Du Latex à la chîne

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Du Latex à la chîne
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Cette leçon explique les bases de ce qu’est LaTeX et comment il fonctionne par rapport aux traitements de texte courants tels que Microsoft Word ou LibreOffice Writer.
Contrairement aux traitements de texte courants tels que Microsoft Word ou LibreOffice Writer, LaTeX ne fournit pas lui-même de WYSIWYG (« What You See Is What You Get », c’est-à-dire « ce que vous voyez est ce que vous obtenez » ou « tel écran, tel écrit »). Avec LaTeX, on prend du texte simple et on l’enrichit avec des balises. Ce balisage indique à LaTeX la signification logique de certains éléments du texte, comme en HTML.
Par exemple dans un document HTML, l’élément indique une nouvelle section. En LaTeX, pour avoir le même résultat, on utiliserait la commande \section .
Comme les fichiers LaTeX ne sont pas le document lui-même mais plutôt des instructions disant ce que doit être chaque partie du document, vous ne donnez normalement pas à vos lecteurs votre fichier LaTeX lui-même. Au lieu de cela, après avoir écrit votre fichier source LaTeX, vous lancez LaTeX sur le fichier (en utilisant par exemple un programme appelé pdflatex ) pour produire un fichier PDF. C’est ce PDF que vous allez fournir à vos lecteurs.
Ce processus porte différents noms : comme l’utilisation de LaTeX est un peu comme la programmation, on appelle souvent cela « compiler » votre document, le terme de « composition » serait sans doute plus exact.
Pour les documents simples, on n’a besoin de compiler le fichier qu’une seule fois pour obtenir le PDF complet. Mais une fois que vous aurez commencé à ajouter des éléments plus complexes, comme des références croisées, des citations, des figures et des tables des matières, il vous faudra peut-être faire tourner LaTeX plusieurs fois sur votre document. Nous vous dirons quand ce sera le cas.
Dans la prochaine leçon , nous allons voir que LaTeX n’est pas un programme unique. Pour simplifier les choses, nous allons nous concentrer sur un programme LaTeX particulier, pdfLaTeX, pour créer vos PDF. Plus tard dans le cours, nous jetterons un œil à d’autres programmes, et vous comprendez quand les utiliser.

Voici \emph { un texte en emphase contenant de l' \textit { italique } et une \emph { emphase } , intéressant, non~? }

Voici un texte avec
\textit { de l'italique } ,
\textbf { du gras } ,
\textsc { des petites capitales } ,
\textsf { des caractères sans empattement } ,
\texttt { des caractères à chasse fixe } ,
des mots avec { \small { un corps plus petit }} ou { \large { plus grand }} .

Si l'on considère ce passage de \emph { L' \' Ecole des femmes } ~:

\small

\begin { center }
\bsc { Chrysalde }
\end { center }

\begin { quote }
Nous sommes ici seuls, et l'on peut, ce me semble, \\
Sans craindre d'être ouïs y discourir ensemble. \\
Voulez-vous qu'en ami je vous ouvre mon c \oe {} ur~? \\
Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur~; \\
Et de quelque façon que vous tourniez l'affaire, \\
Prendre femme est à vous un coup bien téméraire.
\end { quote }

\normalsize

\documentclass [a4paper, 11pt] { article }
\usepackage [utf8] { inputenc }
\usepackage [T1] { fontenc }
\usepackage { lmodern }
\usepackage [french] { babel }

\begin { document }
\begin { tabbing }
Quantité \qquad \= Valeur \qquad \= Total \\
1 \> 5 \> 5 \\
4 \> 6 \> 24
\end { tabbing }

C'est tout.
\end { document }

\documentclass [a4paper, 11pt] { article }
\usepackage [utf8] { inputenc }
\usepackage [T1] { fontenc }
\usepackage { lmodern }
\usepackage [french] { babel }

\begin { document }
\begin { tabbing }
\hspace { 3cm } \= \hspace { 3cm } \= \kill
Au début \> au milieu \> à la fin \\
\> Au milieu \> à la fin \\
\> \> À la fin
\end { tabbing }

C'est tout.
\end { document }

\newcommand { \langue }{ \emph } % mots en langues étrangères
\newcommand { \citital }{ \emph } % citation en italique
\newcommand { \nomprog }{ \texttt } % nom de programme en police teletype

\newcommand { \citguill } [1] { \og #1 \fg } % citation entre guillemets
\newcommand { \important } [1] { \textit { \textbf { #1 }}}
\newcommand { \Isiecle }{ \textsc { i } \ier }
\newcommand { \siecle } [1] { \textsc { #1 } \ieme }

\important { Attention~! } Ceci n'est vrai que du \Isiecle {} au \siecle { iii } siècle.

