Donner du plaisir à deux filles en chocolat

Donner du plaisir à deux filles en chocolat




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Donner du plaisir à deux filles en chocolat

Chocolate Valentine's Frame. emilywjones via Flickr CC License by.




Life


Saint-Valentin


sexisme


publicité


femme


chocolat


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Slate.com
— 14 février 2012 à 12h31
A u cours de la semaine précédant la Saint-Valentin, les Américains
achètent plus de 27.000 tonnes de chocolat —dont plus de 75%
offertes par des hommes à des femmes. Aucun doute que la plupart des hommes
hétérosexuels qui offrent des chocolats à leurs conjointes considèrent que
c’est une preuve d’affection, une manière de consolider leurs liens amoureux,
un geste pour montrer à leurs partenaires qu’elles sont aimées. Et puis comme
ça on n’est pas obligé de se creuser la tête: toutes les femmes aiment le
chocolat, pas vrai?
Le
cliché qui veut que les femmes soient folles de chocolat est devenu une quasi-évidence.
De nombreuses femmes elles-mêmes diffusent joyeusement l’idée que le chocolat, c’est un
truc de filles: les librairies américaines regorgent de titres sur le thème du chocolat,
écrits par et pour des femmes, qu’ils se veuillent réconfortants ( Chocolate for a Woman’s Soul [ Du chocolat pour
l’âme d’une femme ]), normatifs ( The Chocolate Lovers’ Diet [ Le régime de
l’amatrice de chocolat ]) ou acerbes ( Give the Bitch Her Chocolate [ Donnez-lui son
chocolat, à cette garce ]).
Dans les portraits qui leur sont consacrés, les
femmes célèbres confessent volontiers être accros au
chocolat , ou
en tout cas s’accorder un petit carré de temps en temps. Même les femmes parfaitement
au courant des clichés et des différences de traitement en vigueur ont un faible pour
le chocolat: les blogs féministes américains Jezebel et Hairpin publient régulièrement des posts plus ou moins ironiques sur le sujet.
D’où vient ce cliché?
Sûrement
pas de la science. Les études cherchant à prouver que les femmes aiment
davantage le chocolat que les hommes donnent des résultats mitigés, en partie
parce que ce besoin ( craving ) —le
terme que les chercheurs utilisent généralement pour qualifier le manque de
chocolat— est un phénomène éminemment subjectif. Certaines études ne révèlent pratiquement aucune différence entre
les hommes et les femmes en termes d’envie de chocolat, quand d'autres indiquent une divergence des genres
significative.
Aucune raison hormonale ne pousse les femmes à aimer davantage
le chocolat que les hommes (les envies de chocolat ne diminuent pas beaucoup après la ménopause) mais
certaines études indiquent que les
Américaines ont davantage d’envies de chocolat que les femmes d’autres nationalités,
ce qui laisse penser que les facteurs culturels jouent un rôle dans le
phénomène.
Le responsable le plus réaliste du lien entre les femmes et le
chocolat, c’est le marketing. Les publicités à la télévision et dans les
magazines montrent souvent des femmes animées par un besoin désespéré et bestial
de chocolat (vous en trouverez quelques hilarants exemples dans ce diaporama de Slate de photos issues de banques d’images montrant des femmes qui mangent
du chocolat). En outre, les publicitaires ont pris l’habitude de décrire le
plaisir de manger du chocolat non seulement comme équivalent, mais identique voire
interchangeable, avec celui que procure le sexe.
Pour illustrer le premier de ces phénomènes —le chocolat en délice sexuel
commodément emballé dans du papier alu—voyez cette publicité pour Dove Chocolate de 2010 , qui montre une belle
femme à peine vêtue paressant seule dans une cour, au son sensuel d’une
guitare. Elle croque un bout de chocolat, un grand morceau de soie magique
couleur chocolat vole vers elle et se frotte contre sa peau nue; elle sourit. Cette
publicité, comme d’autres du même tonneau, montre des femmes frustrées qui
s’ennuient jusqu’à ce que le chocolat entre dans leur vie et comble tous leurs
désirs.
D’autres publicités adoptent une approche ostensiblement humoristique
qui montre le caractère transactionnel de la relation entre sexe et chocolat. Dans
ces spots, les hommes donnent du chocolat aux femmes et les découvrent soudain non
seulement ouvertes à la relation sexuelle, mais même mues par un désir agressif.

