĂ©s d’un couinement (le sommier ?) assez rĂ©pĂ©titif. Un long et viril : « Raah t’aimes ça » acheva de me convaincre quant Ă  leur nature exacte.
Il Ă©tait 23h30; je pouvais remettre Ă  plus tard la rĂ©daction de ce premier chapitre de ma thĂšse sur « Le pouvoir de l’écrit chez les Carolingiens ». Des mois que j’essayais de m’y mettre. Le Moyen Âge n’était dĂ©jĂ  pas fun, mais lĂ , dans cette ambiance Youporn, il devenait impraticable. J’avais la sensation d’ĂȘtre avec eux, au milieu du lit. Et je n’ai jamais aimĂ© les plans Ă  trois. (Encore moins avec des Carolingiens.)
Ce couple n’avait pourtant pas la tĂȘte de ce tohu-bohu coĂŻtal. L’un et l’autre avaient l’air si discret ; elle, avec sa dĂ©gaine de bourgeoise, lui, avec ses petites lunettes rondes et son cartable d’inspecteur des finances. Ils Ă©taient jeunes, mais faisaient dĂ©jĂ  vieux
 Impossible d’imaginer qu’ils puissent ĂȘtre Ă  l’origine de tels sons.
Depuis un mois qu’ils Ă©taient installĂ©s dans l’immeuble, j’avais quand mĂȘme notĂ© qu’ils Ă©taient un peu bruyants. Je ne sais pas ce qu’ils traficotaient dans la journĂ©e, s’ils se dĂ©plaçaient avec une enclume ou une armoire, toujours est-il qu’ils donnaient l’impression de vivre Ă  quinze chez eux. J’avais mis ça sur le compte de l’emmĂ©nagement. Mais lĂ , ce n’était pas la dĂ©coration intĂ©rieure qu’ils Ă©taient en train d’explorer. Surtout que ça durait longtemps, leur affaire
 « Quelle santĂ©, ce petit monsieur ! », pensais-je. Je me marrais en attendant que ça passe, son apparence Ă©tait si loin d’un Rocco Siffredi insatiable.
Cette promiscuitĂ© intime et forcĂ©e m’a d’abord amusĂ©e. Je n’allais pas rĂąler : ils s’aimaient, s’éclataient, faisaient l’amour. Jusque-lĂ , tout Ă©tait normal. Ce n’était pas de leur faute si le baron Haussmann avait foirĂ© son isolation phonique. Ça resterait Ă©pisodique, j’en Ă©tais convaincue. Mais, le surlendemain, ils ont remis ça. Et le jour suivant aussi. Et encore celui d’aprĂšs. Allons bon. Était-ce leur rythme habituel ?
Cette fois, ce fut en pleine nuit, Ă  2h38. Par chance, c’était moins long que la veille, mais facile trois quarts d’heure quand mĂȘme. Il avait dĂ©cidĂ©ment la pĂȘche
 MalgrĂ© la confection de bouchons d’oreilles de fortune en Sopalin mouillĂ© (je n’avais plus de coton), j’entendais tout. J’ai eu un mal fou Ă  me rendormir. Ils faisaient la B.O., je me chargeais du film. Toutes sortes d’images torrides envahissaient mes pensĂ©es. « Oh my god »  voilĂ  que leurs galipettes m’excitaient moi aussi, seule dans mon grand lit. Me rappelant au passage ma situation sentimentale dĂ©sertique, et peut-ĂȘtre un peu pathĂ©tique aussi : je fantasmais quand mĂȘme sur le couple le moins sexy de la planĂšte.
« Je n’allais pas rĂąler : ils s’aimaient, s’éclataient, faisaient l’amour. Jusque-lĂ , tout est normal. »
Ça m’a fait drĂŽle le matin lorsque je les ai croisĂ©s dans l’ascenseur. Je baissais la tĂȘte, Ă©trangement gĂȘnĂ©e
 comme s’il s’était rĂ©ellement passĂ© quelque chose entre nous. Ils ont dĂ» me trouver trĂšs bizarre car ils m’ont demandĂ© deux fois si j’allais bien. Bon, aprĂšs tout, moi aussi j’avais connu ces pics d’activitĂ© sexuelle. Qui n’en a pas eu ? Je me rappelais aussi que ça ne dure jamais bien longtemps. Mais la frĂ©quence de mes voisins est restĂ©e la mĂȘme. Au bout de deux mois, je ne rigolais plus du tout. Leur vie sexuelle Ă©tait devenue mon problĂšme. C’était presque toutes les nuits ! Je n’allais quand mĂȘme pas dĂ©mĂ©nager pour ça ! Mais je ne me voyais pas non plus leur expliquer de baisser le volume pendant la levrette de Madame. Alors, j’ai feintĂ© : « Tout va bien ? leur demandai-je un jour oĂč j’ai pu les coincer devant le digicode. Je ne fais pas trop de bruit? Car les murs ici sont vraiment trĂšs, trĂšs minces » «Du papier», insistai-je. Ils m’ont rĂ©pondu que non et, le soir mĂȘme, c’était reparti pour le concerto en «aaaaah majeur». J’avais invitĂ© Ă  dĂźner un collĂšgue de la fac oĂč j’enseigne. Il n’a pas demandĂ© son reste et s’est barrĂ© fissa. Disons que le brame de Monsieur a lĂ©gĂšrement cassĂ© la magie. C’était si fort, que je me suis demandĂ© s’il ne le faisait pas exprĂšs.