\documentclass [options] { classe }

\input { preambule.tex }

\begin { document }


Cette section présente les instructions de mise en forme élémentaires, et comment créer des commandes personnelles permettant la séparation du fond et de la forme.

La police est le dessin général des lettres, qui se décline ensuite en plusieurs corps (taille des lettres), formes (romain, italiques, penché, petites capitales) et graisse (médium ou gras). L'ensemble police-corps-forme-graisse est une fonte. Ainsi, une police est une famille de fontes.

Par défaut, LaTeX utilise les caractères de forme droite, avec des minuscules en bas-de-casse ( up , pour upright ). On peut les remplacer par des caractères italiques ( it ), des caractères penchés ( sl , pour slanted ) ou des petites capitales ( sc , pour small capitals ).
Pour changer la forme, on dispose de deux commandes, \text??{...} et \??shape , et d'un environnement, ??shape . La seconde commande ne prenant pas de texte en argument, elle modifie tout le texte qui suit, jusqu'à ce qu'une autre commande du même type change de nouveau la forme, ou qu'un bloc soit refermé par une accolade. Il y a donc quatre manières de mettre du texte en italique :

La première commande, \textit{...} , est la plus simple et la plus utilisée. En revanche, l'environnement est rarement utilisé pour les formes de caractères.

Le soulignement, obtenu par la commande \underline{...} , est une autre solution à la mise en forme de caractère. On peut par exemple l'utiliser à la place de \textit{...} .

Les chiffres dits « bas de casse » ou « elzéviriens » ( 0123456789 ), obtenus par la commande \oldstylenums{0123456789} , sont un équivalent de \textsc{...} pour les nombres.

Les lettres supérieures, obtenues par \textsuperscript{...} , sont similaires à un exposant en mathématiques.

La commande \emph{...} est parfois présentée comme un remplacement avantageux à \textit{...} . En effet, par défaut, cette commande affiche le texte en italique si le contexte est droit, et en forme droite si le contexte est en italique ou penché :

Voici un texte en emphase contenant de l'italique et une emphase , intéressant, non ?

En réalité, il ne s'agit pas d'un remplacement :

Nous ne considérons ici que le corps du texte, le reste — titres, légendes des figures, notes … — étant géré directement par LaTeX (on peut le configurer, mais cela sort du cadre du présent chapitre).

Habituellement, on utilise essentiellement l'italique, et ce pour :

Les grandes capitales sont utilisées :

Les petites capitales, quant à elles, sont utilisées :

On aura par exemple « acte I scène iii ».

Le soulignement n'a pas d'utilisation en typographie classique. Il est utilisé par l'auteur à la machine à écrire pour indiquer au typographe de mettre le texte souligné en italique, mais il n'est pas utilisé dans les livres ou journaux.

Le texte en supérieur est principalement utilisé pour les abréviations (1 er , n°, …), et, en mathématiques, pour indiquer une élévation à une puissance ou bien un indice ( composante covariante ).

Par défaut, LaTeX utilise des caractères de graisse moyenne, ou non gras ( md , pour medium ). On peut les remplacer par des caractères gras ( bf , pour bold face ).
Pour changer la graisse, on dispose de deux commandes, \text?? et \??series , et d'un environnement, ??series . Il y a donc quatre manières de mettre du texte en gras :

De même que pour le choix de la forme, la première commande est la plus utilisée, et l'environnement l'est rarement.

L'extension babel avec le paramètre frenchb fournit l'instruction \bsc{...} pour boxed small capitals , qui écrit le mot en petites capitales et empêche sa césure en fin de ligne (utile pour les noms propres par exemple).

Le gras n'est que rarement utilisé. Il permet de faire ressortir des mots du texte (mise en emphase), mais contrairement à l'italique, il attire l'attention au sein de la page. En mathématiques, il peut être utilisé pour indiquer les noms des ensembles (p.-ex. N pour les entiers naturels) lorsque l'on n'utilise pas les lettres ajourées (ℕ), ou pour indiquer les vecteurs (p.-ex. v ) en typographie anglaise, lorsque l'on n'utilise pas les flèches (






v






{\displaystyle {\vec {v}}}

).

Par défaut, LaTeX utilise une police à empattements ( rm , pour roman ). On peut la remplacer par une police sans empattements ( sf , pour sans serif ) ou à chasse fixe, c'est-à-dire de type machine à écrire ( tt , pour teletype ).
Pour changer la police, on dispose de deux commandes, \text?? et \??family , et d'un environnement, ??family . Il y a donc quatre manières d'écrire du texte sans empatemments :

De même que pour le choix de la forme et de la graisse, la première commande est la plus utilisée, et l'environnement l'est rarement.