L’exemple le plus ridicule de ce genre de réclame —qui est d’ailleurs probablement
la plus ridicule de toutes, tous genres confondus— est la tristement célèbre publicité de l'homme-chocolat d'Axe , dans laquelle un
homme blanc se transforme par magie en chocolat et provoque une frénésie de
luxure chez toutes les femmes qu’il croise.
Bien
que l’idée que les femmes se transforment en traînées incontrôlables dès
qu’elles aperçoivent du chocolat soit relativement nouvelle, la relation entre
chocolat et sexe ne l’est pas. Un des rites des Aztèques aurait consisté à
manger du cacao sur la peau de l’autre pendant les relations sexuelles, et
l’empereur aztèque Moctezuma buvait de grandes quantités d’une boisson chocolatée
pour augmenter sa virilité. Quand le chocolat traversa l’Atlantique au XVIe siècle,
il fut précédé par sa réputation salace, nourrie par les souvenirs de
missionnaires témoins d’orgies aztèques alimentées par le chocolat.
À en croire Mort Rosenblum, auteur de Le Chocolat: la saga douce-amère du
breuvage des dieux , quand le butin du nouveau monde arriva en Espagne, « les hommes buvaient du café et des choses
plus fortes, et les femmes buvaient du chocolat ». Mais à l’époque des
Lumières en Europe, le chocolat était aussi considéré comme un aphrodisiaque
pour les hommes.
Giacomo Casanova en aurait bu avant de se rendre à ses
rendez-vous, et Madame du Barry, maîtresse de Louis XV, aurait donné du
chocolat à ses amants pour augmenter leur virilité (les inquiétudes raciales
autour du chocolat, caractérisées par cet horrible publicité pour Axe, datent
aussi de l’Europe des Lumières; Rosenblum raconte une anecdote sur madame de
Sévigné « qui écrivit à sa fille :
“ne buvez pas trop [de chocolat], Madame Coëtlogon prit tant de chocolat étant
grosse l’an passé, qu’elle accoucha d’un petit garçon noir comme le diable ”»).
Le statut tabou mais relativement non-sexué du chocolat perdura même
après l’industrialisation, qui, dans les termes de l’historienne Barbara Haber,
« transforma [le chocolat], qui passa d’un
produit amer et crayeux aux bouchées et barres douces, sucrées et sensuelles
que nous mangeons aujourd’hui .»
Selon l’article de l’historienne Kathleen Banks
Nutter « From Romance to PMS: Images of
Women and Chocolate in Twentieth-Century America» [«De la romance au syndrome
prémenstruel: images de la femme et du chocolat dans l’Amérique du XXe siècle»]»
(que l’on peut lire dans l’anthologie Edible Ideologies ), les publicités pour
le chocolat du début du XXe siècle dépeignaient souvent une
femme souriant avec coquetterie offrant des chocolats au lecteur (implicitement
masculin) plutôt qu’en train de s’en faire le plaisir. Un des slogans déclare: « Une visite à Pleasure Island est plus appréciable
quand elle est faite par un homme et une demoiselle, qui ensemble savourent le
pillage de ce merveilleux coffre empli de chocolats. »
En
fait, le stéréotype moderne de la femme déchaînée en manque de chocolat n’est
pas apparu avant les années 1960. Selon Nutter, l’ambiance de cette
décennie, qui vit l’abandon des rôles strictement sexués et de la pudibonderie
sexuelle des années précédentes, força les publicitaires à tenter une nouvelle
approche. Ils répondirent à l’augmentation du revenu des femmes, à leur
indépendance financière et à leur pouvoir social par des publicités pseudo-féministes
qui affirmaient aux femmes qu’elles n’avaient pas besoin d’un homme tant
qu’elles avaient du chocolat.
Dans le même temps, les publicités commencèrent à
vendre aux hommes l’idée que l’accès à la sexualité des femmes pouvait
s’acheter avec du chocolat: en 1967, Brach sortit une publicité destinée aux
hommes avec le slogan « Des baisers
gratuits avec chaque boîte de Valentine Chocolates Brach que vous lui offrez. »
Les publicités pour le chocolat d’aujourd’hui, si elles sont plus
explicites, font écho aux thèmes de celles des années 1960 et aux traitements sexués différenciés datant de la nuit des temps. Selon Katherine Parkin, professeur
d’histoire à la Monmouth University et auteur de Food is Love: Food Advertising and
Gender Roles in Modern America [ Nourrir c’est aimer: la publicité alimentaire
et les rôles sexués dans l’Amérique moderne ], les publicités contemporaines
pour le chocolat n’ont pas besoin d’en appeler au désir des hommes de se faire
plaisir, car « les hommes sont plus libres
de se laisser tenter par toutes sortes de plaisirs ». À la place, les
spécialistes du marketing du chocolat les invitent à considérer le chocolat
comme un investissement: pour Parkin, « c’est
un cadeau franchement pas cher poussant à espérer obtenir des faveurs sexuelles
d’une femme .»
Mais
les femmes étant encore socialement stigmatisées quand elles font trop étalage
de leur sexualité, les publicitaires spécialisés en chocolat leur vendent une
tout autre histoire. « Au cours du XXe siècle,
notre société est devenue plus ouverte quant à la sexualité des femmes mais … les
pressions exercées sur elles restent d’être à la fois chastes et disponibles »
explique Parkin. Le chocolat leur permet d’échapper à cette pression, et s’avère
plus socialement acceptable pour elles que d’autres produits de consommation
sensuels, comme l’alcool.
L’Amérique moyenne n’est pas encore à l’aise avec
l’idée que les femmes peuvent en réalité apprécier le sexe pour ce qu’il est, tout
en étant absolument ravie de voir de superbes créatures simuler l’orgasme en
mordant dans un carré de chocolat.
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— 4 juin 2014 — Temps de lecture : 6 min


