Donner à cette Allemande ce qu'elle veut

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Ce blog s'adresse aux communistes militants ou sympathisants, membres du PCF ou non, en France ou dans le monde. Son nom est son programme.

21 Juin 2013
, Rédigé par Réveil Communiste

Publié dans
#l'Europe impérialiste et capitaliste

L’Allemagne prendra-t-elle bientôt conscience du ressentiment croissant dont elle est l’objet – non pas seulement dans les pays du Sud, dont, par une sorte de « racisme économique », elle se moque comme d’une guigne, mais au cœur même de l’Europe, et notamment en France ? Car tous les cantiques à la sacralité du « couple franco-allemand » n’empêcheront pas que quelques vérités pénibles finissent par faire leur chemin, d’abord dans les marges, où il est plus facile de les assigner à leur condition de réprouvées, mais bientôt beaucoup plus largement. L’Europe supposément communauté de peuples égaux est sous la domination d’un seul – avec, il est vrai, la validation passive du poltron décisif, la France –, voilà la disgracieuse réalité européenne présente. Encore faut-il ne pas se tromper lorsqu’on parle de « domination allemande », car si le fait lui-même est avéré, la nature du fait demande à être précisée [ 1 ]
Et d’abord que veut dire « l’Allemagne » ? Car ce ne sont pas toujours les mêmes entités qui se trouvent engagées dans les divers énoncés auxquels peuvent donner lieu l’idée de « domination de l’Allemagne ». Parle-t-on de domination industrielle ? Ce n’est pas la domination de l’Allemagne-nation, c’est la domination de l’Allemagne-capital, comprendre : du capital allemand – et ça n’est pas tout à fait pareil. En proie à leurs élans de puissance caractéristiques, et en cela semblables à leurs homologues de tous les autres pays , les entreprises allemandes s’efforcent d’éliminer leurs concurrents, luttent pour la capture de la plus grande part de marché et, conformément à la pure et simple logique ( en tant que telle a-nationale) du capital [ 2 ], cherchent systématiquement l’avantage compétitif susceptible de leur assurer la suprématie économique. Il n’est besoin d’aucune hypothèse supplémentaire pour rendre raison de ce fait, besoin d’invoquer aucune pulsion nationale de domination, puisque en l’occurrence la pulsion de domination est inscrite au cœur même de la logique du capital et, portée par les entités privées du capital, se suffit amplement à elle-même. Aussi peut-on dire qu’il y a assurément projection de puissance des pôles capitalistes allemands, mais hors de tout projet national de puissance.
Rien de ceci n’exclut pour autant que, par-delà les entités capitalistes privées, l’Allemagne elle-même, conçue comme pour-soi national, incarné dans un Etat, ne problématise et ne réfléchisse sa domination présente. Mais de quelle manière exactement ? Pas tout à fait celle que laisse spontanément imaginer l’ampleur de l’hégémonie effective qu’elle a acquise sur l’Europe. Car paradoxalement, on pourrait soutenir que l’Allemagne entretient un rapport malheureux, ou du moins inconfortable, à sa propre domination. Ecrivant en 1997, dans les années tranquilles et « débonnaires » du clintonisme, Richard Haass, combinant son vague centrisme [ 3 ] et sa posture « réaliste » en politique étrangère, proposait que les Etats-Unis se trouvaient dans la position de reluctant sheriff (le sheriff réticent), ayant rompu avec tout projet ouvertement impérial [ 4 ] mais responsable de fait (et comme « malgré lui ») de l’ordre international – dont il se devait par conséquent d’endosser les sujétions « policières ». Qu’elle soit fondée ou non à propos des Etats-Unis [ 5 ], il y a dans l’idée de ce contrecœur quelque chose qui s’applique assez bien à l’Allemagne d’aujourd’hui dans le contexte particulier de l’union monétaire européenne. L’Allemagne est encombrée de sa propre domination. L’Allemagne ne sait pas quoi faire de sa propre domination, parce qu’elle s’est donnée à elle-même, et depuis assez longtemps, de bonnes raisons de n’en pas vouloir, disons en fait plus précisément – mais c’est une précision décisive ! –, de ne pas vouloir une certaine part ou un certain mode de la domination.
La domination allemande est monétaire, et c’est cette nature même qui pousse l’Allemagne et à l’exercice et à l’embarras de sa propre domination. A l’embarras en particulier car, à l’expérience de l’étalon-dollar, l’Allemagne sait très bien ce qu’il en coûte de responsabilités à l’ hegemon d’un régime monétaire international. La théorie de la stabilité hégémonique de Kindleberger, si elle ne peut sans doute plus revendiquer la généralité qu’elle se prêtait à l’origine, n’en saisit pas moins un état possible des régimes internationaux, dominés, comme l’indique le nom de la théorie, par un seul, mais dont le monopole de domination, précisément, produit des effets stabilisateurs… pourvu qu’il se montre à la hauteur des devoirs qui lui incombent de fait , et qu’il est seul à pouvoir endosser.