Ces trois polices sont, par défaut, prises dans un ensemble de polices appelé extended computer modern (EC). Il est bien sûr possible de choisir d'autres polices, mais cela dépasse le cadre de cet article ; indiquons simplement que l'extension times permet d'utiliser des polices plus courantes (Times pour rm , Helvetica pour sf , et Courier pour tt ) à la place des polices EC, en mettant \usepackage{times} dans l'en-tête.

Nous ne considérons ici que le corps du texte.

Habituellement, le corps du texte n'utilise qu'une seule police. Dans les ouvrages informatiques, on utilise souvent une police à chasse fixe pour représenter ce qui est entré au clavier ou ce qui apparaît à l'écran.

Le corps général du texte est choisi lorsque l'on indique la classe du document (voir Premier exemple > Amélioration ). LaTeX gère lui-même les variations de corps pour les titres, notes, …

On peut indiquer à LaTeX d'utiliser un corps plus grand ou plus petit :

Nous ne considérons ici que le corps du texte.

On utilise un corps plus petit ( \small ) pour du texte mis à l'écart du reste du texte (dans un paragraphe avec des marges plus grandes), comme par exemple dans un bloc de citation, ainsi que pour les épigraphes (ou exergue : citation en tête d'un livre ou au début d'un chapitre, en rapport avec son esprit).

On peut aussi utiliser la variation de corps comme effet esthétique (parangonage), mais avec parcimonie.

On peut combiner les mises en forme, comme mettre un texte en italiques et gras, par exemple :

Par contre, toutes les combinaisons ne sont pas possibles ; en particulier, il n'existe pas de petites capitales en gras.

Les commandes \textnormal{...} et \normalfont remettent le texte en fonte par défaut (minuscules romaines non grasses).

Voici un texte avec de l'italique , du gras , des petites capitales , des caractères sans empattement , des caractères à chasse fixe , des mots avec un corps plus petit ou plus grand .

Par défaut, en typographie française, le texte est composé en alinéa, c'est-à-dire qu'il est justifié (les lignes font toutes la même longueur), sauf pour la première ligne qui est rentrante (alinéa, ou indentation) et la dernière ligne qui est creuse (alignée à gauche).

On indique un nouvel alinéa, ou paragraphe, en laissant une ou plusieurs lignes vides.

On peut annuler l'alinéa en mettant la commande \noindent en début de paragraphe. On a alors une composition en pavé.

Au sein d'un alinéa, on peut faire un retour à la ligne en mettant deux contre-obliques « \\ ». C'est habituellement peu utilisé, mis à part dans les titres, ou dans une liste pour isoler un ou plusieurs mots dans un même item.

On peut aussi composer le texte en drapeau :

Enfin, on peut centrer le texte : on le débute par \begin{center} et on le termine par \end{center} .

Par contre, il n'existe pas de moyen simple de composer le texte en sommaire (justifié, mais avec la première ligne saillante), mise à part les listes (voir Les environnements > Listes ).

Certaines citations longues sont mises en évidence en mettant :

Pour cela, on commence le texte par \begin{quotation} et on le termine par \end{quotation} .

Si la citation n'a qu'un seul paragraphe et que l'on veut supprimer l'alinéa, on utilisera \begin{quote} et \end{quote} .

Si l'on considère ce passage de L'École des femmes :

Pour utiliser des tabulations, on utilise l'environnement tabbing . Cet environnement fournit les commandes :

Il faut donc d'abord créer une ligne dans laquelle on met en place les taquets de tabulation. Si l'on veut que cette ligne ne s'affiche par, on utlise la commande \kill .

Ici, les taquets de tabulation sont alignés sur le début mots de la première phrase. Autre exemple :

Ici, les taquets sont alignés tous les 3 cm et la ligne qui sert à les mettre en place ne s'affiche pas.

Si l'on utilise fréquemment un terme long, comme le nom d'une molécule chimique ou un nom propre, on a intérêt à en créer une forme abrégée. Cela se fait avec la commande \newcommand , sous la forme :

La forme abrégée commence par une contre-oblique — c'est une nouvelle instruction —, le terme ne doit pas être une instruction existante et ne doit comporter que des lettres : pas de signe de ponctuation ou d'espace, pas de caractère réservé, pas de chiffre.

On peut placer cette définition n'importe où avant que la commande soit utilisée, mais sa place « naturelle » est dans le préambule, avant le \begin{document} : cela permet de la retrouver facilement.