Chocolate Valentine's Frame. emilywjones via Flickr CC License by.




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femme


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— 14 février 2012 à 12h31
A u cours de la semaine précédant la Saint-Valentin, les Américains
achètent plus de 27.000 tonnes de chocolat —dont plus de 75%
offertes par des hommes à des femmes. Aucun doute que la plupart des hommes
hétérosexuels qui offrent des chocolats à leurs conjointes considèrent que
c’est une preuve d’affection, une manière de consolider leurs liens amoureux,
un geste pour montrer à leurs partenaires qu’elles sont aimées. Et puis comme
ça on n’est pas obligé de se creuser la tête: toutes les femmes aiment le
chocolat, pas vrai?
Le
cliché qui veut que les femmes soient folles de chocolat est devenu une quasi-évidence.
De nombreuses femmes elles-mêmes diffusent joyeusement l’idée que le chocolat, c’est un
truc de filles: les librairies américaines regorgent de titres sur le thème du chocolat,
écrits par et pour des femmes, qu’ils se veuillent réconfortants ( Chocolate for a Woman’s Soul [ Du chocolat pour
l’âme d’une femme ]), normatifs ( The Chocolate Lovers’ Diet [ Le régime de
l’amatrice de chocolat ]) ou acerbes ( Give the Bitch Her Chocolate [ Donnez-lui son
chocolat, à cette garce ]).
Dans les portraits qui leur sont consacrés, les
femmes célèbres confessent volontiers être accros au
chocolat , ou
en tout cas s’accorder un petit carré de temps en temps. Même les femmes parfaitement
au courant des clichés et des différences de traitement en vigueur ont un faible pour
le chocolat: les blogs féministes américains Jezebel et Hairpin publient régulièrement des posts plus ou moins ironiques sur le sujet.
D’où vient ce cliché?
Sûrement
pas de la science. Les études cherchant à prouver que les femmes aiment
davantage le chocolat que les hommes donnent des résultats mitigés, en partie
parce que ce besoin ( craving ) —le
terme que les chercheurs utilisent généralement pour qualifier le manque de
chocolat— est un phénomène éminemment subjectif. Certaines études ne révèlent pratiquement aucune différence entre
les hommes et les femmes en termes d’envie de chocolat, quand d'autres indiquent une divergence des genres
significative.
Aucune raison hormonale ne pousse les femmes à aimer davantage
le chocolat que les hommes (les envies de chocolat ne diminuent pas beaucoup après la ménopause) mais
certaines études indiquent que les
Américaines ont davantage d’envies de chocolat que les femmes d’autres nationalités,
ce qui laisse penser que les facteurs culturels jouent un rôle dans le
phénomène.
Le responsable le plus réaliste du lien entre les femmes et le
chocolat, c’est le marketing. Les publicités à la télévision et dans les
magazines montrent souvent des femmes animées par un besoin désespéré et bestial
de chocolat (vous en trouverez quelques hilarants exemples dans ce diaporama de Slate de photos issues de banques d’images montrant des femmes qui mangent
du chocolat). En outre, les publicitaires ont pris l’habitude de décrire le
plaisir de manger du chocolat non seulement comme équivalent, mais identique voire
interchangeable, avec celui que procure le sexe.
Pour illustrer le premier de ces phénomènes —le chocolat en délice sexuel
commodément emballé dans du papier alu—voyez cette publicité pour Dove Chocolate de 2010 , qui montre une belle
femme à peine vêtue paressant seule dans une cour, au son sensuel d’une
guitare. Elle croque un bout de chocolat, un grand morceau de soie magique
couleur chocolat vole vers elle et se frotte contre sa peau nue; elle sourit. Cette
publicité, comme d’autres du même tonneau, montre des femmes frustrées qui
s’ennuient jusqu’à ce que le chocolat entre dans leur vie et comble tous leurs
désirs.
D’autres publicités adoptent une approche ostensiblement humoristique
qui montre le caractère transactionnel de la relation entre sexe et chocolat. Dans
ces spots, les hommes donnent du chocolat aux femmes et les découvrent soudain non
seulement ouvertes à la relation sexuelle, mais même mues par un désir agressif.