Dans le cas d’un régime monétaire international, les devoirs de l’ hegemon sont très clairs :
1) veiller à ne pas laisser sa balance courante devenir par trop excédentaire, voire la maintenir déficitaire, pour soutenir l’activité dans la zone, équilibrer les autres balances et éviter les crises de change (ou bien, en régime de monnaie unique, les ajustements meurtriers de la « dévaluation interne ») ;
2) assurer la fonction névralgique de fournisseur en dernier ressort de la liquidité internationale.
Il suffit d’énoncer ce cahier des charges pour mesurer le degré auquel l’Allemagne manque à sa tâche – et prévoir une très mauvaise tournure au régime particulier que constitue la zone euro sous hegemon allemand. Mais il faut également comprendre le fond de cette réticence du reluctant sheriff de l’eurozone, et par là apercevoir en creux en quoi consiste la part de domination réelle de l’Allemagne, celle à laquelle elle adhère absolument et à laquelle elle ne renoncera jamais.
Si l’Allemagne n’est dominante qu’en partie et à contrecœur, c’est qu’elle a parfaitement compris ce qu’il lui en coûtera de perte de contrôle de sa propre monnaie (quand bien même il s’agit de l’euro) du fait même de l’exercice de ses devoirs d’ hegemon , tout spécialement celui de fournisseur de liquidité en dernier ressort. S’établir confortablement dans la position du prêteur international en dernier ressort suppose en effet une « complexion monétaire » telle que celle des Etats-Unis, entièrement décontractés avec l’idée de création monétaire, aisance et coudées larges auxquelles le système financier mondial doit d’avoir été sauvé du désastre à plusieurs reprises depuis 1987, et encore depuis 2007-2008.
Cet engagement implicite, et cette disponibilité en cas de nécessité à ouvrir grand les vannes de la liquidité, sont cela même qui fait horreur à l’Allemagne. Tous les programmes d’assistance exceptionnelle mis en place par la Banque centrale européenne (BCE) ont fait l’objet d’âpres débats avec les représentants allemands, et encore n’ont-ils été tolérés que parce qu’ils ont été conçus à l’intention des banques, et d’elles seulement. Qu’il s’agisse de diriger la création monétaire vers les dettes souveraines, c’est-à-dire les Etats impécunieux et toujours suspects d’abuser de l’aléa moral (comme si les banques privées ne l’étaient pas !!), et l’Allemagne devient folle.
C’est bien pourtant ce à quoi elle a consenti avec le programme OMT ( Outright Monetary Transactions ) mis en place en septembre 2012 par la BCE. Quoiqu’elle n’ait rien résolu fondamentalement par elle-même, l’annonce de la BCE de sa disposition à intervenir dans les marchés secondaires pour racheter, si besoin est en quantités illimitées , les dettes souveraines attaquées a été ce que les anglo-saxons nomment un game changer : les primes de risque qui menaçaient de diverger ont été ramenées à des niveaux permettant aux Etats mis en cause d’éviter l’insolvabilité, c’est-à-dire de devoir en appeler aux programmes d’« assistance » européens (FESF, MES [ 6 ]), puis de choir dans les pattes de la troïka…
Seul un programme du type OMT pouvait stabiliser la zone – temporairement s’entend, car rien n’est résolu pour autant, et seule la béatitude européiste fait chanter « la crise est finie » quand tous les problèmes de fond demeurent pendants. Il était grand temps en tout cas car, après la Grèce, le Portugal, et l’Irlande, c’est l’Espagne [ 7 ] et l’Italie qui menaçaient de céder – et les fonds européens n’y auraient pas résisté. Mais il aura fallu trois ans de crise aiguë et le bord du gouffre de l’été 2012 pour que l’Allemagne, rendue à la dernière extrémité et sommée de faire quelque chose, sauf à ce que l’euro n’explose, consente au geste qui sauve. C’est donc peu dire que le sheriff allemand est du genre qui renâcle quand le salut n’est acquis qu’après d’aussi intenses et d’aussi longues tentatives de le décider à faire quelque chose, et que seule l’imminence de la ruine terminale de l’euro aura pu le convaincre enfin du mouvement évident, réclamé par tous les économistes à peu près lucides depuis 2010.
Mais, raison supplémentaire de redécouvrir que les personnalisations sont parfois trompeuses, Merkel et Schäuble ne sont pas toute l’Allemagne. Car si l’Allemagne s’est in fine rendue à cette solution, c’est au prix d’un déchirement intérieur dont elle n’est toujours pas remise. La décision en effet n’a été acquise qu’en tordant le bras à la Bundesbank et à son président, qui la représente au conseil de politique monétaire de la BCE, Jens Weidmann. Incarnation de l’orthodoxie monétaire allemande sous sa forme la plus rigoriste et la plus obtuse, Weidmann a tout fait pour empêcher l’adoption du programme OMT – et continue de tout faire pour tenter d’en neutraliser la mise en œuvre.