Deux jours plus tard, mĂȘme avec des boules Quies, impossible d’écrire une ligne : je ressentais des vibrations. Quelque chose cognait fort contre le mur
 Mais qu’est-ce qu’il lui faisait, nom d’un chien ? ! Il Ă©tait minuit passĂ©. Je me suis mise Ă  taper au plafond avec le manche Ă  balai. HystĂ©rique. Non mais oh ! Mais Ă  part Ă©cailler salement ma peinture White Laponia, je n’ai rien obtenu ; le volume n’a pas baissĂ© d’un iota. Mon chapitre II n’a guĂšre avancĂ©.
Le lendemain, aprĂšs m’ĂȘtre assurĂ©e de la bonne santĂ© de ma voisine (il ne manquerait plus qu’on m’accuse de non-assistance Ă  personne en danger), je me suis dĂ©cidĂ©e : j’allais leur parler. Les yeux dans les yeux. RemontĂ©e Ă  bloc, j’ai sonnĂ©. «Ça ne va pas du tout», ai-je (plutĂŽt bien) attaquĂ©. Si je suis parvenue Ă  Ă©voquer le bruit en journĂ©e « Ă  cause des soucis d’insonorisation causĂ©s par le parquet point de Hongrie », ai-je Ă©tĂ© obligĂ©e de prĂ©ciser, celui de la nuit, ça ne sortait pas, je tournais autour du pot, marmonnais, m’emmĂȘlais. Je ne voulais pas de ce silence pesant oĂč ils n’auraient plus su oĂč se mettre. Alors, c’est moi que j’ai humiliĂ©e. Je suis partie dans un monologue Ă©voquant ma difficultĂ© Ă  rencontrer quelqu’un «surtout lorsqu’on a une thĂšse Ă  Ă©crire et qu’on ne dort pas». Ils ne se sont pas sentis visĂ©s et, bienveillants, m’ont conseillĂ© d’essayer le Donormyl. Je les aurais bien Ă©tranglĂ©s, mais j’ai prĂ©fĂ©rĂ© rentrer chez moi avaler un Lexo. Leur offrir une moquette isolante, je n’en avais pas les moyens. Faire une pĂ©tition, ce n’était pas mon style et ça m’aurait obligĂ© Ă  aller voir chaque voisin en leur disant que les parties de sexe du quatriĂšme me gĂȘnaient. Bonjour la vieille fille. J’ai bien essayĂ© d’installer ma chambre dans le salon, puis dans le bureau, mais c’était le mĂȘme boucan. À croire qu’ils se dĂ©plaçaient eux aussi. La plaie. Je n’allais pas dormir Ă  la cave non plus !
Je n’en pouvais plus de ces gĂ©missements. Pour qu’ils comprennent, j’allais faire du bruit Ă  mon tour. AprĂšs mes « C’est pas bientĂŽt fini ! », inefficaces, j’ai tentĂ© la mĂ©ga simulation avec la complicitĂ© d’un ami
 mais je crois que ça les motivait plus qu’autre chose. Alors, Ă  la place, plutĂŽt que de me casser la voix, je lançais Ă  fond The Kills, Rage Against the Machine ou MaĂźtre Gims dĂšs qu’ils commençaient leur cirque tapageur. Avec les basses, j’étais tranquille. Je risquais la perte auditive mais tant pis.
Sauf que le couple du dessous n’a pas supportĂ©. Le mari a sonnĂ© un soir et, avec beaucoup moins d’états d’ñme que moi, a hurlĂ© : « Tu vas arrĂȘter ton bordel ou j’appelle les flics ! T’es pas seule au monde ! Du respect, merde ! » La vie est mal faite, ai-je pensĂ©. Pourquoi n’était-ce pas eux qui habitaient Ă  ma place ? C’est lĂ  que j’ai eu une idĂ©e : glisser une lettre anonyme dans le courrier des deux castors expliquant qu’on ne voulait en rien briser leur Ă©lan amoureux, mais que ça serait bien pour le respect du vivre-ensemble d’ĂȘtre plus discrets quant au volume sonore desdits Ă©lans, merci. J’ai signĂ© « L’immeuble ». Depuis, c’est le calme plat. Ça me manquerait presque. Si seulement les excitĂ©s du dessous pouvaient arrĂȘter de s’engueuler, ce serait parfait, mes Carolingiens apprĂ©cieraient.
Cet article a été publié dans le magazine ELLE du vendredi 16 septembre 2016. Pour vous abonner, cliquez  ici .
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