Dans Donjons & Dragons ™, on n'utilise pas de trinitrotoluène mais des boules de feu.

On évite ainsi de faire des fautes lorsque l'on écrit les termes.

On remarque que l'on retrouve le problème général des commandes en lettre : elles doivent être suivies d'une espace ou d'un signe de ponctuation pour indiquer leur fin.

Pour indiquer la mise en forme pour une fonction particulière du texte, on crée une commande comme ci-dessus. Par exemple :

Dans les cas complexes, il faut créer une commande avec paramètre, le paramètre étant le texte concerné :

Le « [1] » indique qu'il n'y a qu'un seul paramètre, et celui-ci est désigné par « #1 » dans la définition
Par exemple,

Attention ! Ceci n'est vrai que du i er au iii e siècle.

On trouvera une solution plus élégante dans Bitouzé et Charpentier [3] p. 262.

Si le nom que l'on utilise pour la nouvelle commande est déjà utilisé, la compilation génère une erreur

Dans ce cas, il faut changer le nom de la commande. Si vous voulez redéfinir une commande existante, il faut utiliser l'instruction \renewcommand , mais attention aux effets indésirables…

La plupart des documents que vous créez ont le même préambule : vous faites en général appel aux mêmes extensions et utilisez les mêmes commandes personnelles. Vous pouvez donc créer un fichier .tex ne contenant que les données du préambule, et l'invoquer au début de vos documents ; vous avez ainsi une « bibliothèque de commandes » commune. Si par exemple vous appelez cette bibliothèque preambule.tex , vous commencerez vos documents par

Ainsi, si vous créez une nouvelle commande personnelle, il suffit de modifier le fichier de préambule pour en faire profiter tous vos documents. De même, si vous modifiez une commande personnelle dans le fichier de préambule, il suffit de recompiler vos documents pour que cette modification soit prise en compte.

On est donc un niveau au dessus en matière de séparation du fond et de la forme…

Vous pouvez également avoir plusieurs fichiers de préambule, un par famille de document.

Notez que l'on peut également créer sa propre classe (fichier .cls appelé par \documentclass ) ou extension (fichier .sty appelé par \usepackage ), mais cela nécessite d'apprendre quelques commandes supplémentaires, ce qui est inutile si l'on veut juste se contenter d'un préambule général.


LaTeX propose des instructions pour faire des dessins, ou tracer des graphiques. Outre l'environnement picture , vous disposez des extensions de la suite PSTricks, qui permet également de tracer des fonctions mais doit être compilé avec latex et non pas avec pdftex (on peut obtenir un fichier PDF à partir du fichier PostScript généré), ou avec PGF/TikZ.

Il existe cependant des programmes de dessin qui génèrent du code PSTricks. On peut ainsi générer un fichier LaTeX et l'inclure dans le fichier en cours, pour générer une image de grande qualité pour une taille modeste (toutefois, le code généré n'est pas forcément très lisible ni optimal).

Citons par exemple TeXgraph de Patrick Fradin :

Les dessins avec LaTeX sont des instructions LaTeX. Cependant, si ces instructions sont intégrées dans le texte, cela va produire un fichier source difficile à lire et donc à maintenir. Mis à part dans les cas simples, il vaut donc mieux mettre le code définissant l'image dans un fichier séparé et l'appeler à l'endroit voulu avec la commande \input{ nom_de_fichier } .

Un objet graphique peut être mis dans une commande personnelle (créée avec \newcommand ) et être utilisé plusieurs fois.

On peut aussi mettre le texte de l'objet dans une boîte de sauvegarde et utiliser cette boîte, avec les commandes

L'avantage de cette méthode est que l'on peut indiquer la dimension de la boîte et le placement du texte au sein de la boîte avec \savebox :

où largeur est un nombre avec unité, et position est l , c ou r pour aligné à gauche, centré ou aligné à droite. Dans l'environnement picture , \savebox peut prendre une autre syntaxe (voir la page suivante ).

On peut dessiner en utilisant des valeurs exactes pour les dimensions. Cependant, dans certains cas, on peut avoir une altération de l'échelle dans la chaîne de création du document final.

Dans certains cas, ceci peut être réglé en modifiant le fichier papersize qui se trouve, sous Unix, dans /etc/ . Par exemple, si l'on imprime au format A4, on mettra A4 à la place de la valeur par défaut letter .



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Utiliser LaTeX est très simple, à condition de disposer des informations de base qui permettent de se lancer...
Cette page est issue de la documentation 'pré-wiki' de Léa a été convertie avec HTML::WikiConverter. Elle fut créée par Jean-Marc Lichtlé le 20/04/2002.

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