Aussi assistons-nous à ce spectacle inouï d’une Bundesbank en pleine opération de sabotage de la seule initiative qui ait à peu près réussi à stabiliser l’euro, prise au surplus par le SEBC (Système européen de banques centrales) dont elle est membre ! Car la Bundesbank n’a pas chômé depuis qu’elle a appris que la Cour constitutionnelle de Karlsruhe aurait à connaître des plaintes déposées par divers requérants à l’endroit du MES et surtout du programme OMT, c’est-à-dire les deux épouvantails, symboles aux yeux de la fraction « sûre d’elle-même » de l’Allemagne de la solidarité forcée où elle se trouve embarquée au profit des pouilleux du Sud. Décidée à ne pas laisser passer cette unique opportunité de dégommer l’OMT pour anti-constitutionnalité, la Bundesbank a préparé depuis décembre sa déposition – contre la BCE ! Les auditions qui ont eu lieu à Karlsruhe les 12 et 13 juin font alors partie d’un de ses moments à haut pouvoir de révélation, qui disent tout de l’état de la construction européenne en disant tout de la disposition du pays qui en a pris les rênes.
Jens Weidmann, en un éclair d’honnêteté et d’innocence mêlées, à moins qu’il ne s’agisse simplement de la rude franchise de ceux qui, sûrs de leur force, n’éprouvent plus le besoin de dissimuler quoi que ce soit, y a en effet tout dévoilé, et notamment livré le fond de la pensée monétaire du pays avec lequel nous faisons « couple », « moteur » et destin économique commun : « En union monétaire, les rachats sur les marchés secondaires ne devraient pas être utilisés pour faire baisser les primes de risques des divers pays, sauf à menacer, entre autres choses, d’annuler le rôle disciplinaire des marchés de taux et d’écarter les pays de la voie de la responsabilité financière » [ 8 ].
Comprendre : « nous avons insisté dès l’origine pour que les politiques économiques nationales soient délibérément exposées à la tutelle normalisatrice des marchés financiers, et nous ne voudrions pas que les interventions de la BCE viennent relâcher cette saine discipline en abaissant artificiellement les taux d’intérêt qui, normalement, véhiculent la juste sanction par les investisseurs de l’inconduite financière . »
On sait bien, et depuis longtemps, depuis la négociation même du Traité de Maastricht en fait, que l’asservissement des souverainetés économiques nationales aux marchés financiers fait partie intégrante des conditions imposées par l’Allemagne pour s’assurer de la rectitude des politiques économiques de ses partenaires. Mais l’entendre énoncé avec autant de candeur brute produit un effet de rappel toujours très rafraîchissant, et possède cette rude vertu de rendre à nouveau claires les choses désagréables – les vérités d’origine – que le discours enchanteur de l’européisme s’obstine à recouvrir, quand il ne fait pas lui-même le choix de ne plus vouloir les voir.
Car voilà les vérités d’origine telles qu’elles restituent les obsessions de l’Allemagne… et sa manière bien à elle de les avoir fait partager à tous les autres Etats-membres de l’eurozone : la « stabilité financière » et la hantise de la création monétaire – le cas échéant contre toute rationalité macroéconomique. En toute rigueur d’ailleurs, on ne devrait pas accorder à l’Allemagne ses propres mots, et notamment ceux de « stabilité financière », nom aseptisé, comme toujours bien fait pour revendiquer la neutralité scientifique, alors même que l’orthodoxie budgétaire forcenée ne cesse de produire de la divergence macroéconomique, sous la forme de l’enfoncement cumulatif dans la récession – soit l’exact contraire de toute « stabilisation ».
Quant à la phobie furieuse de la création monétaire, elle est à l’évidence le trait de complexion qui s’oppose au premier chef à ce que l’Allemagne reçoive jamais la position dominante d’un régime monétaire, quel qu’il soit, dont elle refuse absolument d’exercer la fonction névralgique de prêteur international en dernier ressort – preuve en est spectaculairement donnée aujourd’hui, au moment où elle s’efforce de détruire l’une des initiatives les plus décisives de la BCE en cette matière.
Le programme OMT de la BCE représente alors une sorte de summum dans l’horreur puisqu’il cumule les deux abominations d’alléger le fardeau de l’ajustement budgétaire (en diminuant les taux d’intérêt, donc la charge de la dette publique) et (surtout) d’envisager pour ce faire de créer de la monnaie en quantité potentiellement illimitée. C’est bien cette clause d’illimitation pourtant qui entre dans la définition même du prêteur en dernier ressort (national ou international) – là où un fonds (comme le MES), ne disposant que de ressources limitées, est voué à être dominé par les masses financières mobilisables par les investisseurs coalisés ; c’est bien cette clause, donc, qui pouvait seule impressionner les marchés, certains de trouver là plus fort qu’eux ; et… c’est elle qui est motif d’épouvante pour la conception allemande de la rectitude monétaire. Entre l’efficacité assurée et l’observance de ses principes, la Bundesbank a donc pris son parti.
On aurait tort de croire qu’elle est seule à revendiquer un arbitrage aussi irrationnel : c’est tout le corps social allemand qui, s’il n’est pas entièrement derrière elle, s’interroge avec elle et partage ses préoccupations. Mario Draghi, le président de la BCE – qui n’imaginait peut-être pas en venir à devoir lutter aussi ouvertement contre la Bundesbank, en quelque sorte son propre pilier central ! –, vient d’en prendre la mesure, suffisamment en tout cas po
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