L’exemple le plus ridicule de ce genre de réclame —qui est d’ailleurs probablement
la plus ridicule de toutes, tous genres confondus— est la tristement célèbre publicité de l'homme-chocolat d'Axe , dans laquelle un
homme blanc se transforme par magie en chocolat et provoque une frénésie de
luxure chez toutes les femmes qu’il croise.
Bien
que l’idée que les femmes se transforment en traînées incontrôlables dès
qu’elles aperçoivent du chocolat soit relativement nouvelle, la relation entre
chocolat et sexe ne l’est pas. Un des rites des Aztèques aurait consisté à
manger du cacao sur la peau de l’autre pendant les relations sexuelles, et
l’empereur aztèque Moctezuma buvait de grandes quantités d’une boisson chocolatée
pour augmenter sa virilité. Quand le chocolat traversa l’Atlantique au XVIe siècle,
il fut précédé par sa réputation salace, nourrie par les souvenirs de
missionnaires témoins d’orgies aztèques alimentées par le chocolat.
À en croire Mort Rosenblum, auteur de Le Chocolat: la saga douce-amère du
breuvage des dieux , quand le butin du nouveau monde arriva en Espagne, « les hommes buvaient du café et des choses
plus fortes, et les femmes buvaient du chocolat ». Mais à l’époque des
Lumières en Europe, le chocolat était aussi considéré comme un aphrodisiaque
pour les hommes.
Giacomo Casanova en aurait bu avant de se rendre à ses
rendez-vous, et Madame du Barry, maîtresse de Louis XV, aurait donné du
chocolat à ses amants pour augmenter leur virilité (les inquiétudes raciales
autour du chocolat, caractérisées par cet horrible publicité pour Axe, datent
aussi de l’Europe des Lumières; Rosenblum raconte une anecdote sur madame de
Sévigné « qui écrivit à sa fille :
“ne buvez pas trop [de chocolat], Madame Coëtlogon prit tant de chocolat étant
grosse l’an passé, qu’elle accoucha d’un petit garçon noir comme le diable ”»).
Le statut tabou mais relativement non-sexué du chocolat perdura même
après l’industrialisation, qui, dans les termes de l’historienne Barbara Haber,
« transforma [le chocolat], qui passa d’un
produit amer et crayeux aux bouchées et barres douces, sucrées et sensuelles
que nous mangeons aujourd’hui .»
Selon l’article de l’historienne Kathleen Banks
Nutter « From Romance to PMS: Images of
Women and Chocolate in Twentieth-Century America» [«De la romance au syndrome
prémenstruel: images de la femme et du chocolat dans l’Amérique du XXe siècle»]»
(que l’on peut lire dans l’anthologie Edible Ideologies ), les publicités pour
le chocolat du début du XXe siècle dépeignaient souvent une
femme souriant avec coquetterie offrant des chocolats au lecteur (implicitement
masculin) plutôt qu’en train de s’en faire le plaisir. Un des slogans déclare: « Une visite à Pleasure Island est plus appréciable
quand elle est faite par un homme et une demoiselle, qui ensemble savourent le
pillage de ce merveilleux coffre empli de chocolats. »
En
fait, le stéréotype moderne de la femme déchaînée en manque de chocolat n’est
pas apparu avant les années 1960. Selon Nutter, l’ambiance de cette
décennie, qui vit l’abandon des rôles strictement sexués et de la pudibonderie
sexuelle des années précédentes, força les publicitaires à tenter une nouvelle
approche. Ils répondirent à l’augmentation du revenu des femmes, à leur
indépendance financière et à leur pouvoir social par des publicités pseudo-féministes
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qu’elles avaient du chocolat.
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